Le mal s’infiltre partout ! Et tous les secteurs d’activité n’échappent pas aux voleurs. Récemment, les auteurs du forfait ont même frappé en plein cœur du stade Barea de Mahamasina, actuellement en chantier. Sur place, une patrouille de police, effectuant une ronde, a surpris cinq individus suspects en train d’évacuer en cachette une importante quantité de matériaux essentiellement métalliques de ce stade. Du coup, les éléments de ladite patrouille ont embarqué les suspects au bureau de la Police pour les y interroger. “Aucun suspect n’a pu démentir. Il s’agit d’un flagrant délit de vol auquel ils n’ont pas pu nier”, commente une source policière. Puis, ils ont été déférés au Parquet avant que le juge d’instruction ne décide de les placer tous sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora, hier. Cependant, aucune date n’a été encore avancée en vue de juger les prévenus.
« Je pensais que c'était quelque chose d'impossible mais l'Etat Malagasy l'a rendu possible. Je suis éternellement reconnaissante envers le Président Andry Rajoelina. Il a mené une lutte acharnée pour la reconstitution de nos patrimoines historiques, dont ceux marquant l'époque de la royauté ». La princesse Fenosoa Ralandison Ratsimamanga, descendante directe des reines Ranavalona II et Ranavalona III, s'est exprimée ainsi, émue et en larmes. Ceci après la récupération de la robe de la princesse Ramasindrazana, tante et conseillère politique de la reine Ranavalona III, après la vente aux enchères qui s'est tenue à Londres (Royaume-Uni), mardi dernier. « Je serai disposée à reconstituer certains documents royaux en ma possession, si l'Etat me le demande.
« Nous incitons les éventuelles victimes de corruption sexuelle faite par des individus malveillants et peu scrupuleux qui useraient de leur statut pour profiter de la fragilité de certaines étudiantes à les dénoncer sur la plateforme " i-toroka", traduit littéralement en malagasy par « oser dénoncer ». Tel a été le message partagé par le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, doyenne de la Faculté de médecine, en réaction aux résultats d’une enquête menée par l’un des réseaux de journalistes d’investigation à Madagascar sur les cas de corruption sexuelle dans le milieu universitaire, et notamment au sein de la Faculté de médecine d’Antananarivo. Elle a avancé qu’une politique de prévention va être élaborée et mise en place pour prémunir les plus vulnérables.
Le « State Procurment of Madagascar » (SPM) prévoit d’importer 5 315 tonnes de riz pour approvisionner douze Régions, à savoir Vatovavy-Fitovinany, Atsimo-Andrefana, Haute-Matsiatra, Ihorombe, Anosy, Androy, Boeny, Sofia, Diana, Menabe, Atsimo-Andrefana et Analamanga. Il s’agit du riz blanc avec 25 % de brisures. La structure de prix est déjà déterminée à l’avance. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) a été publié hier. « Le prix de vente du riz, au départ de l’entrepôt situé à Toamasina, sera fixé à 79 050 ariary le sac de 50 kilo. Sur les étalages, ce riz portera le nom commercial de "Vary Tsinjo".
Dix-neuf. Tel est le nombre total d’étapes à franchir pour avoir de l’eau et de l’électricité chez soi. Rien d’étonnant à ce que de nombreuses personnes finissent ainsi par perdre patience et abandonnent en cours de route, ou ont même recours à la corruption pour accélérer le traitement de leur dossier. Pour remédier à cette situation, la JIRAMA prévoit à partir de l’année prochaine, la mise en place d’un guichet unique de traitement de ces demandes. A cet effet, tous les documents et papiers administratifs nécessaires pour ces installations seront traités en un seule et même endroit. « Nous nous fixons comme objectif 100 000 branchements par an. Pour ce faire, nous devons faciliter les procédures. Toutes les actions menées tendent alors vers cet objectif.
La campagne électorale a pris fin hier. Les candidats observent ce jour un silence pour laisser aux grands électeurs un temps de réflexion. Demain, les maires et les conseillers municipaux iront voter en toute liberté, mais en respectant les mesures sanitaires face au coronavirus.
