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Madagascar, qui a signé sa première victoire d'une CAN (1-0 devant le Burundi jeudi), est bien placé pour aller en huitièmes de finale de l'édition 2019.C’est un petit exploit pour Madagascar. Une victoire au terme d'un match peu enthousiasmant, mais qui permet aux Barea d'envisager une qualification pour la prochaine étape. « C’est le plus beau cadeau que nous pouvons offrir à tout le peuple malagasy en cette occasion de la fête de l’Indépendance », annonce Abel Anicet Randrianantenaina.  Première CAN pour Madagascar, première victoire face au Burundi (1-0), lors de la deuxième journée du groupe B, est un grand pas vers une qualification en 8èmes de finale. Un résultat historique pour les Barea. Avec quatre points, contre six pour le Nigeria, leader du groupe B, même une défaite pourrait permettre aux Malagasy d'aller en 8e de finale, comme l'un des quatre meilleurs troisièmes, dès sa première à une phase finale. Un match nul face au Nigeria au stade d’Alexandrie ce dimanche 30 juin à 19h à Madagascar, déjà qualifié, dimanche, enverra à coup sûr les Barea au prochain tour.« Il se pourrait qu'on effectue des changements dans le XI qui démarrera le match face au Nigeria par rapport aux précédentes formations », avance Nicolas Dupuis, sélectionneur national. C’est la troisième fois que les deux pays s’affrontent, lors des éliminatoires de la CAN 2002 et les deux pays se sont quittés sur un match nul et au match aller et au retour, les Malagasy se sont inclinés (2-0) face au Nigeria, à l’époque. Avec 4 points dans le groupe B, avant d'affronter dimanche l'ogre nigérian, les Barea ont de grandes chances de terminer à l'une des deux premières places du groupe, devant la Guinée (1 pt) et le Burundi (0 pt). Et sinon d'être l'un des quatre meilleurs troisièmes qualifiés. Si la Guinée (un point) conserve encore une chance de qualification avant d'affronter dimanche le Burundi, ce dernier est en revanche tout proche d'une élimination après deux défaites en deux matches.
Elias Fanomezantsoa

L’affaire remonte en février 2019. Lova Andriamanantsiory, une femme expatriée en France, a été victime d’arnaque et d’usurpation de pouvoir sur Facebook. Le suspect étant un artiste évangélique, qui s’est dit être un conseiller technique du Président de la République (PRM) et du Premier ministre. Lors du déferrement de cette affaire devant le Parquet, hier, le détenu a été placé sous mandat de dépôt (MD) à la maison de force de Tsiafahy.  « Nous sommes devenus amis sur Facebook et avons beaucoup discuté. Il m’a proposé de devenir son associée dans une affaire de vente de voitures et m’a demandé une somme de 10,8 millions d’ariary. Je n’ai pas hésité, d’abord parce que c’est un artiste évangélique de renom et aussi parce qu’il me prêche souvent les paroles de Dieu. Toutefois, la suite de notre « business » a été floue, vu qu’il s’est fait de plus en plus rare sur Facebook, avant de me faire une nouvelle demande d’argent. Cette fois-ci, il m’a réclamé 5 millions d’ariary, soi-disant pour sauver sa peau suite à une affaire de faux papiers à laquelle il serait impliqué. Le trouvant suspect, j’ai refusé de lui donner l’argent. Depuis, il m’a bloquée sur Facebook », se souvient la victime. La jeune femme a ensuite contacté l’artiste par téléphone, durant lequel il l’a intimidé comme étant le fils d’un colonel haut placé durant le régime transitoire. « J’ai porté plainte contre lui à mon arrivée à Madagascar. Il a reconnu le fait mais en baissant de moitié la somme qu’il m’a soutirée. Il a également changé sa version lors de l’enquête menée par les Gendarmes, en disant qu’il est un futur conseiller technique du PRM. Lors de notre dernière rencontre en date du 27 juin, il a inversé le rôle et a porté plainte contre moi pour diffamation », se désole la victime. Au final, le Parquet a tranché en ordonnant le placement sous MD de l’artiste évangélique arnaqueur et usurpateur de fonction. Ceci en attendant son procès prévu pour le 12 août prochain. Affaire à suivre !
 P.R.

Alors que les résultats définitifs ne seront proclamés que mardi, des députés indépendants officieusement élus semblent déjà aller plus vite que la musique. Au cours d’une conférence de presse hier dans la matinée, ces candidats bien partis pour être députés, à en juger les résultats provisoires de la CENI, se positionnent déjà officiellement au sein de l’hémicycle en faveur d’une option. Une attitude qui suscite diverses interrogations de la part des observateurs.  L’on se demande notamment quelle urgence y avait-il d’effectuer cette déclaration avant la proclamation des résultats définitifs ? Des candidats présents, hier, figurent parmi ceux qui sont en délicatesse auprès la Haute Cour constitutionnelle. Citons à ce titre d’exemple, le cas d’un candidat à Mampikony, qui brigue un nouveau mandat de député, accusé par ses adversaires d’avoir fait campagne le jour du scrutin. Le 27 mai, il aurait pénétré de manière abusive dans une radio privée de la localité. Tout en faisant sa campagne,  le prétendant à un siège de député aurait ensuite copieusement dénigré le candidat de la coalition présidentielle IRD. L’acte d’allégeance effectué hier servirait-il donc à montrer qu’il est dorénavant soutenu par le pouvoir en place ? Telle est la question.

