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Soutenir le redressement des PME et PMI. Dans le cadre de la relance économique du pays, le Gouvernement a mis en place le prêt « Miarina », en collaboration avec le programme « Fihariana » et les banques BOA et BNI Madagascar. Pour sa part, la BNI Madagascar a décidé d’assouplir les démarches administratives d’octroi de prêt. « Le raccourcissement du délai de traitement des dossiers et le déblocage rapide du fonds sont de mise pour alléger les entreprises dans leurs démarches, compte tenu de l’urgence », précise Hanta Rakotovao, responsable de la plateforme intégrée PME de la banque. Avec le contexte actuel, les opérateurs recherchent en effet des solutions immédiates à leurs problèmes, et ce, dans les plus brefs délais. « Conscients de la difficulté que traversent actuellement les entreprises, nous nous engageons à être à leurs côtés. Nous sommes constamment en quête de meilleures offres afin de les aider à maintenir leurs activités et à pouvoir ainsi garder leurs employés », ajoute-t-elle.
Outre les procédures, les conditions ont également été adaptées en fonction de la situation. Ce prêt aura notamment un taux de 8 % et une période de remboursement de 24 mois. Toutefois, le client pourra demander un différé de 6 mois concernant l’échéance de remboursement. « Les conditions de l’offre ont été conçues de manière à donner aux entreprises le temps de se remettre à flot avant d’entamer le remboursement du prêt », a fait savoir la responsable de la plateforme intégrée PME.
Critères
Certes, malgré la disponibilité des fonds et ces mesures d’allègement de la procédure, les soumissionnaires au prêt doivent se conformer à des critères de sélection. « Le prêt "Miarina" a en effet été mis en place pour les entreprises ayant des activités génératrices de revenus sur l’ensemble du territoire malagasy et œuvrant dans l’un de ces quatre secteurs dont l’agriculture et l’élevage, l’industrie, les services et le tourisme. Ces firmes peuvent contracter un prêt allant jusqu’à 300 millions d’ariary », a précisé Hanta Rakotovao.
Rebondir après la crise, il s’agit d’un challenge de taille pour les entreprises, en particulier pour les PME. Ainsi, l’appui des institutions financières comme la BNI Madagascar s’avère plus que nécessaire.
Rova Randria

Isandra - Un chef présumé des dahalo éliminé

Publié le mardi, 07 juillet 2020


D’après un renseignement, la Brigade de gendarmerie de Mahazoarivo a eu vent sur l’arrivée sur place d’un chef présumé des dahalo, le 5 juillet dernier. L’homme en question vient de la Commune rurale d’Ambalamidera 2. Il serait également le pourvoyeur d’armes, parfois de guerre de ces bandes armées. Pire, le suspect aurait commandité la rébellion des dahalo l’année dernière dans l’Isandra.
Sitôt informés, les gendarmes s’étaient dépêchés sur les lieux pour surprendre le suspect chez lui. Ce coup de filet s’est accompagné de la saisie d’une kalachnikov avec 10 munitions, deux fusils de chasse dont l’usage n’obtenait aucune autorisation officielle, ainsi qu’un fusil de fabrication locale.
Pris sur le fait, ce chef supposé des brigands aurait imploré les gendarmes de se taire tout en leur proposant une somme importante comme gage de sa remise en liberté. Mais les membres des Forces de l’ordre ont refusé. Mieux, ils lui ont fait savoir aussi qu’il sera poursuivi pour tentative de corruption.
Sur le chemin où les gendarmes l’ont conduit vers le bureau de la Gendarmerie, un groupe d’assaillants puissamment armés a fait subitement  son apparition. L’objectif de ces individus était clair : obtenir par la force la liberté de leur chef. Rapidement, l’affaire a dégénéré car il y eut un échange de tirs entre les gendarmes et les agresseurs. Or, certains d’entre eux furent touchés par les balles des gendarmes. Cette nouvelle tournure de la situation a finalement mis les dahalo en déroute. De son côté, le chef présumé de ces derniers, a également profité pour tenter de prendre la poudre d’escampette. Malheureusement, les projectiles des gendarmes furent plus rapides que lui pour le mettre définitivement hors d’état de nuire.
Le suspect a eu déjà mailles à partir avec la Gendarmerie, qui l’avait arrêté en juin 2020. A l’époque, la détention illégale de puissantes  armes jointe à une complicité dans des affaires d’attaques armées à Isorana, était entre autres les motifs d’inculpation. Ce qui lui a valu une incarcération provisoire à l’issue de son déferrement. Cependant, l’homme a obtenu une liberté provisoire en avril dernier.
L’élimination de celui-ci a été accueillie favorablement par les habitants de l’Isandra, qui estiment désormais que la paix va revenir. Enfin,  ces derniers s’étaient souvent murés dans un silence assourdissant, de crainte de subir les représailles des dahalo en cas de dénonciation et leur collaboration avec la Gendarmerie semble maintenant sur la bonne voie, toujours dans les efforts communs des deux parties pour sécuriser la Région.
Franck R.



