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La loi sur la communication a été adoptée par le Sénat, hier au Palais d’Anosikely. Mais les sénateurs ont apporté des amendements au Projet de loi.
Les sénateurs ont discuté et voté hier au Palais de verre Anosikely la loi sur la communication. Il s’agit de la loi n° 004/2019 du 02 Octobre 2019, relative à la communication médiatisée. Cette discussion et vote en session plénière fait suite à l’adoption du Projet de loi par les députés. Les deux Chambres sont d’accord sur le principe de l’adoption de cette loi. Mais les avis divergent quant aux articles régissant la communication. Les sénateurs ont apporté des amendements au Projet de loi.
Les sénateurs ont apporté, en tout, neuf amendements au Projet de loi sur la communication. Tel est le cas par exemple de l’article 6 de la loi. Le nouvel article apporté par les sénateurs fait que les journalistes n’ont pas le droit de publier des informations issues d’une réunion non publique. Ce qui enlève l’essence même de l’investigation journalistique. Un point crucial que les sénateurs, ayant voté la loi, n’ont pas saisi.
Cette investigation, constitue l’essence du journalisme. Grâce à celle-ci, les journalistes ont l’occasion de publier des faits inaccessibles au large public. Le public aura de cette façon pris connaissance des faits, des actions, et des décisions classés secrets. Mais la condition est que les informations publiées ne portent pas atteinte à la souveraineté nationale ou la paix ou sécurité intérieure.
Un autre point auquel les députés ont fait un amendement est le fonctionnement de l’Ordre des journalistes de Madagascar(OJM). Plus précisément, les sénateurs ont apporté des modifications à l’article composant les membres du bureau de l’Ordre. Ces sénateurs veulent que les membres du bureau de l’Ordre soient élus parmi les journalistes inscrits à l’OJM. Le but étant de bien coordonner les actions de l’Ordre à l’avenir.
Face à l’adoption de la loi, malgré l’amendement, la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo a montré son satisfecit aux sénateurs. Elle a apprécié le vote des sénateurs sur l’adoption du Projet de loi et a rappelé que celui sur la communication a été rédigé suite à une collecte d’informations auprès des professionnels de la communication dans tout Madagascar.
Quoi qu’il en soit, cette loi sur la communication aura pour objectif d’assainir la communication médiatisée à Madagascar, de garantir la liberté de presse, et de faciliter l’accès à l’information par le public. Par ailleurs, le président du Sénat Rivo Rakotovao a affirmé que la liberté de presse a ses limites. Il a incité les journalistes à accomplir leur travail dans le respect mutuel.


