Nos archives web


Une semaine après l’arrestation de Divalarhoussen Raza Mamod présumé complice de Lama aux Comores, sa prochaine extradition au pays est attendue. Pourtant, rien ne semble encore bouger d’un iota. Interrogée sur ce black-out momentané sur la suite de l’affaire, la Gendarmerie annonce la couleur. « Cette affaire ne relève plus désormais de notre compétence. Puisque notre zone d’action se cantonne uniquement dans la Capitale, extrader une personne depuis l’étranger requiert les ministères », explique une source auprès de la Gendarmerie chargée des affaires d’enlèvement au pays. En réalité, il appartient désormais à la Justice malagasy d’agir dans ce sens.
Qui dit extradition, dit aussi coopération interministérielle entre les Comores et le pays. Or selon une indiscrétion, la coopération entre les justices des deux pays serait  encore au point mort depuis 2008 où un fonctionnaire du ministère des Finances malagasy avait été le premier à être extradé au pays pour diverses et graves infractions. Ce qui sous-entend donc qu’il faudra d’abord revitaliser une toute nouvelle page, sinon réviser la copie dans la coopération judiciaire avec l’archipel voisin.
Pour revenir dans le cas de Divalarhoussen Raza, il aurait été mentionné par Lama lui-même comme l’un de ses supposés complices derrière tous ces enlèvements d’hommes d’affaires Indopakistanais de la Capitale malagasy,  et ce, juste peu de temps avant sa mort. Cet Indien qui s’est donc refugié aux Comores ayant un lourd antécédent en matière de rapts. S’il n’a été victime d’un présumé règlement de compte  par  ses coreligionnaires, comme cela s’est produit en février 2017,  où sa voiture a essuyé les tirs nourris des assaillants à Ambatobe (résidence Panoramique), son nom n’est donc plus désormais étranger pour les services anti-kidnapping de Gendarmerie dont la BAK. Sans doute, cette prise de conscience de sa part d’être un homme désormais traqué, expliquerait sa fuite aux Comores. Il reste à savoir s’il s’y trouve encore ou non. Et il a trouvé les meilleurs prétextes pour choisir de s’y établir : avoir l’assurance de se trouver dans un territoire étranger en cas de coup dur,  et en vue d’une plus grande mobilité pour  se soustraire justement au contrôle de la Justice du pays, et donc à la vigilance des Forces de l’ordre malagasy. Qui a dit mieux donc du terrible événement de février 2017, où il a dû être évacué d’urgence à La Réunion pour soigner les blessures obtenues lors de la fusillade, notamment pour son fils de 4 ans, qui a été le plus gravement touché ? En attendant, les yeux sont rivés sur les chasseurs de prime : le fugitif est bel et bien inclus dans la liste des suspects dont les têtes sont mises à prix : la sienne vaut 200 millions d’ariary.
Franck R.


