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Comme annoncé par le Président Andry Rajoelina il y a quelques semaines, un arrivage d’équipements composés de 563 cartons contenant des concentrateurs d’oxygène, des lunettes nasales à oxygène et des masques à oxygène à haute concentration, est parvenu à l’aéroport de la BANI Ivato hier. Cet arrivage n’est encore qu’une partie  des concentrateurs d’oxygène et autres équipements importés par l’Etat malagasy pour renforcer la lutte contre la Covid-19. En effet, l’Etat a fait une commande d’au moins 2 400 concentrateurs d’oxygène pour répondre aux besoins des centres hospitaliers qui soignent les malades du coronavirus.
Le Président Andry Rajoelina en personne a fait le déplacement à Ivato pour réceptionner les équipements arrivés au cours de cette première livraison. « Nous avons commandé spécialement ces équipements pour renforcer notre stratégie de riposte contre la Covid-19 et réduire le nombre de décès liés à la pandémie », a déclaré le Chef de l’Etat. Une fois arrivés, ces équipements seront immédiatement répartis dans les hôpitaux et centres de santé de base qui assurent le traitement et la prise en charge des malades du coronavirus dans les quatre coins de l’île.
Soins des formes graves
Notons que les concentrateurs d’oxygène sont surtout utilisés pour soigner les personnes atteintes de forme grave de la Covid-19 c'est-à-dire présentant des difficultés respiratoires ou souffrant d’insuffisance respiratoire tandis que les lunettes nasales à oxygène sont un dispositif médical utilisé pour faire parvenir l’oxygène depuis une source donnée jusqu’au patient. D’après le bilan quotidien ces derniers jours, le nombre des formes graves connait une légère hausse parmi les cas en traitement. Avant-hier, les formes graves étaient au nombre de 95 contre 90 pour la journée d’hier. A ce stade de la pandémie et d’après les réalités dans les autres pays, le risque de décès est beaucoup plus élevé pour les patients présentant des symptômes de formes graves.
Il y plus d’un mois, le 6 juillet dernier plus précisément, Madagascar a réceptionné une cargaison de 14 tonnes d’équipements sanitaires en provenance de la Chine. Un arrivage composé essentiellement d’équipements de protection individuelle (EPI) destinés aux membres du personnel soignant.
La Rédaction

Collectif des opposants - Un mouvement mort-né !

Publié le dimanche, 09 août 2020

Le collectif des opposants regroupés au sein du « Rodoben’ny Mpanohitra » (RMDM) annule son projet de tenir une assemblée ce jour. Un mouvement mort-né en somme et ce malgré les messages véhiculés ces derniers jours annonçant la participation des milliers de militants. Un coup de bluff comme tant d’autres qui s’avère l’apanage de cette association. Alors que personne ne se soucie guère de ses gesticulations, le RMDM s’est rendu à l’évidence que peu de gens adhèrent à sa philosophie. Et pour sauver la face, les dirigeants ont sorti un communiqué samedi pour annoncer l’annulation de la réunion. Mais au lieu de reconnaitre le peu d’empressement de « ses militants », les responsables expliquent cet « échec » aux autorités qui selon eux, n’ont pas encore décidé la tenue ou non de l’état d’urgence sanitaire. Une excuse bidon étant donné qu’en étant des hommes politiques, ils ne sont pas sans savoir que la situation actuelle ne permet pas aux dirigeants du pays de la levée. Et c’est cette absence de communication sur le maintien de l’état d’urgence que très tard dans la soirée du samedi a été profitée par le RMDM pour justifier l’annulation de son mouvement.
Néanmoins, d’autres sons de cloche se font entendre pour dévoiler les vrais motifs de la non- tenue de la réunion à part le fait majeur évoqué en haut. D’après des sources concordantes, le clash s’installe au sein des dirigeants du RMDM. Une aile fidèle à Marc Ravalomanana et qui ne veut autre personne que lui pour diriger le collectif tandis que l’autre aile aspire à un changement à la tête et roule pour Alain Andriamiseza. Une scission prévisible pour une association montée de toutes pièces qui n’a aucune base solide et un projet de société crédible. L’unique leitmotiv reste la démission du régime Andry Rajoelina ou à défaut la fomentation d’un coup pour le faire partir. Cette vision  n’aurait pas plu à certains participants  ce  qui expliquerait leur désistement au dernier moment…
Quoiqu’il en soit, le RMDM doit se rendre à l’évidence qu’il a peu d’audience et ne parvient pas à adhérer des gens sensés autour de ses idées fallacieuses de déloger le régime actuel par des voies pas très catholiques.
La Rédaction




