« Madagascar a le taux de positivité le plus élevé en matière de cancers féminins ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), l’a avancé hier à Anosy. En fait, la Grande île enregistre chaque année environ 18 000 nouveaux cas de cancers, selon l’estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont plus de la moitié concernent ceux gynécologiques. Ces derniers incluent le cancer du sein et celui du col de l’utérus. « Les femmes âgées entre 15 et 25 ans sont les plus sensibles aux cancers.
A en croire la publication d'un certain quotidien de la place, proche de l'opposition, des ténors du TIM auraient déclaré en substance à l'endroit du régime Orange « Pour nous, deux ans, cela suffit ! » On tombe des nues ! (Dia gaga ianao !) En vertu de quel principe, au nom de quel droit et sur la base de quel critère ces parlementaires fervents opposant au régime Rajoelina, oseraient-ils proférer ainsi ? Leur gourou de Ravalomanana Marc devrait avoir le courage de leur corriger les termes car ils disent pour ne rien dire. Du n'importe quoi.
Anosy et ses environs, Anjohy, toute la Haute Ville, Manakambahiny, Tsimbazaza, Fiadanana… Tels sont entre autres les quartiers touchés par les coupures d’électricité, hier dans la capitale. Au cours de ces derniers jours, ce phénomène devient de plus en plus courant. En se référant aux publications de la page Facebook officielle de la compagnie d’eau et d’électricité, du 15 décembre dernier jusqu’à hier, des cas de délestage ont été rapportées tous les jours, sauf le week-end. Selon les usagers, « des quartiers ont quand même subi des pannes d’électricité, mais ces faits ne sont pas toujours relatés sur les réseaux sociaux officiels ». La JIRAMA rencontre en effet des problèmes techniques et des anomalies sur son réseau d’alimentation en électricité, principales origines de la suspension de l’alimentation en électricité. Face à cette situation, les clients de la compagnie sont particulièrement frustrés, surtout en cette veille des fêtes.
Une destination accessible à tout moment. Tel est l’esprit de la dessaisonalisation que la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) met actuellement en œuvre. Cette initiative entre dans le cadre du Programme d'appui à l'emploi et à l'intégration régionale (PROCOM) de l’Union européenne et le projet Pôles intégrés de croissance et corridors (PIC 2) de la Banque mondiale. Des ateliers de formation se sont déroulés tout au long de l’année dans les Régions pilotes à savoir Nosy Be, Antsiranana, Sainte Marie, Toliara et Taolagnaro.
Le Premier ministre malagasy Christian Ntsay a renforcé l’engagement de Madagascar à élaborer une commission mixte pour discuter des questions liées aux efforts visant à accroître la coopération entre l’Indonésie et Madagascar. C’est notamment ce qui ressort à l’issue de la visite de courtoisie du Chargé d’affaires en pied de la République d’Indonésie à Antananarivo, Benny Yan Pieter Siahaan auprès du Chef du Gouvernement malagasy au Palais de Mahazoarivo, hier.
Issus de cinq quartiers populaires de la ville d’Antananarivo. 750 représentants des ménages défavorisés des Fokontany d’Antohomadinika III G Hangar, Antohomadinika FAAMI, Ankasina ainsi qu’Andohatapenaka I et II ont participé à la mise en œuvre de travaux d’intérêt communautaire, suite aux dernières inondations dans la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) en 2019. Il s’agit d’une opération pilote mise en œuvre par le Fonds d’intervention pour le développement (FID), sur un financement à hauteur de 172 800 000 ariary de l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui consiste à réaliser des chantiers via l’approche Haute intensité de main d’œuvre (HIMO). Avec le système argent contre travail, les participants ont perçu 5 800 ariary par journée de travail pendant 4 semaines. Parmi les ouvriers, 340 jeunes sans emploi âgés entre 18 et 25 ans ont également bénéficié d’une semaine de formation aux petits métiers, notamment la maçonnerie et la charpenterie-menuiserie. « En tant qu’organisation qui prône l’approche HIMO, nous privilégions le recrutement des jeunes et des personnes sans emploi pour des chantiers, tout en leur donnant des formations. Celles-ci facilitent la réinsertion de ces jeunes sur le marché du travail », précise Coffi Agossou, Représentant pays de l’OIT.
