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Fin de la grève. Les enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants ont certainement pris conscience de l'ampleur des dégâts occasionnés par leur mouvement « Les universités et les centres de recherche morts » qu'ils ont enfin décidé de reprendre toutes activités pédagogiques.

LA UNE DU 17 JUIN 2022

Publié le jeudi, 16 juin 2022

La une du 16 juin 2022

Publié le mercredi, 15 juin 2022

Retour maléfique !

Publié le mercredi, 15 juin 2022

La Covid-19 revisite la Grande île. Un « come back » dangereux ! Un retour tant redouté mais surtout maléfique. En réalité, le virus du Stras-Cov2 n’était chassé ou anéanti définitivement. Tel un fauve malin et rusé, il s’accrochait, tapissait et rôdait quelque part pour être prêt à « sauter » à la moindre occasion.
L’hiver frappe à nos portes. Apparemment, il offre une occasion inespérée au virus pour reprendre force. Mais d’après l’avis médical en la matière, c’est plutôt la capacité organique de l’homme à supporter le froid qui fait défaut en cette période hivernale. En tout cas, les deux années successives, 2020 et 2021, l’arrivée de l’hiver coïncide avec l’envolée de la contamination.
 Antananarivo reste toujours l’épicentre du mal. Le dernier bilan publié par le ministère de la Santé publique montre des chiffres effarants.  En une semaine, de 4 juin à 10 Juin, on enregistre 207 nouveaux cas et ce sur 4.400 tests effectués. Soit 100% par rapport aux 7 sept jours auparavant. La grande majorité des nouveaux cas enregistrés sont localisés dans la Région Analamanga avec 161 cas.  Et suivent les 7 autres Régions dont Antsiranana (24 cas), Vakinankaratra (16 cas ), Boeny (2) et les Régions Atsimo-Atsinanana, Bongolava, Itasy et Haute Matsiatra 1 cas chacun. A l’état actuel des choses, 283 patients suivent un traitement, 3 formes graves et zéro décès.
Quoiqu’on dise, soit pour attiser la panique, soit l’inverse pour minimiser, Madagasikara entre de nouveau dans la spirale de la recrudescence des contaminations. La pandémie menace sérieusement tous les efforts de relance économiques du pays. Le Tourisme voyant ses activités qui démarrent en … trombe risque d’en pâtir. Tandis que toutes les entités de production qui, également, connaissent un entrain de décollage quoique limité vont subir la raclée de la pandémie. Les organisateurs d’évènements culturels et artistiques aussi bien les artistes eux-mêmes broieraient du noir en cas de discipline collective.
Que faire ? Quelles dispositions à considérer ? Au rythme où va l’envolée de la contamination, de l’ordre de 100% ces derniers temps, il faudrait prévoir le pire au cas où des mesures strictes pour l’endiguer ne seraient pas prises dans l’immédiat.
On comprend aisément le pourtour de la problématique dans la prise de décisions. Tous les paramètres entrent dans les considérations des consignes à mettre en œuvre. De l’autre, la population en a assez des mesures sévères du genre confinement total ou partiel. Déjà, pour se soumettre au respect strict des mesures barrières, le commun des mortels rechigne ouvertement à s’y mettre.
Mais les responsables étatiques n’ont pas, en principe, de large choix quand il s’agit de défendre des intérêts de tout le monde. Et souvent, on devra être capable de survoler les débats en cas de besoin supérieur impérativement. D’aucuns n’oublient pas les contraintes subies par tous les concitoyens et tous les opérateurs économiques afin de combattre efficacement l’offensive de la pandémie. Les opérateurs évoluant dans le tourisme ont dû faire des pieds et des mains afin de supplier les autorités étatiques à alléger les consignes de manière à ce qu’ils puissent réactiver leurs activités.
Dans tous les cas de figure, on doit veiller à limiter les dégâts dans le cadre de ce retour maléfique de la Covid-19.