La campagne électorale pour les élections sénatoriales du 11 décembre 2020 a pris fin hier. Elle a en tout duré 19 jours. En comptant les jours, cela peut paraître long. Mais vu l’étendue géographique des circonscriptions électorales, qui sont les provinces, les 19 jours de campagne ne sont pas suffisants pour aller à l’encontre des grands électeurs au niveau des Communes.
Les listes de candidats, 14 au total dans tout Madagascar, sont interdits de campagne ce jour. La raison est simple, ce 10 décembre est dédié au silence électoral d’après les explications du président de la CENI, Hery Rakotomanana. Il s’agit d’un petit laps de temps laissé aux grands électeurs pour réfléchir à fond sur la portée de leur choix le jour du scrutin.
Ces élections sénatoriales sont très importantes pour la continuité des affaires politiques du pays. Le Sénat est en effet la seconde institution du pays. Il s’agit de la Chambre haute du Parlement qui vote les lois, contrôle le pouvoir exécutif et judiciaire, conseille le Gouvernement, et surtout qui représente les Collectivités territoriales décentralisées.
Le rapporteur général de la CENI, Fano Rakotondrazaka, a avancé des explications sur les règles à suivre le jour du scrutin de demain. Il a affirmé que les gestes sanitaires doivent être respectées à cause de la Covid-19 qui plane toujours. Le port du masque est donc obligatoire dans les bureaux de vote tout comme l’utilisation de gel désinfectant. Les grands électeurs doivent également respecter la distanciation sociale de 1m.
Il a également expliqué que les téléphones portables doivent être laissés à l’entrée du bureau de vote. Cette mesure a toujours été appliquée pendant les élections qui se sont succédé. Il s’agit juste d’un rappel mais ô combien important. Des représentants de candidats dans la formation non permanente de la CENI ont demandé l’application stricte de cette mesure pour éviter les prises de photo en guise de preuve en matière d’achat de voix.
Une autre mesure soulevée par le rapporteur général de la CENI est l’interdiction d’utiliser son propre stylo pour cocher le bulletin unique. Fano Rakotondrazaka a affirmé qu’il y a des stylos à disposition des grands électeurs dans les bureaux de vote. Or, des doutes ont été soulevés par des candidats quant au trucage possible sur le bulletin unique et l’usage de stylo dont l’encre « disparaîtrait » après quelques heures.
Les grands électeurs devraient avoir la liberté de choisir entre son propre stylo ou marqueur plutôt que d’être obligés d’utiliser le stylo de la CENI. En tout cas, on verra l’évolution de cette situation le jour du scrutin qui aura lieu demain au niveau des Districts. Il est à noter que le jour de demain n’est pas férié.
A trois et ans et demi des JO de Paris, le Comité international olympique (CIO) a fixé le programme définitif, ajoutant certaines disciplines dont le break dance. Les Jeux olympiques d'été de 2024 s'annoncent déjà différents. L'édition parisienne accueillera, pour la première fois dans l'histoire des JO, une épreuve de break dance, a annoncé, ce début de semaine, le président du CIO Thomas Bach.
Un phénomène grandissant. Ces dernières années, une augmentation importante des flux de migration interne depuis le sud du pays vers les centres urbains et les zones rurales de l’ouest et du nord-ouest a été constatée. Si la migration interne n’est pas un phénomène nouveau à Madagascar, les dynamiques sous tendant cette migration ont significativement changé, entrainant des effets qui, auparavant, n’avaient jamais été observés, et bouleversant des dynamiques sociales, politiques et économiques locales, régionales et nationales.
43 000 livres sterling soit environ 1,75 milliard de Fmg. C’est pour cette somme que les autorités malagasy ont pu récupérer un lot comprenant une robe royale ayant été portée par la princesse Ramasindrazana – tante et conseillère politique de la reine Ranavalona III la dernière souveraine de Madagascar –, ainsi que plusieurs documents royaux, qui furent vendus aux enchères à Londres. Un montant qui finalement reste relatif, le patrimoine historique n’ayant pas de prix.