Publié dans Economie

Baisse ou non du budget des ministères - Tout dépend des réalisations

Publié le lundi, 12 juillet 2021


Les députés ont adopté, le 29 juin dernier, le Projet de loi n°11/2021 portant sur la loi des Finances rectificative (PLFR) pour 2021. Le PLFR prévoit notamment une baisse de 316,2 milliards d’ariary du budget attribué aux secteurs sociaux, sauf pour le ministère de la Population. Contrairement à eux, certains ministères mais aussi institutions dont celui du Transport, du Tourisme et de la Météorologie, celui de la Population et le ministère de l’Economie et des Finances voient leur budget augmenter. « Cette baisse s’explique en partie par le faible taux d’exécution du budget au niveau de ces ministères, pour les six premiers mois de cette année. Par déduction, qui dit faible taux d’exécution dit que des travaux n’ont pas été réalisés comme il se doit dans ces institutions », explique Harison Vonjy Razafy, directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
Afin d’établir ce taux, l’ARMP part notamment des appels d’offres et autres réalisés par ces institutions au courant de cette période et qui sont étudiés un par un. La pandémie de coronavirus mais surtout les restrictions et la période de confinement figurent parmi les principales causes de ce faible taux d’exécution. Les budgets des institutions concernées ont donc été revus dans la LFR 2021 et réattribués dans d’autres secteurs. «Toutefois, nous encourageons quand même les ministères, plus particulièrement  sociaux, à exécuter leur budget pour se conformer aux prévisions de dépenses de départ. De plus, nous organisons des rencontres ponctuelles avec les PRMP (Personne responsable des marchés publics) pour échanger sur le sujet et veiller à l’exécution de leurs travaux », rajoute ce responsable.
Dans tous les cas, ce Projet de loi, d’après les autorités, devrait permettre la relance économique post-Covid du pays, notamment dans le domaine de l’industrie et du tourisme, d’autant plus que la réalisation des projets d’émergence est déjà entamée par l’Exécutif. Les priorités se focalisent surtout sur le renforcement des infrastructures sanitaires, l’aménagement et l’extension des périmètres agricoles, la construction et la rénovation des routes nationales - surtout celles qui desservent les principales zones de production du pays.
Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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