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Plein régime !

Les Institutions de la République se mettent en selle lentement mais sûrement. Le Sénat s’installe définitivement. Désormais, le Parlement fonctionne à plein régime. Il reste un gros paquet, la Haute Cour constitutionnelle (HCC). Le mandat du président de cet auguste Institution arrive à son terme. Une chose est certaine, Rajoelina Andry, le maître d’œuvre du système, ne néglige aucun détail. Il va placer partout où il faudra ses pions. Un geste légitime que n’importe quel Chef d’Etat ne rate pas et cela au nom des intérêts supérieurs de la Nation. Le souci majeur d’un homme d’Etat, le vrai, consiste constamment à asseoir la stabilité du régime et également à faire fonctionner de façon coordonnée et équilibrée le pouvoir.
La réunion en session spéciale de la Chambre haute ce deuxième mardi après la proclamation des résultats, selon la volonté de la Loi fondamentale, scella le sort du Parlement du régime orange de Rajoelina Andry. Dès l’entame de la pré-campagne, le candidat Rajoelina plantait le décor en ce qui concerne l’avenir du Sénat. Il n’hésitait pas d’annoncer qu’il se penche à l’idée de supprimer le Sénat des Institutions de la République. Une proposition qui avait l’assentiment de l’opinion. Raison de la démarche, le Sénat engloutit trop d’argent des contribuables alors que n’étant « l’antichambre » de l’Assemblée nationale dans la prise de décision, il ne joue en pratique que le rôle de figurant. Le « pouvoir » des sénateurs se limite au stade de « proposition » et de « consultation ».
Mais ayant réussi aux élections à conquérir la magistrature suprême, Rajoelina dut mordre les freins de son enthousiasme. Les exigences de la Constitution, pour ce qui est du Sénat, l’obligeait à se contenter seulement à limiter les dégâts. Il a réussi auprès de la HCC à réduire, au maximum, le nombre des sénateurs, 63 à 18. L’objectif affiché, limiter les dépenses et ce pour pouvoir affecter le budget à d’autres nécessités prioritaires. Compte tenu de la mise en place du Sénat, le Parlement de la République peut fonctionner à plein régime. Il s’agit ainsi d’un passage obligé et un garant dans le respect de la démocratie et de l’Etat de droit.
L’élection des membres du bureau permanent de la Chambre haute, en particulier le président du Sénat, démontre par A + B, de façon évidente, que le Chef de l’Etat garde la haute main sur le cadre global de la gestion de l’Etat. S’agit-il du verrouillage du régime ? Négatif, loin de là ! Il est plutôt question de l’ancrage du pouvoir au milieu des éléments de confiance dont l’objectif central consiste à « sauver » le pays.  Le Président Rajoelina ne peut pas confier des postes-clé ou stratégiques comme le perchoir du Sénat à des personnalités qui font défaut en termes de crédibilité et d’intégrité. L’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du pouvoir en place et du pays en dépend étroitement.
L’harmonie d’action entre l’Assemblée nationale et le Sénat propulsera en orbite le développement rapide du pays. Elle engendrera une dynamique qui va épargner Madagasikara des tergiversations dues aux navettes inutiles entre les deux Chambres.
Atteignant le plein régime, le moteur du développement sous le commandement du Président permettra d’assurer un avenir radieux pour les Malagasy.
Ndrianaivo