Aucune autorisation d’entrée ni de sortie de la Région d’Analamanga. Cette décision prise en Conseil des ministres engendre la non-délivrance d’autorisation d’aller inhumer en dehors de la Région. Ainsi, tous les enterrements doivent se faire à Analamanga, même pour ceux dont les tombeaux familiaux se trouvent ailleurs. « Nous avons mis en place des fosses provisoires au cimetière d’Anjanahary, en collaboration avec le Centre de commandement opérationnel (CCO), le Gouvernorat et la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), à travers le Bureau municipal d’hygiène (BMH). Toutefois, sa capacité  d’accueil n’est pas encore déterminée jusqu’ici », informe le docteur Allyre Razanakombana, directeur de l’Eau, Assainissement et Hygiène (DEAH) auprès de la Municipalité. Concrètement, ces fosses provisoires accueilleront les cadavres, décédés d’une cause naturelle, dont les familles pourront récupérer au bout d’une année, afin de les transférer dans leurs tombes. Les individus morts du Covid-19 sont inhumés dans une autre concession. Quand aux corps succombés d’une mort inconnue, par exemple ceux récupérés dans les rues ou non réclamés par leurs familles, leurs dépouilles seront enterrées dans des fosses communes, mises en place toujours au cimetière d’Anjanahary.
Un sujet de polémique
La non-délivrance d’autorisation d’aller enterrer en dehors d’Analamanga a suscité une polémique depuis son annonce, non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi dans la société. Certains pensent qu’il s’agit d’une décision inappropriée tandis que d’autres refusent de l’appliquer, en définissant d’autres issues. « Cette mesure aurait dû s’appliquer uniquement pour les morts de Covid-19. C’est inadmissible qu’un cadavre soit enterré à Anjanahary et non dans sa tombe familiale. C’est contraire aux us et coutumes malagasy, lesquels valorisent les morts », s’exprime A.R., père de famille qui vient de perdre son neveu. « Après une longue discussion entre les deux familles, mon neveu sera enterré provisoirement dans le caveau familial de sa mère à Ilafy, alors que sa dépouille aurait dû être inhumée à Tsiroanomandidy. Toutefois, son cadavre sera transféré dans le tombeau familial de son père d’ici quelques années », ajoute l’oncle du défunt. Bon nombre de familles endeuillées choisissent cette option pour éviter l’inhumation dans les fosses provisoires à Anjanahary. Pourtant, le DEAH de la CUA avance que les familles pourront quand même assister à l’enterrement de leurs proches ou amis dans ledit cimetière, en suivant toutes les mesures sanitaires exigées. D’ailleurs, le BMH conseille et oriente les familles qui le consultent. Les procédures à suivre y sont disponibles.
Patricia Ramavonirina  


