Publié dans Economie

Transport aérien - Le flou persiste sur la relance d’Air Mad et l’ouverture du terminal de Ravinala Airport

Publié le dimanche, 08 août 2021

« Opérationnel à la réouverture des frontières » et « Business plan établi mais en attente de finalisation », ce sont les explications apportées par Joël Randriamandranto, ministre du Tourisme, des Transports et de la Météorologie, vendredi dernier à Anosy lors d’une cérémonie de signature sur les contrats de gestion de quelques aérodromes secondaires de Madagascar.

Des explications qui concernent respectivement les situations du terminal international d’Ivato et du plan de redressement de la compagnie aérienne nationale. Pour cette dernière, la présentation du nouveau business plan d’Air Madagascar a pris beaucoup de retard. D’ailleurs, l’année dernière, le président du Conseil d’administration de la compagnie aérienne malagasy a annoncé que le nouveau plan de redressement devait être finalisé à la fin du mois de septembre 2020. Mais, presque un an après, il n’en est rien. « Nous sommes conscients du retard que cela a pris par rapport aux projections annoncées. Mais l’élaboration d’un business plan est plus difficile qu’il n’y paraît. Nous avons même dû demander l’assistance d’experts internationaux dans le domaine de l’aviation afin d’élaborer un plan de redressement réellement viable, crédible mais plus particulièrement réalisable. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Ceci représente le plan de redressement de la dernière chance, donc il vaut mieux avoir du retard que tout faire à la va-vite, et au final faire n’importe quoi », expliquent les responsables du dossier. Pour eux, il ne faut donc brûler aucune étape dans le redressement d’Air Madagascar. Après le retrait d’Air Austral, la compagnie a déjà procédé à la mise en place du Conseil d’administration. Mais le chemin du redressement effectif est encore loin.

Ivato

Pour ce qui est du terminal international flambant neuf construit par Ravinala Airport, les travaux de construction sont terminés. Pourtant l’Etat, à un moment, a remis en cause le contrat de construction et d’exploitation. Ce qui, avec le contexte de pandémie, a retardé l’ouverture du nouveau terminal. Prévue être opérationnelle dans le premier trimestre de l’année dernière, cette nouvelle infrastructure doit encore attendre un certain temps avant l’ouverture officielle et cette attente risque encore d’être longue dans la mesure où le coût des travaux du nouveau terminal, qui est évalué à 240 millions de dollars, est jugé trop exorbitant par les autorités. Le prix de l’investissement présenté par le concessionnaire est considéré comme surévalué par rapport aux rendus tant sur le point de vue esthétique que sur le qualitatif et quantitatif. A titre comparatif, les travaux de construction d’un énorme aéroport à Nairobi Kenya s’élèvent à 93 millions de dollars selon les discussions entre les autorités et les responsables de l’aéroport l’année dernière. Plusieurs points restent à négocier dans la finalisation de ce contrat de gestion. Raison pour laquelle, la date de l’ouverture officielle du nouveau terminal n’est toujours pas déterminée sans compter la fermeture encore effective des frontières aériennes à l’international.

Hary Rakoto

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Editorial

  • Indomptable !
    Sans crier gare, les prix repartent en flèche. L’inflation, la bête noire du commun des mortels, s’entiche à grimper pour atteindre les sordides sommets en faisant mal aux humains.Tel le lion, le mâle dominant du groupe, fauve parmi les plus atroces et les plus cruels, roi des savanes, indomptable qui sème la terreur partout où il passe, l’inflation crée la panique et provoque l’angoisse et l’anxiété chez les familles vulnérables autrement la grande majorité des malagasy.Indomptable, l’inflation continue de sévir. A l’heure actuelle, par les temps qui courent, les prix des produits de première nécessité (PPN) s’envolent et va au-delà des faibles moyens des malagasy. Le kapoaka de riz dit « vary gasy », makalioka, tsipala, vary mena franchit et dépasse nettement le 1000 ariary. A Antananarivo, à Toamasina, à Mahajanga, à Toliary, bref dans tous les marchés de quartiers du pays. Le kilo du sucre, l’autre PPN d’utilité quotidienne…

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