Les électeurs se rendront de nouveau aux urnes le 27 mai prochain pour élire leurs représentants à l’Assemblée nationale. Après l’élection présidentielle, celle des députés arrive en seconde position, en termes d’importance au niveau national. Le dépôt de candidature est ouvert depuis mardi et les prétendants auront jusqu’au 12 mars prochain pour confirmer leur participation à la course. A une quinzaine de jours de la clôture des inscriptions, c’est l’effervescence chez les états-majors politiques. Pour l’instant, c’est encore au stade de la sélection finale après que les bases des partis ont finalisé leur détection. « La liste définitive sera en principe connue la semaine prochaine. Nous sommes en train d’étudier les noms des candidats potentiels proposés par chaque entité politique », confirme Hery Rasoamaromaka, secrétaire national d’Antananarivo du TGV. Pour cette élection du 27 mai, selon toujours ses dires, les associations ou partis politiques ayant soutenu le Président actuel se regroupent au sein de la plateforme « isikarehetramiaraka amin’ny Rajoelina » ( litt : tous ensemble avec Rajoelina). « La candidature retenue pour défendre la couleur de la plateforme sera ainsi décidée d’un commun accord. Aucun des composants n’a plus ainsi la faculté de présenter un candidat si le sien n’a pas été retenu par les décideurs de la plateforme ».
Olivier Caslin, journaliste attitré du mensuel Jeune Afrique, notait, dans l’édition du 31 juillet 2018 une phrase prophétique « Le patron du MAPAR a tous les atouts en main ». A travers un article consacré au jeune leader de la révolution Orange « Rajoelina, un train à grande vitesse », le journaliste visionnaire avait prédit la victoire, sans appel, de Zandry Kely. Il n’a pas raté dans son « oracle ». En effet, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) entérina, par son Arrêt irrévocable en date du 8 janvier 2019, la victoire incontestable de Rajoelina Andry Nirina en tant que deuxième Président de la Quatrième République avec un score sans appel de 55,66 %. Dans ce même article, Olivier Caslin a vu juste quand il laissait entendre clairement que « Rajoelina a tous les atouts en main ». Une déclaration qui faisait « trembler » ou gêner, au moment des faits, certains acteurs politiques se caressant discrètement l’idée de conquérir Iavoloha. La vision de ce journaliste chevronné aurait brisé en miettes leur rêve. Et il en fut, d’ailleurs ! Quelques raisons sérieuses pourraient donner raison à la prophétie. L’IEM que le candidat n° 13 a conçu avec l’utile appui et la précieuse contribution des experts nationaux et internationaux lui offre, sans ambages, les atouts nécessaires pour séduire les concitoyens à le choisir. Le score confortable de 55,66 % obtenu par le candidat n° 13 au deuxième tour lui rassure toute la latitude à mener « son jeu ».
Taper du poing sur la table ! Depuis la semaine dernière, l’Etat a engagé une lutte pour le redressement de la JIRAMA. Le Président de la République Andry Nirina Rajoelina a proposé une solution allant dans ce sens en autorisant la compagnie d’eau et l’électricité d’acheter directement son carburant et réduire ainsi de plus de 30 % ses dépenses. Une déclaration faite lors de son déplacement en Ethiopie. Le ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH), Vonjy Andriamanaga, a ensuite pris le relais en demandant à ce que « les contrats entre la JIRAMA et ses fournisseurs soient révisés au plus vite ». Effectivement, jusqu’à maintenant, la compagnie d’eau et d’électricité sort toujours perdante au terme des différents contrats conclus auparavant. Elle est ainsi obligée de toujours faire des ventes à perte, étant donné que le prix de l’énergie venant des fournisseurs à la JIRAMA est bien plus cher que le prix de vente appliqué aux consommateurs. Par exemple, la JIRAMA achète le kWh à plus de 700 ariary au fournisseur pour le revendre ensuite à 500 ariary. Elle enregistre donc une perte de 200 ariary pour chaque vente. Le ministère a donc réussi à convaincre toutes les parties prenantes à reprendre les négociations, à l’issue desquelles tous les collaborateurs de la JIRAMA ont ainsi donné leur accord de principe pour ce faire, sauf un opérateur.
Elgeco Plus devra être prêt pour défendre son titre tant convoité. Initialement prévu le 24 février dernier, le coup d’envoi de la Telma Coupe de Madagascar 2019 sera donné les 2 et 3 mars pour le compte de la 1/64e de finale dans 14 sites de compétition. A savoir Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina, Toliara, Antsirabe, Ambalavao , Ambatondrazaka , Ambositra, Fandriana, Ilakaka, Manakara, Port-Berger, Tsiroanomandidy. 25 matchs seront au programme durant ces deux jours, dont deux rencontres se disputeront à Antsirabe pour la première journée et les 23 autres sont prévus le lendemain. En effet, ils sont 85 clubs issus de 14 ligues de football à prendre le départ pour la coupe nationale de football.
C’est du moins le constat fait par bon nombre de riverains des quartiers où cette société de BTP intervient à l’heure actuelle. Le débarquement sur ses chantiers de cet adjudicataire des travaux sur les réseaux d’assainissement de la Capitale, avec ses gros engins et autres matériels sophistiqués ainsi que ses ouvriers en EPI (équipement de protection individuelle), avait pourtant suscité l’enthousiasme auprès des populations des endroits concernés. La déception fut cependant à la mesure du gigantisme affiché par cette entreprise pourtant de renommée internationale.