Les regards étaient tournés vers les Etats – Unies, hier. Une nouvelle page de leur histoire s’ouvre pour les Américains à la suite de l’investiture du nouveau président élu, Joe Biden et la vice – présidente, Kamala Harris. Désormais, la présidence de Donald Trump fait partie du passé. A cette occasion, le Capitole sis à Washington a été mis sous haute protection. D’après les médias étrangers, 25.000 soldats de la garde nationale ont été déployés pour renforcer la sécurité et éviter que les évènements du 6 janvier dernier ne se reproduisent. C’est sur les marches de ce bâtiment emblématique du gouvernement américain que s’est tenu l’investiture de Joe Biden qui devient ainsi le 46ème président des Etats-Unis. Une main sur le cœur et l’autre sur la Bible, le nouveau président issu du parti démocrate a prêté serment pour officialiser sa prise de fonction.
Donald Trump, grand absent
A défaut de présence de Donald Trump, son vice-président, Mike Pence, est venu à la passation de pouvoir. Plus tôt dans la matinée, le président sortant a fait tout pour ne pas croiser son adversaire. A quelques heures de l’investiture, il a quitté la Maison Blanche pour rejoindre la Floride. En plus de 150 ans, il est le premier président à ne pas assister à l’investiture de son successeur. Dans son discours d’adieux, mardi, il a toutefois souhaité « bonne chance » à l’équipe de Biden.
Après la prestation de serment, Joe Biden s’est rendu au cimetière national d'Arlington, près de Washington, pour déposer une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, en compagnie des anciens présidents Barack Obama, George W. Bush et Bill Clinton et de leurs épouses respectives. Après cette cérémonie, son convoi a pris le chemin du retour vers Washington. Le nouveau locataire de la Maison Blanche a fait le parcours de quelques dizaines de mètres à pied et sous escorte militaire pour entrer dans son lieu de travail où il devait signer ses premiers décrets présidentiels.
Des citoyens malagasy attentifs
Etant donné le contexte de la pandémie liée à la Covid-19, le public n’a pu assister à la cérémonie qui a été retransmise virtuellement. Le National Mall a été recouvert de 191.500 drapeaux pour représenter tous les Américains qui n’ont pas pu y assistés. Les traditionnels bals ont également été annulés. Bien que l’arrivée d’un président démocrate ne change pas grand-chose aux relations entre Madagascar et les Etats-Unis, bon nombre de citoyens malagasy ont suivi avec intérêt l’évolution de la situation au pays de l’oncle Sam.  Hier, lors du jour J, les Malagasy qui souhaitaient assister virtuellement à l’investiture ont été invités à suivre la page du département d’Etat américain sur Youtube. L’Ambassade des Etats – Unis à Madagascar a fait savoir que malgré le caractère particulier que revêt cette 59ème investiture présidentielle, tous les protocoles ont été respectés.
La Rédaction



Des pluies diluviennes et des vents forts. Plusieurs localités du Nord-est et du Nord-ouest de l’île y ont fait face depuis le début de cette semaine, avec le passage du cyclone Eloïse. Au stade de forte tempête tropicale, ce système a touché terre au sud d’Antalaha dans la soirée de mardi dernier, vers 19h 30. Le cyclone a aussitôt commencé à s’affaiblir après son atterrissage, à tenir compte du vent moyen et des rafales qu’il a apportées. Avec une vitesse moyenne de 17 à 20 km/h, le cyclone a traversé les Districts d’Antalaha, Maroantsetra, Mandritsara, Port-Bergé, Mampikony et Mahajanga II, avant sa sortie en mer dans la soirée d’hier du côté de Besalampy. Eloïse laisse derrière lui un millier de sinistrés, enregistrés notamment à Antalaha et Maroantsetra, selon le premier bilan provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). Aucune perte en vie humaine n’a été déplorée jusqu’à hier, malgré la disparition en mer de deux personnes à Namakia. Elles faisaient, rappelons-le, partie des 4 personnes à bord d’un véhicule 4x4 en provenance d’Antsiranana et se dirigeant vers la Commune d’Antsahampano, et qui a été emporté par les eaux. Les deux autres personnes ont été retrouvées blessées. Cependant, les dégâts matériels semblent plus ou moins considérables. 56 maisons, 6 salles de classe et 6 écoles ont été détruites. A cela s’ajoutent 31 salles de classe et 9 écoles endommagées. D’un autre côté, la coupure de l’eau et de l’électricité ainsi que de certaines routes a été déplorée, outre l’inondation dans diverses localités, y compris 134 maisons qui sont sous les eaux.
La vigilance reste en vigueur
Inondation totale de la ville d’Ambinanitelo Maroantsetra, d’autres localités sous les eaux. Les pluies abondantes de ces derniers jours, avec le passage d’Eloïse, ont favorisé la montée des eaux, notamment dans les Régions du Nord-est et du Nord-ouest de Madagascar. De plus, les fortes pluies vont encore toucher plusieurs Districts dans cette partie jusqu’à cette matinée. Cette situation augmente les risques de stagnation des eaux et des inondations généralisées, sans parler des éventuels glissements de terrain. Face à cette situation, la vigilance post-aléa reste en vigueur, notamment dans les Régions de SAVA et Analanjirofo ainsi que dans les Districts de Bealanana, Befandriana-Nord, Mandritsara et Mahajanga II. D’un autre côté, toute sortie en mer au nord de Toamasina, entre le Cap d’Ambre et Morombe, reste déconseillée jusqu’à l’écartement des dangers liés au vent, vagues et fortes pluies orageuses, selon les prévisionnistes météorologiques.
Par ailleurs, les activités de secours d’urgence ont commencé depuis hier, avec la participation de plusieurs acteurs multisectoriels. L’évacuation des sinistrés, le rétablissement de l’électricité ou encore l’évaluation des dégâts en font partie. Aussi, des stocks de prépositionnement sont déjà disponibles pour secourir les sinistrés en détresse, à en croire Paolo Emilio Raholinarivo, responsable auprès du BNGRC. Vendredi prochain, ce Bureau national de coordination prévoit d’effectuer un vol dans les Régions touchées pour mieux évaluer les dégâts. Affaire à suivre !
Recueillis par Patricia Ramavonirina