« Bonnes initiatives ». Ce sont en ces termes que Thierry Rajaona, président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM) a qualifié la rencontre des membres du secteur privé avec le Président de la République, ainsi que quelques membres du Gouvernement. « C’est la première fois qu’une rencontre d’une telle envergure est organisée entre les deux parties. Les membres de l’administration publique, mais plus particulièrement le Chef de l’Etat, ont été particulièrement à l’écoute de nos opinions et nos propositions. Ce qui nous a permis de faire des réels échanges concernant le plan multisectoriel d’urgences mis en place pour faire face aux impacts de cette pandémie de coronavirus » a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse pour présenter les remarques du secteur privé, suite à la rencontre d’hier à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Antananarivo (CCIA), sise à Antaninarenina. « Et nous espérons que ce type d’échanges se perpétuera au fur et à mesure. Avec cette première rencontre, nous avons notamment ressenti une véritable volonté du Président de la République de collaborer de près avec le secteur privé, afin d’initier le développement économique du pays. A travers ces échanges, nous pensons qu’une méthode de travail efficace devrait émerger », rajoute Andrianavalomanana Razafiarison, président du « Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy » (FivMpaMa) ou groupement du patronat malagasy.
De ce fait, de leur point de vue, les groupements d’entreprises trouvent que le plan multisectoriel d’urgence est une stratégie très élaborée et fort louable. Toutefois, il est loin de répondre aux attentes des entreprises, dans l’immédiat. « Le plan se focalise surtout sur la relance de l’économie du pays, après la crise sanitaire. Cependant, nous ne savons pas encore quand est-ce que cette crise prendra fin. Après trois mois, nous n’avons pas encore atteint le pic de la maladie, contrairement à nos îles voisines. Pourtant, les entreprises malagasy sont aujourd’hui à l’agonie. Ainsi, nous avons besoin actuellement d’un plan de soutien durant la crise, tandis que le plan de relance pourra se faire après cette crise sanitaire », a soutenu le président du FivMpaMa.
Par conséquent, le report de la déclaration et du paiement des impôts au mois d’août n’est pas du tout une solution durable pour soutenir les entreprises en crise actuellement. « En parlant du report, le ministre de l’Economie et des Finances a évoqué que c’était un " cadeau " que l’Etat faisait au secteur privé. Mais il n’en est rien. Il s’agit là d’un report d’échéances seulement et non de paiement. Donc, il percevra quand même ces impôts. Mais le principal problème est que la plupart des PME n’auront pas de quoi payer leurs impôts, vu qu’elles n’ont pas tourné depuis près de trois mois », a expliqué le président du GEM.
Des demandes réitérées
Imaginer qu’une entreprise est une personne. Si cette personne est malade, il faudra s’atteler à la soigner avant de lui suggérer de se remettre au travail. Si cette personne continue de travailler en étant malade, elle risque de ne plus être productive comme avant. « Et c’est la situation que nous vivons maintenant », se désole Andrianavalomanana Razafiarison. Face à cette situation, la Conférence des travailleurs de Madagascar (CTM) demande ainsi un soutien financier pour tous les employés soumis au chômage total ou partiel. « Le plan de relance doit partir des travailleurs. Pourquoi les acteurs du secteur informel ont-ils reçu un appui de l’Etat et pas nous ? Pourtant, nous contribuons à travers les impôts prélevés sur nos salaires, aux caisses de l’Etat. Nous réclamons ainsi des indemnités de chômage pour les employés des secteurs les plus touchés. Nos revenus sont également loin de suffire pour faire face à cette crise », a déclaré le président du CTM.
Ces demandes ne représentent qu’une partie de leurs requètes. Un mémorandum relatant les attentes des membres du secteur privé sera prochainement présenté au Président de la République. Ils espèrent toujours que ces mesures mises en place ne sont pas définitives. D’après eux, les mesures qu’ils proposent sont tout à fait réalisables et applicables. Il suffit juste de la volonté.
Rova Randria


Dans un mois, nous commémorons le premier anniversaire de la très belle aventure des Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations, qui s’est tenue, il y a un an en Egypte. Cela fait déjà une année que les vaillants Barea sont entrés dans l’histoire en changeant les annales du football malagasy. Après presque 72 ans de course à la qualification, ils ont non seulement réussi à gagner le précieux sésame pour la première fois de l’histoire, mais ont couronné cette qualification d’un bel exploit. Pour sa première participation, la bande à Faneva Ima, capitaine de l’équipe, a battu le Nigeria et élimina la République Démocratique de Congo en huitièmes de finale après les tirs au but (2-2 tab 4-2).
Ce parcours sans faute des Barea de Madagascar était totalement inattendu puisque en 72 ans d’existence, l’équipe nationale malagasy n’avait jamais participé à un tournoi continental ou international, à l’exception de la Coupe COSAFA (compétition qui oppose les équipes nationales d’Afrique australe). Après cette prouesse des joueurs, devenus des idoles, toute l’équipe était saluée par toute la Nation.

Avec l’expérience de cette CAN 2019, les Barea sont devenus des adversaires à prendre très au sérieux lors des éliminatoires de la prochaine CAN 2021 puis du Mondial 2022. A deux jours de la qualification pour la joute continentale, les Barea mènent déjà au classement devant la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie et le Niger.

