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Les 192 chefs fokontany de la Capitale s’étaient réunis avec la Police dans les locaux du ministère de la Sécurité publique à Anosy, hier. Selon le commissaire Tsaramonina Jean Victor du commissariat central de Tsaralàlàna, l’objectif - s’inscrivant toujours dans le slogan de la « police de proximité » - est de revitaliser la coordination du travail avec la population. A l’issue de cette réunion, le commissaire Tsaramonina n’a pas mâché ses mots pour affirmer  que la population est l’acteur principal de la sécurité. « Chaque citoyen est le maître de sa propre sécurité. La police n’intervient que lorsque la situation ou le danger risque de le dépasser », a-t-il expliqué. Cette nouvelle stratégie veut donc que les Forces de l’ordre et population de la capitale soient les « co-producteurs » de la sécurité. Ce qui requiert un système de gestion de sécurité intégré. Pour le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Roger Rafanomezantsoa, la mise en œuvre de la police de visibilité et de la police de proximité sont les gages de l’efficacité de ces actions.  A preuve, des patrouilles sont mobilisées dans les quartiers. Mais les chefs fokontany sont sensibilisés en vue de coopérer davantage avec la Police. Les informations et les renseignements sont des outils nécessaires pour aider les deux parties à remplir cette mission. La mise en place d’une organisation et la responsabilisation des  « Andrimasom-pokonolona » s’encadre aussi dans cette stratégie commune.  De leur côté, les chefs fokontany se sont montrés enthousiastes de travailler avec la Police.
 F.R

Paul Razanakolona - Une croix sur le gouvernorat

Publié le vendredi, 01 mars 2019

Le maire de la commune urbaine d’Antsirabe Paul Razanakolona pourrait dire adieu à son rêve. Ancien chef de région Vakinankaratra, il aurait aspiré à en devenir le futur gouverneur. Mais voilà que l’organe délibérant de la municipalité de la ville d’eaux lui ont barré la route. Lundi dernier, quatorze des dix-neuf conseillers municipaux ont décidé la suspension du premier magistrat de la ville. Le malaise a couvé depuis 2016 où de micromouvements de protestation au motif de malversations financières ont été rapportés. Les employés de l’administration municipale ont alors réclamé le paiement de six mois de salaire. Le maire a expliqué que l’arriéré de quatre mois était une ardoise laissée par l’équipe dirigeante antérieure. Entre temps, Paul Razanakolona, avec deux de ses proches collaborateurs, était trempé dans une affaire de détournement de denier public (cf. notre édition du 13 juillet 2017). Le ministre des Finances et du Budget de l’époque, Gervais  Rakotoarimanana, par l’arrêté numéro 5308/2017-MFB/SG/DGB/4365 du 9 mars 2017, a sommé le trio de payer à l’Etat au profit de la commune urbaine d’Antsirabe la somme de 677 759 325,11 ariary, l’équivalent des recettes non versées au trésorier municipal de la ville.

Depuis plusieurs années, l'image de la Gendarmerie a toujours été souillée, notamment à cause de la corruption et abus de pouvoir qui y règnent. Plusieurs études crédibles ont d'ailleurs montré, et ce malheureusement malgré les efforts déjà entrepris, que la Gendarmerie est une institution très corrompue. Plusieurs artistes de journal pointent même du doigt les « dégâts » déjà réalisés par les membres de cette institution qui est toujours disponible sur internet. Et ce ne sont pas les cas récents qui manquent. Au mois de janvier, une vidéo d'un gendarme giflant un individu dont sa moto a été contrôlée sur une route de la Capitale a fait le tour d'internet. Un abus à première vue sans savoir ce qui s'est vraiment passé.

L’affaire de détournement à la Croix - Rouge de Madagascar est loin d’être estompée. L’enquête continue dans la plus discrétion et donne pour l’instant des résultats probants. La dernière évolution en date concerne le placement sous mandat de dépôt à Antanimora hier de trois personnes. Elles ont été présentées au parquet du Pôle Anti-Corruption (PAC) après l’audition au BIANCO et sont accusées d’abus de fonction, détournement de fonds, faux en écriture de banque et de commerce. Mais également de faux et favoritisme dans le cadre de l’attribution des marchés dans la zone d’intervention de Morondava en 2016 et 2017. De ces infractions de ses trois employés, la Croix-Rouge a subi un préjudice de 145 millions d’ariary.