Les actus en bref

Publié le mercredi, 15 juin 2022

Boeing 787 et Embrayer
Les techniciens de la compagnie nationale aérienne, Air Madagascar ou Madagascar Airlines qu’importe le nom, persistent dans le choix des avions à utiliser dans la relance. Pour la énième fois, ils rejettent la proposition avancée par le ministre des Transports, Rolland Ranjatoelina, qui roule pour Airbus A330 et un Boeing 737-400. D’après les explications des techniciens d’Air Madagascar, ces avions ne correspondent pas à la réalité au pays ainsi qu’au rendement recherché. Pour eux, ils maintiennent leur proposition inscrite dans le business plan qu’ils ont concocté depuis un an à savoir un Boeing 787 pour le long courrier, et Embrayer pour les lignes nationales et régionales.
Le PDG Marie Joseph Malé quitte Air Austral
Départ acté de Marie Joseph Malé à la tête d’Air Austral en grande difficulté financière. Avec une perte estimée à 220 millions euros, l’ex-partenaire stratégique d’Air Madagascar cherche de l’argent frais pour assurer sa santé financière et de continuer ses activités. Des partenaires privés regroupés dans un consortium réunionnais ont manifesté leur intérêt et leur offre retenue. Le limogeage de Marie Joseph Malé à la présidence d’Air Austral figurerait parmi les conditions des nouveaux partenaires tout comme l’abandon de l’Etat de ses créances vis-à-vis de la compagnie.
L’évaluation des politiques publiques rejetée
L’Assemblée nationale n’a pas adopté, hier, la proposition de loi sur l’évaluation des politiques publiques. Initié par la députée Johasy Raharisoa Eléonore, élue de Vangaindrano, le texte a été rejeté par les députés en séance plénière. Cette initiative parlementaire n’ira donc pas plus loin. Un cheminement prévisible. La proposition de loi devait initialement passer en adoption devant la séance plénière de l’Assemblée nationale (AN) il y a une semaine, mais reportée en l’absence de membres du bureau permanent. Le texte mort-né vise à renforcer et de réconforter l’article 68 de la constitution donnant prérogative aux parlementaires le rôle de suivi, de contrôle et de recommandation en matière de politique publique.
Le porteur du texte explique qu’un tel dispositif est déjà appliqué par plusieurs pays et constitue une norme internationale visant à contribuer à la bonne performance de l’exécutif dans ses missions. Que l’évaluation de la politique publique est un outil visant à apprécier “l’objectif, la pertinence, la cohérence, l’efficience, l’impact et le résultat des projets, des activités et des programmes accomplis par le Gouvernement”.
Conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire
C’est aujourd’hui que s’ouvre au CCI Ivato la Conférence nationale pour l’autosuffisance alimentaire. Initiée par le Président Andry Rajoelina, elle se tiendra pendant deux jours avec comme principal objectif la présentation d’un plan national pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. L’initiateur de la conférence a annoncé son désir de revoir Madagascar, un grenier rizicole de la région indianocéanique.