En cette période d’épidémie de Covid-19, le ministère de la Santé publique constate que des cliniques et hôpitaux privés proposent des tests de dépistage de cette maladie virale à l’endroit des patients. Cependant, en tant que pouvoir public en matière de santé publique, ce ministère  souligne que seuls ceux qui disposent des laboratoires qualifiés à cet effet peuvent effectuer ces tâches. « Les laboratoires privés qui projettent de proposer des dépistages de la Covid-19, particulièrement le Test de diagnostic rapide (TDR), doivent se soumettre aux règlements et recourir aux dispositions sanitaires requises. Ainsi, ils doivent obtenir une validation délivrée par les autorités sanitaires avant de procéder à la commercialisation de leurs produits »,  précise le docteur Lamina Arthur, directeur de cabinet auprès du ministère de la Santé publique, joint au téléphone. D’après ses explications, jusqu’à hier, aucun établissement privé n’a enfreint les règlements. Pourtant, il est de son ressort de faire un rappel y afférent. Effectivement, en cas de transgression à cette disposition, des sanctions allant jusqu’au retrait de l’autorisation d’ouverture seraient infligées à l’endroit des établissements indisciplinés. Vendredi dernier, le ministère de la Santé publique s’est adressé dans une lettre aux directeurs des cliniques et hôpitaux privés, portant sur les prestations au sein de leurs laboratoires en cette période d’urgence sanitaire.
Il est à noter que pour l’instant, seuls quelques établissements privés sont autorisés à réaliser des tests de dépistage du coronavirus, notamment l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM), le Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM), le Laboratoire d’analyses médicales malagasy (LA2M). A cela s’ajoutent ceux disposant des laboratoires utilisant la technique GèneXpert. Tous ces établissements viennent en renfort dans la lutte contre cette pandémie aux côtés des hôpitaux publics, entre autres les Centres hospitaliers universitaires Joseph Raseta Befelatanana (CHU-JRAB) et Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU-JRA).
Recueillis par K.R.

Vision accessible !

