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Dans la Capitale comme dans les autres Régions, les produits contrefaits envahissent le marché. Téléphones mobiles, effets vestimentaires, produits alimentaires, cigarettes, produits cosmétiques, équipements électroménagers et même les articles pour bébé sont entre autres concernés par la contrefaçon. Et même les produits fabriqués localement sont également imités. Cependant, les consommateurs sont les principales victimes de ces produits qui causent des conséquences graves notamment sur la santé, mais également sur l'économie nationale. Effectivement, cela fait des années que les distributeurs exclusifs de produits dans la Grande île ainsi que les importateurs de produits authentiques se font entendre, puisque cette pratique entraîne une baisse considérable de leurs ventes. Les gens préfèrent acheter tout ce qui est moins cher sur le marché, sans savoir les effets négatifs en consommant les produits de contrefaçon. Et pire, certains médicaments sont également contrefaits et sont vendus illicitement un peu partout. Un réel danger sur la santé publique.

En effet, la contrefaçon est un phénomène mondial qui se généralise et touchant particulièrement les produits textiles. Et bien-sûr, Madagascar n'en est pas épargné. Que des « faux » sur le marché de Behoririka, et pourtant le business semble très bien marcher pour les vendeurs. Les nouveautés arrivent en premiers sur les lieux… des copies bien-sûr, mais l'essentiel pour les consommateurs est d'avoir le produit, qu'il soit vrai ou faux. Vêtements, chaussures… tous sont faux, alors qu'ils sont vendus légalement et librement. Et même les produits qui touchent directement la santé des consommateurs sont victimes de contrefaçon.

Manque de moyen

« J'ai acheté de l'eau de toilette Amor-Amor de Cacharel dans la rue. Les contrefacteurs ont fait beaucoup d'efforts au niveau du packaging. La reproduction est quasi parfaite pour le carton et le flacon. Les principales différences concernent les codes-barres et les petites inscriptions, notamment les étiquettes collées en-dessous du flacon. Inutile de dire que la senteur du parfum authentique est juste hallucinante. Pour le faux produit, c'est une toute autre histoire. On sent qu'ils ont fait quelques efforts pour garder le minimum du vrai parfum. Pour le reste, il y a une sorte d'odeur entêtante et persistante, idéale pour déclencher une crise de migraine », confie une personne. Pour un objet qui coûte presque la moitié de l'original, nul ne sait ce que contient le flacon. On ne parle plus des produits électroniques comme les téléphones, les téléviseurs, les ordinateurs dont la plupart des produits vendus à Madagascar sont des copies. Les Malagasy ont été depuis longtemps privés de produits authentiques.

Pour les produits consommables, les experts affirment que les composants des produits contrefaits peuvent être cancérigènes, pour ne citer que les pâtes de dentifrice. En plus, le ministère du Commerce ne dispose que d'un laboratoire de chimie et de microbiologie, lequel est accrédité pour détecter la contrefaçon. Sa capacité est d'ailleurs limitée en raison de l'insuffisance des équipements nécessaires. Tout le monde n'est donc pas à l'abri et peut tomber sur ces produits contrefaits puisque tous les produits mis en vente sur le marché ne sont pas soumis à un contrôle strict. Ceci malgré que les agents du ministère du Commerce aient déployé tant d'efforts pour lutter contre l'envahissement des produits contrefaits en effectuant des descentes inopinées sur le marché. En effet, il faut reconnaître que tous les ports de Madagascar constituent une porte d'entrée facile de ces produits falsifiés. Une coordination des actions de contrôle entre les deux parties s'impose ainsi. Quoi qu'il en soit, demain sera célébré la journée mondiale anti-contrefaçon. Une occasion pour revoir ce grand problème qui existe malheureusement à Madagascar depuis plusieurs années.

T.A.