L’année dernière, l’International basketball foundation ( IBF) a implanté la 3e édition du 3 x 3 Young Lions Cup à Gaborone Botsawana qui a été jumelé avec le camp de Youth  Leader ». La FIBA a été conquise par le succès de l’évènement. Cette année, les joueurs et joueuses nés(es) entre 2000 et 2005 seront sélectionnés pour participer à l’IBF, dont l’organisation a été confiée à la fédération Zimbabwéenne de basketball comme comité d’organisation locale ou « Organizing Committee » (LOC). Le coup d’envoi sera donné à Bulawayo du 2 au 7 décembre 2020.
Madagascar participera  prochainement  au camp d’entrainement de basketball Young Lions Cup 4e édition. Celui-ci est prévu en décembre, à Harare, Capitale zimbabwéenne. 11 dossiers de candidatures ont été validés par la commission de basketball 3 contre 3 (FIBA 33) de la fédération jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit d’un programme destiné aux jeunes passionnés de basketball, issus des différentes Régions de la Grande ile. La délégation sera composée de huit joueurs  U18, dont 4 garçons et 4 filles, d’un coordinateur et d’un youth leader ayant entre 20 et 25 ans, qui parlent l’anglais couramment et avec un passeport valable pour voyager au Zimbabwe au mois de décembre.
Pour monter les deux équipes, la commission de basketball FIBA 33 malagasy organisera un tournoi de sélection entre août et septembre.
Onze pays de l’Afrique Australe prendront part au tournoi à savoir le Zimbabwe (hôte),  Botswana, Comores, Zambie, Malawi, Mozambique, Lesotho, Seychelles, Namibie, l’île Maurice et Madagascar.  L’édition précédente a été abritée par le Botswana, tenue à Gaborone.
Elias Fanomezantsoa



Les rumeurs vont bon train depuis quelques jours quant à l’imminence d’un remaniement au niveau du Gouvernement de Christian Ntsay. En temps normal, en effet, les membres du Gouvernement sont confrontés à une évaluation à mi – parcours en cette période de l’année. Il n’est plus à rappeler que chaque ministre est lié par un contrat – programme auquel le Président de la République l’ait engagé. Une appréciation des objectifs atteints et des réalisations des ministères débouche donc nécessairement vers une prolongation de contrat ou d’un limogeage.
 D’autre part, la vacance de poste au ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle après le départ de Rijasoa Andriamanana augmente les pressions venant de toute part. Un poste dont l’intérim est pour le moment assuré par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Dernièrement, les différents acteurs dans le domaine de l’éducation – syndicats d’enseignants, éducateurs certifiés, etc. – ont  tour à tour fait part de leur souhait de voir un nouveau titulaire au sein de ce département ministériel ô combien important et stratégique.
D’autres priorités
Certains médias de la Capitale ont même avancé qu’un remaniement du Gouvernement serait prévu d’ici le week – end prochain. Aux dernières nouvelles pourtant, aucune retouche du  Gouvernement n’est encore prévue pour le moment, du moins durant cette période de confinement. Etant donné la crise sanitaire qui a frappé le pays depuis maintenant plus de trois mois, il sera difficile d’évaluer réellement le parcours de chaque ministre. Par conséquent, remercier un ou des membres de l’équipe gouvernementale en pleine bataille sanitaire relève d’une décision délicate à moins d’une faute grave. A en croire des sources bien informées, le remaniement n’est pas encore la priorité du moment. Tous les membres de l’Exécutif sont encore focalisés sur la lutte contre le Covid-19 avec les mesures d’accompagnement y afférentes et la relance économique, entre autres.
Depuis le Conseil des ministres organisé tout le long du week – end, les consignes du Président Andry Rajoelina ont été claires en vue de l’application stricte de toutes les mesures et stratégies établies pour combattre la pandémie. Chaque ministre se doit d’assurer ses missions à son niveau que ce soit dans le domaine du transport, la communication, la santé, etc. D’autre part, les projets présidentiels suivent leurs cours.
La Rédaction