Publié le dimanche, 09 août 2020

Il est permis d’espérer  ou, pourquoi pas, de rêver. Le Président Rajoelina partagea sa vision de la gestion de la pandémie de Covid-19. Il annonça publiquement, avec enthousiasme et surtout avec une forte dose de confiance à Toliary que le pays atteindra, d’ici quelques semaines, le cap du « zéro décès ». Pour certains, il s’agit d’un espoir qui fait vivre les imbéciles. Pour d’autres, un rêve sensé, réalisable.
Le 28 août 1963, le jeune pasteur baptiste Martin Luther King, militant anti-ségrégationniste,  fit savoir devant une foule de 250 000 âmes à Washington - sous l’ombre d’Abraham Lincoln, 16ème Président des Etats-Unis, père de l’abolition de l’esclavage - d’une vision de rêve qu’il a pour une Amérique de demain « I have the dream ! » En effet, Martin Luther King rêve d’une « Amérique fraternelle où Blancs et Noirs se retrouveraient unis et libres ». Des Blancs, férus de la ségrégation raciale, n’hésitèrent pas à taxer la « vision » du pasteur pour un rêve d’un bagnard, « revin-gadra ». D’autres, surtout les militants noirs acquis à la cause, estimèrent que c’est une vision accessible ! Et en dépit des cas de débordement isolés, l’Histoire leur a donné raison !
Bien avant Toliary, lors d’une de ces interventions sur les ondes nationales, Andry Rajoelina prévoyait déjà qu’on aura le pic de la pandémie vers la fin du mois d’août et n’hésita pas à établir le calendrier des examens officiels, entre autres le 1er septembre, date du CEPE. Une profession de foi que certains détracteurs, des sceptiques déclarés et défaitistes avérés, jugent de la folie douce. Mais d’autres partageant la même vision considèrent l’objectif présidentiel, « zéro décès », croient dur comme fer que tout est possible. Une vision ou un rêve qui cadre réellement dans le domaine du réalisable et cela pour trois facteurs essentiels. 
La compétence et la ténacité des agents de santé, en premier lieu les médecins et les paramédicaux du pays qui s’engagent en première ligne au front, contribuent efficacement à maîtriser sensiblement les caprices de la pandémie. Après ces quatre mois de dur labeur, nos toubibs montrent qu’ils savent comment s’y prendre, notamment en ce qui concerne les formes graves. Nous sommes en bonne voie vers la porte de sortie. Le nombre de « cas graves » et de « décès » diminue progressivement ces derniers jours. Les tenants du régime ne ménagent pas leurs efforts pour soutenir les « soldats » de la Santé publique. Des primes spéciales leur ont été allouées d’autant qu’on leur met à la disposition les équipements nécessaires.
Les médicaments ou les remèdes administrés tels le CVO, la Dexaméthasone, le Magné B6, la vitamine C, l’Azythromycine et d’autres, en fonction des besoins, font montre de leur efficacité à traiter la Covid-19.
Enfin, le facteur climat, tient un rôle capital dans l’évolution de la pandémie. L’approche du climat chaud joue en défaveur de l’ennemi. Selon les avis des spécialistes, le virus ne supporte pas la chaleur. Tant mieux !
Si ailleurs, la pandémie de coronavirus poursuit sa course folle meurtrière, dans la Grande île, elle perd de vitesse. Tous les espoirs sont permis ! La vision du Président Rajoelina d’atteindre d’ici quelques semaines l’objectif « zéro décès » s’inscrit dans une logique du concret. Le prolongement de l’état d’urgence sanitaire conforte la vision.
Ndrianaivo


 

Des dépenses en moins. Le couple présidentiel a réalisé le vœu de bon nombre de familles de pêcheurs dans quelques localités, lors de son périple à Toliara le week-end dernier. « Nous n’avons jamais eu de vraie lumière depuis des années. Nous nous contentions des lampes en pétrole pour éclairer nos nuits. Ma famille dépense 1 000 ariary par jour pour l’achat de pétrole, alors que nous peinons à subvenir à nos besoins », témoigne un pêcheur. Sa famille fait partie des 600 foyers bénéficiaires des lampes solaires de la part du couple présidentiel. La remise des lampes a débuté jeudi dernier en fin d’après-midi dans le Fokontany d’Ankiambe, avant de s’enchaîner à Sakadera et Mahavatse II le lendemain. 200 familles par localité ont été touchées par cette action sociale, menée par la Première dame Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia.
« En tant que mère, je partage l’intérêt des femmes à toujours s’investir et se donner à fond pour le bien de leurs familles. Et en tant que Première dame, il est de mon devoir de veiller sur les mères de famille dans le besoin », a déclaré l’épouse du Président de la République, lors de la remise des dons. « Lors de ma précédente visite à Ankiambe, les habitants avaient déploré le manque d’électricité et de lumière au quotidien. Mon épouse et moi réalisons notre promesse en leur remettant ces lampes solaires », ajoute le Président Andry Rajoelina, dans son compte Instagram. D’ailleurs, « la lumière pour tous » fait partie des « Velirano » du Chef de l’Etat. Les familles des pêcheurs de Toliara en constituent les premiers bénéficiaires.
Notons qu’à l’occasion, la Première dame n’a pas manqué d’encourager les mères de famille dans les villages de pêcheurs visités à rester prudentes face à la pandémie de Covid-19 et les épreuves qu’elle engendre. « Nous étions particulièrement exposés. Imposer des gestes barrières et faire respecter la distanciation à la population ne font pas partie de leurs habitudes », évoque la présidente de l’association Fitia dans son compte Instagram. Elle a toutefois souligné que « c’était une mission édifiante qui restera gravée dans ma mémoire ».
Recueillis par Patricia R.