L'application de la note de service publiée par la Commune urbaine d'Antananarivo, concernant la régulation de la circulation des charrettes et pousses-pousses dans les rues de la Capitale, est opérationnelle depuis lundi dernier. Cependant, rien ne change dans la ville. Les conducteurs de ces moyens de transport exercent encore leur métier comme si de rien n'était. Les agents de police les regardent seulement passer sous leurs yeux. Ainsi, ces moyens de transport continuent de circuler dans la ville à toute heure. « Nous nous contentons pour l'heure de donner des avertissements aux conducteurs », avance un policier à Ankazomanga. Or, la plupart d'entre eux ne savent pas encore l'existence de cette note de service.

 

« Hafa mihitsy ! » Se rapprocher un peu plus de chaque client, plus particulièrement les très petites et moyennes entreprises (TPME). C’est dans cette optique que la BNI Madagascar a décidé de lancer hier, sa nouvelle marque dédiée à la microfinance, « KRED », à la gare de Soarano. En fonction de l’évolution de l’économie du pays, en constituant « KRED », la banque a ainsi souhaité pondre une institution correspondant aux besoins et aux attentes des TPME. « Pour cela, notre équipe commerciale sera sur le terrain en permanence.

Pressions inconvenantes

Publié le mardi, 04 juin 2019

Après  le scrutin des législatives du 27 mai, on entame la phase la plus critique du processus. En effet, les responsables électoraux de la CENI de même ceux de la HCC s'activent dans la fournaise des compilations des PV et les comptages des voix à partir des dossiers émanant des Sections de recensement des matériels de vote (SRMV) des 119 Districts dans toute l'étendue du territoire national. Du côté d'Alarobia, les commissaires vérifient les PV et font le total des voix obtenues par chaque candidat. Une fois les travaux bouclés, avec les résultats provisoires, ils les renvoient tels qu'ils sont à Ambohidahy. Il appartient aux Hauts conseillers de contrôler, en dernier ressort, tous les PV et en cas d'irrégularités, ils sont habilités, les seuls d'ailleurs, à trancher.

 

Vers 2h du matin dimanche dernier, des éléments du commissariat de police ont intercepté un taxi-brousse Mercedes Sprinter qui venait de la Capitale à Toamasina.  Les policiers en faction au checkpoint des quatre chemins du quartier de Morarano, ont soupçonné  ce qu'a transporté le véhicule et l'ont tout de suite immobilisé, le chauffeur a été contraint d'ouvrir la soute à bagages.  Effectivement, l'intuition des Forces de l'ordre ne les a pas trompées. Elles y ont trouvé bel et bien des armes, dissimulées dans un sac de jute.

 

Sauf improbable et douteux retournement, les dernières tendances des résultats publiés par la CENI donnent déjà un aperçu des résultats provisoires officiels des élections législatives. La coalition présidentielle serait arrivée largement en tête de ce scrutin. Selon les dernières tendances publiées lundi en effet, le parti au pouvoir obtiendrait 84 des 151 sièges à l'Assemblée nationale. Avec 84 sièges, le Isika Rehetra miaraka amin'ny Prezida Andry Rajoelina dépasserait en effet la barre des 76 députés dans la Chambre basse. La plateforme a notamment remporté le plus de sièges à pourvoir dans les Régions Analamanga, Analanjirofo et Atsinanana. La majorité serait surtout acquise grâce à des percées dans la Région de l'Itasy, de l'Alaotra Mangoro et du Vakinankaratra, réputées être des fiefs de l'opposition au pouvoir actuel.

 

La décision de l'Etat de déclarer pour la première fois la célébration des fêtes musulmanes chômée mais payée pour tout le monde est restée le principal sujet de discussions dans les chaumières ces deux derniers jours. Dès la sortie du décret en début de l'année, le débat s'est installé mais il a pris de l'ampleur à l'approche de l'Aïd el-Fitr, notamment sur la date de sa célébration, 4 ou 5 juin.  Il s'agit de la première fête musulmane cette année à bénéficier le débrayage collectif. La seconde est annoncée pour le 11 août et marquant la fin du pèlerinage à la Mecque.

 

LA UNE DU 05 JUIN 2019

Publié le mardi, 04 juin 2019

Réel danger ! Les internautes malagasy ne seront plus à l'abri des malfaiteurs ou cybercriminels. Le verbe se conjugue effectivement au futur car malgré que certaines personnes aient déjà la capacité de faire du « hacking » ou piratage, cette connaissance en informatique avancée n'est pas encore à la portée de tous.
Sauf qu'aujourd'hui, il sera possible pour tout le monde d'avoir accès à cette connaissance, à travers des formations données clandestinement par des individus affamés d'argent. Autrement dit, des annonces de formations pour manier les piratages ont été récemment publiées  par quelques personnes - dont leurs identités restent secrètes - sur internet notamment sur le site le plus utilisé par les Malagasy à savoir le Facebook. Compte Gmail ou Yahoo, Facebook, Twitter, Whatsapp ou d'autres réseaux sociaux pourront, selon l'annonce faite par une personne, être ouverts en quelques clics. « Pack d'auto-formation complet pour le hacking, piratage Facebook, web, réseau, wifi, caméra de surveillance… Devenez tout simplement un pro du hacking par vous-même. Je rembourse l'argent de celui qui dira que c'est du Fake », écrit l'annonceur sur un groupe Facebook en annonçant le prix de la fameuse formation à seulement 60.000 ariary.

L’horreur fut à comble aux premières heures de la matinée dans la Commune rurale d’Ampitatafika, dans le District d’Antanifotsy vendredi matin dernier.
Les cadavres de trois inconnus âgés respectivement de 35, de 50 et de 60 ans environ ont été repêchés des eaux de la rivière Onive bordée par l’axe RN7 de la région. Récemment, la vérité commence à surgir peu à peu pour qu’on puisse avoir l’idée sur le fond de ce drame. Selon une source d’information locale, les malheureux  viennent du District d’Ambohimahasoa. L’un est issu de la Commune de Camp Robin et l’autre de celle de Sahatony. Quant au troisième, il vient d’une autre Commune rurale reculée du même District. Ils ont un dénominateur commun : tous ont été soupçonnés de vol et de détention illégale d’armes à feu. Des perquisitions faites chez eux le 20 mai dernier s’étaient corsées par leurs arrestations par des militaires. En réalité, les trois suspects auraient dû être remis entre les mains  de la Justice, et ce, après la période de l’arrestation et de l’enquête. Or entre-temps, on ignore ce qui aurait dû se passer car leurs proches n’ont plus reçu aucune nouvelle des trois. L’on craint donc qu’ils auraient tenté de fuir au cours de leur déferrement et que les gardiens (des militaires), comme dans pareilles circonstances, ont dû leur tirer dessus après que les fugitifs aient refusé de se plier aux ordres de s’arrêter. « Normalement, les militaires auraient dû remettre les suspects entre les mains de la Police ou de la Gendarmerie. Mais toute une zone d’ombre plane encore donc sur ce qui aurait pu se passer entre eux et les suspects », commente cette fois une source auprès de la Gendarmerie locale.

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Editorial

  • Royalement !  
    Tapis rouge avec les honneurs à l’aéroport international Ravinala Airports à Ivato ! Tapis rouge avec le summum de la préséance protocolaire au Palais d’Etat d’Iavoloha. Le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron et son épouse, en visite d’Etat sur le sol malagasy, ont été reçus royalement par le pas-tout entier. Le couple présidentiel français a été accueilli à l’aéroport par Premier ministre, chef de Gouvernement, Ntsay Christian. Immédiatement, le cortège présidentiel se dirige vers le Palais d’Etat d’Iavoloha où le Maître des céans Rajoelina Andry Nirina et son épouse l’attend.

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