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Le forum sur le capital naturel à Madagascar revient cette année pour une 2ème édition avec le thème « Voies innovantes de croissance verte pour un avenir respectueux de la nature à partir de la politique, des affaires et de la finance ». L’évènement se tiendra à Ambodivona au Radisson Blu à partir de demain pour une durée de deux jours. Ce forum organisé par le ministère de l’Environnement et du Développement durable, en collaboration avec le WWF et l’Agence française de développement (AFD), vise l’amélioration de la compréhension et l’appropriation du concept autour du capital naturel.

Délibération. Depuis le début du mois de mai, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a annoncé l’ouverture d’un concours national de littérature, dans le cadre de la célébration du « Iray volan’ny teny malagasy » (Mois de la langue malagasy). Un événement qui s’est tenu tout au long de ce mois de juin. Selon les responsables au sein du ministère, le concours a pu rassembler 72 participants durant cette édition. Ainsi, sur les 72 textes et recueils de poésie, les membres du jury trancheront et annonceront les lauréats du concours.

En avril 2022, Madagascar a reçu 60 000 litres de pesticides conventionnels (Chlorpyrifos 240 ULV) à titre de don pour la campagne de lutte antiacridienne 2021-2022. Le Gouvernement, par le biais de l’IFVM (Centre de lutte antiacridienne à Madagascar), a également commandé d’autres lots avec des équipements de lutte supplémentaires.

Le face- à- face entre les députés et les membres du Gouvernement a débuté hier au Centre de conférence international (CCI) d’Ivato. Une confrontation qui, au début, s’est déroulée avec complaisance à la suite de l’exposé du Premier ministre, Christian Ntsay. Néanmoins, au fur et à mesure des échanges, une grande partie des parlementaires ont émis de nombreuses critiques qui étaient en majorité adressées à la JIRAMA représentée par le ministre de l’Energie, Andry Ramaroson. Les parlementaires ont surtout déploré la fréquence abusive des coupures de l’électricité.

LA UNE DU 29 JUIN 2022

Publié le mardi, 28 juin 2022



Après la célébration de la Fête nationale, les ordures s’entassent dans les rues de la Capitale, les marchés et les lieux de fête comme Mahamasina, Antsonjombe et Analakely. Les fêtards jettent des déchets partout, bien que le nombre de bacs à ordures ait été multiplié dans tous les endroits, outre ceux mis en place par les organisateurs des événements. Malgré les campagnes de sensibilisation réalisées ces derniers temps, la plupart des gens ont encore l’habitude de tout laisser sur leurs passages et dans les rues. Et il est encore difficile de changer cette mentalité. Des débris de lampions, des sachets en plastique, des emballages de nourriture et de jouets ainsi que des saletés sont éparpillés partout.
Afin de rétablir l’image de la ville, la Société municipale d’assainissement (SMA) a commencé le grand nettoyage dès la fin de la fête, c’est-à-dire dans la nuit du dimanche. Les agents travaillent de jour comme de nuit. Après le centre-ville où s’est tenue la cérémonie officielle du 26 juin, ils font le tour des Fokontany les plus populaires. Toutes les équipes sont mobilisées ainsi que celles des Arrondissements afin de finir le travail au plus vite possible. Selon la cartographie de la gestion des ordures de la Capitale, la majorité des bacs à ordures sont déjà vides.
Une nouvelle organisation
Le débordement des déchets ménagers dans les bacs et les trottoirs de la Capitale est en partie le résultat de l’incivisme des citoyens. Afin de gérer cette situation, la Commune urbaine d’Antananarivo a sorti une nouvelle organisation. En effet, tous les déchets devront être mis dans des sacs avant d'être déposés dans les bacs à ordures, indiquent les responsables au niveau de la SMA.
En rappel, à chaque période festive, la quantité des ordures dans toute la ville d’Antananarivo augmente. En temps normal, elles sont estimées à 700 tonnes par jour.
Anatra R.



