Apaisement. Depuis hier, tous les employés et contractants qui étaient jusqu'alors bloqués sur le site de Qit Madagascar Mineral, depuis plus d’une semaine, ont pu y être évacués et de regagner leurs foyers. La situation qui a perduré depuis le 26 juin dernier où une foule s’est rassemblée et manifesté aux portes de la société QMM à Taolagnaro - pour réclamer les compensations qui leur ont été promises par une association locale- a enfin trouvé le chemin de l’accalmie. « C'est un soulagement pour chacun d'entre nous. Nous remercions toutes les personnes qui ont assuré à tout instant leur sécurité. La poursuite et la consolidation du dialogue entretenu chaque jour avec les communautés et nos parties prenantes est notre priorité, comme nous l'avons fait jusqu'à présent, nous continuerons à l'animer à chacun des niveaux de l'entreprise.
Dans la préparation de la saison des baleines qui s'annonce prometteuse cette année, une vingtaine de guides spécialisés ont reçu leur certification, hier, après avoir suivi une formation intense d'une semaine dispensée par Cetamada. Afin de promouvoir un encadrement écologique de l'écotourisme et de sensibiliser les touristes à une observation responsable des mégafaunes marines et de leur habitat, le ministère du Tourisme a mandaté Cetamada pour délivrer une formation adéquate et spécialisée aux guides touristiques. Grâce à cette collaboration, la Grande île est aujourd'hui reconnue comme une référence en matière d'observation et de conservation des mammifères marins dans la région de l'océan Indien.
La circulation des Bajaj prend de l’ampleur sur le territoire national, autant que les taxis- motos. Dans les 5 ex-Provinces, même le centre-ville est envahi par ces moyens de transport. Cependant, les Bajaj entravent la circulation puisqu’ils ne sont pas encore adaptés à la norme des infrastructures routières dans le pays. Selon une note du ministère des Transports et de la Météorologie, les tricycles motorisés commencent à circuler sur les routes nationales. Pourtant, leur vitesse maximale ne doit pas dépasser les 40 km/h. Par conséquent, ils gênent les véhicules plus puissants dont la vitesse minimale est de 60 km/h. Par ailleurs, le Bajaj est plus exposé aux accidents de la circulation car au moindre coup de volant ou excès de vitesse, une sortie route pourrait lui arriver
A cet effet, ce département ministériel a émis une note de service. Il a rappelé que les Bajaj sont seulement autorisés à circuler à l'intérieur d'une Commune. « Ces moyens de transport ne devraient pas encore dépasser cette limite jusqu’à ce que des textes réglementaires fixant les règles relatives à l'exploitation d'un véhicule tricycle motorisé au transport routier de personnes ou de biens soient publiés ». Ainsi, certaines Communes y compris la Commune urbaine d’Antananarivo n’acceptent pas encore la circulation des Bajaj, et ce malgré l’accroissement de la demande concernant l’exploitation d’un nouveau moyen de transport adapté à la ville afin de diminuer les embouteillages et de pallier le manque de véhicules de transport en commun.
Le fait de violer ces règles est passible d’un avertissement ou d’une sanction dont la mise en fourrière du véhicule, le retrait temporaire d'une durée maximale de trois mois ou même définitif des documents administratifs.
Anatra R.
Après l'effort, le réconfort. Jeudi sonnera la fin des épreuves écrites du baccalauréat. Les lycéens vont vouloir décompresser et fêter comme il se doit cette date libératrice. Probablement, ce serait une occasion de faire une sortie festive, notamment pour les centaines de milliers de lycéens qui viennent de plancher pendant une semaine. Ainsi, après que leurs nerfs ont été mis à dure épreuve, les lycéens se retrouveront à Antsahamanitra. Une grande soirée est en perspective dans cet antre de la Capitale, le jeudi 20 juillet prochain.
