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Récupérer mais non … !

Publié le mercredi, 12 août 2020

La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) reprend son droit.  Naina Andriantsitohaina, le nouveau magistrat, dûment élu, de la ville des Mille corrige les dérives du passé. Il redresse les torts infligés par certains élus indélicats aux dépens de sa circonscription et de ses habitants. Il est de son droit le plus absolu de récupérer le patrimoine de la Commune entre les mains des responsables ou des élus sans foi ni loi.

 

Après une période difficile due à la pandémie de Covid-19, les activités économiques et commerciales reprennent progressivement dans le pays. Dans ce contexte, la société Baolai renouvelle ses offres auprès de sa clientèle. « Un nouvel arrivage d'appareils électroménagers et électroniques de premier choix, adapté à tous les goûts et tous types de budget, est disponible au niveau de nos show-rooms. Conjoncture actuelle oblige, tous nos magasins sont ouverts au public, toujours dans le respect des règles d'hygiène sanitaire, comme le port du masque, la distanciation sociale d'au moins un mètre.

Une chute continue. La valeur de l'exportation est passée de 820 à 426 milliards d'ariary entre le mois de janvier et juin derniers, selon la statistique publiée par la Direction générale de la Douane (DGD). Elle est donc réduite de moitié en espace d'un semestre. Cette diminution est compréhensible vu le ralentissement des activités économiques mondiales. Que ce soit l'offre ou la demande ont connu une baisse à cause des mesures de restriction liées au confinement. Les données fournies par cette institution rattachée au ministère de l'Economie et des Finances sont marquées par l'absence totale des exportations des produits miniers, entre autres le nickel et le cobalt durant ces deux derniers mois.

Cette pandémie de coronavirus a démontré la valeur des huiles essentielles dans le quotidien des gens, mais plus particulièrement pour l’économie de Madagascar. Cette filière représente en effet un fort capital économique pour le pays ainsi que pour les zones productrices. La Région Haute Matsiatra en fait partie. Le Géranium et le Ravintsara y croissent très bien. Le principal frein au développement de l’exploitation d’huiles essentielles reste l’inexistence de laboratoire d’analyse. « Les huiles essentielles doivent se soumettre à un certain niveau de qualité.

Rétablir la dignité de la ville des Mille mise à terre. Telle est la mission que s'est lui-même assigné le maire de la Capitale de Madagascar lors de son accession à la première magistrature de la ville. Naina Andriantsitohaina, puisqu'il s'agit de lui, met en place tous les ingrédients pour atteindre les points illustrés dans son « Veliranon'Iarivo », annoncé durant la campagne électorale.

 

La vraie démocratie dans un pays se mesure par la force de l'Opposition. Malheureusement, les opposants actuels sont loin de faire le poids. En effet, les actions de l'Opposition se limitent, pour l'instant, à dénigrer les décisions de l'Etat sans apporter d'autres alternatives ni amener de vrais débats politiques. Lundi dernier, les membres du RMDM (Rodoben'ny mpanohitra ho an'ny Demokrasia eto Madagasikara) ont tenu une assise nationale à Bel'air.  Sans surprise, la réunion a vu la présence de plusieurs politiciens dont l'ancien Président Marc Ravalomanana.

 

