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Vulnérable aux aléas climatiques. L’assurance Aro, avec l’appui technique de L’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), teste la mise en place d’une assurance destinée aux agriculteurs. Souvent marginalisés dans le système, les producteurs d’arachide de Bekily bénéficient actuellement d’une couverture d’assurance face à la sécheresse. « Des l’apparition d’un aléa climatique comme la sècheresse ou l’inondation, ceux qui ne sont pas assurés n’auront pas de fonds pour relancer leur production.

Récession. Telle est la prévision de la croissance économique de Madagascar comme il a déjà été annoncé dans le rapport du Fonds monétaire international (FMI) en juin dernier. Cette institution de Bretton Woods a mis à jour ses données et a annoncé, hier, lors d’une conférence de presse virtuelle les perspectives économiques et régionales de l’Afrique subsaharienne. Même si le Gouvernement malagasy a déjà prévu un taux croissance positive de 0,8 % cette année dans la loi de Finances rectificative (LFR) 2020, cet indicateur est révisé à -3,2 % selon le FMI.

L'égocentrisme des députés fâche. Les faiseurs de loi se croient être au-dessus de la loi. Ils continuent à faire parler d'eux sous cette deuxième session ordinaire en cours. C'était le scandale dès l'ouverture même de la réunion quand ces élus se sont allégrement empiffrés de délicieux et coûteux aliments alors que des habitants ont le ventre creux dans le Sud de l'île. Les députés ne se rougissent même pas des critiques émises par-ci et par-là à cette occasion.

 

L'EPP « manara - penitra » à Sabotsy Ambatondrazaka vient d'ouvrir officiellement ses portes. La cérémonie d'inauguration de cette nouvelle infrastructure scolaire s'est tenue hier en présence du Président Andry Rajoelina, dans le cadre de sa visite dans le District d'Ambatondrazaka. Cette EPP fait donc partie de la longue liste des établissements « manara - penitra » mis en place par l'Etat dans les quatre coins de l'île. A son tour, la Région Alaotra Mangoro bénéficie de la concrétisation du « Velirano » n°4 du Président qui consiste à assurer une éducation et une culture pour tous par la mise en place d'infrastructures aux normes, entre autres.

 

LA UNE DU 24 OCTOBRE 2020

Publié le vendredi, 23 octobre 2020

La une du 23 octobre 2020

Publié le jeudi, 22 octobre 2020

Vatovavy regroupant les Districts de Mananjary, de Nosy Varika, d’Ifanadiana et d’Ikongo sera la 23e Région de développement de Madagascar. Le projet de loi portant création de cette nouvelle collectivité territoriale décentralisée en gestation atterrira incessamment à l’Assemblée nationale et au Sénat. Le 11 octobre dernier, le Président Andry Rajoelina a donné sa parole dans ce sens à Mananjary. La démarche engagée est à plus d’un titre conforme à la loi.
La Constitution, en son article 143, dispose que « les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les Communes, les Régions et les Provinces. La création et la délimitation des collectivités territoriales décentralisées doivent répondre à des critères d’homogénéité géographique, économique, sociale et culturelle. Elles sont décidées par la loi ».
Pour la scission de l’actuelle Vatovavy-Fitovinany en deux Régions, la messe a été dite. Le reste s’ensuivra même si le projet est susceptible de débats s’agissant des critères énoncés par la loi fondamentale et des réalités vivantes sur le terrain. En effet, le rattachement de l’Ikongo à la Vatovavy génère beaucoup de réserves de la part des natifs du District qui est plutôt géographiquement proche de Vatovavy.
Farouchement
S’il en est ainsi du Grand Sud-est de l’île, le Grand Sud aussi a son mot à dire. A leur tour, le député élu à Ampanihy Andrefana, Idealson, et consorts ont exigé le détachement de cette circonscription, de celle de Benenitra et de sa voisine de Betioky de l’Atsimo Andrefana pour former une nouvelle Région. Le vaste territoire de l’actuel Atsimo Andrefana est constitué de neuf Districts.
Quant aux trois Districts qui forment la partie australe d’Atsimo Andrefana, ils reposent sur le plateau Mahafaly. C’est une zone riche en ressources minérales et en biodiversité en particulier. Le parlementaire qui défend farouchement l’idée aurait visiblement l’intention d’en devenir le chef ou le président.
Mais, s’il y a une Région qui devait être la 23e Région de développement avant la Vatovavy, ce serait le Mangoro. Rattaché à l’Alaotra-Mangoro, il regroupe les Districts de Moramanga et d’Anosibe Anala. Le souhait de voir ces deux circonscriptions érigées en une Région à part entière a fait son chemin depuis les années 1990.
Incidence
Le Mangoro constitue une zone intermédiaire entre le pays merina et le pays betsimisaraka. Il s’agit d’une Région riche en ressources naturelles et minérales. Le plus gros investissement minier du pays, en l’occurrence Ambatovy, y est basé pour ne citer que lui. Le territoire traversé par la rivière de Mangoro remplit à coup sûr les critères d’homogénéité géographique, économique, sociale et culturelle stipulés par la Constitution.
Le Gouvernement a choisi d’implanter sur ce territoire la future zone industrielle de l’île. Là, c’est une preuve de plus de son potentiel économique. Contrairement aux autres, les deux députés élus à Moramanga et leur pair d’Anosibe Anala se gardent de parler de l’éventuel retrait du Mangoro de l’ensemble Alaotra-Mangoro pour être une Région à part.
Il convient tout de même de se mettre en tête que la création d’une nouvelle circonscription a toujours une incidence certaine sur le budget de l’Etat. Même la création d’un nouveau Fokontany ou d’une nouvelle Commune a un coût pour l’Etat. Voilà pourquoi tout éclatement des Fokontany reste suspendu jusqu’à nouvel ordre. Quant à la création de nouvelles Régions, l’Etat doit obligatoirement en payer le frais qui sera très élevé.
M.R.