La hiérarchie bien respectée. Les championnats nationaux de basketball N1A Hommes et Dames atteignent les phases finales ce mercredi 20 janvier, dernier jour des éliminatoires. Les verdicts sont annoncés et les équipes qui disputeront les quarts de finale du championnat de Madagascar de cette année sont connues. Comme le règlement le stipule, les quatre équipes de chaque poule s’affronteront pour les quarts.  La compétition s’arrête là pour le TMBB Analamanga et le 2BC Analanjirofo pour la poule A masculine et l’ASB Itasy et l’USF Haute -Matsiatra pour la poule B.
Chez les Hommes, après son parcours sans faute, la GNBC est la première équipe à décrocher le sésame. Les bérets noirs ont effectué une parade de bonne santé, hier, lors d’un derby devant le TMBB (117-45). Ce dernier n’a réussi à décrocher aucune victoire durant la compétition, de même pour le 2BC. Dans la poule A, outre les gendarmes, Cosmos Diana, Sebam Boeny et ASCB ont décroché leur ticket pour la prochaine étape. L’ASCB Boeny continue sa descente aux enfers, mais son unique victoire 61-52 contre le 2BC Analanjirofo lui permet d’échapper au pire et termine 4eme du groupe après avoir essuyé des défaites contre Sebam, Cosmos et la GNBC.
Cosmos a surpris l’équipe finaliste Sebam Boeny, hier, sur un panier (74-72) et occupe la deuxième place du groupe A derrière les gendarmes.
Les Forces ont dominé la compétition. En effet, la Police nationale et les militaires du Cosfa ont aussi effectué un sans-faute. Mb2All Analamanga et ASCTU Atsinanana les rejoignent pour les phases finales.
Chez les Dames, la surprise n’était pas au rendez-vous. CRJS Atsinanana et BC Est Atsimo- Andrefana ne continueront plus la course. Les deux équipes sont classées dernières de leur poule après les éliminatoires. Dans le groupe A, SBBC Boeny, JEA Vakinankaratra, Tamifa Amoron’i Mania et CosPN Atsinanana ont validé leur billet pour les quarts. Dans l’autre groupe, MB2All Analamanga, Asa Analamanga, Ankaratra et Serasera Vakinankaratra disputeront les quarts ce jour.
Elias Fanomezantsoa