LA UNE DU 13 AOUT 2020

Publié le mercredi, 12 août 2020

La une du 12 août 2020

Publié le mardi, 11 août 2020


La commémoration du 29e anniversaire du « samedi rouge » est passée presque inaperçue cette année. Seuls le récit et des commentaires illustrés à l’aide d’une vidéo disponible en ligne, diffusée en boucle par quelques stations dont la TVM, ont marqué la commémoration lundi. Outre le témoignage d’un journaliste senior de la chaîne publique, seuls les anciens ministres Désiré Philippe Ramakavelo et Gilbert Raharizatovo ont donné un bref aperçu historique de l’événement à l’origine de la naissance de la Troisième République.
D’emblée, les principaux meneurs des Forces vives à la tête des mouvements politiques visant le départ forcé du président de l’époque, l’amiral Didier Ratsiraka, ne sont plus de ce monde. Ce sont par exemples : le pasteur Richard Andriamanjato, Francisque Ravony, Germain Rakotonirainy, Manandafy Rakotonirina, le professeur Albert Zafy, Dr Emmanuel Rakotovahiny...
Ceux qui sont encore en vie sont des has been considérés parmi les catégories les plus vulnérables à la contamination du coronavirus. Force leur est de se terrer chez eux pour se garder de tout contact susceptible de les exposer au risque. Tel serait le cas des politiciens comme Daniel Ramaromisa et Pierre Randrianantenaina ainsi que le général Jean Rakotoharison dit « Voaibe ». D’autres compagnons de lutte aussi habitent loin d’Antananarivo pour ne citer que le professeur Henri Rasamoelina qui réside à Fianarantsoa.
Déliquescence
Le politicien Alain Ramaroson, même s’il n’est pas un leader des Forces vives à l’époque, s’attribue volontiers le devoir de commémorer régulièrement avec des alliés le 10 août. Mais, le confinement étant, il ne n’est pas non plus manifesté cette année, laissant ainsi le champ libre à l’opposition qui a récupéré la date pour se faire entendre. Les opposants ont pourtant choisi de rester entre les quatre murs au lieu de marquer leur présence sur l’endroit symbolique du mouvement sur la place du 13 mai à Analakely.
Exaspérés par la déliquescence la vie sociopolitique longuement dominée par l’idéologie d’inspiration léniniste-marxiste matérialisée par le Livre rouge de l’Avant-garde pour la rénovation de Madagascar (AREMA) et les abus perpétrés par les dirigeants imbus de leur position, des syndicalistes et politiciens se donnaient rendez-vous au COUM 67 ha à Antananarivo pour célébrer la fête du travail du 1er mai 1991.
C’était le point de départ des manifestations qui migraient sur le centre-ville où les slogans « Handrodana ny mandan’i Jerikô » et « Ento miakatra ity firenena ity » étaient scandés à longueur des mois sous l’effet des discours enflammés des politiciens. Un Gouvernement insurrectionnel avec comme Chef d'Etat le Général retraité Jean Rakotoharison et comme chef de Gouvernement le professeur Albert Zafy s'y est formé le 16 juillet. La demande de démission de l’amiral est devenue un leitmotiv désormais.
Effusion de sang
Pour faire bouger davantage les choses, une marche pacifique à laquelle un peu moins d’un million de citoyens participaient était organisée le 10 août. Le but était de faire partir le Président alors confiné au Palais d’Iavoloha, classé zone rouge et hautement gardé par le Régiment de la sécurité présidentielle (RESEP) appuyé par des éléments de l’ethnie Ntandroy.
Alors que le cortège pénétrait les quartiers voisins immédiats du Palais, les tirs à balles réelles commençaient à fuser sur ordre de l’occupant du lieu. Projectiles mortels et dangereuses pierres catapultées à l’aide des frondes maniées par les Ntandroy atteignaient les manifestants sans armes. L’hélicoptère présidentiel lançait aussi des grenades offensives sur eux. L’effusion de sang ainsi inévitable faisait plusieurs victimes dont le nombre réel n’a jamais été établi.
La suite de l’événement a débouché sur la désignation du pharmacien Guy Willy Razanamasy comme Premier ministre, qui a présenté son Gouvernement le 25 août. Les pourparlers politiques d’alors ont été tels que des militaires sous la férule du Général Désiré Philippe Ramakavelo ont forcé les protagonistes à trouver un terrain d’entente au cours d’un tête-à-tête de trois jours, du 29 au 31 octobre, à l’hôtel Panorama à Andrainarivo.
Suite de l’histoire
La Convention du 31 octobre ou la Convention du Panorama a mis fin à toutes les hostilités. Elle s’est donné l’objectif d’élaborer la mouture de la nouvelle Constitution à la place de la Constitution de 1975. Le projet de texte a été inscrit à la loi 91-031 adoptée le 21 novembre 1991. De fait, la Convention a prévu la suspension de toutes les institutions au profit de la mise en place de la Haute autorité de l’Etat présidée par le professeur Albert Zafy.
La Constitution de la Troisième République sera plus tard approuvée. Le premier tour des présidentielles du 25 novembre et le second tour du 10 février 1993 seront en faveur du professeur, obligeant ainsi l’amiral à quitter le pouvoir. Le propos qu’il répétera à l’envie sera : « Mandefitra manana ny rariny ». Il ne tardera pas pourtant à revenir au pouvoir et nous savons tous la suite de l’histoire.
« Depuis plus d’un quart de siècle, le 10 août est passé dans la trappe de l’oubli. Cependant, au nom du devoir de mémoire, il faut rétablir la vérité historique surtout que quelques protagonistes sont encore en vie », a écrit le journaliste senior Jeannot Ramambazafy le 10 août 2017 à l’occasion du 26e anniversaire de l’une des tragédies de l’histoire postindépendance de Madagascar. C’est encore le cas de le dire deux ans plus tard.
M.R.


2500 tonnes de farine incinérées à Antsiranana. Le non écoulement des stocks durant le confinement détériore la qualité des produits. C’est le cas de ces farines importées dans la Région de DIANA. Cependant, le retour à la normale des activités économiques entraine une hausse de la consommation. Face à la pandémie de coronavirus, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) rappelle les importateurs et les producteurs locaux concernant la possession d’autorisation de certificat de consommabilité et d’autorisation de mise en commercialisation de leurs produits. « Il est à rappeler que tous les produits alimentaires, importés ou locaux, et commercialisés à Madagascar doivent avoir obtenu préalablement une autorisation de mise en commercialisation délivrée par le ministère en charge du commerce et ses circonscriptions au niveau des Régions », note le circulaire. La ministre de tutelle, Lantosoa Rakotomalala, a par la suite apporté des éclaircissements sur ce point, lors d’une conférence de presse, hier à Anosy. Selon ses dires, la question d’hygiène est cruciale durant cette pandémie. La possession de ces documents permet de connaitre les détails de chaque produit. Et en même temps de protéger les consommateurs.
Des contrôleurs de commerce descendront également sur le terrain pour la vérification. « Les produits qui ne sont pas en position règlementaire feront l’objet de retrait au marché à tout moment », souligne la ministre. Toutefois, le numéro un du département appelle à la responsabilité de tout un chacun dans cette bataille. Concernant la question de qualité et d’hygiène, une sensibilisation des petits commerçants est déjà en vue.
Solange Heriniaina




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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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