Evidemment, la musique sera l’âme de cette célébration puisqu’il sera difficile de fêter la fin du bacc sans assister à un concert. Cet évènement sera organisé par Original Events et Vazimba Production. Ces deux entités verront les choses en grand étant donné que cette année, le fameux « Manala azy vita bacc » ou le défoulement après les épreuves du baccalauréat en est à sa 30ème édition. Encore une fois, Olombelo Ricky renouvelle cette expérience avec ses fans. Il semble que l’artiste qui a baigné longtemps dans la musique est toujours là, prêt à partager de bons moments avec ses inconditionnels et tous les futurs bacheliers.
Comme il a été annoncé auparavant, pour la 30ème édition de cet évènement musical, le chanteur et son équipe débuteront leur performance le jeudi 20 juillet à partir de 17h 30 à Antsahamanitra, juste après les épreuves des sciences de la vie et de la terre. Cette année, comme les éditions précédentes, les futurs bacheliers seront confrontés au répertoire salivant d’Olombelo Ricky qui sera accompagné comme d’habitude de ses nobles musiciens, à savoir Rivokely, Miaro Tanjona, Anjara, Mendrika Rasolomahatratra et Jaleky, ainsi que ses choristes. Comme toujours, le répertoire sera encore chaleureux, composé des incontournables « Tsy mety milaza », « Zanahary », « Napetrany », « Anabaviko masaka » ou encore le fameux titre « Izy indrindra »,…
Chaque année, ce rendez-vous est devenu incontournable pour les inconditionnels d’Olombelo Ricky. Et tous ceux qui ont déjà assisté aux précédentes éditions de « Manala azy vita bacc » ne diront pas le contraire. Les trois ou quatre heures de « live » sont toujours festives, joyeuses et surtout amusantes car les jeunes ne viennent pas non seulement pour voir le show, mais aussi pour se distraire autour de quelques verres avec des amis, en amoureux ou simplement en famille. Que vous ayez l'impression d'avoir cartonné ou non, il serait toujours bon de fêter cet évènement dans l’allégresse.
Si.R
Mission accomplie. Les Ankoay de Madagascar sont de retour au pays après un mondial des U19 plus ou moins réussi en Hongrie. Pour une première participation à une telle compétition de haut niveau, très même, l’équipe nationale malagasy est parvenue à se classer 14e sur les 16 sélections participantes.
C’est un accueil digne de ce parcours méritant que les responsables étatiques ont réservé aux Ankoay U19, hier à leur arrivée à l’aéroport international d’Antananarivo. Dès leur descente de la compagnie Ethiopian Airlines, les membres de l’Ankoay ont reçu les félicitations de la ministre des Finances, le ministre de la Sécurité intérieure, celui des Travaux publics et le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que des membres de la fédération nationale. A l’instar des fans de la balle au panier de la Grande île, ces responsables ont été unanimes à reconnaitre la performance réalisée par la sélection malagasy en Hongrie. Avec deux victoires sur sept sorties, les Ankoay n’ont pas à rougir de leur prestation face à la crème mondiale de la discipline. Les lourdes défaites des Ankoay ont été effectivement enregistrées devant la France, finaliste, les Etats- Unis, archi favoris, et l’Egypte, grande nation africaine.
Avec un peu de rigueur, une victoire devant la Corée du Sud était peut-être à la portée des mains, seulement il faudrait reconnaitre que la plupart des joueurs malagasy manquent d’expérience. Malgré tout, ils ont tous tiré leur épingle du jeu avec une mention particulière pour Mathias M’Madi. C’est effectivement à cet international malagasy qui évolue en France qu’est revenu le titre de meilleur marqueur du mondial 2023 des U19. Il est également désigné meilleur joueur de la compétition par les internautes. Une performance individuelle qui a permis à ce joueur malagasy d’être sélectionné dans l’équipe africaine en lice au Globl Jam à Toronto (Canada), la semaine prochaine. Un autre évènement planétaire qui regroupe quatre équipes masculines des moins de 23 ans, à savoir la sélection du Canada, celle des Etats- Unis, de l’Allemagne et de l’Afrique.
L’accueil des Ankoay U19 a été bouclé par un tour du côté du Palais des Sports de Mahamasina où ils ont rencontré les responsables au niveau du premier ministère de tutelle, le ministère de la Jeunesse et des Sports.