Une ambition révisée à la hausse. Le lancement de la campagne nationale de reboisement pour cette année 2021 sonne le glas d’un nouvel objectif pour faire de Madagascar une île verte. Ainsi, 75 millions d’arbres sont prévus être mis en terre pour cette année contre 60 millions d’arbres l’année dernière. « Celui qui plante un arbre est un patriote, celui qui brûle la forêt brûle la terre des ancêtres », tel est le thème retenu pour la campagne de cette année qui a été officiellement lancée par le Président Andry Rajoelina, au domaine La Cascade Plantation Lansargues Manatantely, Commune de Soanierana, à Taolagnaro. A entendre le Chef de l’Etat, ce coup d’envoi n’est que le début d’une longue campagne puisque la campagne s’étendra sur plusieurs mois. Pour effectuer le reboisement, le Président a fait près de 40 minutes de marche dans le domaine afin de constater de visu les dégâts dans la forêt de Manantantely.
75 000ha incluant les mangroves et les forêts naturelles seront ainsi prévues être recouvertes d’arbres selon le ministre de l’Environnement, Baomiavotse Vahinala. « L’année dernière, l’objectif fixé était de 40 000 hectares mais nous sommes arrivés à 45 000 hectares. C’est pour cette raison que nous avons fixé ce nouvel objectif », a – t – elle déclaré.
Promesse présidentielle
Dans l’une de ses promesses de campagne, plus précisément dans son « Velirano » n°10, le Président Andry Rajoelina s’est engagé à agir pour la reforestation du territoire national et à protéger l’environnement.
Rappelons que la situation de déforestation à Madagascar était à un niveau alarmant ces dernières années. Un rapport publié par le WWF, la Grande île est classée parmi les 24 « fronts de déforestation » au niveau mondial. D’après le même document, Madagascar a perdu 700 000 hectares de forêts sur la période entre 2004 et 2017. Entre 2002 et 2019, 1,3 million d’hectares ont été brûlés, avec une tendance à la hausse chaque année. La situation ne s’arrange pas en 2020 à en croire les chiffres publiés par le ministère de l’Environnement et du Développement durable qui font état de 67 351 points de feu localisés dans les zones forestières de Madagascar.
Membres du Gouvernement, représentants d’association, les partenaires, écoliers, religieux ont participé au reboisement hier aux côtés du Président de la République qui n’a pas manqué d’appeler à la prise de responsabilité de chaque citoyen.
La Rédaction



Razafimahefa Herimanana est élu président du Sénat. L’élection a eu lieu au cours de la séance inaugurale de la session spéciale de la Chambre haute du Parlement. Présenté par ses pairs au sein de la coalition « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina », il a été le candidat unique à la présidence du Sénat. Ce sénateur élu dans la Province d’Antananarivo a été élu à l’unanimité des dix-huit sénateurs. Il a succédé donc à Rivo Rakotovao au perchoir du Palais de Verre d’Anosikely. L’élection de Razafimahefa Herimanana à la tête de la deuxième Institution du pays n’est pas une véritable surprise. Membre du parti « Grad Iloafo », il avait déjà été secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines en 2002. Nommé membre de la Haute autorité de la Transition et du Conseil supérieur de la Transition, il est devenu un fidèle compagnon du Président de la République actuel, Andry Rajoelina. Il est le porte-parole du candidat Andry Rajoelina lors des dernières élections présidentielles. A 64 ans, il était avant son élection en tant que sénateur, secrétaire général du ministère de l’Education nationale. Un homme de confiance du Président de la République est porté au perchoir d’Anosikely. Cela est loin d’être anodin. Razafimahefa Herimanana, en tant que président du Sénat, prendra l’intérim d’Andry Rajoelina, à la Présidence de la République, en cas de vacance du poste, conformément aux dispositions constitutionnelles. Dans le cas où le Chef de l’Etat sera candidat à sa propre succession lors de la prochaine échéance présidentielle, la loi fondamentale dispose que le Chef de l’Etat démissionne 60 jours avant la date du scrutin.

