Super User

Super User

Des interventions d’urgence menées depuis la fin de la semaine dernière. Les équipes du ministère des Travaux publics (MTP) et leurs partenaires s’attèlent au rétablissement d’urgence de nombreux axes sur les routes nationales, coupés suite au passage du cyclone Gamane dans la partie Nord et Nord-est de Madagascar. La circulation est rétablie petit à petit suite aux travaux entrepris, entre autres sur la RN 6, entre Ambilobe et Antsiranana. La déviation à Ankazomborona, au PK 531+400, ou encore celle mise en place au pont d’Andranonakoho, au PK 663+767, ont été opérationnelles depuis vendredi dernier, grâce à l’intervention de l’entreprise Colas.

Le taux de malnutrition chronique a augmenté dans les Régions d’Androy, Anosy et Atsimo-Atsinanana. Cependant, ceci a diminué après la stratégie mise en place par l’Office national de nutrition (ONN) dans ces Régions. La semaine dernière, ce département a organisé la première réunion du Comité national de suivi-évaluation pour l'année 2024. Cette réunion vise à confirmer et consolider l’opérationnalisation du système de suivi et évaluation dans le cadre du Plan national de nutrition, du Plan national d’action multisectorielle pour la nutrition (PNAMN) et du Plan de suivi-évaluation, redevabilité et apprentissage pour la nutrition (PSERAN). 

%PM, %01 %993 %2024 %22:%Avr

La barre haut !

« Antananarivo doit retrouver sa dignité ! » Une annonce choc du PDS de la CUA Ramanambitana Richard. Une déclaration d’intention sinon une ambition haute en couleur d’un homme qui veut tout remettre en ordre ! Quelque part, une déclaration de guerre contre certaines pratiques qui s’enracinent indument. Une aventure qui n’est pas sans risque. Bref, un défi de taille qui vaille la peine d’être relevé !

Alors que le poste de directeur général de la JIRAMA demeure vacant, le secteur de l'eau et de l’énergie à Madagascar prévoit d'importants chantiers pour l'année en cours. Cette vacance de poste constitue un enjeu majeur parmi les nombreux défis qui attendent le ministre en charge de l'Energie dans le Gouvernement actuel. Depuis l'échec de la procédure de recrutement lancée l'année dernière, jugée infructueuse en raison de l'inadéquation des profils des candidats malagasy ayant postulé, le ministère de tutelle tarde à nommer un nouveau directeur général. Malgré les pressions des bailleurs de fonds, notamment la Banque mondiale, ayant insisté sur la nécessité d'une nomination rapide, il faudra encore patienter avant de voir un nouveau leader à la tête de la compagnie nationale d'eau et d'électricité.

Le grand rendez-vous prometteur et tant attendu, organisé par Live Prod au Palais des sports de Mahamasina, a été couronné d’un succès inégalé. Comme promis, les deux divas, à savoir Bodo et Poopy, de même que tous les musiciens autant que les organisateurs, ont sorti le grand jeu. Le concert « Mifampitantana » était riche en émotions et en nostalgie. Cette rencontre, qualifiée d’inédite, s’est finalement déroulée dans une ambiance marquée par de chaudes retrouvailles de ces têtes d’affiche avec leurs fans issus de générations confondues. Dans l’ensemble, le son, la lumière et la décoration de scène ont été conviviaux et chaleureux. 

Le pays se prépare activement pour les élections législatives prévues le 29 mai prochain. Le dépôt des candidatures a été ouvert le mercredi 27 mars dernier, avec une échéance fixée au 8 avril pour les citoyens et politiciens désireux de briguer un poste à l'Assemblée nationale. Les dépôts de candidature auprès des Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC) sont pour l'instant rares pour ne pas dire inexistants depuis l'ouverture des portails des OVEC. Force est cependant de souligner que les partis politiques sont actifs dans la sélection de leurs candidats. 

« Chaque Région a droit à un atelier similaire ». Une équipe de la Commission électorale nationale indépendante conduite par le directeur du cabinet Jean Louis Andriamifidy, fut à Ambatondrazaka, le 21 mars dernier dans le cadre d’information et d’échanges avec les parties prenantes aux élections. Aussi surprenant que ça puisse paraître, les éléments de la CENI sont parvenus à mettre une sinon une conviction, en tout cas quelque chose qui ressemble à celle-ci, chez les entités politiques des cinq Districts de l’Alaotra-Mangoro, qui ont pris la peine d’honorer leur invitation.


