Nos archives web


Pour ce mois de décembre, le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) a lancé un appel à manifestation d’intérêt international pour le recrutement d’une firme. Cette dernière se chargera notamment de la mise en place de quatre Centres communautaires de serres de production (CCS). « Avec l’installation de ces serres de production, Madagascar pourra produire des produits frais en toute saison que ce soient des fruits, des légumes ou encore des petites feuilles », a soutenu le ministère sur sa page officielle sur les réseaux sociaux. Une serre permet en effet de capter et de garder la chaleur du soleil. Ce surplus de chaleur facilite alors la culture de plus de légumes, plus particulièrement ceux qui craignent le froid ou ceux qui nécessitent plus de temps. Par conséquent, l’installation de ces serres de production favorisera le développement et la modernisation de la production agricole de la Grande île mais surtout l’atteinte de l’objectif d’autosuffisance alimentaire. « L’objectif de l’opération est de moderniser le système de production agricole afin d’augmenter notre compétitivité sur le marché international. Il s’agira de mettre en place un système de production et de conditionnement moderne qui assure le respect des normes et de la qualité, d’assurer le transfert de compétences y afférentes, d’améliorer l’accès aux marchés de haut de gamme des produits agricoles Vita Malagasy et promouvoir l’agriculture contractuelle : collecte, triage, conditionnement et mise sur le marché ; et enfin la création d’emplois » a indiqué le MAEP, dans son appel à manifestation d’intérêt.
Il faut savoir que le Maroc est l’un des grands pays producteurs et exportateurs de fruits et légumes à destination de l’Europe. Le marché européen est très exigeant en termes de qualité et de quantité. L’utilisation des serres de production lui permet ainsi de se conformer facilement à ces normes. Ces serres sont alors utilisées dans la culture d’olive, produit phare du Maroc, mais aussi des agrumes et des tomates. En se lançant dans la mise en place de ces serres agricoles, l’île Rouge pourrait ainsi atteindre son objectif de devenir le grenier agricole de l’océan Indien. Tout dépendra alors de ce projet pilote. Ainsi, ces quatre centres seront installés dans les Districts d’Ambohidratrimo, d’Ambatondrazaka, d’Antsirabe II et de Tsiroanomandidy. Chaque CCS se composera d’un certain nombre de serres sur un total de 15 hectares. Les sites sont déjà identifiés au préalable.
En tout cas, la firme sera sélectionnée sur la base de l’offre économiquement la plus avantageuse pour la partie malagasy. La soumission des dossiers sera clôturée le 07 janvier 2021.
Rova Randria

3 gendarmes blessés, 6 personnes arrêtées, le mur d’enceinte de la Brigade de gendarmerie totalement endommagé, le bureau lui-même détruit à 50 %, 5 motos incendiées, toutes appartenant à des gendarmes,… Toutefois, aucun mort d’homme n’est à déplorer. A cause d’une information partagée sur les réseaux sociaux à propos de l’exécution supposée d’un suspect dans un Poste de gendarmerie situé à Imeritsiatosika, une violente échauffourée a éclaté sur place la nuit du 26 décembre. Cette nouvelle a déclenché la colère d’une poignée d’excités. Ces individus mécontents ont alors pris d’assaut puis ont cherché à mettre à sac la Brigade de gendarmerie locale. Une information que cette Force a formellement démentie. « Il n’y avait aucune mort d’homme occasionnée par des tirs supposés de gendarmes issus de ladite Brigade. Comme vous le voyez, chacun est libre de s’exprimer, donc de faire comme bon lui semble », tonne un Officier de gendarmerie à Imerintsiatosika.

