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C’est du moins le constat fait par bon nombre de riverains des quartiers où cette société de BTP intervient à l’heure actuelle. Le débarquement sur ses chantiers de cet adjudicataire des travaux sur les réseaux d’assainissement de la Capitale, avec ses gros engins et autres matériels sophistiqués ainsi que ses ouvriers en EPI (équipement de protection individuelle), avait pourtant suscité l’enthousiasme auprès des populations des endroits concernés. La déception fut cependant à la mesure du gigantisme affiché par cette entreprise pourtant de renommée internationale. 
Au vu des moyens matériels et humains déployés en effet, beaucoup s’attendaient à une amélioration drastique de la situation dans les endroits d’intervention de la SOGEA SATOM. Il n’en fut rien car, dans bon nombre de cas, on constate que les choses ont au contraire empiré et ce, par rapport à ce qui a été observé lorsque les travaux étaient pris en charge par les employés du modeste SAMVA, lesquels n’ont pourtant à leur disposition que des pelles, des brouettes et quelques mètres de fer rond.

Lutte contre l’insécurité - Effets avec délai

Publié le mardi, 26 février 2019

Les autorités se démènent pour éradiquer l’insécurité rampante dans toute l’île. A entendre les autorités préfectorales d’Antananarivo, le contrôle de légalité sera désormais suivi de près dans la grande ville et ses environs. Partant, il est de rare occurrence de voir un Premier ministre faire la ronde ensemble avec les Forces de l’ordre la nuit. En brousse, les gendarmes, militaires et policiers font face à une intensification graduelle des attaques perpétrées par les malfaiteurs ces temps-ci. Le cas le plus récent s’est produit à Mampikony ce week-end où des bandits armés ont raflé près de 250 têtes de bovidés avec deux otages. Grâce à sa diligence, la compagnie territoriale de la Gendarmerie a réussi à récupérer la totalité du troupeau et à libérer les kidnappés.

Une réponse à la polémique ! Suite aux nombreuses informations qui circulent sur les réseaux sociaux au sujet d’une réforme au sein de la Télévision nationale (TVM), le directeur général  au sein du ministère de la Communication a tenu à apporter des précisions dans une déclaration publiée hier. D’emblée, ce responsable souligne l’absence de réforme des structures au sein du Televiziona Malagasy depuis des années. Du coup, la chaîne nationale est considérée comme étant à la traîne par rapport aux chaînes privées selon la perception des téléspectateurs. Une grande différence est d’ailleurs perceptible dans le traitement des informations au sein de la chaîne nationale et celles privées. Pour une fois, l’initiative – considérée comme une grande première dans l’histoire de la TVM –  de mettre en place une grande réforme vient donc du ministère de la Communication et de la Culture. Un changement qui part du renouvellement des présentateurs du journal et ira plus en profondeur au niveau des structures. D’ici peu, l’apparition de nouveaux visages à la présentation des informations est prévue, toujours dans cette optique de réforme.

L’affaire du bois de rose exporté de Madagascar et saisi à Singapour est loin d’être estompée. Le contraire constitue d’ailleurs une surprise dans la mesure où jusqu’à maintenant les auteurs de ce trafic, découvert en cours de mandat du précédent régime, ne sont pas identifiés. Seuls deux responsables du ministère de l’Environnement dont la secrétaire particulière du ministre de l’époque croupissent depuis quelques jours à la prison d’Antanimora. Considérés par l’opinion publique comme des boucs émissaires, ils subissent l’enfer de l’incarcération contrairement aux gros bonnets, auteurs ou complices, qui hument encore l’air libre. Le ministre Anthelme Ramparany figure parmi les suspects dans cette affaire mais personne n’est en mesure, du mois les citoyens lambda, à quel titre, complice ou auteur.
Convoqué au BIANCO le mois dernier, l’ancien ministre, une fois son audition terminée est présenté devant le pôle anti-corruption (PAC) avec ses anciens collaborateurs. Contrairement à ces derniers placés directement à la prison d’Antanimora à l’issue de l’enquête judiciaire, Anthelme Ramparany est laissé libre. Et pour cause, en tant que ministre et que l’accusation portée contre lui s’est déroulée durant sa fonction  ministérielle, la Haute Cour de Justice (HCJ) est la seule à pouvoir le juger. A l’instar du     Président de la République, du Premier ministre, les membres du Gouvernement figurent eux aussi sur la liste des « intouchables » par un simple Tribunal. Des procédures devront être entamées par la HCJ avant qu’elle puisse « traiter » la personne incriminée. Des informations circulaient ces derniers temps que le dossier du ministre Anthelme Ramparany serait déjà transmis par le PAC à qui de droit à savoir la HCJ. Celle-ci aura ainsi l’obligation de mettre à la lumière la responsabilité de l’ancien ministre dans l’envoi des bois de rose dont l’exportation est interdite depuis 2010 comme l’a rappelé le PM Ravelonarivo Jean dans sa lettre envoyée à la justice singapourienne lors du procès impliquant les acheteurs.