Au vu des moyens matériels et humains déployés en effet, beaucoup s’attendaient à une amélioration drastique de la situation dans les endroits d’intervention de la SOGEA SATOM. Il n’en fut rien car, dans bon nombre de cas, on constate que les choses ont au contraire empiré et ce, par rapport à ce qui a été observé lorsque les travaux étaient pris en charge par les employés du modeste SAMVA, lesquels n’ont pourtant à leur disposition que des pelles, des brouettes et quelques mètres de fer rond.
Les autorités se démènent pour éradiquer l’insécurité rampante dans toute l’île. A entendre les autorités préfectorales d’Antananarivo, le contrôle de légalité sera désormais suivi de près dans la grande ville et ses environs. Partant, il est de rare occurrence de voir un Premier ministre faire la ronde ensemble avec les Forces de l’ordre la nuit. En brousse, les gendarmes, militaires et policiers font face à une intensification graduelle des attaques perpétrées par les malfaiteurs ces temps-ci. Le cas le plus récent s’est produit à Mampikony ce week-end où des bandits armés ont raflé près de 250 têtes de bovidés avec deux otages. Grâce à sa diligence, la compagnie territoriale de la Gendarmerie a réussi à récupérer la totalité du troupeau et à libérer les kidnappés.
Une réponse à la polémique ! Suite aux nombreuses informations qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet d’une réforme au sein de la Télévision nationale (TVM), le directeur général au sein du ministère de la Communication a tenu à apporter des précisions dans une déclaration publiée hier. D’emblée, ce responsable souligne l’absence de réforme des structures au sein du Televiziona Malagasy depuis des années. Du coup, la chaîne nationale est considérée comme étant à la traîne par rapport aux chaînes privées selon la perception des téléspectateurs. Une grande différence est d’ailleurs perceptible dans le traitement des informations au sein de la chaîne nationale et celles privées. Pour une fois, l’initiative – considérée comme une grande première dans l’histoire de la TVM – de mettre en place une grande réforme vient donc du ministère de la Communication et de la Culture. Un changement qui part du renouvellement des présentateurs du journal et ira plus en profondeur au niveau des structures. D’ici peu, l’apparition de nouveaux visages à la présentation des informations est prévue, toujours dans cette optique de réforme.
L’affaire du bois de rose exporté de Madagascar et saisi à Singapour est loin d’être estompée. Le contraire constitue d’ailleurs une surprise dans la mesure où jusqu’à maintenant les auteurs de ce trafic, découvert en cours de mandat du précédent régime, ne sont pas identifiés. Seuls deux responsables du ministère de l’Environnement dont la secrétaire particulière du ministre de l’époque croupissent depuis quelques jours à la prison d’Antanimora. Considérés par l’opinion publique comme des boucs émissaires, ils subissent l’enfer de l’incarcération contrairement aux gros bonnets, auteurs ou complices, qui hument encore l’air libre. Le ministre Anthelme Ramparany figure parmi les suspects dans cette affaire mais personne n’est en mesure, du mois les citoyens lambda, à quel titre, complice ou auteur.
Convoqué au BIANCO le mois dernier, l’ancien ministre, une fois son audition terminée est présenté devant le pôle anti-corruption (PAC) avec ses anciens collaborateurs. Contrairement à ces derniers placés directement à la prison d’Antanimora à l’issue de l’enquête judiciaire, Anthelme Ramparany est laissé libre. Et pour cause, en tant que ministre et que l’accusation portée contre lui s’est déroulée durant sa fonction ministérielle, la Haute Cour de Justice (HCJ) est la seule à pouvoir le juger. A l’instar du Président de la République, du Premier ministre, les membres du Gouvernement figurent eux aussi sur la liste des « intouchables » par un simple Tribunal. Des procédures devront être entamées par la HCJ avant qu’elle puisse « traiter » la personne incriminée. Des informations circulaient ces derniers temps que le dossier du ministre Anthelme Ramparany serait déjà transmis par le PAC à qui de droit à savoir la HCJ. Celle-ci aura ainsi l’obligation de mettre à la lumière la responsabilité de l’ancien ministre dans l’envoi des bois de rose dont l’exportation est interdite depuis 2010 comme l’a rappelé le PM Ravelonarivo Jean dans sa lettre envoyée à la justice singapourienne lors du procès impliquant les acheteurs.
Peine capitale. Le 29 mars 1881, la reine Ranavalona II promulgua, sur la Place d’Andohalo, le « code des 305 articles ». Un cadre juridique, un code pénal, qui permit à la reine de gouverner, dans un esprit moderne et auquel tous les sujets sans distinction « sous le ciel » ( « ny ambany lanitra ») devaient se soumettre. La transgression de certains articles de ce code fut mortelle. En effet, tout sujet de la reine pris en flagrant refus d’obtempérer à quelques articles dont, entre autres, le vol au Palais ou au marché, le meurtre prémédité d’un proche ou la révolte contre la souveraine, la vente ou la cession des terres des ancêtres, « Tanindrazana », aux étrangers et bien d’autres, rendu coupable fut passible de la peine capitale. En réalité, Ranavalona II avait mis sur papier ce que ses illustres prédécesseurs avaient déjà décrété oralement auparavant. En effet, le grand Roi Andrianampoinimerina institua les « Roambinin’ny folo loha », le « 12 péchés capitaux ».