Tout un peuple attend que les Barea continuent de le faire rêver dans un niveau plus élevé, la Coupe du monde. Pour l’instant, la balle est du côté de la FMF qui traverse une période de crise actuellement. Le président, recherché par une institution anti-corruption, a quitté la Grande île depuis quelques mois et tente le tout pour le tout de tenir la barre loin du pays. D’une part, certains membres du comité exécutif sont écartés par une minorité tandis que les vrais techniciens, censés être le levier du développement du football malagasy pour la ramener à l’échelle mondiale, le sont également.
Elias Fanomezantsoa









La journée mondiale du yoga se tiendra demain. C’est à l’initiative du ministre indien Neranda Modi que l’assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU) a adopté le 10 décembre 2014 une résolution invitant à célébrer cette journée du yoga. La disposition prise permet ainsi de faire connaitre les bienfaits de la pratique. Nous avons alors rencontrer l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar, Abhay Kumar pour connaître un peu cette discipline. Interview.  
L a Vérité (+) : Que représente le yoga dans la culture indienne?
Abhay Kumar (-) : L'art de pratiquer le yoga revêt une importance particulière dans la culture indienne en tant qu'ensemble d'exercices spirituels, physiques et mentaux qui tiennent ses origines dans le pays. Les formes de yoga remontent au troisième siècle avant notre ère, principalement pratiquées comme moyen de méditation, utilisées plus tard dans les arts martiaux et l'intégration dans le bouddhisme Yogacara.
(+) : Quels sont les effets de cette pratique sur la santé physique ?
(-) :  La Journée internationale du yoga célèbre les prouesses physiques et spirituelles que le yoga a apportées à la scène mondiale. La journée du yoga est célébrée pour sensibiliser les gens aux bienfaits du yoga. Le yoga a des avantages médicaux et il aide à guérir de nombreuses maladies comme le diabète, la pression artérielle, à soulager les blessures physiques et les douleurs chroniques. En dehors de cela, cela aide une personne à obtenir la paix mentale. Il est donc devenu très important de célébrer la journée du yoga pour nous aider à comprendre l'importance de cet héritage unique de l'humanité.
(+) : Le yoga est également connu sur ses effets spirituels. Pouvez-vous expliquer un peu plus ce point ?
(-) :  Il ne fait aucun doute que le yoga a de nombreux effets thérapeutiques sur le corps humain en plus d'être pratiqué pour l'élévation spirituelle. Le yoga aide à développer une grande flexibilité physique et permettre à ceux qui le pratiquent de méditer simultanément et d'atteindre le calme et un état mental concentré. Le peuple indien la pratique souvent à toutes ces fins, bien que la culture indienne accorde une attention particulière à ses propriétés spirituelles bénéfiques. En raison de la capacité inhérente du yoga à renforcer le corps et l'esprit, sa pratique est connue dans le monde entier et est peut-être un aspect de la culture indienne qui est universellement reconnu, même si beaucoup ne connaissent pas les origines du yoga. Les Indiens se réunissent régulièrement presque partout, dans les parcs publics aux installations dédiées,à la pratique du yoga.
 (+) : Les Malgaches surtout les habitants de la capitale s’intéressent-ils à cette discipline ?
 (-) :  Les habitants de Madagascar s'intéressent de plus en plus au yoga, comme en témoigne le nombre de personnes qui ont assisté aux célébrations de la journée internationale du yoga organisées par l’Ambassade chaque année. Nous avons d’ailleurs rassemblé plus d’une centaine de participants lors des célébrations à l’Université d’Antananarivo. Le nombre de participants à ces événements n'a cessé d'augmenter au fil des ans. Nous avons recensé une quinzaine de centre de yoga dans la capitale.
(+) : Comment l'Ambassade célébrera-t-elle cette année la Journée internationale du yoga?
(-) : C'est une période difficile pour nous tous. Cette année, nous avons décidé de célébrer le Yoga à partir de la maison. L'Ambassade télécharge diverses compétitions liées au yoga sur ses pages Facebook, Twitter et Instagram comme Yoga Quiz, concours de blogging vidéo de yoga, concours de création d'affiches de yoga pour encourager les gens à s'exprimer. L'Ambassade prévoit également d'organiser des séances de yoga en direct sur la page Facebook de l'Ambassade « India in Madagascar and Comoros », dirigées par des écoles de yoga locales pendant 4 jours, du 18 au 21 juin. La session débutera à 8h 30 pendant les trois jours et à 9h 30 le 21 juin.
Propos recueillis par Solange Heriniaina