Durant sa première allocution, le tout nouveau grand patron de la Chambre haute du Parlement a tenu à assurer l’Exécutif du soutien plein et entier du Sénat afin de sortir le pays de la situation difficile traversée actuellement. « La crise enfonce Madagascar dans la pauvreté. Le taux de croissance diminue. Il faut redresser cette situation. Cela nécessite du travail. C’est ensemble que nous sauverons ce pays. Le Sénat est disponible pour apporter ses conseils au Gouvernement et pour transmettre les desiderata des collectivités territoriales décentralisées au niveau des ministres concernés », dit le président du Sénat. Razafimahefa Herimanana affirme qu’il est inacceptable que « des amis » ne font qu’attendre « d’être servis à table », alors que le Président est au four et au moulin. Il fustige l’attitude de certains opposants qui ne cessent de tirer à boulets rouges à l’endroit du pouvoir. L’Opposition est utile, dit-il. Cependant, la situation actuelle du pays nécessite toutefois la solidarité des enfants du pays. Et lui de lancer ainsi un appel à l’Opposition à s’entraider pour sauver le pays. « C’est le moment du travail, du redressement et de la refondation », affirme-t-il.
 
La Rédaction


« Tout est une question de sécurité ». Ce sont en ces mots que le directeur de l’exploitation des réseaux interconnectés de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) a expliqué les coupures d’électricité incessantes subies par les usagers, plus particulièrement lors de gros orages, en cette saison. Dans la majorité des cas, les coupures ont surtout lieu en début de soirée. Elles sont de courte durée mais très répétitives, occasionnant un gêne au niveau des abonnés de la compagnie mais surtout une dégradation de leurs appareils électroménagers tels que les réfrigérateurs, les congélateurs ou encore les téléviseurs. Cependant, tout le monde ne possède pas les appareils protecteurs adéquats pour prévenir cette dégradation. Au final, ce sont les plaintes qui se multiplient sur les réseaux sociaux. Toutefois, il faut savoir que ces coupures de courant sont nécessaires pour préserver les matériels de la JIRAMA ainsi que ceux de ses clients. « Prenons l’exemple d’une maison, quand il y a un court-circuit ou quand elle est frappée par la foudre, le disjoncteur se déclenche de suite. Ce déclenchement a surtout pour objectif de protéger les appareils et les personnes occupant la maison. Le concept est exactement le même pour la centrale hydroélectrique d’Andekaleka. Quand il y a des averses dans la zone où se localise la centrale, la foudre pourrait causer beaucoup de dégâts sur les infrastructures, d’où la nécessité d’un déclenchement général ou partiel au niveau de la centrale. A noter que la foudre peut entraîner l’explosion d’un des transformateurs, menant à un gap au niveau de la production. Par conséquent, nous n’aurons plus de coupures intermittentes mais des délestages car la production ne suffit pas à répondre aux besoins des usagers. Cependant, le fait de commander de nouveaux matériels particulièrement en cette période pourrait prendre plusieurs mois », détaille Haja Raoeliarivony, directeur de l’exploitation des réseaux interconnectés de la JIRAMA.
Dorénavant, un système de sécurité est effectivement déjà en place. Des câbles de garde servent de paratonnerre. Ces câbles permettent d’éviter que la foudre ne détériore les matériels électriques. « Mais dans certains cas, la foudre est trop puissante et ces câbles ne réussissent pas à la contenir. Les coupures de courant sont ainsi inévitables dans ce genre de situation », renchérit le responsable. 
Solution
Ces explications sont aujourd’hui loin de convaincre les clients de la compagnie d’eau et d’électricité. Pour eux, l’acte compte plus que la parole. Jusque-là, la seule solution pour mettre fin à ces coupures incessantes reste l’augmentation de la production d’électricité. Comme cela, si la centrale d’Andekaleka est hors-service pour cause de mauvais temps, une autre centrale prendra la relève. Ainsi, les usagers n’auront plus de soucis à se faire. Mais au rythme où va la mise en œuvre des deux barrages hydroélectriques Volobe et Sahofika, cette augmentation de la production prendra un peu plus de temps. En attendant, d’après les responsables au niveau de l’entreprise, des solutions en parallèle sont en cours de développement. 
Rova Randria


