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« Aujourd'hui le Rwanda est l'un des pays à avoir réussi à devenir un pays émergent sur le Continent africain. La clé de cette réussite réside dans la stratégie du Président Paul Kagamé qui est devenue une référence en matière de plan de développement. En 25 ans, le Rwanda a connu une transformation économique révolutionnaire. ». Ces paroles du Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, à l'attention de Paul Kagamé, ont marqué la conférence de presse conjointe entre les deux Chefs d'Etat, hier dans la soirée, au Palais d'Etat d'Iavoloha.

LA UNE DU 27 JUIN 2019

Publié le mercredi, 26 juin 2019

Supprimer ou réduire l’utilisation des billets. Lors du dernier Conseil des ministres, le Président de la République, Andry Nirina Rajoelina a insisté sur l’inclusion financière de toute la population malagasy. Pour lui, l’accès aux divers services financiers présents sur le territoire malagasy, surtout en zones rurales, permettra un bien meilleur développement de notre économie. C’est dans cet esprit que le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures (MEEH) et la Paositra Malagasy, à travers le ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement numérique, ont signé un accord de partenariat, hier à Ampandrianomby en vue de faciliter l’accès des fonctionnaires du ministère au service « Paositra Money ». « Cette initiative vient surtout répondre à la demande du Président de la République sur la mise en place d’un service financier accessible à toutes les catégories de personnes. Avec ce service, nous pensons dématérialiser tous les modes de paiement au sein du ministère mais aussi des différents organismes rattachés. D’ici le début de l’année prochaine, nous espérons que tous les paiements au sein du ministère se feront par monnaie électronique », s’est enthousiasmé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, durant son discours. En tout cas, le premier usage des services de la « Paositra Money » se fera à l’occasion de la distribution des « solom-pen’akoho » pour accompagner les collaborateurs du ministère dans la célébration de la fête de l’indépendance. 8 000 employés du MEEH répartis sur tout le territoire pourront bénéficier de ces services. « Cette initiative du MEEH est un bel exemple. Comme cela, les gens peuvent s’initier petit à petit à ce nouveau service révolutionnaire. Nous voulons que toute la population malagasy puisse user du mode de paiement dématérialisé dans la vie quotidienne pour ses différents achats et réduire ainsi la production de billets, laquelle génère de grosses dépenses pour la Banque centrale de Madagascar. Au fur et à mesure, nous étendrons ce genre de relations pour que la "Paositra Money" soit vulgarisée sur tout le territoire » a soutenu Christian Ramarolahy, ministère des Postes, des Télécommunication et du Développement numérique.

L’image de cet individu gisant inerte et torse nu sur le sol, a énormément effrayé les utilisateurs des réseaux sociaux. Cet homme venait d’être frappé en plein corps par au moins une balle des assaillants. Ce drame est survenu vers la fin de la matinée dans le quartier d’Ankasina- 67ha, hier. La victime, un homme de 37 ans, a alors payé de sa vie de cette violence gratuite de bandits survenue sous les yeux de plusieurs témoins horrifiés.
Les agresseurs, au nombre de deux, selon la Police, sont venus à pied jusqu’à l’endroit. Quant au trentenaire, il était arrivé à bord d’une moto. Le temps pour lui de casser la croûte dans une gargote du coin et toute sa vie a soudainement basculé. Car à peine le malheureux eut-il pointé son nez hors de ce snack que les bandits lui ont aussitôt expédié cette balle. Le projectile aurait atteint le trentenaire au niveau du torse. « Bien qu’il fut touché dans un point vital, l’homme n’a pourtant pas succombé sur le coup. En revanche, il a rendu l’âme quelques moments après son évacuation d’urgence dans un centre de soins de la ville, sa plaie ne lui laissant aucune chance de survivre », commente encore cette source policière. De leur côté, une fois que les deux larrons aient commis leur sale coup, ils s’étaient rapidement enfuis, et pas les mains vides. Ils ont emporté une sacoche que la victime avait transportée sur elle, ainsi que sa moto dont on ne connaît encore ni le modèle, ni la marque, la police n’ayant fourni aucun autre complément d’information là-dessus. « Dès qu’ils ont aperçu que la victime était à terre, les agresseurs s’étaient rapidement emparés de la clé qu’elle a tenté de garder encore dans sa main avant d’enfourcher sans hésiter la moto », ajoute encore l’information.

