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Après le récent déferrement de trois personnes impliquées dans une affaire de séquestration d’un enfant d’à peine un an, et de vol d’objets survenus à Androndrakely, deux d’entre elles ont été placées sous mandat de dépôt. Il s’agit d’une jeune femme, domestique au service des parents du petit otage ainsi qu’un chauffeur de taxi. Quant au troisième suspect, l’amant de la femme de ménage, il a obtenu une liberté provisoire. Gageons que l’affaire s’est plutôt bien dénouée et la petite victime est saine et sauve. D’autant plus que les objets d’une valeur de 6 millions d’ariary que la femme de ménage a volés du foyer, ont pu être déjà remis à leurs propriétaires. Notons que l’arrestation des prévenus par les éléments de la Brigade criminelle (BC3),  date du vendredi 17 janvier dernier à Antsirabe.

 

Plus de 300 000 ariary à payer. « A partir du 3 février 2020, les droits de visa applicables aux demandes de visa Schengen court séjour seront modifiés ». Tel a été le communiqué publié par l’Ambassade de France à Madagascar, avisant toute personne projetant de voyager dans tous les pays de l’espace Schengen, à savoir la zone de l’Union européenne, pour une période de 90 jours maximum dans un but touristique ou professionnel. Désormais, la demande de visa plein tarif se paie à 80 euros, ce qui équivaut à environ 300 000 ariary et la moitié de cette somme pour les demandeurs âgés de 6 à 12 ans. D’après les explications, ces tarifs s’appliquent à l’ensemble des demandes déposées à partir de la date indiquée, y compris lorsque le demandeur aurait pris rendez-vous avant. Les demandeurs de visa qui seraient dans cette situation sont donc invités à prévoir le paiement des droits indiqués ci-dessus.

 

Oiseaux rares

Publié le mardi, 21 janvier 2020

« L’Etat malagasy recrute », tel est l’intitulé du communiqué officiel de presse émanant de la Présidence. L’Etat lance avec large diffusion un appel d’offres aux postes de hauts emplois. Un geste  révolutionnaire de la part des tenants du régime IEM qui entendent se démarquer des anciennes pratiques. La démarche vise à offrir les mêmes chances à tous les élites du pays. Un style de management de type anglo-saxon qui consiste à primer  l’excellence. Les principaux points des termes de référence de l’appel à candidature permettent à chacun de saisir l’esprit de la démarche et les objectifs à atteindre.

 

Dans le courant du dernier trimestre de l’année 2016, nous avions sorti un dossier intitulé « Sur la piste des pirates de l’or » et dans lequel nous avions dénoncé les spoliations dont est victime la Kraomita Malagasy SA, une société minière à participation majoritaire de l’Etat, et ce, par le fait de ses propres dirigeants de l’époque. L’on apprend actuellement que l’un de ces derniers, à savoir l’ancien directeur général Arsène Rakotoarisoa, a été interpellé hier et est encore en garde à vue à l’heure où  nous mettons sous presse. En cause, la constatation d’une perte colossale de 505 milliards de francs (soit 101 milliards d’ariary) due à des malversations durant son mandat à la tête de la société.

 

Une bonne nouvelle pour les férus du ballon rond. 6 mois après l’annonce du Président de la République – plus précisément lors de l’accueil triomphal des Barea à leur retour de la Coupe d’Afrique des Nations le 14 juillet 2019 – les travaux de réhabilitation du stade de Mahamasina ont commencé de manière effective hier.  Annoncés pour le 6 janvier dernier, les travaux ont pu être entamés par l’équipe de construction hier. D’après les constatations effectuées sur les lieux, les deux tribunes latérales ont déjà été démolies.

 

LA UNE DU 22 JANVIER 2020

Publié le mardi, 21 janvier 2020

318 540 242  ariary. Tel est le montant total actuel des chèques non encaissés auprès de MAMA ou Mutuelle d’Assurances Malagasy. D’après les explications d’un responsable, 336 chèques en guise de dédommagement n’ont pas été récupérés par leurs clients entre l’année 2013 et 2020. Et cette somme appartient plus précisément aux personnes ayant présenté un dossier complet suite à des incidents requérant l’intervention de cette compagnie d’assurance.  

« Nous ne sommes pas en mesure d’identifier les véritables raisons pour que ces chèque ne soient pas récupérés. Toutefois, il est possible que l’information concernant l’aboutissement de leur dossier ne soit pas parvenue aux personnes concernées », avance-t-il. D’après ses explications, des mesures s’y afférentes ont été prises. En parallèle, cette compagnie appelle à tous ses clients de vérifier auprès de leur assureur l’avancement de leur dossier.