La FIFA et la CAF ont programmé des cours en ligne pour les arbitres et instructeurs internationaux des associations membres ce mois d’août et de septembre 2020 pour les associations membres de la CAF, cela a commencé le 6 juin dernier dont voici le planning prévu pour Madagascar: du 22 au 25 août 2020 pour les arbitres, du 17 au 20 septembre 2020 pour les instructeurs et enfin du  7 au 5 décembre 2020 pour les  arbitres de beach soccer.
Les deux institutions ont décidé de dispenser les cours en ligne au vu de la situation actuelle. Si beaucoup de pays sont de retour petit à petit sur le terrain, la formation continue aussi pour les deux instances du football. Une mesure qui permet de continuer les activités malgré la pandémie.
La CAF s'est engagée à former des arbitres élites pour assurer un avenir meilleur au football, discipline la plus populaire du continent, à travers des activités de formation d'arbitres et des cours pour les instructeurs et les évaluateurs, la mise en place de programme de développement et le suivi des performances des arbitres au niveau national et international entre autres.
Quotidiennement, les cours qui s’inscrivent dans le programme FUTURO III se dérouleront entre 14h45 et 18h00 pour les autres pays membres qui ont déjà entamé leur cours.
Elias Fanomezantsoa

Des infrastructures hors normes. Pour préserver l’environnement mais aussi la population, les industries doivent se conformer à des normes environnementales. Ces normes sont portées à la connaissance de chaque opérateur souhaitant mettre en place une usine de production. En cas de non-respect de ces réglementations, le ministère de l’Environnement et du Développement durable fait un rappel à l’ordre et exige que l’entreprise en question régularise sa situation dans un délai déterminé, sinon, des sanctions seront appliquées à son encontre. C’est le cas d’une usine de production à Ivato. Ses responsables se retrouvent alors aujourd’hui convoqués au ministère. Quelques mois auparavant, suite aux plaintes faites par la population, une équipe du ministère de l’Environnement et du Développement durable a notamment effectué une descente auprès de cette usine de production, dont la matière première est le plastique, située à Ivato pour constater de visu ce qui s’y passe réellement.
« Nous avons constaté des odeurs nauséabondes se dégageant et polluant tout l’air environnant. Pour cette première descente, nous avons alors convenu que l’usine devrait réparer les matériels défectueux provoquant la fuite des odeurs mais aussi limiter toute pollution, et ce, jusqu’à la fin du mois de juin dernier » a expliqué le directeur général du développement durable, au sein du ministère. Une contre-visite s’est faite vendredi dernier, soit plus d’un mois après le délai imposé par les autorités, mais les travaux demandés n’ont pas encore été achevés. « C’était évident que les travaux venaient juste de commencer il y a quelques jours. Ils n’ont donc pas du tout respecté ce qui a été convenu », soutient le responsable. C’est pour cette raison que les responsables sont appelés à se présenter auprès des autorités notamment pour avoir de plus amples explications mais aussi pour les sanctionner.
Actuellement, de nombreuses industries profitent de la crise sanitaire actuelle pour faire ce que bon leur semble. Tout comme les crimes environnementaux, le non-respect des règlementations en vigueur se multiplie également, favorisant ainsi la dégradation de l’environnement, surtout en ville. Les émissions de gaz à effet de serre faites par les industries contribuent en effet à la dégradation constante de la qualité de l’air causant ainsi de nombreuses maladies mortelles.
Rova Randria