Escroquerie, usurpation d’identité et de fonction, extorsion de fonds, enfin détention et port illégal d’effets militaires, etc. Tels sont les motifs d’inculpation ayant finalement conduit un homme de 31 ans récemment en prison, du moins provisoirement. Il prétend être un général au sein de la Gendarmerie pour extorquer ses victimes. De plus, l’affaire relève de la cybercriminalité puisque son arrestation survenue le 13 janvier dernier à Antsiranana a été le fruit d’une conjonction des efforts entre le service de lutte contre la cybercriminalité, la section de recherches criminelles à Antsiranana, enfin le groupement de Gendarmerie de l’Amoron’i Mania.
 Pour le mode opératoire, le trentenaire agissait souvent à travers un compte Fake Facebook dans lequel il utilise la photo d’un général, l’ancien secrétaire d’Etat à la Gendarmerie. Par la suite, il avait remplacé cette photo avec celle d’un autre général avant que le suspect n’ait troqué le tout avec l’effigie de l’actuel SEG. Une situation qui a d’ailleurs conduit à son arrestation.
Les cibles de ce faux général : les jeunes. Pour mieux les tromper, il prétend être le général Xavier Rakotoson de la Gendarmerie, et qu’il leur explique sa possibilité en vue de les recruter pour devenir des gendarmes stagiaires. Evidemment, un recrutement qui s’effectuerait contre paiement, selon le concerné.
Notre faux officier général mentait effrontément à ses victimes comme quoi l’école de gendarmerie d’Ambositra traverse une période de pénurie d’élèves, et pour pallier cette carence, il faudra recruter rapidement. Le plus intéressant, selon ses dires, c’est que les postulants ne passeront plus leur examen d’entrée, mais seront admis d’office grâce à ce paiement.
 Cinq jeunes ont mordu à l’hameçon. Ils ont regagné Ambositra après que le suspect a réussi à les attirer dans le guet-apens grâce à des convocations falsifiées.
 Après le déferrement du faux-général, il avait été immédiatement placé sous mandat de dépôt, lundi dernier.
Franck R.
 


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De la matière grise !

Madagasikara se trouve à la croisée des chemins pour le recrutement de certains postes-clés et hautement stratégiques. D’emblée, une cynique mais légitime question intervient : « le pays dispose-t-il suffisamment de matière grise pour satisfaire ses besoins ? ».
La Compagnie nationale malagasy de transport aérien « Air Madagascar » recrute son directeur général (DG). Elle est à la recherche depuis une semaine d’un oiseau rare. Depuis le départ volontaire du DG Besoa Razafimaharo en décembre 2019, Air Mad n’a plus de DG titulaire. La Direction générale a été assurée par une intérimaire, en la personne de Hanitra Rasetarinera, et ce depuis le 15 janvier 2020. Elle n’est autre que le directeur général adjoint, chargé de la finance. Evidemment, la mission que le Conseil d’administration entend confier à l’oiseau rare (le DG) consiste à relever la Compagnie. En effet, le divorce forcé avec la Compagnie réunionnaise Air Austral portait un coup fatal à Air Mad. A cela s’ajoute la crise sanitaire qui frappa de plein fouet la Compagnie nationale. Résultats : Air Mad traverse une grave zone de turbulence au même titre d’ailleurs que les autres compagnies aériennes frappées par la Covid-19 sous d’autres cieux comme Air France ou Lufthansa. Pour avoir une  meilleure visibilité et assurer le minimum de compétence, le CA de la Compagnie a confié le recrutement à un Cabinet spécialisé en la matière. On verra la suite ! Nous osons croire que Madagasikara a de la matière grise pour ce faire.
Le mandat du directeur général, Boto Lamina Tsaradia, du « Sampan-draharaha malagasy miady amin’ny famotsiam-bola (SAMIFIN) ou Service des renseignements financiers, tire à sa fin. Le domaine de compétence assurée par le SAMIFIN est délicat et exige une intégrité sans faille. En fait, il s’occupe principalement de la traque du blanchiment d’argent. Madagasikara, étant une île, tient un rôle sournois de plaque tournante dans l’océan Indien des activités criminelles de ce genre. Pour ainsi dire que le poste de DG de SAMIFIN requiert une importance de premier plan dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI), dirigé par une certaine Sahondra Rabenarivo, se charge de la délicate tâche de détecter les candidats à retenir. Après la date de clôture du dépôt de candidature, le CSI fait part de l’existence de quinze candidats. Etant donné l’immensité du défi à relever, les membres du CSI veilleront au grain dans l’exercice de leurs responsabilités. Nous osons toujours croire que la Grande île dispose suffisamment de matière grise apte pour le poste demandé.
Fausse modestie mise à part, Madagasikara regorge de la matière grise ! Mais pourquoi nous en sommes encore là ? Le pays a un capital humain doté de compétence et d’intégrité. Seulement voilà, on l’ignore. Une bonne partie de nos élites (« olo-manga ») reste méconnue au profit des arrivistes et des parvenus.
Le système de recrutement à des postes aux Hauts emplois de l’Etat ne répond pas souvent aux critères rationnels et intègres. Tout repose sur des procédures contre-productives telles le népotisme, le copinage, l’esprit partisan, bref le favoritisme et cela depuis presque les 60 années d’indépendance. Le régime de Rajoelina tente de redresser la situation en primant la valeur de la matière grise.
Ndrianaivo