Rappelons que tout au long de l’année 2019, 367 documents complets ont abouti, soit 9,98 % des dossiers entrant du 1er janvier au 31 décembre 2019, contre 90,02 % au cours des années précédentes. En se conformant au cadre réglementaire régissant le secteur de l’assurance, notamment le délai de  trois mois après l’arrivée du dossier pour compenser les victimes, cette opération a fini par débloquer une somme d’environ 6 milliards d’ariary en guise de dédommagement. Par contre, la présentation d’un dossier incomplet avec des pièces justificatives manquantes et l’absence des deux parties retardent le paiement des indemnisations de sinistres dans un délai de trois mois.

A  titre d’information, en cas d’accident impliquant deux assureurs, l’assuré perçoit toujours une indemnisation correspondant aux préjudices subis, d’ordre pécuniaire entre autres.  Mais il est du devoir de l’assurance ayant commis la faute d’allouer la somme nécessaire. L’autre assureur, de son côté, facilite les procédures.
K.R.


Réplique. Le Président de la République Andry Rajoelina a apporté hier une réponse aux critiques entourant le projet d’exploitation Agricole dans le Bas-Mangoky en partenariat avec une société issue des Emirats arabes unis. Ce fut au cours de la séance de question-réponse avec les journalistes en marge de la présentation de vœux des membres de la presse, au Palais d’Etat d’Iavoloha.

Sur les réseaux sociaux notamment, les détracteurs du pouvoir font la comparaison entre ce projet et l’affaire Daewoo qui avait fait scandale durant les années Ravalomanana. « Lorsque nous avançons, il y a toujours des personnes qui tirent vers l’arrière », pointe d’emblée du doigt le Président Andry Rajoelina, s’adressant devant un parterre de patrons de presse, de responsables de journaux et de journalistes. 

« Le sujet ne doit pas кtre sujet а polйmique. Nous avons effectuй des investissements. Les surfaces cultivables doivent кtre augmentйes. Je veille comme la prunelle de mes yeux sur l’intйrкt du pays », renchérit-il. Le Chef de l’Etat défend ensuite la nécessité d’un recours à l’expertise étrangère, dans le domaine de la riziculture, expliquant notamment les lacunes malagasy en matière de gestion des sociétés d’Etat, notamment la JIRAMA, Air Madagascar, Soavoanio, Roso, etc. « Nous les avons demandйs de venir nous aider. Cette sociйtй йmiratie va exploiter une zone dйsertique. Des rйcoltes sont pourtant attendues de cette zone dans un dйlai de six mois », confie-t-il.

Aucun investissement sans sécurité

Apportant une réponse aux critiques de certains membres de l’opposition, le Président martèle que les terrains qui vont être exploités « ne seront pas vendus ». « La sociйtй йmiratie va exploiter 60 000 Ha. Comparativement, 1,3 million d’hectares йtait prйvu кtre cйdй au conglomйrat Daewoo en 2008. Les terrains sont au nom de l’Etat Malagasy. Il s’agit uniquement d’un partenariat. La sociйtй issue des Emirats arabes unis apportera son savoir-faire, sa technologie pour produire entre autres prиs de 350 000 tonnes de riz », précise le numéro Un malagasy.

L’objectif du partenariat avec la société émiratie est de réduire les sorties de devise, rajoute-t-il, soulignant que cela cadre avec l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar qui prévoit notamment que les produits dont les Malagasy ont besoin seront produits et transformés localement. « Il ne faut pas dйtourner l’opinion », assène-t-il, par ailleurs. Et lui de comparer en effet le projet avec ceux qui ont cours dans le domaine des énergies renouvelables. « A Antsirabe, une dizaine d’hectares a йtй mise а la disposition d’un privй pour l’installation de panneaux solaires. Si le terrain n’est pas sйcurisй, aucun investissement n’est possible », dit-il.

Il s’agit, soutient le locataire d’Iavoloha, d’arriver à l’autosuffisance alimentaire de Madagascar. « Nous ne vendons pas nos terres. Il est clair que les terrains appartiennent а l’Etat Malagasy. Le partenariat envisagй dure 30 ans, et non 90 ans », précise-t-il encore, rajoutant par ailleurs avoir « personnellement »  exigé que les produits obtenus ne soient pas exportés mais revendus à prix abordables sur le marché local aux Malagasy. Le but de la démarche est de parvenir à diminuer le prix des produits sur le marché local, car il n’y aura plus de coût de transport, plus de taxe sur la valeur ajoutée car les fruits du projet seront produits localement.

La Rédaction

Fait rarissime. Le mari et l’épouse élus maires dans deux Communes rurales différentes, c’est le pari relevé par le couple Rakotoarimanana, lors des dernières élections communales et municipales. Point commun, ils sont tous élus sous la bannière de la plateforme de l’IRK, de la mouvance présidentielle.

