Nos archives web

Le téléphone portable ou mobile a débarqué à Madagascar vers le début des années 90. TELECEL est alors le tout premier opérateur en téléphonie mobile à s’installer dans la Grande-île. Certaines grandes villes, telles qu’Antananarivo, Antsirabe, Nosy Be ou encore Sainte Marie  faisaient partie de villes couvertes avant des extensions à Toamasina et  Mahajanga. Ressemblant à l’époque à des briques beiges d’un kilogramme, le téléphone portable avait une faible capacité de couverture. Le téléphone est alors réservé à certains privilégiés. Quelques années plus tard, MADACOM et ANTARIS faisaient leur entrée sur le marché malagasy. Au cours des années 2000, les modèles de portable commencent à s’affiner. Le nombre d’utilisateurs commence à augmenter. Le boom de l’utilisation de la téléphonie mobile semble toutefois coïncider avec l’entrée de l’opérateur téléphonique TELMA. Le téléphone portable prend une place de plus en plus importante dans la vie des Malagasy. Les ventes de téléphone ont connu une croissance continue ces dernières années. Un essor qui se renforce avec l’arrivée des smartphones sur le marché. L’accessibilité des prix enregistrés ces dernières années, notamment avec la concurrence des marques asiatiques qui se positionnent avec des gammes de produits tout aussi compétitifs, renforce ce décollage des téléphones portables. 

La une du 5 août 2019

Publié le dimanche, 04 août 2019

Rampe de lancement

Publié le dimanche, 04 août 2019

La tradition républicaine veut qu’un régime politique gouvernant le pays soumette pour adoption  aux représentants du peuple auprès du Parlement un ensemble de programme d’action à exécuter. D’habitude, le programme correspond à la durée du mandat du Chef de l’Etat en exercice. Ainsi, on pourrait avoir un plan quinquennal ou septennal. Le véritable enjeu du programme ou du plan adopté réside dans son exécution effective ou non ! Dans le cas où le plan soumis et adopté par les élus ne serait pas suivi d’actes concrets, il s’agirait donc d’une démagogie pure et simple, de la tromperie. Tous les régimes précédents s’évertuaient à leurrer le peuple par des subterfuges savamment orchestrés. Du « paradisa sosialista » au « ento miakatra ny firenena » en passant par « développement rapide » ou « émergence en 2030 », etc. Des artifices sinon de la fumée propres à décevoir le pays. De faux espoirs dont la finalité consiste à berner.  Une nuance à établir quand même durant la Première République. En vertu des accords de coopération signés avec la France, entre autres points, l’ancienne Mère-Patrie accompagne financièrement et techniquement  Madagascar à travers les actions de développement du pays. Les plans quinquennaux établis par le régime PSD selon les besoins fondamentaux bénéficièrent des apports efficients de la France. Des coopérants techniques assistent les responsables locaux. De ce fait, la Grande île avait pu mettre en chantier de grands travaux d’utilité publique nationale. D’importants réseaux d’infrastructures de base au service, entre autres, de la santé publique et de l’éducation ont été construits. Certes, ici dans ce bas monde où nous sommes, rien ne s’offre gratuitement mais au-delà, quelque part, on pourrait y voir aussi un « retour normal » des choses.

La une du 03 août 2019

Publié le vendredi, 02 août 2019

Du pain sur la planche. Le ministère de l’Economie et des Finances, par le biais de l’Unité de politique fiscale, a organisé hier une journée de la politique fiscale. Une conférence-débat à l’Hôtel du Louvre, Antaninarenina a ainsi réuni toutes les parties prenantes. Dans le contexte actuel de Madagascar, le taux de pression fiscale reste faible par rapports aux autres pays de l’Afrique subsaharienne. Ce taux s’élève à 12 % alors que le taux moyen gravite autour de 18,78 % dans les autres pays. Un défi s’annonce alors pour la Direction générale des impôts afin d’atteindre l’émergence économique. En parallèle, les membres de la société civile proposent de venir en aide aux couches vulnérables œuvrant souvent dans le secteur informel. « Madagascar totalise 13 millions de contribuables potentiels. Malheureusement, 52,7 % de la population se trouvent encore dans une situation d’extrême pauvreté. L’Etat doit alors les protéger et les soutenir à travers le renforcement de leurs activités dès aujourd’hui pour qu’ils deviennent des vrais contribuables demain. Cela se fait à travers la mise en place des transferts sociaux. Ils seront ensuite productifs d’ici deux ou trois ans », avance Hony Radert, représentante de la société civile durant son intervention.