850 bénéficiaires. Ces 550 personnes âgées et 300 enfants, issus de 3 Fokontany à savoir Anatihazo Isotry, Andranomanalina et 67Ha Nord-ouest ont été conviés à une cérémonie en leur honneur, hier à l’Ecole primaire publique (EPP) d’Anatihazo Isotry. Au programme de cette festivité organisée par l’association
Fitia, dans le cadre de la fête nationale, diverses animations et jeux pour les grands et petits, avant la distribution de dons. Les personnes âgées ont été dotées de couvertures et de parapluies, tandis que les petits ont reçu des lampions et friandises. Un repas chaud a ensuite été distribué à chacun de ces invités, préparé spécialement par l’équipe de l’association Fitia, fondée et présidée par la Première dame, Mialy Rajoelina. « C’est la première fois qu’une telle festivité a été organisée pour nous, à la veille de la fête de l’indépendance. Nous souhaitons vivement que cela se poursuive. Aussi, nous appelons tout un chacun à exprimer de l’amour et de la solidarité, garants de développement de notre pays », s’est manifestée la porte-parole des personnes âgées. Pour sa part, la Première dame a confirmé le partage de la joie, de l’amour et de la reconnaissance pour les aînés, et de la gaieté pour les petits en ce mois de l’enfance.

De rebondissement en rebondissement, l’affaire d’un ancien député de Mahabo retient toujours l’attention. Des bruits persistants ont couru ces derniers jours sur une éventuelle évasion des détenus à la maison centrale d’Andabatoara Morondava. Les rumeurs se sont amplifiées après l’annulation d’une liberté provisoire dont le politicien aurait bénéficié la semaine passée. Selon la source, les autorités judiciaires locales ont entrepris de vérifier l’information sur une éventuelle sortie journalière que bénéficie l’ancien député. La surveillance est ainsi renforcée pour prévenir toute éventuelle complication. Au tribunal de Première instance de Morondava, des piles de dossiers attendent toujours l’ex-élu, qui a encore gagné les dernières législatives, selon le résultat provisoire proclamé récemment.
Transfert à Tsiafahy
La semaine dernière, il devait se présenter devant les enquêteurs pour une autre grave accusation retenue contre lui. Mais il manquait aux appels par deux fois. Le motif évoqué pour justifier son absence serait la dégradation de sa santé à la suite de son incarcération. Le politicien en question fait littéralement peur à la population locale. « Nous serons en grand danger si jamais il peut s’extirper de la prison, d’une manière ou d’une autre », a confié une connaissance de longue date résidant à Morondava. Certains responsables, notamment ceux impliqués dans son arrestation et sa détention provisoire dont les journalistes qui ont médiatisé l’information, seraient aussi dans la même situation outre les simples habitants. « Les gens de là-bas le haïssent tellement qu’ils exigent son transfert à la maison de force de Tsiafahy », a rapporté une collègue qui venait de rentrer d’une mission à Morondava où une équipe venue d’Antananarivo a organisé la semaine dernière une session de formation en journalisme d’investigation. « Je me rappelle bien la fois où le président (ndlr : Andry Rajoelina) était de passage dans cette ville. Les gens en profitaient pour lui demander de  jeter en prison cet ex-député qui semble intouchable», a-t-elle ajouté.

Un « velirano » réalisé. Après avoir accompli un « velirano » sur la lutte contre la pauvreté par le biais de la baisse des prix à la pompe des carburants, le Président Andry Rajoelina continue de marquer  des coups. Hier, c’est à la lutte contre l’insécurité que le Président de la République a avancé ses pions en dotant des matériels aux Forces de l’ordre malagasy. La réception officielle de ce lot, composé entre autres d’un avion casa, de trois hélicoptères Ecureuil B2, de cinq avions Cessna et d’une centaine de véhicules tout-terrain, s’est déroulée hier à la Base aéronavale Ivato (BANI) en présence des ministres concernés par le domaine. « La dotation de ces matériels aux Forces de l’ordre n’est autre que la réalisation d’un des 13 velirano que j’ai présenté au peuple malagasy dans le cadre de la lutte contre l’insécurité. J’ai également promis de rendre la place qu’elle mérite à nos Forces armées qui fêtent cette année son 59e  anniversaire tout comme le retour de l’indépendance de Madagascar », a mentionné le Président Rajoelina lors de la réception des matériels qui seront éparpillés à travers la Grande île. La CASA qui est utilisée par la plupart des armées dans le monde entier, servira, à part son utilisation militaire, au transport des matériels lourds, à l’évacuation sanitaire et à bien d’autres fins utiles. Les départements ministériels peuvent ainsi l’utiliser en cas de besoin. Les hélicoptères seront eux aussi à multi-usages tandis que les avions Cessna serviront à la surveillance de nos côtes. Les véhicules tout-terrain destinés à l’Armée et à la Police nationale seront utilisés pour la traque des dahalo et la sécurisation urbaine ».