Péché mortel !

Publié le mardi, 26 février 2019

 Peine capitale. Le 29 mars 1881, la reine Ranavalona II promulgua, sur la Place d’Andohalo, le « code des 305 articles ». Un cadre juridique, un code pénal, qui permit à la reine de gouverner, dans un esprit moderne et auquel tous les sujets sans distinction « sous le ciel » ( « ny ambany lanitra ») devaient se soumettre. La transgression de certains articles de ce code fut mortelle. En effet, tout sujet de la reine pris en flagrant refus d’obtempérer à quelques articles dont, entre autres, le vol au Palais ou au marché, le meurtre prémédité d’un proche ou la révolte contre la souveraine, la vente ou la cession des terres des ancêtres, « Tanindrazana », aux étrangers et bien d’autres, rendu coupable fut passible de la peine capitale. En réalité, Ranavalona II avait mis sur papier ce que ses illustres prédécesseurs avaient déjà décrété oralement auparavant. En effet, le grand Roi Andrianampoinimerina institua les « Roambinin’ny folo loha », le « 12 péchés capitaux ».

Encore deux suspects à dessein louche, éliminés ! C’était hier après-midi dans un quartier de l’Est de la Capitale ! Si au cours des deux semaines dernières, les bandits semblent dominer le terrain dans la Capitale, actuellement, la situation tend à s’inverser. La Police ou la Gendarmerie multiplient coups de filet ou autres éliminations de suspects dangereux. C’était le cas vers 13h30 à Ambatomaro, hier. Un gang était sur le point de perpétrer un assaut lorsque des informateurs ont donné l’alerte. De plus, des équipes de police, des éléments du commissariat du 2e Arrondissement joints par ceux d’au moins deux unités spécialisées de la Police, se sont rapidement dépêchés sur les lieux pour surprendre le gang. Effectivement, ses membres, loin de réaliser ce qui allait les attendre, rôdaient encore dans les parages lorsque la Police déboule en trombe dans le secteur. Deux auraient dégainé leurs armes de poing en vue de s’opposer aux membres des Forces. Sommés de se rendre, ils ont continué à fuir tout en armant leurs fusils.

Un seul prix dans toutes les Régions. Le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures avec la JIRAMA, la compagnie d’eau et d’électricité, envisagent d’appliquer un seul et même prix de l’électricité dans toutes les Régions de la Grande île, selon chaque tarif  bien évidemment. Effectivement, à Madagascar, le prix du courant n’est pas uniformisé. Des villes comme Antsiranana ou encore Mahajanga doivent payer des factures exorbitantes en comparaison avec Antananarivo ou encore Antsirabe. « Cette inégalité est  inacceptable ! C’est pourquoi des études seront ultérieurement menées afin de mettre en place une péréquation tarifaire dans tout le pays. L’objectif est de faire bénéficier de l’électricité à toute la population malagasy au même prix », a annoncé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures. Ainsi, les différentes zones ne seraient plus valides. Et pour le tarif 14 par exemple, un seul prix sera appliqué dans tout le pays. En tout cas, cette péréquation tarifaire dépendra de nombreux calculs avant d’être mise en œuvre.