A propos de cette sombre affaire, la Gendarmerie a tenu à apporter une version officielle des faits. Tout a démarré vers 1h du matin, le 26 décembre dernier lorsque les gendarmes de cette localité ont reçu une alerte à propos d’un assaut de bandits survenu en plein cœur d’Imerintsiatosika. En intervenant sur les lieux, les assaillants se sont déjà retirés de l’endroit pour fuir quelque part. Devant cette tournure de la situation, les Forces de l’ordre, avec les victimes à leurs côtés, ont continué de rechercher les traces des fugitifs. C’était dans ces circonstances qu’un suspect fut repéré. Or, en voyant les gendarmes, il a pris immédiatement la fuite, poussant ainsi les premiers à le pourchasser. Dans son instinct de survie, le fuyard a sauté du haut d’un mur. « Il a fait une mauvaise chute car c’est sa tête qui s’est fracassé en premier au sol. Il se trouvait dans un état critique lorsque les secours l’ont transporté d’urgence à l’hôpital où il a succombé peu après des suites de ses blessures », explique une source auprès de la gendarmerie. Et de poursuivre : « C’était seulement après cela que ses acolytes ont diffusé la fausse nouvelle comme quoi les gendarmes ont ouvert le feu sur leur camarade, des tirs qui ne pouvaient que lui être fatales ».

A cause de cette information, des émeutiers ont ainsi cherché à mettre à sac la Brigade de gendarmerie d’Imerintsiatosika. Du coup, ordre fut donné afin que les gendarmes protègent ladite Brigade, et qu’ils ont le droit d’agir en légitime défense. Une centaine d’éléments de gendarmerie de la Force d’intervention, encadrés par le commandant de la Circonscription régionale d’Antananarivo, furent dépêchés spécialement de la Capitale et d’Arivonimamo.  Une série d’explosions liées à l’utilisation de bombes lacrymogènes et des tirs de semonces, a été entendue sur place. Cette action de la Gendarmerie avait comme objectif la dispersion de cette foule d’excités.

Selon toujours la Gendarmerie, ce n’est pas la première fois qu’une pareille situation s’est produite à Imeritsiantosika. Une autre émeute s’y était également produite durant le régime de la Transition, mais il n’y avait eu aucune arrestation par la suite.

Franck R.

Grand débat national !

Publié le dimanche, 27 décembre 2020

Le drame de Soavimasoandro n’en finit pas d’interpeler. Le geste de ce père fouettard, selon certains, ou ce père soucieux pour d’autres, ne cesse d’alimenter les commentaires. Le déroulement de la scène, pris en photo par un quidam témoin, fut posté et publié à travers les réseaux sociaux, à large diffusion. Et le monde des internautes entre en ébullition.  Naturellement et comme d’habitude, dans ce genre de situation, deux positions se démarquent nettement. D’abord, un premier contingent largement dominant qui condamne catégoriquement l’acte et dont personne ne peut pas définir exactement si c’est par conviction ou par l’effet de Panurge. Et le second, par ceux qui tentent de transcender et de dépassionner le débat en essayant de saisir le pourtour du brûlant sujet. Ils sont moins nombreux mais ne se laissent pas influencer.
Les nouvelles dispositions légales, relatives à l’éducation des enfants dans le cadre de la famille et scolaire conformément à l’esprit du texte de la Déclaration universelle des Droits de l’homme (ONU, 1948), bannissent les sanctions physiques ou corporelles à l’endroit des enfants. Les parents et les enseignants (Maitres, maitresses d’école) ne sont désormais passibles de peines lourdes en vertu de la loi en vigueur. A la maison, le père et la mère doivent changer la méthode. Aussi, faut-il établir le dialogue entre parents et enfants. En classe, la pédagogie moderne priorise aussi la vertu du dialogue entre enseignants et élèves. L’entretien remplace le bâton. Il faut faire de telle sorte que les enfants aient conscience des effets nuisibles de leurs actes et qu’ils se corrigent d’eux-mêmes. C’est une démarche révolutionnaire mais sans risque par rapport à l’ancienne « pratique ». La majorité des internautes, se basant sur cette nouvelle approche inspirée de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, condamnent le geste indésirable du père. En effet, au vu des images diffusées, le père voulant corriger et faire du bien à son fils s’en est allé trop ! Et la Justice s’est montrée intraitable à son égard. Cependant, le débat reste ouvert.
Si on part du principe universellement reconnu « qu’après tout, ce sont les résultats qui comptent ! », parents, éducateurs, sociologues, responsables religieux, autorités étatiques, simples citoyens, jeunes, etc. se doivent de se retrouver autour d’une table pour étudier, débattre le cas et cela afin d’avoir une visibilité de la chose. Il faut reconnaitre que le contexte évolue de bout en bout. Tout a changé !
Une question arrive à propos : « la méthode ancienne de correction celle de Dada ou de Neny, de Dadabe ou de Nenibe qui pratiquait l’usage du bâton et de la morale ou les deux à la fois est-elle vraiment désuète sinon improductive ? » « La maitresse de classe qui tenait, à l’époque, en main son bâton ou la règle pour dissuader les petits bavardages ou d’autres indisciplines est-elle réellement à bannir ? ». Veuillez bien observer l’état actuel de notre Fiaraha-monina ou le niveau de l’éducation dans le milieu scolaire ! Nos jeunes perdent, apparemment, les repères. Il y a lieu de réfléchir.  Il ne faut pas, avoir peur d’examiner en face les réalités ni avoir l’hypocrisie de les ignorer. Selon certains observateurs, quelques recadrages seraient utiles qui nécessitent un grand débat et non un déballage national.
Ndrianaivo