Un instrument de mesure commerciale le plus utilisé au marché. Tous les « Kapoaka » doivent être uniformes selon la ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Lantosoa Rakotomalala. Une grande première depuis 1962. Les actions seront mises en œuvre durant le premier trimestre de cette année. Afin de mieux connaître ce que trame le ministère, nous nous sommes approchés de Fifaliana Rasolofamandimby, directeur de la protection des consommateurs pour apporter plus de détails dans l’exécution de ce projet. Interview.
La Vérité (+) : Pourquoi cette décision de mettre en conforme le « Kapoaka »?
Fifaliana Rasolofomandimby (=) : Le « Kapoaka » est l’instrument de mesure commerciale le plus accessible au public. Cependant, durant les descentes effectuées sur terrain au mois de décembre dernier, nous avons constaté l’abus des commerçants. Certains coupent le gobelet et le soude par la suite pour gagner en quantité. La mesure du « Kapoaka » varie ainsi d’un vendeur à un autre alors que le prix des produits reste le même. C’est à partir de cela qu’est née la nécessité de la normalisation de cet instrument. L’association des protecteurs des consommateurs a également évoqué le sujet lors d’une réunion avec le ministère.
La Vérité (+) : Quels sont les objectifs de cette démarche ?
 (=) : Notre but, c’est de rendre le « Kapoaka » unique chez tous les revendeurs et permettre à tous les consommateurs d’avoir une mesure exacte sur leurs achats.
(+) : Comment le ministère va-t-il s’y prendre concrètement ?
(=) : Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) mène cette année le programme « Refy » qui consiste à l’uniformisation des instruments de mesure commerciale. Le budget y afférent figure déjà dans la loi de Finances 2021. Concernant le cadre règlementaire, le ministère modernisera les lois. Le « Kapoaka » sera normalisé à travers des textes car il ne figure pas encore parmi les métrologies légales. Nous déploierons aussi auprès des Directions régionales de l’industrie (DRI) de la Grande île des étalons de référence pour faciliter la régularisation. Les commerçants valident gratuitement leur instrument auprès du service de la métrologie légale et des DRI et obtiennent une vignette. Les matériels qui ne suivent pas la norme seront saisis sur place.
 (+) : Comment le ministère incitera-t-il les commerçants à adopter ce changement ?
 (=) : Nous priorisons avant tout l’éducation et la communication. Les responsables sensibiliseront les opérateurs sur la validation des instruments de mesure mais aussi les consommateurs sur leur droit. Une action a déjà été menée en décembre dernier dans le cadre de l’opération « Hetsika vidin’entana ». De nombreux commerçants ont déjà pris conscience sur la nécessité de la conformité aux pratiques légales de commerce. Cette volonté témoigne de la détermination des parties concernées de mettre en place un cadre favorable pour les consommateurs.

Propos recueillis par Solange Heriniaina


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Editorial

  • L’autre sommet !
     « Un train peut en cacher un autre ! » Au mois d’août prochain, le pays s’apprête à accueillir un autre sommet, celui de la SADC (South African for the Development Community) ou Communauté pour le développement de l’Afrique australe. Madagasikara, de sa situation géographique, fait partie intégrante de l’organisation sous régionale regroupant les Etats de la partie australe de l’Afrique.

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