Au cours des trois derniers jours, le nombre des cas positifs à la Covid-19 enregistré par le Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19 reste aux alentours d'une centaine de contaminés. La statistique demeure ainsi encourageante. Toutefois, les autorités sanitaires appellent à la vigilance. Comme l'a toujours souligné le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole dudit centre, les gestes barrières sont toujours maintenus. Il s'agit notamment du port de masque obligatoire, le lavage des mains systématique ainsi que la distanciation sociale d'un mètre.
Candidature ouverte à partir de ce jour. Le site web de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) changera en portail où les employeurs peuvent s’informer et se souscrire pour l’obtention du prêt exceptionnel, baptisé « Tsinjo Fameno ». Aucune demande déposée en main propre ni dossiers en papier, favorisant la circulation rapide du coronavirus, ne sera ainsi validée. « Les employeurs auront un code d’accès à l’espace qui leur est dédié dans le site web. Parmi les trois fichiers exigés aux employeurs figure la liste de leurs travailleurs qui veulent bénéficier du « Tsinjo Fameno », avec tous les détails les concernant. Le contrat entre l’employeur et la CNaPS y est aussi proposé », informe Mamy Rakotondraibe, directeur général (DG) de la Caisse nationale.
L'équipe de Naina Andriantsitohaina bouge ou plutôt fait bouger les choses. Il a fallu un peu du temps - la pandémie du nouveau coronavirus gênant - à la nouvelle équipe dirigeante de se retrouver. Prendre en main les destinées de la Cité d'Andrianjaka, la ville des mille, ne découle pas du tout d'une simple évidence. C'est difficile de mettre en rang les Tananariviens réputés pour leur indiscipline.
Que de points positifs. Pour ce mois d’août, la JIRAMA fera la promotion de l’auto-relevé auprès de ses clients, surtout pour des raisons sanitaires. Toutefois, cette organisation ne date pas d’hier. Cela fait plusieurs années que l’entreprise essaie de la mettre en place. L’objectif étant de faciliter la facturation et mettre en confiance les clients, vu qu’ils pourront constater d’eux-mêmes leur consommation énergétique. « Pour ma part, j’ai adopté l’auto-relevé bien avant cette crise. Cela me permet de surveiller personnellement mes consommations tous les mois, et de les ajuster au fur et à mesure pour éviter toute surconsommation gonflant ainsi mes factures.
Au même niveau qu’en 2017. La Banque mondiale a publié la semaine dernière le rapport de l’Evaluation des politiques et institutions nationales (CPIA) 2019 pour l’Afrique. L’étude couvre la période de janvier à décembre 2018. D’après le document, la note de Madagascar stagne. On a obtenu une note de 3,3 sur 6 conformément au précédent rapport. Même si le résultat de l’évaluation du pays semble dépasser légèrement la moyenne, cette note masque une divergence significative dans les performances d’un domaine politique à un autre. Ce rapport de la CPIA montre que notre pays reste performant en matière de gestion économique avec une note de 3,7 sur 6.
Comme annoncé par le Président de la République, les premiers vols de rapatriement des ressortissants et résidents de Madagascar bloqués à l’extérieur du pays ont atterri lors du week-end dernier. Hier matin, un avion de la compagnie Air Madagascar en provenance de Paris et de Marseille s’est posé à l’aéroport international d’Ivato. A son bord, 230 ressortissants malagasy qui étaient pour la majorité bloqués en Europe, notamment en France, en Norvège, en Italie, mais également des Malagasy bloqués en Afrique du Nord, à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes et maritimes.
Les réseaux sociaux inondés samedi par un devis sur des matériels de communication destinés au Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19. Au bas de ces documents figurent deux signatures, celle de la directrice commerciale de la société censée de fournir ces matériels et celle du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et non moins premier responsable du CCO. Point commun des signataires : leur nom - Razafimahefa. En effet, ils sont dans la vie quotidienne le couple Razafimahefa : Tsanta, cadre au sein de la société, et Tianarivelo, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.
Devant les risques d'abus et d’exploitation sexuels liés à l'utilisation de l’Internet par les enfants à Madagascar, des actions viennent d’être lancées afin d’éradiquer ce phénomène. A travers Internet Watch Foundation (IWF), le ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF) et l’UNICEF entrent en collaboration pour ouvrir un nouvel portail où les images et vidéos à l’encontre des enfants malagasy apparus sur l’Internet peuvent être dénoncées de façon sécurisée et anonyme.