Une grande première. Les professionnels de l’art et de la culture disposent désormais d’une occasion de mettre en valeur leurs talents, créativité et savoir- faire. Un concours de start-up national baptisé « Tosik’Art » (pousser l’art) vient d’être lancé hier au Café de la Gare Soarano. Il s’agit d’un concours national qui vise à identifier, accompagner et primer les meilleurs projets de création ou de développement d’entreprise dans l’industrie culturelle. « Il y a une double facette de l’art, celle culturelle et celle économique. Celle-ci est pourtant moins visible alors qu’elle crée des emplois, des revenus et des compétences », avance Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, ministre de la Communication et de la Culture (MCC). « Tosik’Art » ambitionne de mettre en avant le volet économique de la culture, en donnant de la visibilité aux meilleurs projets culturels porteurs et bancables. Le concours veut aussi encourager les initiatives de création d’entreprise dans l’industrie culturelle. Depuis longtemps, les artistes et entrepreneurs culturels n’étaient pas toujours considérés ni pris en compte. L’idée de « Tosik’Art » est de leur donner un coup de pouce et leur apporter l’aide qu’il faut, que ce soit au niveau financier, juridique ou entrepreneurial. L’objectif du ministère étant que tous les artistes puissent vivre de leur art et de leur passion. Au final, l’on va miser sur l’industrie culturelle comme levier de développement, ainsi que le font certains pays émergents ces 2 dernières décennies, à l’exemple de la Chine et du Brésil.

Une semaine après la disparition tragique d’Alana Cutland, une jeune britannique de 19 ans, qui a sauté en plein vol depuis l’avion qui l’a transportée le 25 juillet dernier à Anjajavy, sa famille est récemment sortie de son silence. Elle s’est exprimée au bureau du ministère britannique des Affaires étrangères. « Nous avons le cœur brisé par la perte de notre merveilleuse fille », a-t-elle indiqué au bureau. Une partie de la publication a été  rapportée par le journal britannique « The Telegraph ». Et de poursuivre : « Elle a toujours été si gentille envers sa famille et ses amis, ce qui lui a permis d’entretenir des liens privilégiés avec un vaste réseau de personnes venant de tous les horizons, qui, nous le savons, nous manqueront beaucoup ».
Il s’agit d’un témoignage poignant de sa famille, qui se rappelle douloureusement de son caractère. « Alana a saisi chaque opportunité qui lui était offerte avec enthousiasme et sens de l’aventure, en cherchant toujours à étendre ses connaissances et son expérience de la meilleure façon possible », écrit sa famille. La Britannique effectuait des recherches sur les crabes. Elle a séjourné à Anjajavy pendant six jours après avoir effectué des descentes dans les forêts de mangroves. L’avion est venu récupérer Alana et sa collègue lorsque l’incident a eu lieu peu de temps après. Le dossier sur cette affaire a été transféré dans la Capitale. En attendant, le pilote ainsi que l’autre passagère de l’avion ont reçu la consigne de ne pas quitter la Grande île avant que l’enquête sur les véritables circonstances, qualifiées de troublantes par les observateurs et les médias et ayant débouché sur la chute mortelle de cette étudiante de Cambridge, n’aboutisse.  Il s’agit d’une deuxième phase de l’interrogatoire, les concernés ayant déjà été interrogés auprès de la section des recherches criminelles à Mahajanga.

Ahurissante. La photo partagée sur les réseaux sociaux concernant l’équipe des Barea a soulevé un tollé général. En transit à Nairobi (Kenya) avant de rejoindre le Mozambique pour affronter demain la sélection nationale mozambicaine, dans le cadre du match retour du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), des membres des Barea sont pris en photo dormant à terre ou sur les fauteuils à l’aéroport international Jomo Kenyatta. Une situation qui fait bondir plus d’un qui croyait qu’après les révélations faites par Bolida sur la situation d’avant de la sélection malagasy, le Comité de normalisation a retenu la leçon et rectifiera le tir. Et non, il n’en fut rien. Avec leurs survêtements floqués du nom « Madagascar », les Barea dont la renommée a dépassé le continent africain, sont facilement reconnaissables. Et c’est cette image d’une sélection nationale « 4mis » que le Comité de normalisation donne à cette formation quart-de-finaliste de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN). D’après les informations, c’est dans cette situation cocasse et humiliante que ces membres des Barea ont passé leurs 16 heures de transit à Nairobi. Arrivée au Kenya le jeudi vers 19h30, la petite délégation n’y est partie qu’hier à 11 heures. Pour un transit de durée aussi longue, il est d’usage d’héberger la délégation dans un hôtel à proximité de l’aéroport et de payer en conséquence les frais de visa d’entrée. Mais le Comité de normalisation, dont un membre est pourtant un ancien président de la fédération de football, n’a même pas pris la peine d’effectuer cette démarche laissant ainsi les joueurs dans la galère.