Pas pour bientôt. Quatre mois après sa nomination par la FIFA (Fédération Internationale de football) à la tête du football malagasy, le Comité de normalisation n’a toujours pas avancé une date pour l’élection tant attendu par les férus du ballon rond à Madagascar. Trop occupé par les affaires courantes du football, ledit comité ne semble pas pressé sur la mission que l’instance internationale lui a confiée, celui d’organiser une élection. Par ailleurs, la FIFA lui a donné jusqu’au 20 mai 2019 pour accomplir cette tâche. Actuellement, le comité de normalisation de la Fédération Malgache de football compte revoir une partie du code électoral, prochainement. Il s'agit de corriger les points pouvant créer des litiges. Le nouveau code sera, par la suite, soumis à la validation d’une assemblée générale, ainsi que de la FIFA. Ce n’est qu’après que ledit comité organisera le scrutin fédéral tant attendu. Selon les bruits qui courent, il se pourrait que ce comité envisage de demander un rallongement de son mandat à la tête de la FMF et ce, dans le but d’amener les Barea de Madagascar à la Coupe d’Afrique des Nations.
 E.F.

Un dernier adieu depuis Itaosy en passant par Ankadifotsy  jusqu’à  Ampitatafika.  Hier, une foule a rendu un dernier hommage à  Randriamampianina Andotiana, la jeune fille retrouvée morte, un mois et quelques jours depuis sa disparition en France, au  temple FJKM Ankadifotsy. Cela été également la dernière occasion, pour sa mère et son  père de dire au revoir à leur fille unique au visage angélique.  I Thessaloniciens 4.14 : « Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu'il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont morts » a été choisi pour réconforter les vivants qui éprouvent une immense douleur suite à ce décès tragique d’un être cher. Le pasteur Ranjakavola dans son sermon  a rappelé l’existence d’une vie après la mort, le paradis offert par Dieu.Une évocation de la défunte par sa famille, ses amis a été au programme. Une vidéo qui trace sa vie dès son plus jeune  âge jusqu’à son  arrivée en France a été  diffusée. Par ailleurs, la chanson de Poopy  intitulée  « Vavaka » comme fond sonore a fait fondre en larmes l’assistance du Temple d’Ankadifotsy. « (…)

L’affaire de la vente du jardin d’Antaninarenina à un particulier continue encore d’alimenter les conversations dans les chaumières. L’aliénation de ce site qui fait partie, non seulement du domaine public mais aussi du patrimoine culturel et historique du pays constitue sans doute l’aberration du siècle. Il est cependant certaines situations qui, toutes proportions gardées, sont similaires à celle de la place de l’Indépendance (autre nom de baptême du jardin d’Antaninarenina) mais qui passent inaperçues jusqu’au jour où… Ainsi, au vu de ce qui est observé sur la route nationale 4, l’on peut se demander si les riverains d’une route nationale ont un quelconque pouvoir sur celle-ci. La réponse, bien entendu, ne peut être négative lorsque l’on sait que, normalement, l’ « emprise » des ouvrages d’intérêt public (il en est ainsi d’une route nationale ou route d’intérêt provincial) porte dans la plupart des cas sur quelques dizaines de mètres de part et d’autre des ouvrages en question. A rappeler que l’emprise désigne «  la surface du terrain occupé par la route et toutes les dépendances indispensables à sa tenue, à savoir l’ensemble des espaces ou voies nécessaires à son entretien ou à son exploitation » (définition wikipédia).

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Editorial

  • Et si Harilala … !
    Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, lâchait malgré lui lors de la cérémonie funéraire en hommage à l’ancien PDS de la CUA sur la place publique une information classée « top secret », hautement confidentielle, comme quoi Ramanambitana Barjohn Richard, nommé président de la délégation spéciale, serait le candidat naturel de l’IRMAR aux prochaines communales et municipales du 11 décembre à Antananarivo. La Capitale de Madagasikara lui avait été offerte sur le plateau d’argent. A 55 ans, Richard était sur le point de réussir son pari. Mais le sort en a voulu autrement et ce à la fleur de l’âge. Comme toujours, la mort happe au … mauvais moment. Elle fauche subitement et cruellement au moment où l’on s’attend le moins.

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