1 milliard d’ariary. C’est le montant du préjudice subi par un opérateur économique victime d’un candidat aux dernières élections présidentielles de 2018. L’auteur de l’acte est inconnu du bataillon dans le domaine de la politique mais il s’est tout de même présenté à cette course à la magistrature suprême. Par contre dans son domaine d’activités, il est très connu en étant un des premiers malagasy à se lancer dans le secteur des entreprises off-shore.
Avec son associé, il a choisi de louer une des bâtisses les plus en vue de la Capitale dont le loyer mensuel pour la superficie demandée de 700m2 tourne autour de 25 millions d’ariary. Le bail commercial signé au début de l’année 2015, la société a pris possession du lieu au mois de mars de la même année. Néanmoins, la société dont la gérance est assurée par ce candidat aux élections présidentielles a « omis » d’honorer des loyers qui, une année plus tard, plus précisément au mois de mai 2016, ont atteint plus de 200 millions d’ariary. L’argument avancé  par le gérant de la société au propriétaire de la bâtisse sise à Ankorondrano pour expliquer ce retard a trait à un problème de recouvrement auprès de ses clients. Toutefois, il s’est engagé à régulariser la situation et pour amadouer le propriétaire, il a proposé un calendrier de paiement. Que nenni, celui-ci n’a jamais été respecté. Les chèques ou traites émis par la société locatrice ont tous été retournés par la banque avec comme motif, insuffisance de provision. C’est tout à fait normal  ainsi que le montant des impayés se chiffre à plus de 360 millions d’ariary au mois de septembre 2017. Face à cette situation, le propriétaire s’est trouvé dans l’obligation de saisir la Justice qui a ordonné à la société du candidat malheureux aux élections présidentielles de payer dans un délai d’un mois cette somme de 360 millions d’ariary. Le commandement de payer resté vain, la société plaignante a demandé la résiliation du bail, l’expulsion du locataire et la condamnation au paiement des sommes dues. Une demande accordée par la Justice qui, en sus, a ordonné à cette société off -shore de  payer 670 millions d’ariary. Un jugement rendu dans le courant de l’année des élections et malgré ses casseroles, le gérant de la société s’est encore lancé dans la course aux présidentielles.
Et c’est seulement à la fin de l’année 2018 qu’il a pris la peine de quitter les lieux laissant derrière lui une ardoise salée de 1 milliard d’ariary de loyer impayé.  Alors qu’il savait pertinemment son impossibilité de payer les arriérés déclarés depuis, ce prétendant au fauteuil présidentiel squattait le local d’autrui avant cette date. Entre- temps pourtant, la société continuait ses activités et encaissait les revenus qui vont avec, sans payer toutefois les loyers.
Bref, une malhonnêteté dans son état pur ternissant encore un peu plus l’image du gérant et de la société.  Dans un passé récent, la société, qui s’est installée depuis dans un quartier moins huppé qu’Ankorondrano, a eu maille à partir avec une partie de son personnel pour salaire impayé. Succession de fautes graves difficilement à effacer…
La rédaction



Prévu à la fin du mois d’avril. Le Gouvernement ne s'est pas encore prononcé concernant l'accompagnement du secteur privé en cette crise à la fois sanitaire et économique. Il est indéniable que la pandémie a touché de plein fouet les entreprises. Le ralentissement économique a baissé considérablement leurs activités. A cet effet, le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat  (MICA), ainsi que les représentants du secteur privé ont élaboré ensemble un plan de mitigation pour faire face à cette crise.
Cependant, le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Thierry Rajaona, a fait savoir, lors de son intervention dans un média privé, que ce plan n'a pas encore été adopté lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi dernier. « Le secteur privé a mis en avant deux points importants dans ce document. Les salariés ont besoin d’une assistance financière à cause du chômage technique. Les entreprises, quant à elles, attendent une bonification et une garantie de crédit de trésorerie pour fonctionner de nouveau. Le ministre de tutelle nous a annoncé, jeudi dernier, qu’au lieu d’approuver le plan de mitigation, le Gouvernement rassemblera toutes les idées du document et inscrira tous les points importants dans un plan d’urgence multisectoriel. Quoi qu’il en soit, nous attendons encore les mesures de soutien venant du Gouvernement. L’Etat et le secteur privé sont inséparables. La baisse des activités du secteur privé entraîne la diminution des recettes fiscales », explique le président du GEM.
En effet, les ressources de l’Etat ont accusé un manque à gagner d’environ 1 800 milliards d’ariary, selon la loi de Finances rectificative (LFR). Pour rappel, le Gouvernement a déjà prévu une enveloppe de 347 millions de dollars pour la relance de l’économie. L’appui aux entreprises occupe une place importante car une somme estimée à 295 millons de dollars leur est destinée. Ce montant servira à prendre en charge partiellement lepaiement des salaires. Jusqu’à présent, Madagascar figure parmi les pays qui n’ont pas encore mis en œuvre leur stratégie de relance économique.
Recueillis par Solange Heriniaina

 