Jouissances populaires

Publié le lundi, 24 juin 2019

Que la fête commence !  Les festivités entrant dans le cadre de la célébration de la Fête nationale battent leur plein. A Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, c’est l’effervescence. Dans tous les quartiers des six Arrondissements, différentes animations pour tous les âges et pour tous les goûts sont prévues (kermesses, mini-podiums, etc). Sur l’Avenue de l’Indépendance, le podium central surchauffe l’ambiance. A Betongolo, la Fête de l’Armée reprend ses droits avec des attractions diverses (stands de tir, baby-foot, etc). En cette fin de journée, le clou de la Fête, ce sera un grand show de feu d’artifice à Anosy. Bref, c’est la fête populaire dans la Ville des Mille ! Des jouissances populaires auxquelles tous, sans distinction de religion ou de régions ni de niveau de vie encore moins de responsabilité du haut de l’échelle de l’Etat jusqu’au plus bas de l’étage, sont conviés. Dans les provinces, l’ambiance populaire est également au rendez-vous. Le Gouvernement donnait des consignes pour que la célébration de la Fête nationale revête réellement le caractère populaire. Tout le monde est invité à participer et jouir de l’ambiance de fête. Le Gouvernement sous l’impulsion du Chef de l’Etat a pris une décision historique. Il s’agit de rendre « populaire » la Fête nationale et d’une pierre deux coups, supprimer le banquet « royal » offert au Palais présidentiel d’Iavoloha permettant ainsi au régime d’économiser l’argent public et/ou de sauvegarder autrement dit prendre soin de la vulnérable Caisse de l’Etat. Les nouveaux dirigeants jugent indécent le festin destiné uniquement aux barons ou aux proches du pouvoir communément appelés Corps constitués. Cette « folie d’Etat », le banquet, datait de la Deuxième République. L’Amiral éprouvait le malin plaisir d’inviter à Iavoloha quelque 1500 à 2000 personnes pour un géant cocktail qui se prenait d’ailleurs en un petit quart de temps. En cause, certains « invités » mettaient à …sac plutôt en sachets les « kaly ».

Pour leur premier match de leur histoire en Coupe d'Afrique des Nations (CAN), les Barea de Madagascar ont raccroché la Syli National de la Guinée-Conakry ce dimanche pour le deuxième match du groupe B. Après la victoire d'un but à zéro du Nigeria face à la Burundi, le choc Guinée-Madagascar… a ravi. Les deux équipes se sont quittées sur le score de deux buts partout. Après une rencontre très équilibrée, la Guinée menait au score (1-0) sur un but de Kamano à la 34ème minute.  Les défenses malagasy étaient bien imperméables face à la pression ascendante des protégés de Paul Put, coach des guinéens.

Diego-Suarez, aussi appelée Antsiranana, est une ville située dans le nord de Madagascar et est le 3ème port de la Grande île. Elle figure, sans conteste, dans le top 5 des destinations touristiques les plus fascinantes à Madagascar. Très propre avec une population très accueillante, la ville rencontre pourtant quelques problèmes. Parmi les difficultés que subissent les gens figurent l’éclairage public. Autrement dit, la plupart des quartiers de Diego-Suarez sont dans le noir dès que le soleil commence à se coucher. Et pourtant, malgré que l’insécurité a commencé à être résolue, notamment avec la disparition du phénomène « Foroche » ayant fait fureur dans la ville, certains profitent toujours du noir pour faire leur acte de banditisme et de violence.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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