60.000 tonnes à l’année, c’est l’objectif que se fixe l’usine d’Ambilobe. Une ambition annoncée à l’occasion de l’ouverture de la campagne nationale annuelle de production en début de semaine. « En plus de la production de la sucrerie de Namakia, SUCOMA Ambilobe table sur cet objectif afin d’anticiper les éventuelles possibilités de baisse d’approvisionnement mondiale après le plafonnement de la production décidé par l’Inde qui est l’un des plus grands producteurs mondial. De plus, le prix sur le marché ne subira aucune variation malgré cette annonce indienne », rassurent les responsables régionaux du ministère de l’Industrie. En effet, l’Inde, premier producteur mondial de sucre et deuxième exportateur après le Brésil, a imposé des restrictions sur ses exportations de sucre depuis le début de ce mois. Le gros producteur prévoit de limiter à 10 millions de tonnes les produits envoyés à l’étranger. Et ce, en vue de maintenir la disponibilité intérieure et la stabilité des prix pendant la saison sucrière. Cependant, pour Madagascar, l’impact ne sera d’une réelle envergure dans la mesure où la majorité du sucre vendu dans la Grande île provient principalement du Brésil. Présentement, la consommation de sucre à Madagascar est estimée entre 200.000 à 250.000 tonnes par an. Alors que la production locale tourne autour de 50.000 à 80.000 tonnes par an. En comparaison, il y a près d’une décennie, la production de sucre à Madagascar atteignait un record de 100 000 tonnes. Toutefois, le pays demeure toujours déficitaire avec une demande largement au-dessus de l’offre locale. Raison pour laquelle, une stratégie nationale pour le développement de cette filière est présentement en gestation.
Réorientation
La nouvelle Stratégie nationale d’adaptation du secteur sucrier (SNASS) vient d’être adoptée récemment en Conseil du Gouvernement. La finalité de cette stratégie est de « développer une filière "sucre" à la fois durable, résiliente face au changement climatique et créatrice d’emplois, ce qui permettra à Madagascar, à l’horizon 2031, de satisfaire son marché national et d’exporter du sucre de qualité, tout en respectant l’environnement ». Pour ce faire, cette stratégie est centrée sur quelques axes prioritaires dans un délai d’exécution étalé sur une décennie. En ce qui concerne les quatre objectifs stratégiques, celui premier consiste à renforcer les acteurs de la filière pour qu’ils mettent en place un environnement favorable au développement du secteur « sucre ». Quant au deuxième, il s’agit d’assurer l’autosuffisance en sucre. La nouvelle SNASS prévoit également de développer l’exportation dans son troisième objectif stratégique. Les objectifs opérationnels de ce volet tournent autour de deux axes principaux, à savoir la réorientation de la filière vers l’exportation de sucre labellisé et la nouvelle politique de communication sur le rhum malagasy afin d’augmenter le volume des exportations. D’ailleurs, l’industrie sucrière est en train de renaître dans la Grande île, pour ne mentionner que l’industrie sucrière à Brickaville. Fermée depuis plusieurs années, cette usine a été réhabilitée, ce qui va permettre de réduire nos importations de sucre. Avec son potentiel agricole, Madagascar pourrait devenir un pays exportateur de sucre, au même titre que l’île de La Réunion, si l’idéologie dominante en matière de commerce reste le libre-échange, et donc la mise en concurrence des travailleurs.
Hary Rakoto


54,4 % de la population au niveau national ont accès à l’eau, et seulement 12,3 % jouissent des infrastructures d'assainissement. Ces chiffres montrent et démontrent les inégalités qui sévissent à Madagascar en termes d’accès à l’eau et l’assainissement. D’ailleurs, la Grande île se situe au bas de la liste des 76 pays en développement ayant le plus faible accès à l'assainissement de base. Dans l’optique de redresser la situation, l’Etat malagasy et la Banque mondiale ont signé hier le « Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable (PAAEP) de Madagascar », d'un montant de 220 millions de dollars. La cérémonie de signature s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, sous la houlette du Président de la République, Andry Rajoelina.
« L’Etat malagasy a établi comme priorité l’amélioration de l’accès à l’eau potable à travers le pays. Ce projet rentre dans notre vision et permettra de sécuriser la production et les services d’approvisionnement en eau à Antananarivo et les villes périphériques, a souligné le Président Andry Rajoelina. Il n’a pas manqué de remercier la Banque mondiale pour son appui dans réalisation des nombreux défis liés au processus de développement de Madagascar. De son côté, Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, a mis en avant la crise de l’eau et d’assainissement à laquelle Madagascar fait face à cause des effets du changement climatique.  «Ce projet sera essentiel pour réduire l'exposition de la population à l'eau non potable, améliorer les installations sanitaires et l'hygiène dans le pays », a – t – elle noté.
Coup de pouce pour la JIRAMA
A entendre toujours la responsable de la Banque mondiale, ce projet soutiendra également le plan d'amélioration de la gouvernance de la JIRAMA, car « ces lourds investissements urbains ne peuvent porter leurs fruits que si le programme de réforme visant à améliorer la viabilité financière de la JIRAMA soit mis en œuvre », selon elle. Le projet mettra ainsi un point d’honneur dans l’amélioration des performances de la compagnie d'eau et d'électricité (JIRAMA). Il sera question d’appuyer la JIRAMA et le ministère de l’Eau et de l'Assainissement (MEAH) dans l'amélioration et l'extension des services d'approvisionnement en eau.
Concrètement, la zone urbaine d’Antananarivo ainsi que d’autres grandes villes seront les principales cibles de ce projet qui ambitionne d’y améliorer l'accès à l'eau potable. Ainsi, il est attendu que la production d'eau du Grand Antananarivo soit augmentée de 40 800 m3 par jour (soit une augmentation de 20%) et les pertes d'eau seront réduites grâce à un programme de renouvellement du réseau de distribution. Le projet fournira directement des services d'eau améliorés à 625 000 personnes, dont 460 000 parmi les plus vulnérables qui verront leurs dépenses en eau réduites grâce au programme de branchements sociaux. 115 000 élèves et 70 centres de santé bénéficieront de services WASH améliorés. Au total, 3,4 millions de personnes soit l'ensemble de la population du Grand Antananarivo et des villes secondaires bénéficiera à terme de services d'eau plus résilients.
 Suite aux dernières intempéries au début de cette année comme les cyclones et les tempêtes tropicales, ce projet, entièrement financé par le guichet de réponse aux crises de l'IDA, soutiendra également les reconstructions post-cycloniques et améliorera la résilience des infrastructures et anticipera les éventuelles catastrophes pour les Régions de Vatovavy, Fitovinany, Haute-Matsiatra, Amoron'i Mania et Vakinankaratra.
Sandra R.