Des matériels pour les méritants
50 bénéficiaires. Ces jeunes ont su mettre en valeur les acquis lors des formations dispensées au cours des travaux en devenant des petits artisans et pouvant offrir des services de qualité dans leurs quartiers. Et ceci, une année après la mise en œuvre des travaux HIMO dans la CUA et suite à une mini-évaluation dans les quartiers d’intervention. Raison pour laquelle ces jeunes méritants ont été choisis pour bénéficier des matériels afin d’encourager et de conforter la capitalisation de leurs connaissances pratiques. Ainsi, chacun des 12 charpentiers récompensés a reçu un lot de matériels composé de marteau, équerre, mètre, ciseau de menuiserie, rabot métallique, tenaille russe et scie égoïne. Quant aux 38 maçons, chacun a été doté d’un lot composé de truelle, fil à plomb, scie égoïne, niveau à bulle, pointerolle avec protection, mètre et une massette de 2 kg.
Parmi les bénéficiaires, Myriame Ramanantsoa a exprimé sa reconnaissance envers les donateurs. « Le métier de maçon m’a passionnée depuis mon enfance, grâce à mon père. Avec ces matériels, je compte améliorer mes prestations d’autant plus que les clients issus de mon quartier et des Fokontany environnants semblent satisfaits de mon travail », nous confie la jeune femme âgée de 19 ans, résidant à Antohomadinika. « Grâce à la formation, j’ai pu maîtriser les techniques de charpenterie et me démarquer des autres. Je suis de plus en plus sollicité ces derniers temps », ajoute Gilbert Randriambololona, charpentier résidant à Ankasina.
Pour information, la collaboration de l’OIT avec le FID et la CUA va se poursuivre en 2021, avec diverses activités en vue. L’aménagement du territoire et la gestion des ordures, dans le cadre du travail décent et de la justice sociale, feront partie des domaines concernés.
Patricia Ramavonirina
Tous les ans, c’est devenu une habitude pour la population malagasy de célébrer Noël sous la pluie. Mais cette fois-ci, c’est un cyclone qui va certainement se reproduire. Les activités pluvio-orageuses qui ont persisté au Sud-ouest des îles britanniques (Diego Garcia) depuis quelques temps s’approchent progressivement des côtes de Madagascar. Et si les conditions météorologiques sont remplis, la naissance d’une tempête tropicale sera attendue ce week-end et dont le nom sera baptisé « Chalane ». D’après les informations communiquées hier par la Direction générale de la Météorologie (DGM), les signes d’organisation notable remarqués durant ces dernières 24 heures, ont indiqué que ce système risque d’engendrer une dégradation des conditions météorologiques pour cette semaine de Noël. « Ce cyclogenèse se développe dans un environnement propice. Il s’intensifiera à un rythme lent et pourrait devenir une tempête tropicale au milieu de cette semaine », a confirmé Météo Madagascar.
Le Nord exposé
Suivant les études météorologiques, un déplacement global vers l’Ouest est prévu durant les cinq prochains jours. Dimanche vers 19 heures, le centre global a été localisé à environ 1 620 Km au Nord-est d’Antalaha. Le vent est resté faible autour de la circulation cyclonique et a fluctué entre 30 et 40 km/h. Selon Cycloneoi, un blog spécialisé en cyclones tropicaux, il semble que cette cyclogenèse se ferait à un train de sénateur, vu sa lenteur. La présence de vent défavorable et la largeur de la circulation dépressionnaire sont des facteurs contraignants. Le premier scénario retenu par le Centre météorologique régional spécialisé « Cyclones de La Réunion » a proposé une lente cyclogenèse qui pourrait mettre 48 à 72h pour s’accomplir. Une raison de plus pour les habitants des Régions de DIANA, SAVA, Analanjirofo et Atsinanana de rester vigilants et attentifs aux bulletins d’information météorologique officiels. « Pour l’instant, un transit relativement à grande distance au nord des îles habitées de l’archipel dont Madagascar demeure l’option retenue. Il convient toutefois de rappeler qu’à ce stade, il est trop tôt pour parler d’une éventuelle menace pour les côtes Est ou Nord-est de la Grande île », a souligné Cycloneoi.
Recueillis par K.R.