La rédaction
L’air du temps. En plein chantier de reconstruction, les dirigeants en place œuvrent pour la refondation du pays. Les actions de base touchent tous les domaines-clés de l’économie, en particulier, de la vie nationale, en général, entre autres l’éducation, l’industrialisation, l’artisanat, les mines, les investissements, les finances publiques, la traque des grandes délinquances financières ou autres, la bataille contre la corruption et les impunités, etc.Le tout, un vaste chantier qui traduit les efforts de se refaire un nouveau cadre de travail avec en ligne de mire la « relance » de l’économie nationale.
Le choix des termes phares comme « nouveau code », « nouveau pacte », « nouvelle loi »…, n’est pas du tout fortuit ni anodin. Il incarne la volonté réelle des tenants du pouvoir à jeter les bases d’une nouvelle orientation de sorte que le pays puisse se relever.
Quelque départements émergent du lot en l’occurrence le ministère des Mines, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), le ministère des Finances et du Budget (MFB), le ministère de l’Artisanat. Ils sont en plein chantier de refondation du pays.
Le code minier. L’anarchie totale régnait au sein des exploitations minières à Madagasikara. Une contradiction flagrante voire aberrante dans la mesure où le sous-sol du pays regorge de ressources minières pourtant l’économie nationale n’en bénéficie guère. Les populations qui dorment sur de riche trésor vivent dans des conditions de misère intenables. Depuis des années, les responsables publics tournent autour du pot. Ils n’ont pas réussi à élaborer un nouveau code minier, le cadre légal régissant les activités minières à Madagasikara et cela au profit des intérêts directs de la population de base et de l’économie nationale. Il a fallu attendre la mise en place d’une nouvelle équipe motorisée par un nouveau souffle pour que la situation change.
Le MICC en tandem avec le MFB s’arrache les cheveux pour la mise sur les rails d’une nouvelle loi sur les financements des activités économiques, industrielles notamment. En quelque sorte, un nouveau code des investissements que les grands et potentiels investisseurs attendent depuis mais tarde à venir à cause des tergiversations sinon des incompétences de certains responsables en place.
L’ODOF en marche. La nouvelle équipe dirigeante du ministère de l’Industrialisation mène une bataille sans précédent afin de concrétiser le grand projet axé sur « One District, One Factory ». Il s’agit de doter au moins une usine ou une industrie de base à chaque District du pays. L’objectif étant de mettre à la disposition de la communauté de base une unité de production ou de transformation capable de servir le besoin quotidien des ménages ruraux. C’est un projet ambitieux mais il commence à prendre forme.
Pacte de l’industrialisation. L’Etat et le secteur se donnent la main afin de sceller une nouvelle base de travail pour la relance réelle de l’industrie à Madagasikara et ce dans le cadre d’un nouveau pacte qui lie les deux entités. Il s’agit là d’un grand pas en avant pour le bien-être du pays. Il est vrai que le développement des activités industrielles est l’un des leviers propulsant le décollage de l’économie d’un pays. La Révolution industrielle du XVIIIème et notamment du XIXème siècle en Occident constituait le tremplin.
Ndrianaivo
Les mains vides et les poches vidées. C’est ainsi que les seniors sont rentrés des agences de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) hier. La grève des employés crée la grogne générale au niveau des retraités. En effet, prévue initialement pour 48 heures, la cessation des activités va se poursuivre et aucune date de la reprise du travail n’a été annoncée jusqu’ici. L’action est suivie par toutes les agences dans tout le pays.
« Il n’y avait aucune communication sur cette grève, ni de la part des autorités ni de la part de la CNaPS. Nous ne sommes pas tous des abonnés des réseaux sociaux. Nous sommes actuellement à sec. Les frais de notre déplacement ont été même empruntés », s’est exprimé l’un de ceux qui ont tenté leur chance à l’agence d’Anosy, mais surpris par la fermeture des portes et de la banderole à l’entrée.