Verdict annoncé. La Haute Cour constitutionnelle (HCC) a donné son feu vert concernant la loi de Finances initiale (LFI) pour l’année 2021. Une décision prise lors d’une délibération en audience privée, jeudi dernier à Ambohidahy. Ce document qui retrace le budget de l’Etat est conforme à la Constitution et peut faire l’objet d’une promulgation. La HCC a néanmoins émis des réserves par rapport à certaines dispositions. Il a été mentionné que la Cour des comptes vérifiera, à posteriori, l’utilisation de l’argent public - notamment à travers la prévision des recettes et des dépenses par rapport aux objectifs fixés. Le rapport sera inscrit dans la Loi de règlement. Les Parlements, de leur côté, exercent un rôle central d’autorisation, de contrôle et de détermination des dépenses. Les modifications éventuelles doivent alors être présentées devant les députés avant la mise en vigueur de cette LFI 2021.
Il faut rappeler que l’Assemblée nationale et le Sénat ne se trouvaient pas sur la même longueur d’onde lors de la première lecture de cette loi de Finances 2021. Les locataires de Tsimbazaza ont gardé la version initiale et n’ont apporté aucun amendement, sauf la détaxation de la vente de l’or à la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM). Et ce, afin de réduire le prix d’achat dans le cadre de la consolidation des réserves nationales d’or. Cependant, les locataires d’Anosikely ont revu à 20 % le taux de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) des gaz domestiques si ce taux était initialement prévu à 5 %, ce qui réduit le budget du futur Sénat. Ils ont également affecté la provision sur opération d’investissement du ministère de l’Economie et des Finances au budget du ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche. C’était lors de la deuxième lecture que les deux Chambres se sont mis d’accord sur le maintien de la version initiale gardée par l’Assemblée. Les sénateurs ont validé la proposition il y a deux semaines avant que le document ne soit transféré à la HCC.
Quoi qu’il en soit, les perspectives économiques du Gouvernement s’avèrent ambitieuses pour l’année prochaine. Ce dernier attend un taux de croissance économique de l’ordre de 4,5 % après une chute à -3,8 % due à la pandémie de coronavirus.
Solange Heriniaina


Après Antsiranana, l’ambassade de France à Madagascar et l’Académie nationale des sports, en collaboration avec La Maison du sport, organisent dans le Sud de Madagascar les séminaires régionaux sur les métiers du sport. Le stage aura lieu du 28 au 31 décembre 2020, une formation qui a pour objectif de faire découvrir les différents métiers du sport et destinée aux jeunes leader ou capitaines d’équipe de 15 à 25 ans, toutes disciplines sportives confondues ou dirigeants dans une association de jeunes issus des Régions d’Anosy, d’Androy, d’Atsimo- Andrefana et d’Ihorombe.
Le Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France (SCAC) et la Maison du sport ont lancé un appel à projets en octobre 2019 ayant pour objectif d’encourager l’entrepreunariat dans le milieu sportif, le développement d’activités économiques via le sport et le développement d’initiative de jeunes sportifs. La priorité a été accordée aux domaines qui touchent les sports, les activités de pleine nature et les métiers du sport.