Les cris de détresse des étudiants de l’Ecole Supérieure à Vontovorona ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. A preuve, lors du Conseil des ministres avant-hier, le Président Andry Rajoelina a été ferme quant à la résolution des problèmes estudiantins. Il a été décidé de mettre en place un  calendrier de paiement des bourses d’études et il doit être inchangeable. « Un retard de paiement des bourses d’études est annuellement enregistré. Les dates de paiement ne sont jamais fixées et elles ne correspondent même pas au nombre des mois d’études.  En 2015, 5 mois de bourses ont  été alloués en un seul paiement et cela après 7 mois de cours universitaires. Or cette année universitaire 2018- 2019, les sommes s’alignant aux 4 derniers mois ont  été réparties en deux parties », explique  un étudiant en Master à l’université d’Antananarivo.

Enième débordement

Publié le jeudi, 28 février 2019

Les étudiants de l'Ecole supérieure polytechnique d'Antananarivo (ESPA) de Vontovorona bloquèrent la route reliant cette localité à d'autres dont la Capitale ce lundi 25 février. Pour cause, la révision à la hausse du frais de loyer de leurs logements. Du coup, les travailleurs et les élèves devant rejoindre leur travail ont été injustement empêchés. Prise en otage, pour la énième fois par le caprice de ces « princes délurés », la population se sent impuissante. Leur esprit dévergondé les amène à des conduites souvent irresponsables voire osées, eux que l'on considère  des « futures élites » de la Nation. Et la situation dégénère.

Environnement - 40 000 ha à reboiser en un an !

Publié le jeudi, 28 février 2019

Atteindre à tout prix le reboisement de 40 000 hectares en un an ! Lors du Conseil  des ministres qui s'est tenu jeudi dernier, le Chef d'Etat Andry Rajoelina a réitéré cette volonté de rendre Madagascar plus vert. Une décision raisonnable puisque 100 000 hectares de terrain par an sont actuellement victimes de déforestation. Au cours des soixante dernières années, la superficie de la forêt a diminué de 45%. A l'heure qu'il est, il ne reste plus que 8,6 millions d'hectares de surfaces couvertes de forêts, avec une répartition inégale des plantes. Afin de remédier à ce mal, 500 à 1000 pieds d'arbre par hectare vont être plantés cette année. Pour atteindre cet objectif, il requiert alors de mobiliser plus de six millions de personnes.  La sensibilisation s'orientera surtout vers les élèves et les militaires.

Le premier salon de l'année. Ce mois de mars marquera l'ouverture de la saison 2019 des différents évènements économiques et commerciaux dans la Capitale. De ce fait, ce sera donc la quatrième édition de l'Asia-Enjoy Madagascar qui ouvrera le bal cette année. Effectivement, cet évènement débutera à la fin de ce mois-ci. Et comme dans les éditions précédentes, le salon englobera plusieurs thèmes tels que la mode avec sa « Fashion Week », le tourisme mais aussi le sport, sans oublier les espaces « Bien-être » et « Mariage ». Outre cela, la grande particularité de cet évènement est la présence des pays asiatiques. Et pour cette année, les visiteurs seront bien servis.

La nouvelle est tombée à l'issue du Conseil des ministres tenu avant - hier au Palais d'Iavoloha. Parmi les décisions dudit Conseil figure la suspension du recrutement de nouveaux ECD (Employés de courte durée). Une décision qui risque fort de faire beaucoup de vagues voire déclencher une véritable tempête dans les bureaux de l'administration de l'Etat. Comme son nom l'indique, les Employés de courte durée sont, en principe, des agents appelés à effectuer une mission particulière pendant une durée déterminée. Cependant pour des raisons de népotisme ou autre, ces agents sont devenus curieusement une partie intégrante du système administratif depuis longtemps et bénéficient de renouvellement de contrat.

A chaque événement d’envergure, il réagit et livre son opinion. Le sénateur Berthin Randriamihaingo analyse le contexte actuel tout en soulignant que les difficultés qui prévalent résultent d’un concours des circonstances difficiles très logique dans cette phase d’organisation du pouvoir qui précède les démarrages des programmes socioéconomiques du Président de la République. Nous entrons de plain- pied dans la phase  très sensible des grandes réformes où chaque acteur de la grande famille de la majorité présidentielle doit faire montre d’une solidarité sans faille. INTERVIEW

 

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  • Modernisation du pays par les routes - L’heure de la nouvelle approche sonne
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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

A bout portant

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