Une manifestation qui devra attirer les bons curieux de la Capitale. Et oui, les expositions se suivent mais ne se ressemblent pas à l’Institut Français de Madagascar(IFM) sis à Analakely. Après l’exposition « Escape, voyage au cœur des cultures », les murs du local de l’IFM abritent depuis le 9 juin dernier une autre œuvre un peu plus particulière. Baptisée « Maina » traduite dans la langue de Molière « Sec », cette exposition élaborée par TanagalaMamy et Henitsoa Rafalia proposait au grand public les méfaits de la destruction de l’environnement. Ensemble, ils nous livrent leur regard à la fois artistique et journalistique sur les effets du changement climatique dans le Sud de Madagascar. Ainsi pas moins de trente-six œuvres ont été réunies à l’occasion de cette grande exposition. Les clichés sont destinés à confronter le public et éveiller la conscience collective sur les problématiques majeures liant les droits humains et l'environnement. Les deux exposants présentent, entre autres, des photos des rivières asséchées, des arbres dénudés, des terres arides, des enclos à zébus vides, des « raketa » (cactus), censés s’adapter au climat du Sud, peinent à pousser. Mais également celles d’une population affamée, un pays en danger. « Maina » (Sec), c’est donc une trentaine de photographies qui montrent l’urgence climatique à laquelle font face les populations du Sud de Madagascar. Concernant les deux exposants, TangalaMamy est ingénieur agronome et photojournaliste. Il aime immortaliser la beauté des paysages de Madagascar mais c’est un tout autre visage de la Grande île qu’il décrit à travers cette exposition. Quant à Henitsoa Rafalia, il est dans le métier de photojournaliste et correspondant de la presse internationale qui se consacre à des reportages de société et travaille sur l’actualité. Si jamais vous avez la chance de passer du côté de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely dans les prochains jours à venir, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut Français à Madagascar pour vous faire votre propre avis. A rappeler que L'exposition se tient jusqu'au 2 juillet.
Sitraka Rakotobe


