43 000 livres sterling soit environ 1,75 milliard de Fmg. C’est pour cette somme que les autorités malagasy ont pu récupérer un lot comprenant une robe royale ayant été portée par la princesse Ramasindrazana – tante et conseillère politique de la reine Ranavalona III la dernière souveraine de Madagascar –, ainsi que plusieurs documents royaux, qui furent vendus aux enchères à Londres. Un montant qui finalement reste relatif, le patrimoine historique n’ayant pas de prix.
Une contrainte liée au temps. Les travaux de réhabilitation d’un tronçon de route reliant Andohatapenaka vers Vatobe, 67 Ha Atsimo et Mada Hôtel menant vers CENAM n’ont pas commencé à temps. Bien que le début des chantiers ait été prévu au début de cette semaine, jusqu’à hier, aucune fermeture de route n’a encore été observée sur les axes concernés, du moins jusque dans l’après-midi. La preuve, d’une part, les « taxis-be » ont encore pu effectuer normalement leur activité du côté de Vatobe.
Le récent tableau de la Covid-19 sur le territoire national, affiché le week-end dernier, fait état, paraît-il, d'un semblant retour de la vague : 132 nouveaux cas et 4 décès. Du coup, les réseaux sociaux s'enflamment, du moins de la part d'une frange limitée de l'opinion. Le virus de la Covid-19 est bel et bien encore présent. Sa force de frappe ou de nuisance s'affaiblit mais il n'est pas totalement anéanti et rode encore dans les parages. Les efforts monumentaux dispensés par les dirigeants, ainsi que les sacrifices consentis par tout le monde durant les six mois de bataille contre la pandémie ont bien voulu apporter leurs fruits.
Le Gouvernement vient à la rescousse de la population victime de la famine dans le Sud. Un Centre de commandement opérationnel contre le kere (CCOK) a été dernièrement mis en place à Ambovombe et Amboasary-Atsimo pour remédier durablement à ce problème. Un Centre de réhabilitation nutritionnelle et médicale (CNRM) sera également installé dans ces localités.
La situation est critique. La menace s’intensifie. A l’occasion de la Journée mondiale du climat, hier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable ainsi que la Direction générale de la Météorologie ont présenté des prévisions alarmantes sur l’évolution du climat de Madagascar. Au cours des prochaines années, la température continuera en effet d’augmenter dans le pays, tandis que la saison des pluies sera écourtée.
La liste « Isika rehetra miaraka amin'i Andry Rajoelina » pour les sénatoriales à Antananarivo fait le plein de soutiens à quelques jours du scrutin. 210 grands électeurs de la Région Bongolava ont annoncé leur soutien aux candidats IRMAR en vue des sénatoriales de ce vendredi 11 décembre. Issus de trente communes, ces maires et conseillers communaux viennent de divers partis et de diverses tendances politiques, dont l'IRK, AVI, MMM, TIM, Freedom, indépendants. Outre le soutien à la liste de candidats ayant obtenu l'onction de la coalition présidentielle IRMAR, ces élus de Bongolava affichent également leur soutien au pouvoir en place et à son programme, surtout pour leur Région, selon la déclaration lue par Mananjara Jaona, président de l'association de ces élus de la partie ouest de la Province d'Antananarivo.
Ce fut au tour des journalistes et membres de la rédaction au sein du groupe de presse de SODIAT – qui rassemble les quotidiens « La Vérité », « Ino Vaovao » et « Inona ny Vaovao » ainsi que l’hebdomadaire « Madagascar Matin » – d’accueillir hier la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Rakotondrazafy Andriantongarivo et son équipe au siège à Antanimena.
Après plusieurs mois d’un semblant d’accalmie, le quartier d’Ampamantanana Androndra renoue avec ses vieux cauchemars liés aux attaques de bandits. C’est ce qui venait de se produire vers 1h du matin lundi dernier où un chef de famille fut grièvement blessé à la suite de l’assaut dont sa maison était la cible. Sur les lieux, six individus armés de revolver notamment, mais aussi de toute une panoplie d’objets tranchants, ont fait effraction dans le foyer de cette petite famille. De leur côté, les quelques personnes présentes étaient traumatisées et surprises qu’elles furent totalement paralysées. “Les assaillants ont d’abord feint de frapper à la porte pour finalement obliger les locataires de l’ouvrir. Le chef de famille a eu le malheur de tenter de les empêcher d’entrer. Ce qui lui a valu quelques coups assenés à l’aide de crosse de fusil”, confie une source policière.
D’après toujours celle-ci, les assaillants ont pris le temps de fouiller l’appartement des victimes de fond en comble, tout en continuant à soumettre les locataires sous la menace. Au terme de cette fouille où ils ont mis tout sens dessus dessous, les agresseurs ont dû se contenter de voler uniquement des téléphones portables, n’ayant réussi à trouver aucune somme d’argent. De leur côté, les voisins de quartier des victimes ont bel et bien tout vu et entendu. Cependant, ils avaient tellement peur qu’aucun d’entre eux ne s’est hasardé à donner l’alerte.
Ce n’est seulement qu’après plusieurs minutes que les riverains ont pu finalement réagir. Certains s’étaient plaints sur le fait que si l’intervention des Forces de l’ordre est arrivée un peu plus tôt, les bandits auraient été sûrement faits.
Il y a quelques années, c’est dans ce même quartier qu’une mère de famille avait été battue à mort par des inconnus alors qu’elle faisait de la gymnastique tout près de chez elle. C’est encore dans ce quartier que les sinistres et sombres histoires de viols où les victimes étaient attaquées avec des gourdins ou autres “bois ronds”, une situation qui étaient souvent fatales pour certaines. C’est de cette manière que nous pouvons avancer que ce quartier renoue avec l’insécurité en cette période post-confinement.
Franck R.