Hier, deux auteurs supposés d’une attaque à main armée, associée à un cambriolage, avaient été déférés au Parquet avant qu’ils ne soient finalement placés sous mandat de dépôt. Par ailleurs, trois acolytes des premiers sont encore en cavale et sont donc recherchés.  L’affaire remonte la nuit du  17 juin 2019 à Amboasary-Sud.  Le lendemain même des faits, les limiers du Commissariat de cette ville ont appréhendé les deux suspects. En réalité, c’était l’un d’eux qui était tombé en premier dans le filet des Forces de l’ordre. A son tour, ce dernier a indiqué son complice qui fut aussi rapidement interpellé. La Police avait cherché des preuves. Lors des perquisitions chez les deux larrons, elle découvre le butin de vol.  Il est constitué de plusieurs objets, entre autres des ordinateurs ou autres lecteurs. Les suspects qui ont reconnu les faits, détenaient surtout un trousseau de clés (passe-partout), des amulettes mais aussi des produits soporifiques prévus à neutraliser momentanément les victimes. Il reste donc à retrouver les traces des trois fugitifs.
F.R.

Depuis samedi dernier jusqu’à hier, ils ont marqué la semaine des malagasy, à l’étranger ou à Madagascar. Toutes tendances politiques, religieuses confondues, toutes catégories de couches sociales sans distinction ont vibré avec eux et salué à juste titre leur performance. Leurs faits et gestes sont très suivis sur les réseaux sociaux et largement commentés dans les chaumières ou au bureau. Ils  sont devenus les chouchous de tout un peuple qui, en moins d’une semaine, s’est fédéré autour d’eux.
Ils sont les membres de l’équipe nationale malagasy appelés communément Barea de Madagascar, en lice pour la première fois à une phase finale de  la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). De l’Egypte, où se déroule la CAN 2019, à Madagascar en passant par l’Afrique toute entière, l’Europe et les îles de l’Océan Indien, les ressortissants malagasy s’unissent derrière deux slogans phares : « Miara-mirona amin’ny Barea » (litt : Ensemble avec les Barea) et « Alefa Barea » (litt : Allez les Barea). C’est tout le peuple  malagasy qui vibre ainsi pour sa sélection nationale. Fait rarissime dans le domaine du sport et presque inexistant dans d’autres domaines. Indéniablement, c’est la magie du football.  Les 23 joueurs des Barea et  le staff technique méritent tous, sans exception, un coup de chapeau après les deux sorties de Madagascar à la CAN 2019, ponctués par un match nul contre la Guinée (2-2) et une victoire face au Burundi (1-O). Cependant,  certains joueurs ont émergé du lot en marquant de leurs empreintes les deux rencontres disputées depuis. Il s’agit d’Anicet Abel, Carolus Andriamahitsinoro, Ilaimaharitra Marco et  Melvin Adrien. Ces quatre joueurs ont chacun participé de leur poste sur le terrain à la construction de la route menant, sauf accident de parcours, les Barea au second tour de la CAN 2019, à savoir les huitièmes de finale.  Anicet Abel avec le numéro 13 flanqué sur son maillot est le premier joueur malagasy à inscrire un but à la CAN. Milieu de terrain du club Bulgare Ludogorest, Abel Anicet a longtemps manqué sa sélection pour diverses raisons notamment ses blessures récurrentes.

Kagame, un modèle !

Publié le vendredi, 28 juin 2019

Paul Kagame, Président de la République du Rwanda et président en exercice de l’Union Africaine, en tant qu’invité spécial, assista aux cérémonies officielles de la célébration de la Fête nationale malagasy du 26 juin. Il fut l’invité d’honneur de la République Malagasy. Accompagné de son épouse, Kagame honora de sa présence le grand défilé militaire à Mahamasina aux côtés du Président malagasy Rajoelina Andry Nirina et son épouse. Le Rwanda au même titre que le Burundi, deux petits enclavés ou « coincés » entre la Tanzanie à l’est, le Congo (Kinshasa) à l’ouest et l’Ouganda au nord, est un petit poucet « géant » de l’Afrique de l’Est. Décimé par le génocide des Tutsis en 1994, groupe ethnique minoritaire du pays par rapport aux Hutus, le Rwanda relevait miraculeusement les multiples défis si bien qu’en 20 ans d’efforts soutenus il parvint à ses fins. En effet, entre le 7 avril 1994 au 17 juillet 1994, 800.000 à 1.000.000 de Tutsis et des Hutus modérés ont payé de leur vie à l’issue d’une terrible guerre civile, particulièrement meurtrière. Depuis toujours, de vives tensions envenimaient la cohabitation entre les deux groupes ethniques. L’assassinat de Juvénal Habyarimana, un Hutu, Président de la République de Rwanda, le 6 avril 1994, fut l’élément déclencheur de la « guerre intestine ». Paul Kagame, vice-président et ministre de 1994 à 2000, devint Président de la République du Rwanda le 7 avril 2000. Et depuis, il a été réélu jusqu’à ce jour et au rythme de la situation actuelle du pays et vu les résultats obtenus durant ces 19 années de « règne » sans partage, ce ne sera pas demain la veille où le Monsieur cédera le fauteuil !

