Culture

Festival des œufs - Le rendez-vous maintenu  

Publié le lundi, 06 octobre 2025
Malgré la tourmente sociale et les manifestations qui secouent Madagascar, le Festival des œufs d’Antanetibe-Mahazaza fait preuve d’une résilience remarquable en maintenant sa quatrième édition. Ce rendez-vous annuel, devenu un pilier de la vitalité régionale, se déroulera du 10 au 12 octobre sur le terrain Mahazaza, situé à une quarantaine kilomètres d’Antananarivo.
Depuis le 25 septembre, la Grande île vit au rythme d’un silence pesant en termes d’évènements culturels. La capitale et ses alentours semblent figés : rues désertes, scènes vides, festivals et concerts suspendus à une incertitude qui s’éternise. La crise sociale qui secoue le pays a plongé le secteur culturel dans une torpeur inquiétante, laissant artistes, organisateurs et acteurs culturels dans une attente douloureuse, entre colère et résignation. Les mesures de sécurité, telles que le couvre-feu, les barrages ainsi que la montée des tensions, ont mis fin à toute forme de rassemblement culturel. Les expositions, les spectacles et les événements…
Après une première participation remarquée l'année dernière, la Grande île se prépare à s'imposer une nouvelle fois sur la scène internationale. Cette fois-ci, trois jeunes artistes, toutes des filles, représenteront fièrement l'île lors de la grande finale du concours « Our Generation » qui aura lieu le 11 octobre en Russie. Michella, Brenda et Riantsoa, âgées de 9 à 16 ans, incarnent l'énergie créative et l'ambition d'une jeunesse malgache, déterminée à se faire entendre à travers la musique.
Deuxième tentative. La belle Hendry Tsiky se prépare à écrire une nouvelle page dans son parcours déjà remarquable. La jeune femme, qui s’était distinguée l’an dernier lors de la compétition « Miss Earth », se prépare cette fois-ci à représenter Madagascar au prestigieux concours « Miss Tourism International », prévu se dérouler du 4 au 20 octobre en Malaisie. Agée seulement 22 ans, dotée d’une stature impressionnante de 1,90 m, d’un charisme inné et d’une détermination sans faille, elle incarne l’espoir et la fierté d’une Nation qui aspire à briller au-delà de ses frontières.
Le septième art malagasy commence à conquérir les cinéphiles du pays de l’Hexagone. Depuis le 23 septembre, le film « Disco Afrika : une histoire malgache » réalisé par Luck Razanajaona fait ses débuts sur les écrans français, marquant une étape inédite dans l’histoire du cinéma malgache en Hexagone. La première séance, qui s’est déroulée au cinéma Luxury à Ivry-sur-Seine, a accueilli le réalisateur en personne, captivant un public à la fois curieux et enthousiaste. Depuis cet événement inaugural, l’œuvre a été projetée dans neuf grandes salles à travers le pays, témoignant de l'intérêt croissant pour ce récit original. Hier,…
L’artiste Mendrika Ratsima se prépare à marquer son empreinte sur la scène internationale, en participant à la prochaine édition du Festival mondial de la culture, qui aura lieu à Karachi (Pakistan) du 30 octobre au 7 décembre 2025. Représentante de la Grande île dans la catégorie des arts visuels, cette talentueuse créatrice s’intègrera à une vaste assemblée de plus de 1.000 artistes provenant de plus de 100 pays, dévoilant la richesse et la diversité des formes d’expression artistique, qu’il s’agisse de musique, théâtre, danse, cinéma ou beaux-arts. Le travail de Mendrika Ratsima s’inscrit dans une démarche profondément personnelle et introspective.…
Une période de tensions sociales intenses a récemment culminé avec des actes de violence qui ont marqué la capitale, depuis le 25 septembre. À la suite de ces événements, les représentants du secteur du livre, regroupés dans l’Association des Librairies de Madagascar (ALM) et l’Association des Éditeurs de Madagascar (A.Edi.M), ont pris la parole pour exprimer leur indignation tout en appelant à la solidarité nationale. Le pillage de la Librairie Lecture & Loisirs, située au Tana Water Front d’Ambodivona, ainsi que les multiples actes de vandalisme ciblant plusieurs entreprises locales, ont provoqué une vive réaction parmi les professionnels du livre.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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