La partie Nord-est de Madagascar a été gravement touchée par le passage de la forte tempête tropicale « Herold » lors du week-end dernier. Outre Antalaha, 13 sur les 20 Communes se trouvant dans le District de Maroantsetra dont Andranofotsy, Ambinanitelo, Anjanazana, Marihirano, Antakotako, Ankofa sont totalement inondées. Par conséquent, 3 000 personnes se retrouvent sans abri et une personne est portée disparue à Antalaha. D’après une source locale, la population est dans un état de detresse à cause du manque de nourriture. Les gens ne peuvent rien faire face à l’inondation. Afin d’évacuer les sinistrés et de sauver leurs biens, les éléments de l’Armée malagasy ont pris leur responsabilité. D’après le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja, la population a un besoin vital en nourriture. Et pour venir en aide aux sinistrés dans le District de Maroantsetra et ses environs, les camions transportant des dons composés de riz, légumineuses, huile, sel... sont déjà en route. « Nous savons bien qu’il est difficile de transporter ces produits à Maroantsetra. Sur ce, nous avons demandé l’appui de l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) », avance-t-il.
Se trouvant dans la matinée d’hier à 152 km au Sud-est d’Antalaha, cette forte tempête tropicale s’éloigne progressivement des côtes Est de Madagascar. Toutefois, l’alerte jaune lancée pour le District d’Antalaha et toute la Région d’Analanjirofo reste en vigueur. La population concernée est ainsi priée d’être prudente face au risque de stagnation des eaux et la crue des rivières. La sortie en mer est déconséillée entre Antsiranana et Brickaville.
Anatra R.
L’affaire concernant l’interception à Ampanotokana (RN4) par la Gendarmerie d’une cargaison de trépangs ou « concombres de mer » de contrebande, connaît un rebondissement récent. Les 11 personnes impliquées dans l’affaire avaient été déférées au Parquet du Pôle anti-corruption ou PAC des 67ha, samedi dernier. A l’issue de l’audition des concernés, la décision du procureur tombe : 5 d’entre-elles ont été placées sous mandat de dépôt, en attendant leur jugement. Quatre sont des inspecteurs de pêche et le cinquième est un ressortissant chinois. Par ailleurs, trois autres suspects ont été placés sous contrôle judiciaire. Il s’agit de deux agents du ministère de la Pêche et un autre Chinois. Enfin, les trois restants ont obtenu une liberté provisoire.
Tout a commencé le 6 mars lorsque les éléments de la brigade de gendarmerie d’Ambohimiadana, ont intercepté un minibus Mercedes Sprinter à Ampanotokana, le long de la RN4. Lors d’un contrôle et une inspection du véhicule, les Forces de l’ordre découvrent la présence de la cargaison de trépangs ou « dingadingana » à l’intérieur. Il y eut 66 sacs de ces produits de la mer exploités illégalement lors de cette confiscation par la Gendarmerie.
L’enquête diligentée par cette force a révélé que la marchandise aurait été déjà confisquée à Maromandia située dans le District d’Analalava (Sofia), et ce, après la constatation d’irrégularité en matière de prise.
D’après toujours l’information de la Gendarmerie, certains responsables locaux au sein du centre de surveillance de la pêche, auraient simplement détourné les trépangs. Pour parvenir à leur funeste fin, ces derniers seraient soupçonnés d’avoir corrompu le propriétaire de la marchandise, une affaire juteuse car leur ayant permis d’engranger la coquette somme de 30 millions d’ariary. Les responsables impliqués auraient finalement envisagé de revendre les concombres de mer auprès d’un négociant ayant pignon sur rue à Ambohipo si la Gendarmerie n’avait pas intercepté à temps la cargaison.
Cette affaire montre plus d’une fois que les corrupteurs et les corrompus terminent toujours dans le même sac, notamment lorsqu’il s’agit d’une affaire impliquant des fonctionnaires dans le pays.
Franck R.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a finalement pris la décision d’annuler ses compétitions, du moins celles des mois prochains. La compétition qui concerne Madagascar n’est autre que la phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 avec au programme les 3e et 4e journées pour respectivement le 27 mars et 31 mars contre la sélection de la Côte d’Ivoire.
