Hors budget. Un cas récurrent auquel les entreprises du secteur des bâtiments et travaux publics (BTP) sont confrontés dans les marchés publics. La Fédération des petites et moyennes entreprises, le Syndicat des entreprises en BTP (SEBTP) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) ont soulevé ce problème lors d’un dialogue public-privé. L’échange s’est tenu il y a une semaine avec les représentants du ministère de l’Economie et des Finances et ceux du ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics à la Chambre de commerce et d’industrie, sise à Antaninarenina.
Outre la pandémie qui a touché en plein fouet leur secteur, les opérateurs ont mis l’accent sur la budgétisation des appels d’offres publics. Il faut savoir que dans le domaine du marché public, le coût des prestataires doit entrer dans le budget des projets. Avec la hausse du prix des matières premières, la fluctuation des biens et l’inflation, les entreprises dépassent le budget exigé dans l’exécution des travaux, ce qui entraîne le refus des dossiers. « Les personnes responsables du marché public dresse la mercuriale des prix, c’est-à-dire le cours des produits sur la base des appels d’offres au cours des dix dernières années. Et pourtant, les prix évoluent et varient en fonction des Régions. Il y a également des spécificités à prendre en compte. C’est l’appel d’offres en lui-même qui ne correspond plus à la situation actuelle et devient hors budget. Les prestataires proposent toujours un budget supérieur et les dossiers ne sont jamais validés », explique Hery Andriatefihasina, président du SEBTP.
Etant donné que l’Etat met actuellement en œuvre des grands projets d’infrastructure pour relancer l’économie, les opérateurs dans le domaine ont demandé aux représentants des ministères l’élaboration de cette mercuriale de prix avec le secteur privé. La discussion se poursuit également sur l’apurement des arriérés de paiement et les actions de l’Etat au niveau des banques pour ne pas entraver les opérateurs. La Direction générale des impôts, pour sa part, a proposé la poursuite du report du paiement des impôts concernant les entreprises de BTP.
Solange Heriniaina
La tentative d’un gang composé de quatre individus armés pour braquer le véhicule ayant transporté un commerçant chinois à Ambodimita, jeudi dernier, capte encore les esprits. Car en marge de l’élimination de deux de ses membres présumés, et la fuite d’un troisième, un quatrième a été capturé vivant par les éléments du SAG et de la brigade criminelle (BC) lors de l’affrontement à Ambodimita.
D’après une source policière à Anosy, le suspect en captivité devra être déféré ce jour, sauf imprévu. Par ailleurs, son complice, celui qui a réussi à s’enfuir à bord d’une moto, est encore recherché. « Il n’ira pas loin. Le fugitif est grièvement blessé. Tôt ou tard, il rejoindra peut-être de son propre gré l’hôpital pour se soigner », confie cette source policière.
A part donc cette double élimination et le coup de filet sur un agresseur, il est à mentionner aussi la saisie de matériels par la Police chez les agresseurs. Dans le lot, une moto ainsi qu’une arme de poing de fabrication artisanale. Cette tentative dudit gang pour s’en prendre à la cible, c’est-à-dire au Chinois, a échoué grâce notamment à la vigilance de la Police qui a permis d’anticiper et prévenir l’assaut. L’intervention en temps voulu des Forces de sécurité, a donc permis d’épargner à la cible de s’être dépossédée d’une somme de près de 170 millions d’ariary, laquelle avait été prévue être versée le même jour .
Enfin, l’opération du SAG et de la BC s’est traduite par un assez violent accrochage avec les bandits. A preuve, même le véhicule d’intervention de la Police avait été criblé de balles. Cette dernière a assuré que l’on ne déplore aucune victime dans ses rangs. L’intensité de la fusillade à l’endroit a été telle que la circulation a dû être même interrompue sur place, cela par pure souci d’éviter une bavure. Il est vrai que des balles perdues représentent souvent un danger mortel pour ceux qui se trouvent dans le secteur de la fusillade dans de pareilles circonstances. L’expérience le confirme si l’on n’évoque que le cas d’un motocycliste qui fut mortellement touché par une balle perdue lors de fusillades survenue à Antsahabe dans un passé récent.
Franck R.
Stopper la chaîne de transmission de la Covid-19. Les transports en commun représentent un vrai risque de propagation du coronavirus. C’est pourquoi, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie appelle aujourd’hui à la limitation des déplacements en Provinces, surtout durant ce week-end pascal. « Si possible, il est prié aux passagers de limiter les voyages pour les prochains jours, sauf si c’est vraiment inévitable. Dans ce cas, chaque passager devra se soumettre aux mesures sanitaires en vigueur », encourage le ministère sur sa page officielle. En effet, en réduisant les déplacements, chacun pourra se protéger et protéger les autres. Dans ce sens, des organisateurs d’événements pascaux, entre autres la Star Tour, au lieu d’organiser des spectacles en plein air comme à leurs habitudes, se lancent même dans des événements en ligne.