Une réouverture des frontières dans presque un mois et demi. Suite à la concertation avec les parties prenantes au début de la semaine dernière, le ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Joël Randriamandranto a organisé une conférence virtuelle avec les autorités et les opérateurs touristiques locaux, vendredi dernier. Selon le numéro 1 du département, cette réunion fait suite à la déclaration du Président de la République pour une éventuelle reprise des activités liées au tourisme, envisagée au mois d’octobre prochain. Comme il s’agit donc de tourisme, les acteurs concernés estiment un mouvement d’un millier de personnes par semaine dans la Région de Nosy Be. « On estime un flux de 1 000 personnes par semaine et les besoins logistiques devraient correspondre à ce flux, notamment en matière de test PCR de départ, de prise en charge des cas confirmés. Une documentation complète sera transmise par le ministre de la Santé au plus tard mardi prochain, détaillant toutes les stratégies et protocoles à suivre pour assurer cette ouverture. Ces stratégies seront mises en œuvre avec les responsables de la santé à Nosy Be », note le compte rendu officiel de la réunion.
Effectivement, tout le service logistique de l’aéroport devra se préparer à accueillir ces nombreuses personnes malgré le contexte du coronavirus. Selon le directeur général de Ravinala Airports, un projet d’extension provisoire de l’aéroport de l’île aux parfums est actuellement en cours pour répondre aux exigences dictées par les protocoles sanitaires. Des aménagements sont ainsi prévus au niveau du terminal et du parking pour faire respecter la distanciation physique. Il y a aura également la dotation de nouveaux matériels, en particulier des respirateurs et des concentrateurs d’oxygène. Les opérateurs touristiques, pour leur part, vont identifier les activités touristiques non risquées à proposer aux visiteurs. Ces acteurs suivront également une formation pour mettre en œuvre les protocoles d’hygiène. D’après le ministre, le contrôle des frontières sera renforcé pour s’assurer que les touristes restent uniquement à Nosy Be et dans les îles environnantes pendant leur séjour.
Même si cette reprise des activités réjouit le cœur des opérateurs locaux, ceux des autres Régions ont lancé un cri de détresse et demandent une égalité de traitement. Ils demandent la réouverture de tous les sites touristiques à Madagascar.
Recueillis par Solange Heriniaina


Les étudiants des universités publiques et privées sont actuellement confrontés à des grandes  difficultés financières.  D’une part, ils ne peuvent pas rentrer chez eux, et de l’autre ne bénéficient plus de subventions de leurs parents ni travailler en tant que vacataires dans les écoles privées. Afin que les étudiants puissent rentrer dans leurs villes d’origine, l’université de Toamasina a mis en place une organisation. Dans un communiqué publié dans sa page Facebook en fin de semaine dernière, il a été avancé que des voyages en groupe seront organisés pour ceux qui souhaitent regagner leurs villes d’origine. Ces voyages seront répartis en deux vagues, dont la première est prévue pour le vendredi 14 août et  le samedi 15 août prochains et la deuxième aura lieu le lundi 17 août et  le mardi 18 août. Des inscriptions se tiennent alors depuis vendredi dans quatre guichets selon les Provinces  de destination, à savoir la scolarité DEGMIA  pour ceux qui voudraient rejoindre Antananarivo et Mahajanga, la scolarité FLSH pour Fianarantsoa et Toliara, le service des logements pour Antsiranana et enfin le service des bourses pour la destination Toamasina. Elles ne prendront fin que mercredi à midi.
 Est – ce la bonne décision ?
 Il a été stipulé dans ce communiqué  de l’université de Toamasina que l’administration prendra en charge la préparation et la délivrance des autorisations de sortie pour les étudiants. Cependant, l’entrée et la sortie dans la plupart de ces Régions concernées sont encore fermées, du moins pour le moment, comme Antananarivo, Antsiranana, et même pour les dépouilles mortelles. Les observateurs autant que les étudiants concernés eux- mêmes se posent alors la question si l’université de Toamasina a pris la bonne décision ou pas. D’une part, cette organisation pourrait engendrer une confusion pour les étudiants bloqués dans les autres universités, notamment celle d’Antananarivo. Ces derniers ont, à plusieurs reprises, demandé afin qu’ils puissent rentrer chez eux. Il en est de même pour les autres personnes comme les employés, enseignants et missionnaires encore bloqués dans la Capitale. Il est évident que, vu la situation actuelle dans le pays et la crise qui ne cesse de s’empirer de jour en jour, tout le monde voudrait rentrer chez soi, mais en suivant les règles du jeu.
Recueillis par Anatra R.   