La une du 28 juin 2022

Publié le lundi, 27 juin 2022


Grand rassemblement des jeunes. « Ramose tatanta », « Ny fiverenanao », « Aza miala amin’ny cox », « tsy digniko », ou encore « Fitiavana mampitogaigy ». Toutes ces chansons « cultes » des années 2000, ayant conquis le cœur des ados de l’an 2000, sont encore aujourd'hui sur le playlist du Smartphone de certaines personnes. Avec le concert baptisé « Génération 2000’S », organisé par SR Event, les jeunes, surtout ceux de l’an 2000, vont sans doute se régaler avec des tubes 100 % nostalgiques. Une bonne nouvelle, puisque le public né de cette génération va apprécier de nouveau en « live » tous les artistes célèbres ayant marqué cette époque-là. Le rendez-vous sera donné pour le dimanche 10 juillet à partir de 14h 30 au théâtre de verdure d’Antsahamanitra.
Avec une affiche qui va faire rêver, les spectateurs pourront applaudir sur scène les artistes qui se sont absentés pendant presque deux décennies. Cependant, leurs morceaux restent encore dans les esprits. Citons entre autre le groupe Imagine, Krutam-bull ou encore 3 Isan-jato. D’autres stars de l’année 2000, toujours présents depuis leurs débuts jusqu’à aujourd’hui, viendront également animer la scène pour le grand plaisir des mélomanes, à l’instar de Tovo J’Hay, Kiady, Spy Dee, Marion, Tempo Gaigy, Zo Ryan, Kiady et d’autres invités surprises. Tout ce beau monde se relayera sur scène durant 30 à 45 minutes chacun afin de replonger dans une autre époque, le temps d'un concert festif et nostalgique.
Evidemment, ce n’est pas tous les jours que l’on voit les artistes phares des années 90 et 2000 se rassembler autour d’un tel concert inédit et exclusif. Alors, à vos agendas ! Les tickets d’entrée sont déjà disponibles notamment sur la plateforme Ticketpalce, dans les boutiques Super Music Analakely, Catt Express Antanimena, Nectar Ankaditapaka et dans les magasins Massin’. A noter que les organisateurs, par le biais de JB Prime, ont également dégoté un concours de « Cover » où chaque participant chante l’un des titres de ces stars et envoyer ensuite son œuvre à la page Facebook SR Event. De nombreux lots sont à gagner lors de ce concours.
Sitraka Rakotobe


Nos athlètes lorgnent sur les échéances internationales. Comme les athlètes valides, ceux en situation de handicap malagasy se penchent aussi sur la préparation des Jeux des îles de l’océan Indien 2023 qui auront lieu dans les pays au mois d'août de l'année prochaine.
Une grande première. Un championnat national toutes catégories et toutes disciplines handisport confondues, digne de ce nom est attendu dans la Ville d'Atsiranana au mois d'août. Les athlètes handicapés physiques et aveugles seront à l'honneur.
Sous l'égide de Madagascar Paralympics Committee (MCP), dirigé par son président Mahasolo Tsivoa Morel, toutes les ligues régionales du MCP se trouvent au taquet pour le championnat national.
A l'instar de la ligue Analamanga, après le championnat régional de la discipline pétanque, natation et athlétisme, le basket-ball sur fauteuil a eu lieu ce week-end sur le terrain de l'Académie nationale de sport (ANS) Ampefiloha. L'équipe vainqueur de la finale COSAHP 56-22 face à ASCUPSH a validé son ticket pour le basket-ball sur fauteuil.
" Ces compétitions régionales détermineront les clubs champions. Pas moins de 300 athlètes paralympiques issus de 13 ligues sont attendus à Antsiranana du 7 au 14 août prochains. Ce rendez-vous national permettra aux techniciens de déterminer les futurs membres de l'équipe nationale pour les échéances régionales et continentales notamment la Coupe des Clubs Champions Handisport de l'océan Indien (CCCHOI), les Jeux des Iles et les Jeux de la Francophonie en 2023 ainsi que les Jeux Africains. Le rendez-vous le plus proche semble bien la CJSOI qui aura lieu en décembre à l'île Maurice », explique Ghislain Laiharovelo, directeur technique national du MCP.
E.F.

Douche froide !