Drame vers 1h du matin près du gymnase couvert de Mahamasina. Un jeune tâcheron a trouvé la mort de façon foudroyante lorsqu’un 4x4 fou, qui a roulé à toute vitesse, l’a percuté de plein fouet. Mais ce n’est pas tout, le malheureux fut par la suite pris en sandwich entre le véhicule tout-terrain qui s’est violemment encastré sous un camion derrière lequel il se tenait. Le résultat fut effroyable et la mort était sans appel. Le sang a giclé. La victime, qui a participé dans le transport de mottes de terre provenant des travaux de remblai dans le secteur, a travaillé pour le compte d’une société de travaux et de construction.
Une grande première à Madagascar. Le « Velirano » n° 4 du Président Andry Rajoelina portant sur « l’éducation et la culture pour tous » se matérialise. Pour garantir un système éducatif pour tous et promouvoir l’excellence, les élèves en classe de 7ème et 3ème inscrits au niveau des écoles publiques dans tout Madagascar viennent de recevoir des « Rakibolana ». Il s’agit d’un ouvrage bilingue, en français et en malagasy, renfermant des milliers de mots illustrés par des images. L’acheminement dudit dictionnaire au niveau des Circonscriptions scolaires commence dès ce deuxième trimestre.
5 000 demandes en instance. « Transparency International » a présenté hier à l’hôtel Panorama, Andrainarivo le résultat de son étude concernant le risque de corruption dans l’octroi des permis miniers. En effet, malgré le gel en 2011, huit permis sont délivrés durant l’ancien régime. « Le Gouvernement a suspendu l’octroi des permis en 2011. Malgré cette disposition, huit permis ont pu être délivrés dont deux en 2017 et six en 2018. Et pourtant, 5 000 demandes restent en instance. Vu cette situation, l’octroi de permis miniers rend impossible l’application du principe " premier venu, premier servi " car ceci ne garantit pas le respect de l’ordre de priorité pour la séquence des signatures au niveau du ministère.
Le début d’une économie circulaire. Une première usine de valorisation des déchets verra bientôt le jour dans le fokontany d’Antsaramasina, à 5 km de la ville de Toamasina. Construite sur une superficie totale de 8 000 m2, cette usine va ainsi produire, à partir des déchets de la ville portuaire, du charbon et des sachets écologiques. L’objectif étant de supplanter le charbon de bois et les sachets en plastique, réputés comme nocifs pour notre environnement. « La ville de Toamasina sera une ville pilote pour voir le développement de l’usine et du triage des déchets. Ainsi, cette usine transformera les ordures de la ville et de ses environs.
Lalatiana Andriatongarivo a fait le point sur la situation, hier, face à la propagation du Covid-19. Et ce, au cours de l'émission hebdomadaire « Tsy ho tompotrano mihono » sur les ondes de la Radio nationale malagasy et d'une centaine d'autres radios privées de la Grande île. Le porte-parole du Gouvernement a appelé les citoyens à ne pas entrer dans “un état de panique”, à l'égard de la pandémie du virus. Tout en soulignant le sérieux de la situation dans son intervention, Lalatiana Andriatongarivo a souligné qu'il n'y avait aucune raison de céder à la panique. Elle a souligné la nécessité de ne pas verser dans la « surréaction » et à rester calme.
Un coup d'arrêt à la polémique ! Les contestations autour de la légitimité des institutions en place issues des dernières élections organisées depuis l'année 2018 n'ont plus lieu d'être. « Les Institutions issues de ce processus électoral ont été reconnues comme pleinement légitimes, grâce à l'implication et la maturité démocratique de tous les acteurs de la vie politique nationale », peut - on lire dans un communiqué du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), hier. Cette agence onusienne souligne ainsi le caractère incontestable des résultats électoraux et met désormais à la disposition du public un rapport relatif au bilan du cycle électoral 2017 - 2019. Un rapport issu d'un atelier organisé le 28 au 30 janvier derniers à l'initiative de la Haute Cour constitutionnelle et de la CENI, avec l'appui technique et financier du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), à travers le projet de Soutien au cycle électoral à Madagascar (SACEM).