« Les contenus signalés seront analysés par des experts de l’IWF avec des technologies modernes et efficaces en vue de les supprimer et d’empêcher que ceux-ci apparaissent sur Internet, sans pour autant empêcher les poursuites pénales des auteurs, vu que ces images sont signalées aux autorités locales et mises à leurs dispositions pour engager les procédures judiciaires », explique l’UNICEF Madagascar. Selon Nicolette Moodie, chef de la section protection de l’enfant au sein de cet organisme onusien, les abus et l’exploitation sexuels des enfants sont intolérables, que cela se fasse en ligne ou dans le monde réel. C’est la raison qui explique la mise en place de ce portail de signalement afin que les enfants, les enfants malagasy en particulier, victimes de ces atrocités puissent bénéficier de meilleure protection et au niveau international. « Le plus important est que ce support offre la possibilité de rayer définitivement du Net des images d’abus sexuels sur les enfants et de protéger ainsi ces derniers de la re-victimisation », intervient-elle.
Pour Naharimamy Lucien Irmah, ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, la collaboration avec l’Internet Watch Foundation à travers la mise en place du portail de signalement à Madagascar constitue une grande étape vers la réalisation de notre défi. Un propos soutenu par Susie Hargreaves, directrice exécutive de l’IWF qui avance que le Gouvernement de Madagascar démontre son engagement à faire un pays hostile pour les images et vidéos d’abus sexuels sur enfants en ligne.
Il est à noter qu’à Madagascar, 63% des adolescents et enfants utilisent l’Internet pour chercher des partenaires. 75,3% de ces jeunes et enfants ont rencontré physiquement les personnes contactées. 87,7% d’entre eux ont également envoyé leurs photos à leurs correspondants, dont 29,2% en sous-vêtement. Avec l’expansion de l’accès à l’Internet ces dernières années, ces chiffres auront tendance à augmenter. Ces statistiques résultent de l’étude effectuée par ECPAT France en 2015 à Antananarivo et Nosy Be sur la prostitution des mineurs en lien avec les nouvelles technologies.
A travers ce portail, Madagascar bénéficie d’un avantage technologique et d’un partenariat mondial qui vient renforcer les efforts consentis pour protéger les enfants des abus et exploitation sexuels des enfants en ligne. Actuellement, Madagascar est le 41ème pays dans le monde et 18ème en Afrique à avoir mis en place cette plateforme soutenue financièrement par End Violence Fund.
Recueillis par K.R.
Depuis quelques jours, les signes s’accumulent montrant une baisse du taux de contamination au coronavirus, et une hausse des cas de guérison. La Sars-Cov-2 semble perdre du terrain. Pour ces raisons et d’autres, un allègement des mesures de confinement a été annoncé par les autorités, notamment à Antananarivo. Un moment qui a été attendu par bon nombre de Malagasy après plusieurs semaines de reconfinement. Une période qui n'a pas été facile pour la population locale. Depuis le début de la semaine, les Malagasy ont pu retourner vaquer à leurs occupations quotidiennes. Cette sortie de confinement ne doit toutefois pas être synonyme de relâchement, qui serait susceptible d’amener à une aggravation de l’épidémie de coronavirus. Les gestes barrières et les règles de distanciation physique doivent encore être appliquées, en tout lieu et en toute circonstance. Et ce, afin d’éviter que les autorités ne soient obligées de sévir à nouveau. Ces dernières seraient en effet obligées de prononcer des mesures plus strictes de limitation de contact, et éventuellement de reconfinement. C’est notamment ce qui s’est passé dans de nombreux pays où les autorités ont dû prendre ou se préparent à prendre des mesures telles que le reconfinement local pour stopper la propagation du virus.
Faut-il d’ailleurs rappeler que l’Etat malagasy avait dû procéder à un reconfinement local de la Capitale, il y a de cela quelques semaines, après la première phase de confinement, suite à une hausse remarquable des cas de coronavirus. Un reconfinement qui a eu des impacts non négligeables au niveau économique et social. Tout cela pour dire que la mesure de sortie de confinement à Madagascar et dans la ville des Mille en particulier ne doit en aucun cas être assimilée à un retour à la normale, et ce d’autant plus que le virus continue à sévir. Depuis le 19 mars, 13 522 cas ont été comptabilisés à Madagascar. Selon la dernière mise à jour des statistiques par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19, 125 porteurs nouveaux du coronavirus ont été identifiés dont la majeure partie est issue de la seule Région d’Analamanga. 6 décès ont été enregistrés hier, portant le total à 162 jusqu’ici. Aujourd’hui donc, la vigilance reste plus que jamais de mise. La guerre contre le coronavirus est loin d’être gagnée.
La rédaction