Le concours a été ouvert à tous les jeunes ou associations qui travaillent avec les sportifs, à tout type de projet de création ou de développement visant le milieu sportif et qui se démarquera par son originalité et son innovation. Les projets devaient s’adresser aux jeunes de 1 à 25 ans.
Pour cette première édition, une cinquantaine de projets émanant de 9 Régions de Madagascar ont été déposés.
Les projets seront sélectionnés selon l’originalité et l’audace du projet, l’engagement, les compétences et la motivation du candidat ou de l’équipe, la faisabilité (technique, économique, commerciale) et les chances d’aboutir, l’impact sur le territoire ou l’entourage direct du sportif.
Recueillis par E.F.

Les jeunes vaillants combattants malagasy médaillés lors du « 1st African Kata E-Championship 2020 Under 14 », premier championnat d’Afrique de Kata à distance ont été récompensés par les dirigeants de la Fédération Malagasy de Karaté-Do à Ankorondrano. Lors de ce « Kampai », la cérémonie a été honorée par l’ambassadeur du Japon Higuchi Yoshihiro, des représentants du ministère de la Jeunesse et des Sports, de solidarités olympiques représentées par quelques présidents de fédérations sportives.

Un nouveau scandale de malversation vient secouer le ministère de l’Education nationale. Un ancien directeur de l’Education préscolaire et de l’Alphabétisation, un responsable de suivi évaluation, un chef comptable, une ancienne personne responsable des marchés publics, tous au sein de ce département ministériel, ainsi que deux fournisseurs et un soumissionnaire ont été placés sous mandat de dépôt le 23 décembre dernier à l’issue de leur déferrement le 23 décembre dernier auprès du Pôle Anti-corruption d’Antananarivo.

2020 a été une année pas comme les autres pour le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle. Elle est devenue un visage très familier après s’être engagée en tant que porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19 Ivato. De par l’importance de l’information qu’elle partage et grâce au ton qu’elle utilise pour parler aux téléspectateurs, en tissant des liens avec la population malagasy, le journal La Vérité la considère « Femme de l’année 2020 ».

 

Méconnu de la scène nationale, le Docteur Manitra Rakotoarivony a réussi à marquer de son empreinte la lutte contre la Covid-19 à Madagascar. Dès la première fois où il a monté sur le plateau de la télévision malagasy (TVM) pour animer l’émission Covid-19, son nom a fait le tour des réseaux sociaux. A travers ses sensibilisations, associant des versets de la Bible, l’humour, parfois la fermeté et la douceur, il a su persuader les plus intellectuels et les analphabètes.

 

La production du Covid-Organics a accordé une place importante aux remèdes traditionnels en période de pandémie de coronavirus. Dans le contexte où tous les pays du monde recherchent des solutions pour guérir de la Covid-19, le Président de la République Andry Rajoelina et l’Institut Malgache de Recherches Appliquées (IMRA) dirigé par Jean Charles Andrianjara ont lancé, le 20 avril dernier, le Covid-Organics ou « Tambavy » à base d’artemisia. Outre le fait que cette plante pousse en grande quantité dans la Grande île, elle est déjà utilisée dans la lutte contre la malaria et la fièvre.

Fil infos

  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
  • Restitution des îles Eparses - Madagascar persiste et signe
  • Succession du pape François - L'heure de l’Afrique et de l’Asie sonne ?
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien

La Une

Recherche par date

« May 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Pub droite 1

Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

A bout portant

AutoDiff