Des études récentes sur la communauté malagasy résidente en France font état de quelques faits à la fois troublants et significatifs. En effet, des chercheurs de l'Institut de recherche du développement (IRD), du développement, institution et mondialisation (DIAL) et de l'institut national des études démographiques (INED) révèlent que la diaspora malagasy en France est la première communauté africaine après celles du Maghreb (Maroc, Tunisie et Algérie) dont le nombre est estimé à 150.000 personnes (17.000 à La Réunion). Les résultats des recherches qui ont vu d'ailleurs la participation des nationaux, montrent trois faits marquants : une communauté éduquée, une communauté invisible et (surtout) une communauté oubliée.
Une nécessité. La création d’une entreprise ne repose pas seulement sur le financement. Effectivement, la méthode de gestion compte pour beaucoup dans le développement de l’entreprise. Par conséquent, pour bien gérer son entreprise, il faut bien se former. « Aucun entrepreneur ne peut vivre dans le monde concurentiel que nous connaissons aujourd’hui, sans une bonne formation aux bonnes règles de gestion. Faciliter l’accès aux crédits ne suffit pas. C’est pourquoi, j’ai toujours encouragé les différentes initiatives d’accompagnement des futurs entrepreneurs.
Discussions ouvertes. Questionné sur la mise en place d’une nouvelle structure des prix à la pompe, le Président de la République, Andry Rajoelina, a affirmé hier, que des négociations sur le sujet se feront bientôt. « Je dois encore effectuer un voyage à l’étranger cette semaine mais dès mon retour, nous organiserons les rencontres pour voir les solutions à adopter pour pouvoir faire baisser les prix à la pompe, sans pénaliser les parties prenantes », précise-t-il. Cette affirmation rejoint ainsi les propos tenus par Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, comme quoi « l’Etat va prendre ses responsabilités et mettre en place unilatéralement une nouvelle structure des prix ».
Sans charges retenues. Après une audition presqu'une journée entière aux services de l'Office central de lutte contre les corruptions et infractions financières et fiscales (OCLIFF) jeudi, le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, est rentré libre. Le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux a confirmé à l'Agence France Presse (AFP) cette information en précisant « qu'il (ndlr : Ahmad) est ressorti libre de sa garde à vue, sans poursuite ».
Des milliards d'ariary en quelques mois. C'est le montant supposé détourné par l'ancien ministre des Postes, Télécommunication et du Développement numérique (MPTDN), Maharante Jean de la Croix et consorts durant leur bref passage dans ce département. Jeté à la porte par les employés du ministère de la Fonction publique, Maharante a été casé par le Président Rajaonarimampianina et le Pm Mahafaly Solonandrasana à la tête du MPTDN et ce en dépit du refus du personnel. Celui-ci était contre la nomination de ce ministre pas comme les autres à la tête du département en faisant bloc pour empêcher la passation de service entre Maharante et son prédécesseur. Et fait inédit dans l'histoire de la République malagasy, elle s'est déroulée dans la nuit loin des yeux des employés et des caméras des journalistes. Bien que l'entrée de Maharante au sein du ministre soit faite en douce, sa sortie par contre était fracassante en se référant à ce détournement.
Dernière ligne droite ! A une semaine de l’événement, l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM), organisateur de l’International Tourism Fair Madagascar (ITM), événement incontournable du secteur touristique à Madagascar, peaufine les derniers détails de cette 8ème édition. « Nous avons particulièrement constaté cette année une augmentation de plus de 50% des participants en provenance des régions. Presque tous les espaces sont aujourd’hui pleins. En tout cas, les préparations sont presque achevées, il reste l’aspect communication. En plus pour cette édition, comme le lieu d’exposition s’est agrandi, nous avons prévu plusieurs activités hors du commun comme le voyage en Montgolfière pour que les visiteurs puissent avoir un avant-goût des activités à faire dans le pays, sans oublier les animations prévues par l’Indonésie, notre invité d’honneur. A noter que ces activités cernent toutes les catégories de personnes et tous les goûts » a expliqué Boda Narijao, président du Conseil d’administration de l’ONTM, hier, lors de la cérémonie de signature des conventions de partenariat et de sponsoring pour l’édition 2019, à l’hôtel Colbert Antaninarenina.
