Le microcosme politique évoluant dans la sphère de l'Opposition entre en ébullition. Tel un volcan en phase d'éruption, les activistes du RMDM, les parlementaires TIM et HVM et leurs partisans se surchauffent. Des descentes dans certaines villes ont été organisées. Les mobiles soumis aux autorités pour une autorisation à des réunions publiques consistent à présenter des rapports d'activités des parlementaires. Un motif plus que sérieux ! Selon le règlement intérieur régissant le fonctionnement de l'Assemblée nationale ou du Sénat, chaque élu est tenu de présenter un ou des rapports d'activités auprès des citoyens électeurs de sa Circonscription.
Modèle à dupliquer dans les localités les plus reculées. La Fondation Axian avec l’ONG Madagascar Hilfe ont inauguré le tout premier centre de santé de base de niveau II (CSB II) du programme « Salama BNI », dans la Commune rurale d’Antanetibe Mahazaza. Ce programme, lancé au courant de cette année par la Fondation Axian et financé par la BNI Madagascar, vise surtout à améliorer l’accès aux services de santé de base pour les populations les plus vulnérables.
Progressif. Le Gouvernement ajuste actuellement le barème de l’Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (IRSA) en fonction de l’argent perçu. Il s’agit d’une nouvelle disposition prise dans le projet de loi de Finances initiale (LFI) 2021. Si auparavant, les employés touchant plus de 350 000 ariary doivent verser 20 % de leur revenu au fisc, le ministère de l’Economie et des Finances - à travers la Direction générale des Impôts - a procédé à une modification de la modalité du calcul. Par conséquent, les bas salaires sont désormais favorisés.
Une reprise confirmée au début de l'année prochaine. Le plus grand actionnaire japonais Sumitomo du projet Ambatovy a annoncé, il y a deux semaines, dans la presse japonaise la reprise de l'activité de l'usine sise à Tamatave. Les responsables prévoient même une production de 3000 tonnes de nickel entre janvier à mars 2021.
Quinze personnes ont été traduites devant le Pôle anti-corruption( PAC) avant-hier dans le cadre d’une affaire concernant des marchés à prestation fictifs auprès du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme (MPPSPF), courant l’année 2018. A l’issue du déferrement, sept personnes ont été écrouées. Les huit autres attendent la suite du traitement de cette affaire sous le régime de la liberté provisoire.
Au lendemain de son soutien aux joueurs des Barea, le Président Andry Rajoelina poursuit sa visite dans la ville de Toamasina. Hier, le Chef de l'Etat a inauguré une minoterie (établissement de transformation de farines destinées au commerce) située à Betainomby et qui porte l'appellation de LMOI (Les minoteries de l'Océan Indien). Avec une capacité de production de 500 tonnes de farine par jour, cette usine ambitionne d'arriver à une production quotidienne de 1200 tonnes. LMOI compte 250 employés.
Le résultat nul d’hier (1-1) contre la Côte d’Ivoire rapproche Madagascar du Cameroun. La qualification pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations passe par au moins une victoire lors des deux prochaines journées des éliminatoires. Les Barea auront cent quatre-vingt minutes pour de nouveau marquer l’histoire.
Au classement du groupe K de ces qualifications pour la prochaine CAN, les protégés de Nicolas Dupuis comptent le même nombre de points que leur adversaire d’hier. Prochain obstacle sur la route de Madagascar vers la grand-messe du football africain, l’Ethiopie a écrasé le Niger sur trois buts à rien et a désormais six points au compteur. Une victoire contre les Walya Ethiopiens dans ce qui ressemble à une petite finale, au mois de mars de l’année prochaine conduirait directement les Barea de Madagascar à la CAN 2022 avec dix points. Dans ce cas, même une défaite lors de la dernière journée contre le Niger à domicile n’aurait plus aucune conséquence, car Madagascar ne pourrait plus être rejoint par l’Ethiopie mathématiquement.
Un match nul ou une défaite face aux Ethiopiens au mois de mars prochain ne serait pas fatale aux Malagasy. Dans ce scenarii, tout se jouera lors de la dernière journée. Dans le premier cas, c’est-à-dire un nul face à l’Ethiopie, Madagascar devra alors s’imposer face au Niger ou compter sur un faux pas de l’Ethiopie face à la Côte d’Ivoire pour composter son ticket pour le Cameroun. Une défaite contre les Antilopes Ethiopiens dans quatre mois compliquerait en revanche les calculs pour Madagascar qui n’aurait plus son destin entre ses mains. En effet, même en cas de victoire contre le Niger lors de la dernière journée, il faudra aussi espérer que dans l’autre match les Ethiopiens ne l’emportent pas face aux Ivoiriens.