Dangereux relâchement général

Publié le jeudi, 22 octobre 2020

Le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle devait déclarer, en substance, à son départ du CCO-Ivato « je pars soulagée mais je crains des effets pervers de ce relâchement général ». Modeste comme elle l’est, le porte-parole du CCO – Ivato voulait entendre par-là, d’une part, une satisfaction personnelle d’avoir été utile pour la Nation dans cette lutte sans merci contre la pandémie de la Covid-19  mais, de l’autre côté, elle s’inquiète de ce relâchement général et redoute le « retour en zone » de l’ennemi.
Aussitôt que le Chef de l’Etat Rajoelina annonçait la suspension du confinement et que toutes les activités peuvent désormais reprendre, la population en général ne juge plus nécessaire de veiller au respect des consignes, port de masque et gestes barrières. Au marché comme au bureau, on fait comme si de rien n’était. On n’en parle plus dans les bars, les boîtes de nuit, les karaokés et les dancings, etc.
Les responsables étatiques sont conviés à trouver une nouvelle approche afin de cerner le nouveau contexte lié au post-confinement. Par tous les moyens, il faut qu’on parvienne à limiter les dégâts. Partout en Europe, l’impact dévastateur de la deuxième vague sème la panique. En France, la Covid-19 attaque de nouveau de façon terrifiante. Un pays en situation de difficulté comme Madagasikara ne pourra pas se permettre de subir une seconde fois la vague de cette redoutable pandémie. La responsabilité étroite des tenants du pouvoir (Département de la santé, Forces de l’ordre, ministère de l’Education nationale) entre toujours en lice et reste engagée dans ce deuxième round, le combat post-pandémie. Il va falloir considérer en permanence comme si l’ennemi soit toujours dans les parages et protéger contre toute éventualité la population. Il appartient aux dirigeants de maintenir toujours plus haut la barre de la conscientisation, de la prudence et de la vigilance de la population. C’est l’avenir de tout le pays qui en dépend. Concrètement, le combat contre la menace de la deuxième vague va de pair, en simultané, avec la bataille pour la relance du pays notamment l’économie nationale.
D’un dévouement exemplaire, notre « héros national », le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, durant son parcours sans faute de huit mois, jour après jour, nous montre en grandeur nature la conscience professionnelle et le patriotisme caractérisé d’un(e) citoyen(ne). Ayant atteint le sommet du parcours académique dans le domaine de la médecine, le Professeur titulaire Vololontiana Marie Danielle garde les pieds sur terre. Elle incarne le « success story » d’une femme déterminée à assumer ses responsabilités. Fidèle au poste, à même les fériés, dimanche ou autres, la doyenne de la Faculté de médecine et Chef de service interne à l’Hôpital universitaire Joseph Raseta n’abandonne jamais jusqu’à sacrifier des évènements familiaux chers à une mère de famille. Mauvaises langues, sarcasmes de mauvais goût n’ont eu aucunement raison d’elle. Le pays manque cruellement de personnalité de la trempe de Vololontiana Hanta Marie Danielle douée, modeste et intègre. Une espèce rare ! Un grand hommage et merci à Mme le porte-parole de CCO-Ivato, le Professeur Vololontiana  Hanta Marie Danielle.
Face à ce dangereux relâchement général, tout le monde, sans exception, décideurs politiques et simples citoyens, portent chacun sur ses épaules la lourde tâche d’éviter le retour en force de l’épidémie.
Ndrianaivo