Malagasy Dairy Board (MDB) organise la foire du lait au Palais des sports Mahamasina. L’événement a débuté hier pour se terminer ce samedi. C’est à ce moment que les membres du groupement ont dénoncé la concurrence déloyale que subissent les producteurs locaux de lait. En effet, le pays importe beaucoup de lait en poudre. « En 2018, le pays a importé 96 millions de litres de lait en poudre. Non seulement le pays se lance dans des importations massives mais le prix de ces produits importés coûtent moins chers au niveau du marché. Si nous estimons le prix du litre de lait à 1000 ariary auprès des producteurs locaux, ces produits leur auraient rapporté 96 milliards d’ariary. Cela justifie à quel point l’importation engendre une grande perte de revenus pour les travailleurs dans le secteur » rapporte Haingotiana Razafindraibe, Pca de MDB. Cela n’étonne pas pour autant car les consommateurs se méfient de la qualité et de l’hygiène du produit vendu au marché local. Les acheteurs ne se sentent pas en sécurité car du lait de mauvaise qualité se propage partout. Les vendeurs ajoutent du formol voire de l’urine pour conserver le lait. Toutefois, les producteurs n’arrivent à combler que seulement 40% de la demande. Leurs vaches manquent de fourrage et deviennent moins productives.
L’agression d’un chef de famille survenue dans la localité d’Ampitatafika samedi soir, retient encore les esprits. Hier, le commissaire de police mis en cause ainsi que son fils ont été encore soumis à une enquête au département dit Inspection générale de police. Une source émanant de cette force a souligné que sitôt la phase des auditions terminée, les deux personnes en cause devront être déférées au Parquet. De son côté, le ministère de la Sécurité publique affirme avoir convoqué les plaignants et les témoins dans cette affaire. Leurs convocations ont fait immédiatement suite à la réception par les hauts responsables de la Police du soit-transmis émanant du Tribunal d’Anosy. Après les convocations, les plaignants de l’affaire avaient été auditionnés par l’Inspection générale de police. Les interrogatoires pendant lesquels les enquêteurs ont dressé un PV contenant les déclarations de ces personnes, se sont déroulés les journées du mardi et du mercredi derniers. Précisons que le commissaire en cause est basé à Anosy même. Des témoins mais aussi la victime et ses proches ont assuré qu’il était en état d’ébriété au moment des faits. L’incident s’est produit au moment où le résident d’Ampitatafika allait ranger sa voiture dans l’enceinte de son domaine à Ampitatafika. En voulant engager une marche arrière, la voie se serait bloquée par la voiture conduite par le commissaire. La situation a mis celui-ci dans tous ses états et il a accusé l’autre d’entraver la voie.
Moins de dépenses inutiles, plus d’amusements. La célébration du 59è anniversaire de l’Indépendance pour cette année note quelques changements. Le traditionnel défilé militaire au stade de Mahamasina se fera dans l’après-midi du 26 juin. « Outre ceux nationaux, des invités étrangers, notamment des militaires, sont attendus pour participer au défilé à Mahamasina. Les animations artistiques, avec 2 orchestres composés d’environ 600 personnes, se dérouleront dans la matinée », informe le Général Rarasoa, membre du comité technique national d’organisation du 26 juin. D’un autre côté, il n’y aura plus de banquet au Palais d’Etat d’Iavoloha. La tenue de cette festivité de luxe, avec plus de 1000 invités, a toujours engendré une polémique ces dernières années. Les dépenses y afférentes tournent autour de 100 millions d’ariary, notamment pour les couverts et boissons. Cette somme pourrait être utilisée dans d’autres projets ou activités au profit des plus vulnérables. Bon nombre d’entre- eux sombrent dans la misère et la famine, pendant que les invités d’Iavoloha profitent du « festin » d’une journée. Mais ce ne sera plus le cas, du moins pour cette année.