Publié le lundi, 27 juin 2022

Atterrissage en catastrophe. Au terme d’une envolée exaltée, le peuple malagasy dut négocier un atterrissage forcé sur … terre. Durant une semaine de voyage dans les nuages atteignant le point culminant la nuit du 25 et le jour du 26 juin, le citoyen lambda descend sur terre.
De dimanche 19 juin, Fête des pères, au dimanche 26 juin, Fête de l’indépendance, les concitoyens furent aux anges. Les pères de famille ont eu droit à des gâteries. Enfants et petits-enfants se réunirent autour du chef de clan pour célébrer ensemble la fête de celui à l’origine biologique de la famille. Papa se voit offrir des cadeaux de tout genre mais surtout apprécier l’amour de ses descendants. La Fête de pères est toujours un moment précieux afin de rendre hommage à son père et exprimer le sentiment profond de redevabilité envers lui. Papa incarne souvent la sévérité, la discipline tout en symbolisant aussi l’amour et le souci pour que ses fils et filles, petits-fils et petites-filles, soient des dignes relèves dans l’avenir.
Après ce moment précieux de dimanche 19 juin et à l’entame de la semaine « sacrée », le lundi 20 juin, les réjouissances de la Fête commencent déjà. Des podiums s’érigent. L’air de la fête est bel et bien là. Dans les départements ministériels ou certaines entreprises, on distribue des vivres et des jouets aux employés. Les enfants et les personnes âgées sont gâtés par des organisations de bonne volonté. Bref, c’est la fête !
Le point culminant des festivités résidaient, naturellement, le soir du 25 juin où d’imposants et grandioses feux d’artifice se déroulaient à Anosy. Le tout Tanà tenait à assister et à admirer les féeriques feux qui emportaient parents et enfants en extase. On se demande, y a-t-il encore quelqu’un à la maison ? On a l’impression que tout le monde sortait dans la rue. La circulation fut bouchée littéralement surtout sur tous les axes menant à Anosy et vers le Rova, le Palais de la Reine, site privilégié pour apprécier dans toute leur beauté les feux d’artifice. Sans faute, tout le monde fut aux anges ! Le lendemain, le 26 juin, le clou de la Fête, le grand Stade Barea vibrait de la parade militaire de l’Armée qui, d’ailleurs, fêtait en même temps son soixante-deuxième anniversaire. Moment par excellence au cours duquel dirigeants, forces vives et le peuple s’unissent autour d’un repère national.
L’Etat a mis le paquet. Depuis la pandémie de Covid-19, en 2020, c’est la première occasion au cours de laquelle le pays a pu organiser des cérémonies publiques d’envergure nationale sinon solennelle. Des critiques fusent notamment de la part du clan opposé au régime.  En gros, les dirigeants en place gaspillent, selon les détracteurs, la vulnérable Caisse de l’Etat. On aurait dû, à cause de la misère du pays, modérer les dépenses des festivités. Soit ! Le pays est pauvre mais au-delà de cette considération qui n’est pas à négliger il existe tout de même d’autres paramètres tout aussi importants. Entre autres, il ne faut pas priver le commun des mortels le droit de célébrer dans la joie la Fête nationale.
Certes après la fête, les difficultés de la vie (inflation, délestage, etc.) ont accueilli tout le monde en douche froide.

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  • Réinspection du Stade Barea - La non-homologation du stade confirmée
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Editorial

  • Eclipsée !
    Par les temps qui courent, la ferveur du « 13 mai 1972 » s’éteint. Cinquante-deux ans après, la mémoire d’un peuple s’évanouit ! Il ne reste qu’un vague souvenir dans l’esprit des aînés encore vivants à ce jour, des témoins oculaires qui ont vécu en chair et en os l’historique et douloureux évènement. En effet, le temps passe, il ne reste plus grand-chose ! Eclipsée par les mille et une difficultés que chacun doit affronter quotidiennement, la bataille de la campagne électorale troublant, la mémoire des chaudes journées sur la Place du Treize mai disparait au fil des ans. Aucun programme de cérémonie officielle du cinquante-deuxième anniversaire du 13 mai n’a été prévu dans la journée d’hier. On craint toujours de la réminiscence du concept que « Treize mai » véhiculait. Les dirigeants en place se méfiaient d’un « come back » imprévisible sur cette Place maudite pour les uns…

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