Effets délétères

Publié le mardi, 07 juillet 2020

Les rafales de balles réelles du Covid-19 frappent de plein fouet le pays. Elles atteignent malheureusement des cibles stratégiques. L’ennemi  gagne du terrain. La Grande île est en guerre ! L’état-major de guerre change de tactique et opte décidément pour la manière forte. Devant la gravité de la situation au front, le chef de guerre donne l’ordre de déployer l’artillerie lourde. La bataille est difficile. En cause, deux mobiles majeurs. Un d’abord, dans le camp adverse, on a affaire à un redoutable ennemi dont la force principale réside sur le fait qu’il est « invisible ». Deux, le commandant en chef des Armées se confronte à un problème quelque peu complexe en raison de l’atmosphère d’indiscipline qui règne dans les rangs des guerriers. Les « simples soldats » vont en ordre dispersé. Leurs chefs sur terrain ont du mal à les mettre au pas. Ainsi, l’ennemi jouit l’avantage dû à son invisibilité mais le bordel du camp d’en face lui offre l’opportunité de frapper  sans faille. 
Les longues périodes d’errements, de crises cycliques à répétition et gabegie ambiante à partir des années 70 ont jeté les bases d’une indiscipline et d’anarchie chroniques dans le pays. Les mouvements de 72 débouchant vers la chute de la Première République furent le début d’une ère nouvelle. Telle une armée à double tranchant, le changement à 180° obtenu au forceps sur la place du 13 mai en 1972 présente, à la fois un avantage énorme pour le pays mais aussi un danger pour la Nation. Madagasikara fut sorti du giron néocolonialiste français. Les Malagasy devenaient maitres de leur avenir. Seulement, ce fut à partir de ce tournant historique qu’on avait pu constater un phénomène de fracture dans le respect du principe de la discipline sociale surtout au niveau des jeunes. Quand on avait scandé, à l’époque, sur la place du 13 mai le concept de la « désobéissance civile », le pays s’engagea, sans le vouloir forcément, dans la voie de l’anarchisme cher aux Trotskistes. Les crises cycliques qui, au final, détruisent le socle de la stabilité du pays, démontrent à quel point on se trouve en permanence sur un volcan en ébullition. Sans vouloir intenter  un procès à l’endroit de l’histoire, force est de reconnaitre que le pays s’enfonce davantage dans l’abîme de l’anarchie, un phénomène inséparable d’ailleurs à la misère générale.
La pandémie de Covid-19 prend réellement de l’aile notamment à Analamanga et en particulier dans la Ville des Mille. Le Professeur Vololontiana Marie Danielle, porte-parole officiel du CCO-Ivato, n’a de cesse  d’alerter que le virus infecte la ville. Le péril n’est plus au stade de la menace mais il sévit de fait in vitro. Les chiffres des derniers jours l’attestent. En quarante-huit heures, il y a eu au moins 500 contaminés. Le Gouvernement assume ses responsabilités. Des mesures draconiennes s’imposent de soi. Le retour au confinement total est incontournable. Il appartient à chacun de s’y mettre. Le Chef de l’Etat Rajoelina le répète à tout moment « Si nous voulons vaincre dans les meilleurs délais cette maladie, il nous faut obligatoirement respecter les consignes données !». C’est là le problème ! L’anarchie et la gabegie, effets délétères des crises successives et tellement ancrées dans notre quotidien, s’érigent en blocage.
Ndrianaivo


Le déroulement des deux premiers jours de confinement de la Région d’Analamanga permet de tirer la conclusion que la population tananarivienne s’en moque complètement  du danger de mort. La députée élue à Taolagnaro, Zafinandro Perle, appelle la population à respecter les consignes de sécurité sanitaires de l’Exécutif.
La Région d’Analamanga est entrée dans une nouvelle période de confinement de 15 jours. Les mesures ont été renforcées par l’Exécutif pour juguler la propagation du coronavirus dans la société. Mais le constat des deux premiers jours est ahurissant. La population brave la pandémie pour vaquer à ses occupations quotidiennes. L’on constate même que la circulation des personnes et des véhicules s’est accrue.
Dans le centre- ville comme Anosibe, Analakely, Behoririka, Andravoangy, Isotry, 67 ha, ou comme dans les périphéries comme à Ampitatafika, Ambohimanarina, Tanjombato et Andoharanofotsy, l’on observe une forte affluence de la population. Certes, tout le monde porte un masque. Toutefois, la distanciation sociale de 1m n’est pas respectée. Le risque de propagation du virus reste toujours élevé dans cette situation.
Pour la députée Zafinandro Perle Bien Aimée, « Les autorités n’ont pas pris la mesure de confinement de la Région d’Analamanga à la légère ; Il y a une raison fondamentale derrière cette décision, il s’agit de protéger la population malagasy ». Elle ajoute que « Les autorités ont décidé de reprendre dès le début, entre autres l’arrêt de toutes les activités à midi, c’est que le nombre de cas confirmés a augmenté de façon exponentielle ».
Pour cette députée de Madagascar élue dans la circonscription électorale de Taolagnaro, « Il faut suivre les consignes sanitaires comme le respect de la distanciation sociale de 1m, le port de masque ou le lavage des mains ». Elle rappelle que le pays traverse une période difficile et que chaque citoyen doit faire sa part des choses. Les autorités ont également le devoir de protéger la population face toutes sortes de menaces.
La députée a expliqué que « Le confinement aura certainement des conséquences sur la vie des citoyens, notamment les personnes vulnérables ; Il revient aux autorités de prendre les mesures adéquates pour que les citoyens puissent traverser cette période de confinement de 15 jours ». Elle relativise toutefois qu’il ne s’agit pas d’un confinement total. A preuve, le commerce des marchandises essentielles se poursuivent jusqu’à midi.