Mais tout cela est encore lointain. Pour les Barea, la meilleure option est de gagner leur prochain match face à l’Ethiopie. Ils pourraient même espérer glaner la première place du groupe en cas de victoire face au Niger, et si dans le même temps, la Côte d’Ivoire ne fait pas le plein de points de son côté également. Le capitaine de la sélection malgache et buteur hier, Ibrahim Amada et ses coéquipiers ne sont qu’à une victoire d’une seconde qualification consécutive pour la CAN. L’objectif est donc clair et connu, les joueurs malagasy viseront la victoire au mois de mars prochain en Ethiopie.
La mission est tout à fait possible. Après la défaite la semaine dernière face aux ogres ivoiriens favoris incontestés du groupe, le résultat d’hier face à ces mêmes adversaires aura permis aux joueurs malagasy de retrouver quelque peu la confiance. Comme hier, les joueurs pourront également compter sur le soutien indéfectible de tout Madagascar.
L.A.
La politique de chaise vide ou démission de la raison ! Bonnet blanc, blanc bonnet. Du pareil au même. Il est toujours désolant quand on joue de cette façon aux intérêts supérieurs de la Nation.
L’absentéisme dont fait preuve les sénateurs de l’Opposition fait couler trop d’encre et crée des vagues de trop. Les sénateurs HVM et TIM désertent la deuxième Session ordinaire (la dernière) du Sénat. Les Raveloson Thierry et compagnie ainsi que les Ramalason Olga et consorts boudent les réunions obligatoires du Sénat. Etant élus ou nommés et payés pour les parlementaires sus-mentionnés manquent à leurs obligations.
Le président de la Haute Cour constitutionnelle (HCC), Jean Eric Rakotoarisoa, ramène les sénateurs égarés à leur place. Le juge constitutionnel siffle la fin de la récréation et remet la pendule à l’heure. Le Professeur titulaire en Droit constitutionnel, Jean Eric Rakotoarisoa, rappelle à l’ordre. Les motifs avancés par les fautifs pour se dédouaner résident, en gros, sur le manque de budget qui les empêche, dit-on, à se déplacer. Une excuse irrecevable selon le président de la HCC. Elle ne peut pas être retenue comme raison sérieuse pour justifier des absences prolongées. Tout comme un enseignant qui s’absente longuement parce que, semble-t-il, les moyens lui font défaut. C’est absurde ! Une excuse dénuée de tout sens. Il faut qu’il se débrouille. L’école et les parents d’élèves lui payent afin qu’il puisse s’acquitter normalement de son devoir. Idem pour les parlementaires, députés ou sénateurs, les contribuables leur payent, très cher s’il vous plaît, et donc ils n’ont aucune raison de faire « l’école buissonnière ». Jean Eric Rakotoarisoa, président de la HCC, a bien fait de clarifier le jeu, « c’est une excuse bidon ! ».
La politique de la chaise vide correspond à l’incivisme et à l’irresponsabilité. A travers l’ineptie dont les sénateurs de l’Opposition se font l’apanage, il en ressort réellement la démission tout court. Tel un soldat enclin à la traitrise et qui se dirige tout droit vers la désertion en fuyant la bataille. Au moment de la phase la plus dure, les parlementaires d’Anosikely abandonnent sans raison valable leur poste. Et tout le monde le sait quel sort, pendant la guerre, attend tout déserteur.
L’Opposition enrôlée au sein du RMDM divague et erre dans le désert de l’insolence et de l’absurdité. Ses membres savent avec pertinence que leur démarche ne rime à rien en termes d’intérêts supérieurs de la Nation. Téléguidés par leur président, Marc Ravalomanana, la raison d’être de leurs actes repose uniquement sur la mise en œuvre des règlements de compte vis-à-vis du numéro Un du pays. Les membres de l’Etat-major politique agissent sans arguments de fond. Comme des marionnettes, le pasteur Tsarahame et compagnie parlent pour ne rien dire. En toute honnêteté, en quoi pourrait-on incriminer les dirigeants en place ? Sur quelle base d’arguments pourrait-on les accuser ? D’après les analystes les plus objectifs et sérieux, la gestion des affaires nationales respecte les normes appliquées. D’ailleurs, les partenaires techniques et financiers y compris les bailleurs traditionnels, étant entendu leur intransigeance, reconnaissent la fiabilité et la transparence en la matière. Et le peuple n’en disconvient pas non plus.
La politique de la chaise vide qui prévaut au palais d’Anosikely s’apparente, ni moins ni plus, à la démission de la raison.
Ndrianaivo