Le mari, en l’occurrence Rakotoarimanana Henintsoa, plus connu sous le sobriquet de Tôta dans le milieu du ballon rond malagasy, en étant le président de la ligue d’Analamanga, a réussi à damer les pions du TIM dans la Commune rurale d’Andoharanofotsy (District Atsimondrano). Cette Commune a été en effet depuis de années le bastion du parti de Marc Ravalomanana, mais à l’instar des autres localités telles qu’Antsirabe, Ambatondrazaka, Antanifotsy, s’est basculée dans le camp adverse. Malgré les maintes descentes de Marc Ravalomanana pour faire la propagande en faveur de son candidat, qui n’est autre que le maire sortant mais embarbouillé dans une affaire de détournement de denier public, Tôta a remporté haut la main la victoire finale. Lui qui promet d’apporter aux habitants  le plaisir de vivre dans la Commune d’Andoharanofotsy ainsi que de réaliser les projets énumérés durant la propagande. Avant de devenir maire de cette localité, Rakotoarimanana Henintsoa était celui de la Commune rurale d’Ajoma- Betoho située dans le District de Manjakandriana. Bien qu’il l’ait quitté, elle est entre de bonnes mains  étant donné que c’est l’épouse de l’ancien maire qui lui a succédé à la tête de la Mairie.

«  C’est pour achever certains projets commencer par l’ancien maire (ndlr : son mari) et continuer les autres n’ayant pas été entamés qui m’ont poussée à se porter candidate à Ajoma- Betoho », explique Razakaharimanga Rosanah, épouse  de Rakotoarimanana Henintsoa. N’empêche, elle a également ses propres projets qu’elle a présentés aux électeurs lors de la campagne électorale entre autres, le volet social pour une population à majorité agriculteurs, la réhabilitation des routes ainsi que la construction d’un lycée. Tout comme son mari à Andoharanofotsy, Rosanah n’a pas eu la peine du monde pour gagner la confiance des électeurs. Etre une mère de famille est déjà un atout pour elle mais la réussite du mari durant son mandat a été un atout non négligeable pour convaincre la population locale.

« Certes, nous nous sommes engagés dans ces Communes, mais cela n’affectera pas trop notre vie familiale, « répondent en chœur, le couple Henintsoa et Rosanah , respectivement Monsieur le maire d’Andoharanofotsy et Madame le maire de Betoho.
La Rédaction

Une mère de famille de 30 ans a été interpellée par la Brigade criminelle pour le meurtre de ses filles de 7 et de 10 ans au cours du week-end dernier. Son arrestation s’est produite à sa sortie même de l’hôpital HJRA, hier. Après avoir été soumise à une enquête de la Police, la concernée fut déférée au Parquet, puis finalement placée sous mandat de dépôt à la prison d’Antanimora en début de soirée, hier.

Parallèlement à cela, les victimes ont été inhumées le même jour. Toutefois, aucun autre complément d’information n’a été divulgué là-dessus, du moins du côté de la famille

D’après la Police, cette femme a commencé à séjourner dans un hôtel dans les environs des 67ha depuis le 12 janvier dernier. Puis vendredi dernier, elle a appelé ses deux filles, qui habitaient alors chez leur père dans la localité d’Anjanamasina, District d’Anosiala Ambohidratrimo. Son but avait été de les appeler et vivre en sa compagnie dans cet hôtel aux 67ha. La nuit venue, et avant de coucher, elle a donné à sa fille aînée tout un flacon de Nuvan, ce puissant produit toxique en usage comme insecticide. Puis, elle a étranglé la plus petite avec un morceau de linge. Une fois qu’elle a constaté que ses filles ne bougeaient plus, elle a alors fabriqué un cocktail de Nuvan, tout un flacon aussi, et de l’alcool afin de tenter de mettre fin à ses jours.

Le lendemain des faits, ayant réalisé être encore en vie, mais très mal en point, elle a alerté le personnel de l’hôtel afin qu’on la transporte d’urgence à l’hôpital, de crainte pour sa vie. En même temps, le gérant découvre non sans horreur que les petites sont mortes et il a aussitôt informé les Forces de l’ordre. Lorsque les limiers du commissariat du 7e Arrondissement et de la Brigade criminelle (BC5) débarquent à l’hôtel, ils n’ont pu surprendre la mère de famille, alors évacuée à l’HJRA. La Police l’y a cueillie,  sitôt les soins terminés. La dame aurait expliqué ne plus accepter de voir les filles vivre avec leur père d’où son idée de les éliminer a germé en elle. Et qu’elle a voulu se suicider car elle n’aurait pas supporté les voir mortes.
Franck R.





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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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