Coup de tonnerre. Un médecin-inspecteur du nom de D.R., âgé de 53 ans, exerçant à Toamasina et qui a été testé positif au Covid-19 après une analyse PCR, a été admis au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, samedi dernier. A son arrivée à l’hôpital, il n’a pas présenté de formes symptomatiques graves requérant un appareil respirateur. Les personnels de santé ne lui ont diagnostiqué que quelques signes du coronavirus. Le lendemain de son arrivée auprès de cet établissement sanitaire, c’est-à-dire hier, le chef de service est venu lui présenter ses encouragements après avoir fini son service. Or, grande fut sa surprise de découvrir un corps inerte, suspendu par des outils indispensables pour les perfusions. A priori, ce personnel médical atteint du coronavirus se serait suicidé dans sa chambre d’hôpital. La constatation du décès a été ainsi réalisée par le chef de service lui-même. Il a été souligné dans son rapport que la cause du décès serait une pendaison, d'une auto-pendaison pour être précis, et rien d'autre.
C’est à ce sujet qu’une divergence d’idées s’installe entre les personnels de santé et la famille de ladite victime. Cette dernière insiste sur le coronavirus comme origine de sa mort et s’attend à son annonce officielle. C’est ainsi que l’Etat a décidé d’ouvrir une enquête pour savoir la cause exacte du décès.
Le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle l’a bien souligné hier que toute personne testée positive au Covid-19 ne peut pas forcément être mourante. Et d’ajouter que seuls les patients qui sont dans un état critique sont en danger de mort. Or, le défunt « D.R » ne s’est pas présenté dans un état de santé grave ni critique pour trouver la mort dans les 24 heures. 
Entre-temps, les funérailles de ce patient atteint du coronavirus ont été déjà programmées hier. En raison de l’interdiction de sortie de la Région d’Atsinanana, son enterrement s’est tenu en présence de quelques proches dans cette ville portuaire.
Le Professeur Vololontiana H. apporte de précisions
Deux cas de décès du Covid-19 enregistrés à la date d’hier. La sincérité même de ce chiffre publié par le Centre de commandement opérationnel - Covid-19, sis à Ivato, est remise en cause. Les rumeurs concernant le décès de quelques personnes testées positives au  Coronavirus, sans que le CCO - Covid-19 ne les confirme, créent de plus en plus de doutes. Lors de son intervention à la TVM, hier vers 13h, la porte-parole dudit centre, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle a tenu à apporter plus de clarifications sur le comptage du nombre de personnes mortes du coronavirus dans la Grande île. En outre, comme en Iran, à Madagascar, les patients testés positifs mais qui décèdent d’autres maladies sont exclus du bilan. Le pays est ainsi plus sélectif et ne compte que les personnes qui décèdent de la maladie provoquée par le coronavirus « SARS-CoV-2 » ou  syndrome de détresse respiratoire aiguë après un test PCR positif.
Malheureusement, les témoignages de personnes dont les proches sont morts, officiellement d’une autre maladie, avant que les tests ne soient disponibles ou à un moment où ils étaient difficiles à obtenir, se multiplient sur les réseaux sociaux dont Facebook.
« Les personnes déclarées positives à la COVID-19 ne risquent pas toutes de mourir, même celles qui présentent les formes graves. Scientifiquement, il existe celles qui présentent des formes graves développant  un  état sévère et/ ou critique. Seuls les patients avec un état de santé critique risquent de périr. Ce sont notamment les malades vulnérables, c’est-à-dire les patients ayant une maladie cardio-vasculaire, une maladie respiratoire chronique ou encore ceux atteints de cancer évolutif qui sont susceptibles d’être emportés par le coronavirus après un état de choc. Aussi, un cas confirmé au coronavirus peut développer plusieurs maladies en même temps. Un individu infecté du coronavirus peut être déclaré mort après un accident de la circulation. Ou encore un porteur du VIH/ Sida  et en même temps du Covid-19 est annoncé mort suite à une secousse », avance la porte-parole.
Ce qui fait qu’à la dernière nouvelle, Madagascar n’a enregistré que deux décès liés au coronavirus. Ce sont notamment Kasoana Roger, à la fois diabétique et testé positif au Covid-19  et le Philippin Ryan Reyes - âgé de 42 ans, l’un des sous-traitants au sein de la compagnie minière d’Ambatovy.
Cependant, quelques pays, à savoir la Corée du Sud, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni, incluent dans leurs chiffres officiels toutes les personnes ayant été testées positives au coronavirus, même si elles sont décédées à cause des complications d’une autre maladie acquise auparavant.
K.R.