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la une du 20 juin 2020

L’affaire qui a soulevé des vagues, et qui concernait 7 employés d’une banque sise à Ankorondrano, était déférée au Parquet d’Anosy mercredi dernier. Le dossier avait été traité d’abord au niveau du commissariat du 1er arrondissement avant qu’il ne soit transmis au Parquet.  Ils sont soupçonnés d’avoir détourné une somme de 20 millions d’ariary en mai dernier. Mais ils ont été également incriminés pour menace de mort. A l’issue de leur audition par le juge d’instruction, tous les suspects en cause, sauf un, ont obtenu une liberté provisoire. Concernant ce dernier, il est placé sous contrôle judiciaire.

 

Auparavant utilisés pour dépister la tuberculose. Les appareils « GeneXpert » seront désormais utilisés pour dépister les charges virales du Covid-19. « Il s’agit d’une machine plus performante puisque les résultats des tests PCR faits avec peuvent être disponibles en seulement une heure. Son utilisation facilitera les dépistages, y compris ceux de masse, surtout en cas d’urgence », explique Tiavina Rasolofoarison, technicien de laboratoire auprès du Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM). D’après cet expert, l’utilisation de cet appareil reste le même que celle des autres machines, c'est-à-dire y mettre les échantillons et obtenir des résultats.

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Météo - Forte pluie attendue !

Une dégradation pluvieuse attendue. Selon le service météorologique de Madagascar, la fin de  cette  semaine est marquée par une dégradation pluvieuse en particulier sur  la partie Nord et le Nord-est de Madagascar. Ce mauvais temps est associé à un faible système dépressionnaire ramenant des conditions humides et instables. « Selon les dernières simulations, les pluies associées à cette faible circulation commenceraient à arroser le Nord-est de la Grande île à partir de vendredi (ndlr : aujourd’hui). Elles baisseraient en régime en journée de dimanche. Les premières estimations de Météo-France envisagent des cumuls de 200 à 250mm entre vendredi et lundi, voire 300mm localement », avance  le site cycloneoi.

 

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La relance sur les rails

 Tel un patient atteint d'une insuffisance rénale aiguë ayant besoin d'urgence d'une dialyse, l'économie malagasy exsangue comme partout ailleurs dans le monde nécessite qu'on lui injecte du sang nouveau. Ereintée au stade final par les effets dévastateurs du Covid-19, l'économie est admise en soins d'urgence dans la salle de réanimation.

 

« Nous sommes encore en réunion ». Telle est la réponse fournie par le président d’un groupement du secteur privé, hier, contacté au téléphone. Il n’a en effet pas souhaité émettre de réactions ou d’opinions suite à la rencontre des membres du secteur privé avec le Président de la République et les membres du Gouvernement, concernant le plan multisectoriel d’urgence. Il a préféré réserver son avis. Et il n’est pas le seul. Les présidents des groupements se sont abstenus d’exprimer leurs avis sur ladite réunion. Ils ne s’exprimeront alors qu’aujourd’hui lors d’une conférence de presse organisée pour l’occasion. Avant de réagir, ils ont choisi de se conforter entre eux pour établir les points marquants et autres, autant les négatifs et les positifs concernant cette rencontre avec l’Exécutif.

 

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Editorial

  • Agir ensemble !
    Dans le cadre des préparatifs du Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI) prévu les 24 et 25 avril derniers, la conférence ministérielle des pays membres ont jeté les bases du pourtour des actions à entreprendre au sein de l’espace indianocéanique. Les membres de Gouvernement de chaque Etat ont tracé au mois de mars les fondamentaux sous la forme d’engagements à soumettre aux Chefs d’Etat pour le Vème Sommet de ce mois d’avril passé à Anosy Antananarivo, Madagasikara.

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