La longue attente

Publié le jeudi, 27 juin 2019

Les neuf membres de la Haute cour Constitutionnelle (HCC) font attendre. Les hauts Conseillers d'Ambohidahy, imperturbables et impavides, travaillent laborieusement avec toute la discrétion nécessaire. Apparemment, ils récusent toute tentative de les impressionner encore moins de les influencer. Normalement, comme on le laissait entendre, la proclamation des résultats officiels et définitifs des Législatives du 27 mai aurait lieu le 1er juillet 2019. Sauf contretemps de la part d'Ambohidahy, il nous reste 72 heures pour avoir le cœur net sur les tenants et aboutissants de la nouvelle composition de la Chambre basse. Mais, pour y arriver l'attente sera longue.

 

Pour la première fois, le Président rwandais Paul Kagame a foulé le sol malagasy en tant qu'invité d'honneur à la célébration du 59e anniversaire de l'indépendance de Madagascar, à la suite de l'invitation de son homologue malagasy Andry Rajoelina. Un séjour de 24 heures à Madagascar, Paul Kagame et son épouse ont quitté la Grande île, hier dans la matinée. Pour une fois, tout le monde est unanime de reconnaître le bien-fondé du choix du Président de la République Malagasy d'inviter son homologue rwandais de venir découvrir son pays. En effet, Paul Kagame n'est pas un illustre inconnu en étant le Président en exercice de l'Union africaine, un leader modèle dans toute l'Afrique voire dans le monde entier.

 

L’heureux élu parmi les 200 entrepreneurs. Livaniaina Razanjafy a remporté, cette année, le concours de projet durant le Forum international jeunesse et emplois verts grâce à son projet « Ikiray Miel de Madagascar ». Le Forum s’est déroulé pendant trois jours à savoir du mardi au vendredi derniers au Centre de conférence international Ivato (CCI). Les noms des lauréats du concours ont été dévoilés au vu et au su de tous, durant la cérémonie de clôture le jour vendredi. « Parmi plus de 120 candidatures, 30 présélectionnés ont pu défendre leurs projets d’entreprise devant un jury d’experts. Les 10 meilleurs projets ont été primés par un accompagnement de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) qui leur permettra de promouvoir et démarrer leurs activités», énumère le communiqué officiel. Il faut dire que c’est un grand honneur pour Madagascar, étant donné que le concours s’est adressé à tous les jeunes ressortissants issus de sept pays de l’Océan Indien. Le jeune homme de trente ans a ainsi gagné un financement de 3000 euros et le trophée du meilleur entrepreneur. « Je suis très heureux de remporter ce prix. Mes efforts ont fini par payer malgré les galères que j’ai traversées. Au départ,  j’ai pris le risque d’investir dans le projet en dépit de  mon grand besoin de financement. Je me suis même endetté. Maintenant,  j’ai la chance  de pousser mes projets encore plus loin », s’exprime avec joie Liva.

 Vers mi-mai dernier, Njara, ce reporter-photographe au sein du quotidien Free-News, a été passé à tabac par des policiers, lors de l’exercice de ses fonctions au Palais des sports Mahamasina. A la suite d’une plainte de la victime, le tribunal était saisi du dossier et a jugé les policiers en cause au cours de la semaine dernière. Hier, le verdict était tombé : la Justice condamne les fonctionnaires de police impliqués pour violence et voie de fait. Ainsi, ils sont obligés de verser chacun 200000 ariary à titre d’amende,  et ce,  avec sursis. Cependant, la Justice a été favorable à la requête de la partie civile des dommages à hauteur d’un million ariary. Ainsi, une page est  tournée sur cette affaire qui traduisait une longue période de bras-de-fer entre la Police et la presse locale. Notons que l’affaire remonte durant un match au Palais le 18 mai dernier lorsqu’un officier de police, ex-journaliste, a insulté publiquement le reporter-photographe victime, et ordonné la confiscation  de son appareil photo. Il y eut une mêlée occasionnant d’assez graves  blessures chez le reporter  et son outil de travail endommagé. 

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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