Un grand soulagement pour les transporteurs. La réunion des coopératives exerçant sur la zone nationale et celle régionale, hier, à Ambodivona a ranimé l’espoir des transporteurs. Bien qu’ils attendent encore la décision du Gouvernement afin de pouvoir rouvrir les portes des gares routières et stationnements, cette réunion a été une grande consolation pour eux. En attendant, ce moment de vérité, le président de l’Association des transporteurs de Madagascar (ASTRAM), Fredinard Rakotondrafara, a soutenu que les passagers doivent payer et donc partager les frais des places vides. « Si le nombre de place normal est de 18, par exemple, avec le dispositif actuel, il est limité à 13. Sur ce, les passagers doivent compléter le versement normal des taxis- brousse », soutient –il. Cette mesure sera maintenue jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.
Restriction du nombre de personnel
Les transporteurs sont prêts à suivre à lettre tous les dispositifs mis en place par le Gouvernement, et ce en contrepartie de la reprise de leur activité. D’ailleurs, cette réunion a été l’occasion de mettre en place des stratégies pour limiter le rassemblement de foule au niveau des gares routières et stationnements, surveiller le respect des gestes barrières et règles sanitaires, dès l’entrée de la gare. L’efficacité de ces mesures repose, toutefois, sur la volonté de tous les acteurs concernés à savoir le ministère de tutelle, l’Agence de transport terrestre (ATT), les transporteurs et les passagers. Ainsi, il a été décidé par les transporteurs qu’afin de respecter la distanciation physique, le nombre de personnel travaillant pour chaque coopérative sera limité et les réservations devront être faites par téléphone. De plus, toutes les coopératives de transport devront s’organiser sur l’heure de départ et ce, afin d’éviter tout rassemblement.
Anatra R.
Après avoir été couvert d’herbes fanées durant des décennies, le stade Rasolonjatovo retrouvera enfin une seconde jeunesse. Et c’est ce qu’affirme la Présidence. En effet, il est aujourd’hui entièrement rénové, avec un terrain synthétique répondant aux normes imposées par la FIFA. Un des sept projets que le Président de la République a promis aux habitants de la Région. Ces projets sont la réhabilitation de la route reliant Ambatondrazaka et l’aéroport Feramanga Nord, la réhabilitation de la RN3A, la réhabilitation de la RN44, la construction d’un EPP « manara-penitra » et les travaux d’extension de forage d’eau à Ambodiakondro Ambalavato.
L'arbre de la crise Covid-19 ne doit pas cacher la forêt des carences du système de santé malagasy. Celles-ci ne sont pas le fait des erreurs de ce Gouvernement. Elles sont là depuis longtemps. Elles ne reflètent que le sous-développement chronique de notre pays et la faiblesse endémique des moyens budgétaires qui obèrent dramatiquement les systèmes sociaux malagasy en général et le système de santé en particulier. Malgré les efforts déployés à travers des programmes stratégiquement structurés, la recrudescence des maladies épidémiques (peste…), la forte mortalité maternelle, le taux élevé de malnutrition ou la hausse des maladies non transmissibles, sont tout autant d'indicateurs des défaillances et du délitement d'un système de santé structurellement sous financé.
Triste fin pour cet homme prénommé Mamisoa (26 ans). Le drame est survenu hier en milieu de matinée à Ampitatafika. La victime s’était noyée en tombant accidentellement dans une rivière qui passe dans cette localité, située en banlieue sud de la ville. Bien que quelques témoins ont pu le voir disparaître sous les flots juste à un moment où ils l’attendaient le moins, personne n’a pu faire quelque chose pour le secourir tant les faits se sont déroulés trop vite. Le temps que les curieux s’affairaient afin de tenter d’organiser les secours, le malheureux a déjà disparu dans la flotte, sans la moindre chance de pouvoir se dégager à temps de ce piège mortel par ses propres moyens, en tentant de sortir de l’eau.
Vers la reprise des routines quotidiennes. Après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, concernant la modification des mesures liées à la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le pays, la majorité des écoles privées se préparent pour la prochaine rentrée scolaire. L’année scolaire 2020-2021 est ainsi prévue pour le mois prochain. Par conséquent, des établissements ont déjà ouvert leurs portes depuis lundi dernier pour que les parents puissent s’acquitter des écolages de leurs enfants, se renseigner, faire l’inscription et la réinscription, tandis que la Direction effectue des mises au point pour la rentrée pédagogique, administrative et scolaire.
Un patrimoine historique fondé en 2011. La population de Moramanga a sollicité la rénovation du musée dédié à l’histoire de l’insurrection de 1947, lors de la dernière visite présidentielle dans cette localité. Quelques mois après, cette galerie fait peau neuve, suite aux travaux de réhabilitation entrepris sur un financement propre du ministère de la Communication et de la Culture (MCC). « Ce musée renferme une partie de l’histoire de Madagascar, d’où sa grande valeur pour le pays et pour le Président de la République lui-même.
Un jour ou l'autre, l'état d'urgence sanitaire due à la pandémie de Covid-19 tirera à sa fin. A la lumière des récentes données statistiques des « guéris », des « formes graves » et des « décès », on peut en déduire selon toute logique que la pandémie est un déclin. Aussi, faut-il anticiper l'après crise. Une projection des mesures à mettre en œuvre s'impose. Le pays encaisse de plein fouet les effets pervers du coronavirus. L'économie - le secteur le plus durement touché - s'agenouille.
Trois jours après les échéances fiscales, le ministère de l’Economie et des Finances, à travers la Direction générale des impôts (DGI), prolonge de nouveau la date butoir. Il s’agit du troisième prolongement depuis l’annonce de l’état d’urgence sanitaire. La première date butoir a été fixée le 15 juin, puis le 15 août dernier pour la deuxième. Mais cette fois-ci, aucune date fixe n’est établie et les dispositions varient d’une Région à une autre. Concernant l’impôt synthétique, « le dernier délai pour la déclaration et le paiement est reporté jusqu’au 15 du mois suivant la déclaration officielle de la reprise des activités normales dans chaque localité concernée et pour tous secteurs confondus », note le communiqué officiel.
Un mal pour un bien. Près d’une trentaine de quartiers en souffrance. Deux jours de coupure de l’approvisionnement en eau. Les clients sont à bout de nerfs. « La JIRAMA a annoncé une coupure pour la journée du lundi, de 09 à 21 heures. Près de 24 heures après, l’eau n’est toujours pas revenue. Alors que nous avons déjà épuisé toutes nos réserves. Les responsables auraient dû bien préciser les programmes de coupure ou du moins proposer des solutions alternatives pour nous permettre de nous approvisionner en eau malgré la coupure. Mais il n’en est rien, et ce sont les abonnés qui en souffrent » se plaint Johana, habitant du côté d’Analamahitsy.
Un remaniement du Gouvernement se préparerait. Il pourrait être annoncé dans les prochaines heures, selon une information de dernière heure. Quels portefeuilles seront concernés par cette recomposition de l’équipe gouvernementale ? Des fusions de département seront-elles opérées ? Le ministère de l’Education nationale, vacant depuis quelques mois, devrait logiquement être concerné par ce remaniement. L’approche des examens officiels et ensuite la rentrée scolaire rendent impérieuse la nomination d’un titulaire à ce poste. Le cas de la ministre de la Population, Naharimamy Irma Lucien, qui récemment s’est envolée en justes noces avec un diplomate américain, retiendra également l’attention des observateurs.