L’Etat doit montrer sa rigueur pour le marché de la vanille tout comme il le fait pour la gestion du reconfinement total d’Analamanga depuis hier. La prochaine campagne en vue de l’exportation de cette seconde épice plus valeureuse au monde ouvrira bientôt. Mais chaque Région a son propre calendrier de production.
Puisqu’il s’agit d’une saison générant rapidement beaucoup de profit, les opérateurs font remuer ciel et terre pour être aux premières loges. Des responsables locaux des services déconcentrés se plaignent en ce moment des pressions exercées par certains opérateurs et d’autres hauts commis de l’Etat qui abusent de leur fonction.
Ils demandent à avoir les pièces requises à tout prix en usant de tous les moyens. En effet, les paperasses qui doivent être renouvelées chaque année comprennent l’autorisation de collecte, la carte de collecteur, la patente et la déclaration d’emmagasinage. La Région délivre la carte de collecteur. La patente revient à la direction régionale des impôts et la déclaration de magasinage à la direction régionale du commerce et de la consommation.
Ces derniers jours, des opérateurs se bousculent au portillon pour avoir ces pièces en présentant des documents non valides car la campagne 2019 est pratiquement finie. En même temps, des produits illégaux circulent déjà, profitant de la grande confusion liée à la propagation de Covid-19. Les agissements de ces gens-là risquent de porter atteinte encore plus à la réputation de la vanille de Madagascar dont le marché est aussi durement frappé par les impacts de la pandémie.
M.R.


La direction régionale de l’aménagement du territoire et des travaux publics du Vakinankaratra procède aux travaux de réhabilitation d’un pont situé sur la RNS 34. La déviation étant terminée, les travaux se poursuivent pour prendre fin dans trois mois.

Un pont métallique se trouvant sur la RNS 34, à la limite de la Région Vakinankaratra et la Région Menabe est en piteux état. Les derniers travaux d’entretien de routine ont eu lieu en 2015. Depuis, l’état du pont s’est détérioré au fil des années. En 2019, des travaux de réparation d’urgence ont été entamés. Mais cette année 2020, il a été décidé de réhabiliter complètement le pont pour rétablir de façon durable la circulation des personnes et des biens.

La direction régionale de l’aménagement du territoire et des travaux publics du Vakinankaratra entreprend donc les travaux de réparation dudit pont. Jusqu’à maintenant, la déviation des voitures est terminée pour ne pas couper la circulation. Les travaux de confortement de pile ont été achevés également. Cette première tranche des travaux a permis aux voitures de toujours circuler sur ce tronçon de route.

De nombreux travaux sont en cours actuellement. Il s’agit entre autres de la « réparation des appareils d’appui, le démontage des platelages, la confection des platelages, le renforcement des pièces de pont et des dalles de transition », selon les informations reçues de la direction régionale.

Le rétablissement de la circulation sur cette portion de route est important pour le développement des relations économiques entre les Régions  de Vakinankaratra et de Menabe et pour la Région Menabe car cette route peut approvisionner les autres Régions (par exemple les Régions d’Analamanga, Amoron’i Mania, etc.) en divers produits, notamment agricoles. Il est à noter qu’entre 200 et 500 voitures y circulent par jour. Les responsables des travaux estiment que le chantier prendra fin dans trois mois. Grâce aux travaux de réhabilitation, le pont pourra supporter jusqu’à 44 tonnes.

la une du 8 juillet 2020

Publié le mardi, 07 juillet 2020

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Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

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