 


Après Fianarantsoa, la délégation dirigée par le Président Andry Rajoelina et son épouse a mis le cap sur Toliara avant – hier après – midi. Un des moments forts de cette visite fut le passage de l’homme fort du pays à l’hôpital « manara – penitra » à Mitsinjo Betanimena où il a remis des équipements médicaux tels que des extracteurs d’oxygène, des médicaments, des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant, du gel désinfectant, des tests PCR et TDR, des thermomètres, des tensiomètres sans oublier les doses de Covid Organics.
D’après les statistiques locales émanant du directeur régional de la santé à Toliara, la ville du soleil compte 99 cas de Covid-19 depuis le 23 mars dont 3décès, 7 formes graves, 57 guéris (31 rétablis grâce au CVO) et 42 patients en traitement. Le Chef de l’Etat a remercié particulièrement les médecins qui, selon lui, maîtrisent déjà les soins des malades atteints de formes graves de coronavirus. Malgré les décès, Madagascar est encore loin de l’hécatombe vécu dans d’autres pays comme le Brésil ou les Etats – Unis. Il a affirmé que l’Etat mettra tout en œuvre pour guérir tous les cas en traitement et  réduire le nombre de morts  pour un bilan de « zéro décès » dans les prochains jours.
Appui et réconfort à la population de Toliara
 Rappelons que dès son arrivée, le couple présidentiel a procédé à la distribution des aides « sosialim – bahoaka » au terrain de l’Ecole normale Tsimenatsy et celui de Don Bosco où 4000 familles nécessiteuses y ont été les bénéficiaires. Ces ménages sont issus de 4 Fokontany à savoir Mahavatsy I Ouest, Mahavatsy Tanambao, Tsimenatsy I Ouest, et Tsimenatsy I Est. Les foyers démunis dans les 41 Fokontany qui composent la Commune urbaine de Toliara seront concernés par cette distribution d’aides sociales tout comme les autres Communes de la région. Une opération qui s’étendra sur les 15 prochains jours.
Au cours d’une allocution au terrain de Tsimenatsy, le Président a rappelé son périple dans les autres régions comme à Toamasina, Mahajanga, Nosy  Be, Antsiranana et récemment à Fianarantsoa. Des déplacements qui prouvent que le Chef de l’Etat reste aux côtés de la population en cette période de crise sanitaire. « Je n’ai pas oublié la population de Toliara et je vous garde dans mon cœur », a assuré le Président avant d’ajouter que « nous sommes venus aujourd’hui pour témoigner de notre solidarité. (…) C’est en ces temps difficiles qu’on doit faire preuve d’empathie ».
De la lumière et des équipements médicaux
Durant la fin de la journée de jeudi, le Président et la Première Dame se sont rendus au domicile des familles Vezo pêcheurs qui habitent le village d’Ankiambe en bord de mer pour distribuer des ampoules solaires. Cette dotation fait partie des promesses du Président à la population locale. Ainsi, 600 foyers ont pu jouir de ces ampoules solaires. A entendre une mère de famille qui fait partie des bénéficiaires, c’est la première fois qu’un Président de la République vient leur rendre visite et apporter de la lumière, de surcroît. « Nous sommes reconnaissants car auparavant nous n’avons que des « jiro kapoaka » (en pétrole) pour nous éclairer », a déclaré cette mère de famille. La Première Dame et non moins présidente de l’association Fitia a poursuivi les mêmes actions, hier, en remettant des ampoules solaires aux femmes du Fokontany de Mahavatse II.
De son côté, le Président a fait le détour au CSBII de Tanambao où il a remis des médicaments et des indemnités aux membres de l’équipe médicale avant de procéder à la distribution de « Tosika Fameno » s’élevant à 100 000 ariary aux familles vulnérables de Toliara. Au total, 23 000 ménages en seront les bénéficiaires. Ce programme chargé du couple présidentiel s’est terminé sur fond de reconnaissance de la population dans la Capitale de l’Atsimo Andrefana.

La Rédaction


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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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