C’est sous l’eau que la ville de Toamasina et le littoral est ont commémoré le 77e anniversaire de la lutte pour la libération nationale du 29 mars 1947 hier. Le temps a semblé clément sur presque tout le reste du territoire. C’est dans ce contraste climatique que la flamme du patriotisme a été ravivée dans le cœur des Malagasy épris d’un élan de développement pour jouir du bonheur et égayer l’existence.
Sous le thème de « Ny fitiavan-tanindrazana no fototry ny fampandrosoana » (Le patriotisme est le socle du développement), la commémoration a été une occasion pour le sommet de l’Etat de passer symboliquement le flambeau à la jeunesse. Une cérémonie dans ce sens a eu lieu sur le site du Mausolée d’Avaratrambohitsaina hier.
Pour ce faire, le président Andry Rajoelina a eu en face de lui des représentants des jeunes issus des vingt-trois régions de l’île. Il leur a alors rappelé l’importance et le caractère sacré de la lutte pour la libération nationale au prix de laquelle le pays a pu retrouver son indépendance. « Le patriotisme est trop important. Il est le flambeau qui se transmet aux générations successives », a martelé le chef de l’Etat.
Des nationalistes ont payé de leur propre sang pour réclamer le retour de l’indépendance. Sous l’impulsion du parti Mouvement démocratique pour la rénovation de Madagascar (MDRM) en tandem avec le Parti démocrate de Madagascar (PDM) du pasteur protestant Ravelojaona, la restitution des personnalités de l’île a été exigée. Par « personnalités de Madagascar », les nationalistes entendaient « la langue/la culture, l’histoire et la terre » à la merci de la domination coloniale.
En arrière-plan des pratiques coloniales se tramait ce que les sciences humaines et sociales désignent sous le terme d’ethnocide, encore pire que le génocide lui-même car l’ethnocide consiste à détruire l’âme, la flamme, de la nation. Ses effets ont des conséquences néfastes sur le vivre ensemble historique qui se ressentent sur plusieurs générations qui peuvent courir à leur perte si rien de significatif en matière de patriotisme n’est mis en œuvre.
Les autorités reconnaissent le sacrifice des générations antérieures au profit des descendants malagasy. « La lutte menée au pays reste gravée dans mon cœur. C’est inoubliable », a rappelé le locataire d’Iavoloha qui a mis l’accent sur le choix du thème de commémoration pour cette année. De fait, le patriotisme est le gage du développement véritable pour un pays chéri qui se lance sur l’orbite du progrès en dépit des difficultés diverses.
Près de huit décennies après les événements sanglants de 1947-1948 dans plusieurs régions de l’île, celles-ci restent à la traîne du développement. Le redressement de la situation relève d’un vaste chantier digne des travaux herculéens. En s’y adonnant ensemble, les fils et les filles de la nation rendent hommage à celles et ceux qui ont versé leur sang pour la patrie. « Nous n’admettons pas le mépris, le rabais et le manque de respect à l’égard de toutes les luttes qui ont coûté des vies pour ce pays », devait insister celui aux commandes.
Il a souligné au passage la réelle volonté du régime de faire progresser le pays, d’où sa profonde conviction à l’égard du patriotisme, selon ses dires. « Personne au monde n’aura le pouvoir de mépriser et d’ôter en moi le patriotisme dans mon cœur », a-t-il dit en remettant aux représentants des jeunes, les continuateurs de la lutte pour la libération nationale, le fanion symbolisant le patriotisme historique.
Celui-ci atteste de la confirmation de la grande attention accordée aux guerres et batailles livrées au profit de la nation. Le fanion national ravivera pour longtemps dans le cœur des jeunes l’ambition qu’il faut avoir « par amour de la patrie » (bien-aimée), le titre même du livre d’Andry Rajoelina publié en octobre 2018 chez Michel Lafon.
M.R.

%PM, %29 %902 %2024 %20:%Mar

La une du 30 mars 2024


Juste après la cérémonie de commémoration de l’insurrection du 29 mars 1947 hier au Mausolée, le Président Andry Rajoelina a dirigé une forte délégation pour un déplacement à Ambilobe, dans la Région de Diana qui fut fortement touchée par le passage du cyclone Gamane. Ce District compte un décès, plus de 42 000 sinistrés issus des Communes rurales et urbaines, 8 958 maisons inondées ainsi que 2 013 autres détruites. Le District enregistre aussi plusieurs hectares de rizières qui se trouvent sous les eaux. D’ailleurs, les habitants se trouvent complètement isolés car leurs habitations sont envahies par les eaux, les réseaux téléphoniques et Internet sont totalement, tout comme l’électricité, coupés. Le pont de Mahavavy est également impraticable.
Dès son arrivée sur les lieux, le Président Andry Rajoelina a visité l’ensemble de la localité pour constater les dégâts. Pour venir dans le Fokontany de Tsaratanana I, le Chef de l’Etat est monté à bord d’une vedette, avant de parcourir les eaux à pied pour venir à la rencontre de la population locale et lui  apporter les premières aides d’urgence.
Aides d’urgence
La venue d’un « Raiamandreny » comme le Président a particulièrement ravi les habitants qui ont adressé leurs vifs remerciements. Le Chef de l’Etat a annoncé que l’accès à des soins gratuits, la distribution de nourritures et d’électricité pour la population de Tsaratanana I seront une priorité. Une grande quantité de riz y sera vendue à un prix très bas. Les habitants recevront également des kits solaires. « Je suis venu pour vous soutenir dans cette épreuve difficile », a soutenu le Président Andry Rajoelina.
Le numéro un du pays a profité de cette occasion pour lancer un appel à la solidarité de tous les Malagasy et faire preuve de générosité pour soutenir les familles victimes du passage du cyclone tropical Gamane.
La Rédaction

Fil infos

  • Corruption - 13 hauts fonctionnaires de l’Etat en prison
  • Pr Lily-Arison René de Roland - Lauréat du Prix Indianapolis 2025
  • Au lendemain de mai 1972 - Madagascar au rendez-vous des actes manqués
  • Antananarivo - Un concours de propreté pour les 192 Fokontany
  • Maminiaina Ravatomanga - « Nous répondons à nos détracteurs par nos valeurs »
  • Maison de force de Tsiafahy - Le meurtrier de Nanah déclaré évadé
  • Lac Iarivo et Village Artisanal - Deux projets phares pour transformer Ivato et Antananarivo
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

A bout portant

AutoDiff