la une du 25 mai 2020

Publié le dimanche, 24 mai 2020

Mercredi matin dernier, un petit commando de la Police, sur la base d’un renseignement et de preuves formelles sur l’identité du suspect à arrêter, fut dépêchée à Ambatofotsy par le Commissariat central de Tsaralalàna. Sa cible : l’un des présumés complices de Lamà, et dont la tête du premier a été également mise à prix. Cette information a été révélée par une source au niveau même de la Police. En effet, J. aurait été dénoncé par un co-détenu, un ami à lui, lors d’une période où tous les deux se sont connus lorsqu’ils ont séjourné ensemble à la Maison de force de Tsiafahy. En réalité, il s’agit d’un plan de la Police afin de faire tomber J. dans le piège, tout en l’appâtant avec son ancien camarade de cellule.

6ème vague. L'accueil des maîtres-FRAM dans la famille des fonctionnaires se poursuit. Hier, le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique et professionnel (MENETP) a officialisé le recrutement de 4 000 enseignants  dont  374 vaquant dans la Région d'Analamanga comme agents de l'Etat. Andriamanana Josoa Iarintsambatra Rijasoa, numéro un dudit ministère, leur a remis en main propre leurs contrats de travail. Ces enseignants vont désormais recevoir un bon de caisse venant du Trésor public en guise de compensation mensuelle dans quelques temps, une fois toutes les démarches administratives achevées.

Durant la journée du jeudi dernier, de 8h au 18h, les laboratoires d'analyse, à savoir le Centre d'infectiologie Charles Mérieux (CICM) et l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) ont passé 312 tests PCR. Les résultats ont révélé 43 nouveaux cas confirmés de coronavirus.  Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, 5 parmi ces nouveaux cas ont été identifiés à Antananarivo, plus particulièrement à Anjanahary où 4 porteurs du virus ont été recensés. Le cinquième a été localisé à Manjakaray. Les 38 autres personnes infectées proviennent par contre de Toamasina. 

Urgence budgétaire

Publié le vendredi, 22 mai 2020

« Situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles ! » L’état d’urgence sanitaire qui prévaut exceptionnellement dans le pays voire dans le monde exige la mise en œuvre d’un train de mesures d’urgence entre autres budgétaire.

Le pays va en guerre. Une guerre difficile contre un redoutable, insaisissable et invisible ennemi. Un combat meurtrier auquel Madagasikara, au même titre que d’autres pays de la planète Terre, est confronté. La pandémie du coronavirus, Covid-19, n’épargne petits et grands. Fait insolite, elle frappe plus durement les pays nantis économiquement, financièrement et technologiquement. En fait, les grandes Nations de ce monde s’agenouillent. Covid-19 ne fait pas de détail et n’a pas froid aux yeux.

Opérationnaliser l’e-gouvernance. L’année dernière, au mois de décembre, le Premier ministre, Ntsay Christian, a signé un accord axé sur la modernisation du réseau des télécommunications à Madagascar avec le Gouvernement chinois, représenté par l’ambassadeur de la République Populaire de Chine à Madagascar, Yang Xiaorong. Le financement de ce projet a ainsi été adopté par le dernier Conseil des ministres de mercredi dernier. 179 milliards d’ariary seront alors investis dans ce projet dont le démarrage ne tardera pas. Ce fonds provient notamment de l’Export Import Banque en Chine, à l’issue de l’accord de partenariat signé avec ce pays.

Fil infos

  • Futur coach des Barea - Des noms circulent…
  • Meurtre de Miley
 - Les présumés auteurs écroués dont deux à Tsiafahy
  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »

La Une

Recherche par date

« November 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff