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2020, année d'envol !

Publié le mercredi, 01 janvier 2020

A l'occasion du Nouvel an, qu'il nous soit permis, toute l'équipe du Journal, de vous féliciter et par la suite vous souhaiter plein de succès et de bonheur pour 2020. En cette année qui débute et qui s'annonce prometteuse et fertile, que le pays puisse se débarrasser pour de bon de ses démons de la malédiction.

 

Un beau cadeau de début d'année. Les fonctionnaires malagasy ont reçu une étrenne du nouvel an du 13ème chef de l'Etat en bénéficiant une augmentation de leur salaire à partir de ce mois. Une des grandes annonces du Président Andry Rajoelina lors de son discours de fin d'année concerne les employés de l'Etat. « Si auparavant, il est de coutume d'augmenter le salaire des fonctionnaires à chaque début d'année de 5 %, cette fois-ci on fera mieux », entame le Président de la République quand il a touché un mot au solde des fonctionnaires dans son discours de 50 minutes, tenu dans la soirée de mardi.

 

Madagascar célébrera cette année le 60ème anniversaire du retour de son indépendance. Le Président Andry Rajoelina a déjà annoncé que les Malagasy fêteront autrement cet événement à marquer dans les annales historiques du pays. Ce seront des festivités en grande pompe ayant leurs particularités jusqu’au niveau des « Fokontany ». Des dignitaires venus des pays amis seront invités au traditionnel défilé militaire au stade de Mahamasina, le 26 juin. Les Forces de défense et de sécurité seront dotées, en effet, d’équipements modernes dignes de notre ère.

 

LA UNE DU 02 JANVIER 2020

Publié le mercredi, 01 janvier 2020

24h après les autopsies, l’heure est venue pour quitter la morgue d’Ampefiloha. Ces autopsies des corps du motocycliste suisse d’une trentaine d’années et de sa compagne malagasy, tous deux tués tragiquement lors d’un accident, à Ivato dimanche dernier, n’ont pris fin que vers le début de l’après-midi, hier. C’était dans ces circonstances que les proches de la jeune femme ont emmené sa dépouille vers Ambositra, sa région natale. Notons que la poignée de personnes présentes n’ont voulu faire aucun commentaire sur cette affaire.  

La fin !

Publié le lundi, 30 décembre 2019

Toute chose a une fin. L'année 2019 tire sa révérence. Dans quelques heures, 2019 ne sera plus. En pareille circonstance, il est courant sinon de tradition de dresser un bilan. Beaucoup ont été déjà dits et le Chef de l'Etat ne manquera pas de brosser le tableau global de son premier mandat ce soir. Les confrères du journal ont déjà retracé, photos à l'appui, le panorama des faits marquants de l'année. Toutefois, qu'il nous soit permis de revenir sur certains faits spécifiques illustrant d'une pierre blanche l'année 2019.

 

400 à 500 euros le kilo. Cette flambée du prix de la vanille de Madagascar, ces trois dernières années, a fini par détourner les gros importateurs composés entre autres des industriels alimentaires. Face à cette hausse vertigineuse du prix, ces derniers ont cherché ailleurs et opté à des produits de substitution, pourtant de basse qualité. «  Il est inimaginable pour ces industries agroalimentaires d'acheter à prix d'or la vanille malagasy alors qu'ils ne pourront jamais impacter ce prix d'achat sur leurs produits », note un cadre supérieur d'une société exportatrice de ce produit malagasy qui, aujourd'hui, connait le revers de la médaille. C'est une des raisons de la baisse tant au niveau mondial que local du prix de la vanille malagasy.

 

La liste des personnalités et politiciens ayant assisté à la cérémonie commémorative de feu Manandafy Rakotonirina, qui s'est tenue au Kianjan'ny Kanto à Mahamasina vendredi dernier, est longue. Ils viennent d'horizons différents. Ils sont même des rivaux politiques pour la plupart. Si les uns sont au pouvoir, les autres viennent carrément de l'opposition. Ce sont ainsi des gens ayant des visions diamétralement opposées surtout en ce contexte de disputes ravivées par les dernières élections municipales / communales.

 

LA UNE DU 31 DECEMBRE 2019

Publié le lundi, 30 décembre 2019

Choc mortel à Ivato - Un couple mixte en moto se tue

Publié le dimanche, 29 décembre 2019

Scène  d’accident meurtrier de la circulation observée sur la route de l’aéroport d’Ivato, vers 6h du matin hier.  La femme encore jeune, et  qui couchait au sol, et dont la tête a été dissimulée sous  un casque,  avait encore son sac à dos sur elle. Etendu tout près d’elle,  le motocycliste, un ressortissant suisse de 35 ans gisait également inerte, les membres fracturés…Il fut tué sur le coup, du moins selon ceux qui ont assisté en live  la scène horrible.  Quelques mètres plus loin, le moto-cross noir que le couple venait de monter, est couché  sur son flanc sur le bitume, avec quelques débris éparpillés aux alentours.  Cela prouve que le choc était violent, trop même.  Effectivement, la moto qui a roulé à vive allure via le « Lalam-baovao »venait  de percuter, et ce, à la suite d’une perte de contrôle du pilote, un poteau de la JIRAMA, faisant ainsi éjecter ses passagers quelques mètres plus loin, au pied d’un mur en béton…

Au moment où des témoins ont constaté les faits, la dame a encore respiré. Elle n’a succombé qu’après son admission dans une unité de soins à l’HJRA Ampefiloha. « Elle n’a pas tenu le coup des  suites  d’une atteinte grave  d’organe et d’un traumatisme cranio-facial », présume une source hospitalière. Quant à son compagnon, ce n’était malheureusement plus le cas. Il a rendu l’âme presque après le choc. Le port de casque ne lui a pas été salutaire. Plusieurs témoignages concordant ont  avancé que trouver le moyen d’évacuer à temps les victimes, était toute une autre histoire. « Aucun automobiliste qui passait à la hauteur des victimes n’a voulu les transporter à l’hôpital», relate un témoin. Il a fallu le sens de responsabilité d’un responsable au sein du Fokontany d’Ivato-Mandrosoa pour que le problème ait été finalement résolu. Le premier a accepté de prendre à bord de sa voiture les victimes.

Selon la Gendarmerie, un excès de vitesse serait à l’origine de cette perte de contrôle chez le motocycliste. « De plus, il serait alcoolisé », commente cette source auprès de la Gendarmerie. On ne sait que très peu de choses à propos du Suisse. C’est un résident au pays depuis quelques années. Mais on ignore la nature de ses activités. Quant à la femme malagasy, aucun renseignement à son sujet, n’a été divulgué. Cette situation a poussé des témoins à faire circuler un communiqué dans l’intention d’aviser d’éventuels proches des victimes sur le drame.  L’un des rares éléments qui ont filtré de l’affaire, c’est que le couple allait justement regagner son foyer à Ivato au petit matin ce dimanche matin-là. Mais le destin en a donc décidé autrement.
Franck R.

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Editorial

  • Secteurs clés
    Après avoir esquissé des lignes retraçant quelques points essentiels des « Domaines prioritaires » de la vie nationale auxquels les dirigeants de la Refondation de la République ont donné deux mois aux nouveaux membres du Gouvernement pour faire leurs preuves, nous en venons aux « secteurs clés » portant le même degré d’importance en termes d’urgence et dans la même durée impartie. Nous entendons par secteurs clés, spécialement à travers cette colonne, quatre points inévitables : l’agriculture, le tourisme, l’industrie et les services publics (transports et infrastructure routière). L’agriculture vient, en toute logique, en premier plan, des secteurs clés. Madagasikara, étant reconnu pour un pays à vocation agricole, plus de 75% de la population vivent et évoluent dans le monde rural. Ainsi, la croissance des produits agricoles dont le riz, principale nourriture des malagasy, trône en première ligne. Les autres produits tels le manioc, le maïs, les cultures maraîchères et…

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