Malgré la situation sanitaire actuelle, la fréquentation des gares routières dans la Capitale ne cesse d’augmenter. En un mois, les passagers enregistrés dans les neuf gares routières d’Antananarivo ont atteint les 365 180, soit près de 1 000 personnes par jour pour chaque gare routière. La campagne de dissuasion afin de réduire les déplacements va encore prendre du temps. Mais c’est un mal nécessaire, sachant que les cas de Covid-19 montent quotidiennement dans la Capitale. L’augmentation des déplacements entre Antananarivo et les différentes Régions du pays mène indubitablement à des risques de contamination dans ces localités.
Report des voyages
Cette mesure aura sans aucun doute des impacts sur les opérateurs touristiques. Alors que la promotion du tourisme national commence à porter ses fruits, cette deuxième vague vient tout dérégler. Toutefois, les opérateurs mettent à la disposition des voyageurs différentes options afin d’éviter qu’ils annulent pour de bon leurs programmes. « Dès l’annonce de la deuxième vague, nous avons pris nos dispositions. Nous offrons ainsi à notre clientèle la possibilité de reporter leur voyage à des dates plus appropriées. L’idée est de garder le lien avec les clients mais de toujours garantir des voyages de qualité et en sécurité. De plus, nous nous chargeons déjà de tous les détails de report », explique un responsable auprès d’une agence de voyages.
En tout cas, jusque-là, le report de voyage n’est pas encore une option pour tous lors de ce week-end de Pâques.
Rova Randria

Avant même la déclaration du président de l'Eglise de Jésus-Christ à Madagascar (FJKM), quelques temples ont déjà décidé de fermer leurs portes. Et ce, pour une durée de 15 à 20 jours. Jusqu'à hier, au moins 3 églises FJKM ont pris cette décision, dont le temple de Tranovato Faravohitra, celui de Rasalama Maritiora Ambohipotsy et l'église FJKM Amparibe Famonjena.
La route digue au niveau d’Ambodihady- Ambohimanarina a été coupée momentanément à la circulation hier dans l’après-midi. L’accès à la route n’a été de nouveau possible que plusieurs minutes plus tard. En effet, vers 16h45, des échanges de coups de feu entre la Brigade criminelle de la Police nationale en coopération avec le Service antigang et des malfaiteurs ont retenti au niveau de cette portion de route. Selon le communiqué diffusé par la Police nationale, deux individus armés ont péri dans la fusillade. Un autre a été interpellé vivant.
Face à l'urgence sanitaire liée à la Covid-19, toutes les méthodes modernes ou traditionnelles sont les bienvenues. Cependant, des médicaments non soumis aux prescriptions médicales ou encore inconnus du monde pharmaceutique et circulant sans autorisation sur le marché sont consommés. Selon le docteur Mahavany Nicole, directeur de la Pharmacie des laboratoires et de la médecine traditionnelle auprès du ministère de la Santé publique, les autorités sanitaires à Madagascar n'interdisent en aucun cas l'utilisation des remèdes traditionnels.
Quinze jours pour mieux se préparer au 3è trimestre de l’année scolaire 2020-2021. Le ministère de l’Education nationale (MEN), à travers le Directeur général en charge des établissements scolaires (DGES) en la personne d’Eric Ralainirina Razokiny, apporte des détails quant à la décision prise en Conseil des ministres le 31 mars dernier. Celle-ci informe du prolongement des vacances de Pâques jusqu’au 18 avril prochain, soit une semaine supplémentaire par rapport au calendrier scolaire de départ.
Quand Tsimbazaza éternue, Ambohitsorohitra a une température ! Quand le Parlement tousse, l'Etat sent la fièvre ! L'Assemblée nationale, le Sénat avec, est le cœur de la démocratie. Et quand le cœur palpite, le corps est en état de fébrilité ! Une majorité parlementaire solide garantit la stabilité. Une majorité frivole met en danger le pouvoir en place et l'Etat en mauvaise posture.
La dématérialisation se succède au sein de l’Administration fiscale. En marge du lancement officiel de la télétransmission des états financiers, il y a une semaine au Novotel sis à Alarobia, Germain, directeur général des impôts, a annoncé la digitalisation de la demande de remboursement des crédits de taxe sur la valeur ajoutée (TVA). La plateforme portera le nom de « e-crédit TVA ».