L’affaire Bekasy du nom de l’opérateur connu et reconnu dans le domaine du bois de rose  Johnfrince Bekasy, refait surface.  Le nom du président de l’Association des natifs d’Antsiranana (Fitefa) a été évoqué hier au cours de l’atelier de présentation du rapport d’activités du Pôle anti-corruption à l’Ibis d’Ankorondrano. En effet, depuis 2015, l’affaire concernant ce présumé gros bonnet du trafic de bois de rose semble avoir été relégué dans les tiroirs. Hier, l’un des membres de l’assistance a interpellé sur la suite de cette affaire, qui avait été traitée à l’époque par la Chaîne pénale anti-corruption, l’ancêtre de l’actuel Pôle anti-corruption. « Se pourrait-il que l’affaire se soit perdu au cours de la passation entre le CPEAC et le PAC ? Car jusqu’ici aucune suite n’est connue dans ces affaires », a interpellé le membre de l’assistance, soulevant le cas particulier de Bekasy, qui a été remis en liberté provisoire alors que son dossier n’a jamais encore été instruit.  La coordonnatrice nationale des PAC, Ratiaraisoa Harimahefa de répondre en rappelant que les affaires de bois de rose relève de la compétence de la Chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose et/ou de bois d’ébène. Et de préciser que la passation des dossiers de bois de rose entre le DCN et le procureur de la chaîne bois de rose a d’ailleurs déjà été effectuée. Une passation intervenue au mois de novembre de l’année dernière suite à la mise en place effective de la chaîne spéciale de lutte contre le trafic de bois de rose. 

62 affaires criminelles attendent la session de la Cour criminelle ordinaire. C’est ce qui est ressorti de la présentation du rapport d’activité de la Direction de coordination nationale (DCN) des Pôles anti-corruption et du Pôle anti-corruption d’Antananarivo (PAC) hier à la présentation de son rapport d’activité et d’évaluation, entre la période juin 2018-juin 2019, au cours d’un atelier de restitution à l’Ibis Ankorondrano. 30 parmi ces dossiers font suite à des saisines entre juin et décembre 2018 et 32 entre janvier et juin 2019. Des dossiers qui, pour la plupart, concernent des détournements de fonds publics, selon les précisions de la coordonnatrice nationale des PAC, Ratiaraisoa Harimahefa, au cours d’une interview en marge de cet évènement.  Attendue depuis plusieurs mois, la première session de cette cour n’a toujours pas eu lieu. Des efforts sont en train d’être faits par les responsables, explique la coordonnatrice nationale des PAC. Cette cour devra ainsi être opérationnelle que ce mois d’août, selon Ratiaraisoa Harimahefa. « La  première session aura lieu probablement le 20 août », affirme-t-elle. Et elle de laisser entendre la tenue d’autres sessions jusqu’au mois de décembre. « Un calendrier sera, dit-elle, publié ». L’objectif serait ainsi d’accélérer le jugement de personnes placées en détention préventive, précise la coordonnatrice nationale des PAC.

Fil infos

  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés
  • Série d’inaugurations à Fianarantsoa - Andry Rajoelina au plus près de la population
  • Conseil des ministres décentralisé  - 27 milliards pour la réhabilitation de la RN7
  • Canal Olympia Iarivo - Une salle de cinéma ferme ses portes 
  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
  • Tensions à la JIRAMA - La population, éternelle victime !
  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues

La Une

Recherche par date

« July 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
Pub droite 1

Editorial

  • L’éternel problème !
    La JIRAMA, une problématique sans issue. Endettée jusqu’au cou, obérée jusqu’à la moelle, la Compagnie nationale d’eau et d’électricité tue et se tue. Souci au quotidien et éternel problème des usagers et de la population en général et en pleine phase de déclin, la JIRAMA continue d’emm… l’innocent peuple. Les dirigeants du tout puissant syndicat des employés de la compagnie concoctent un mouvement de grève. En cause, le changement de statut de la JIRAMA en société anonyme à caractère commercial. Donc, une entreprise régie par la loi 2014 – 014 où l’Etat est seul actionnaire mais prévoit l’intégration du secteur privé au conseil d’administration. Le processus de changement a démarré lors du Conseil des ministres décentralisé à Mahajanga le 6 mars 2025 et publié au Journal officiel (J.O.) du 15 avril 2025. Il s’agit d’une des recommandations sinon des conditionnalités des institutions de Bretton Woods dont en particulier la Banque…

A bout portant

AutoDiff