J-10. Le 26 juin prochain, Madagascar va célébrer le 62ème anniversaire du retour de l’indépendance. Il s’agit d’un des plus grands événements dans la Grande île. En effet, le 26 juin occasionne non seulement un acte de patriotisme mais surtout une opportunité d’affaires. Cette fête de l’indépendance et se traduit par l’achat de jouets, lampions et les festins familiaux, …
En particulier, la fête de l’indépendance représente une occasion pour les vendeurs ambulants, les marchands de rue, les établissements commerciaux et même les grandes enseignes de multiplier leurs chiffres d’affaires. Depuis le début de cette semaine, les marchés d’Antananarivo sont envahis par toutes sortes d’articles. Les jouets, les gadgets lumineux entre autres fabriqués localement ou venant de l’étranger pullulent sur le marché. « Indissociables de la fête nationale, nous avons commencé à présenter le lampion en papier fabriqué par les artisans malagasy ainsi que les lanternes importées sur nos étals cette semaine. Certes, nous n’avons pas encore réalisé une bonne vente mais les gens viennent nous demander les prix. Ce qui pourrait être une signe positive des intérêts des clients à nos produits et les faire revenir », a expliqué Raivo, une vendeuse à Analakely hier.
Cependant, une réticence des citoyens à hisser le drapeau national est en même temps remarquée. « Nous avons prévu d’acheter un nouveau drapeau cette année parce que le nôtre est déjà en bien mauvais état. Jusqu’à maintenant, personne n’a songé à en rapporter après leur journée de travail. Du coup aucun drapeau n’a été hissé devant notre portail (…) Ce n’était pas voulu, peut-être que mes parents sont préoccupés par leur travail respectif et qu’ils ont oublié de sortir le drapeau (…) Je préfère toujours l’accrocher une semaine avant le jour-J. Aujourd’hui (ndlr : hier) nous sommes encore à une dizaine de jours du 26 juin donc j’attends. », a expliqué un habitant du côté de Faravohitra, même si de nombreux bâtiments administratifs privés et publics ont montré le bon exemple depuis le début de ce mois-ci. Il suffit de parcourir Antaninarenina pour apercevoir que les différents ministères et institutions qui y sont installés ont bien hissé le drapeau tricolore.
KR.


Comme on l’a annoncé dans l’une de nos précédentes publications à propos du meurtre de Tafita Sarobidy Randriamanantsoa (13 ans) à Sabotsy-Namehana, les 5 personnes impliquées dans l’affaire avaient été déférées, hier. A l’issue de l’audition des concernés, le principal suspect, en l’occurrence le prénommé Tantely, a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy pour séquestration, atrocités et surtout homicide. La mère de Tantely, elle, a atterri à Antanimora. La Justice lui reproche notamment d’avoir assisté sans nullement réagir, ni dénoncer son fils devant    l’agression mortelle du petit garçon. Quant aux trois autres suspects, qui sont mineurs, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, donc l’équivalent d’une liberté provisoire. Si l’un doit se présenter systématiquement pour contrôle à la porte n°4 du tribunal d’Anosy, au moins dans la semaine, en revanche les deux autres doivent être surveillés par un psychologue dans un centre de rééducation spécialisé.
La plainte des proches et la terrible découverte
Si le meurtre du petit a été consommé donc le matin du 8 juin dernier, ce n’était seulement que le 9 juin au soir que la mère du garçon était venue se plaindre à la brigade de Gendarmerie de Sabotsy-Namehana. Avec les preuves de l’incrimination de Tantely, les gendarmes l’avaient arrêté ainsi que sa mère, la même nuit. Mais il y avait aussi les trois jeunes hommes impliqués dans l’affaire. En même temps que cela, les tentatives des gendarmes afin de rechercher les traces de la victime se sont poursuivies. Mais en vain.
 Il a alors fallu attendre quelques jours pour que la vérité sur cette affaire éclate au grand jour. Du coup, les habitants durent se rendre à l’évidence, et cela a rudement secoué la localité de Botoina à Sabotsy-Namehana, le matin du 13 juin dernier lorsque des témoins étaient venus informer la Gendarmerie locale à propos de la découverte macabre de Tafita dans les eaux de la rivière Mamba, à l’ouest du quartier de Beravina.
Lors d’un constat sous la présence du médecin légiste, il a été confirmé que le corps appartenait bel et bien à Sarobidy. Le médecin certifie que son décès devait remonter à deux jours à la suite de sévices et coups. Les blessures observées sur la victime l’attestaient.
Du coup, cette triste constatation a provoqué la colère des villageois de Botoina et de Beravina et les a poussés à réclamer les têtes de Tantely et de ses complices, qui ont été en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie. Malgré un risque réel d’un sérieux dérapage, les gendarmes ont toutefois réussi à contrôler la situation. Toutefois, une partie de cette foule de mécontents s’est ruée vers le domicile du suspect pour y mettre le feu sur deux véhicules utilitaires lui appartenant.
Franck R.

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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