Chose promise, chose due ! Le Président Andry Rajoelina honore ses engagements envers la population du District d’Ambatondrazaka. Le Chef de l’Etat sera en visite dans cette localité ce jour. Il inaugurera notamment l’axe routier menant vers la RN44 qui relie l’aéroport Feramanga et l’EPP manara – penitra. Auparavant en terre battue, cette route est désormais entièrement réhabilitée et bitumée. La zone a aussi été pourvue d’éclairage. Il s’agit d’une des promesses présidentielles à la population de l’Antsihanaka au cours d’un premier déplacement au mois d’octobre 2019.
 A cette réalisation s’ajoute la mise en place de l’EPP « manara – penitra » qui sera disponible pour les enfants d’Asabotsy Ambatondrazaka. Avec une capacité d’accueil de 600 élèves, cet établissement scolaire sera doté d’une classe préscolaire jusqu’en T5. A l’instar des autres écoles publiques de ce genre, cette EPP sera aussi équipée d’un centre informatique et d’une cantine scolaire, ainsi que de meubles flambants neufs. L’installation d’une cantine scolaire vise à encourager les élèves à être assidus et se concentrer sur leurs études. Au cours de la cérémonie d’inauguration ce jour, ces derniers bénéficieront de kits scolaires.
Grande avancée de plusieurs travaux
Le Président pourra aussi constater de visu l’avancée des différents chantiers dans le District d’Ambatondrazaka comme la très attendue réhabilitation de la RN44 ou encore la construction du stade « manara – penitra » Rasolonjatovo. L’avancée des travaux est estimée à 80%. Cela inclut le tapis synthétique, la tribune de 105 mètres. Quant au pont « Kafé » les ouvrages avancent à 60%, et ce avec les travaux de bitumage de la route qui relie Ambatondrazaka – Ambandrika, le bitumage d’une portion de 25km à Vohidiala Manakambahiny, la construction d’un pont à Manaingazipo.
Malgré la fin de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de Covid-19, les foyers qui ont subi de plein fouet les conséquences de cette période difficile ne seront pas en reste. Comme à chacun des déplacements lors de ses précédentes tournées, l’homme fort du pays procèdera à la distribution de « Vatsy Tsinjo » et « Tosika Fameno » à près de 7 000 ménages.
La Rédaction

Près de 100 000 travailleurs mis en chômage technique pendant le confinement. Le directeur général de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNAPS) Mamy Rakotondraibe a dénoncé hier l’absence de culture de déclaration des employeurs durant le salon des Responsabilités sociétales des entreprises (RSE) et de l’Initiative pour le développement durable (IDD). « 13 000 travailleurs seulement sont déclarés en chômage auprès de la CNAPS. L’effectif est même inférieur à celui de l’année dernière. Cela témoigne qu’on n’a pas encore la culture de la déclaration », annonce le DG durant son intervention. Selon toujours ses dires, ceux qui perdent leur emploi mettent en moyenne six à sept mois pour être embauchés à nouveau. Notons que le Gouvernement a mis en place le prêt exceptionnel « Tsinjo Fameno » pour financer les travailleurs formels pendant la période de soudure.
Par ailleurs, la thématique du débat est axée sur les perspectives et idées émergentes en question de ressources humaines après la crise. Le DG a alors abordé la nécessité de la création du système d’allocation sur le chômage.  Toutes les parties prenantes que ce soit les partenaires techniques et financiers, les membres du Gouvernement, les responsables de la CNAPS ainsi que les représentants des travailleurs étudient déjà les modalités de paiement de l’assurance chômage. « La mise en place de cette allocation n’est pas un débat nouveau au niveau de la caisse. On en a toujours parlé pendant des années mais la conscience collective ne semblait pas être pressée vu que le système représente un coût supplémentaire tant pour les salariés que pour les employeurs. Tout d’un coup, l’assurance chômage devient une urgence pendant la crise de coronavirus car la perte du pouvoir d’achat freine l’économie. Nous étudions actuellement les modalités de paiement pour le premier trimestre de l’année. Etant donné que les gens mettent jusqu’à six mois pour trouver un travail, on essaie de fixer le montant à verser durant le premier mois si c’est à 100% du salaire pendant les trois premiers mois et 50% du salaire pour les trois mois restants. Nous n’avons pas également déterminé le pourcentage de la participation à tirer du salaire de l’employé », poursuit le DG.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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