Certains affirment même que l’Etat doit recourir à une réquisition des employés pour distribuer au moins l’argent, vu qu’il n’y a même pas de service minimum. En plus, la remise du certificat de vie doit se faire impérativement cette semaine, sous peine de ne pas recevoir la pension pour la prochaine fois. Ce document, à fournir deux fois par an, est essentiel pour le dossier d’octroi de la pension.
« On a cotisé pendant 30 ans, on mérite au moins le respect de ce service rendu à la Nation. Les meneurs de la grève indiquent que c’est pour préserver notre argent qu’ils font cette grève. Mais en ce moment, c’est notre bien immédiat qui est en danger. Au moins, ils devraient payer la pension et poursuivre leur grève après, quitte à réquisitionner les employés. Notre situation est grave et cette dernière démarche est totalement légale », argumentent certains.
Cette grève étant effective depuis lundi dernier, aucune issue concrète n’a été encore trouvée malgré les négociations. La mise en place d’une cellule de crise a été suggérée.
Du côté de l’intersyndicale, c’est suite à l’arrestation de l’ancien DG par intérim de la CNaPS et à sa détention provisoire que la décision d’entamer en grève a été prise. Le syndicat demande des clarifications sur cette affaire. Dans une rencontre avec la presse, le président de l’intersyndicale de la CNaPS a néanmoins déclaré avoir confiance à la Justice. « Nous confions cette affaire entre les mains de la Justice », a-t-il déclaré. Néanmoins, les activités au sein de la société ne reprendront que si les employés obtiennent satisfaction.
La distribution des pensions de retraite reste donc en suspens. Face à cette situation, les retraités qui sont dans le désarroi. Pourtant, bon nombre d’entre eux ont besoin d’argent, soit pour s’acheter des médicaments, ou payer le loyer et les factures. On espère que la situation se désamorcera d’ici peu afin de prémunir nos grands-parents et laisser de côté les problèmes politiques internes de la CNaPS.
Nikki Razaf
Le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina assure que la décentralisation effective est un processus en cours à Madagascar. Il l’a réaffirmé hier au cours de son discours, prononcé en ouverture des Assises nationales sur la décentralisation – Validation du Plan national de décentralisation émergente (PNDE), qui se tient jusqu’à ce jour au Centre de conférence international d’Ivato. « Nous ne faisons pas du surplace. Nous ne nous complaisons pas dans de simples déclarations
d’ intention, nous sommes en pleine mise en œuvre, et ces assises qui se tiennent aujourd’hui avec les Partenaires techniques et financiers le prouvent », affirme le Chef de l’Etat.
Dans son discours, il a ainsi égrené toutes les réalisations sous son régime pour favoriser cette décentralisation. « Cela ne doit pas être un simple discours. Il doit se vivre », insiste-t-il. L’actuel Président de la République rappelle à ce titre son Velirano numéro 12, un engagement envers la population, « l’autonomie et la responsabilisation des collectivités territoriales décentralisées ». C’est dans ce contexte qu’il a décidé, dit-il, dès son accession à la tête du pays de modifier la dénomination de chefs de Région en gouverneurs de Région. Et ce, pour redonner de la valeur et une plus large latitude à ces responsables dans la mise en œuvre de leur mission.
Mise en œuvre effective
Toujours dans le cadre de cet élan, le Gouvernement a affirmé la présence de l’Etat, avec des infrastructures qui répondent aux besoins de la population et qui proposent des services publics de proximité, notamment des écoles, des hôpitaux et autres bâtiments administratifs. « Ceux qui n’en ont pas besoin ne connaissent pas ces choses-là », a asséné le Chef de l’Etat. « Ces réalisations, affirme-t-il, personne ne pourra les effacer de l’histoire ».
Martelant le fait que les dirigeants actuels n’en sont plus au stade de discours mais de mise en œuvre, Andry Rajoelina cite aussi la mise en place de la nouvelle Région de Vatovavy et l’adoption par le Parlement de la loi relative à la mise en place de la 24è Région d’Ambatosoa. 43 Communes ont vu la construction de bâtiments administratifs, les subventions des Communes ont été augmentées, de même pour les indemnités des chefs de Fokontany. Les Régions ont été dotées d’engins de construction pour la construction et la réhabilitation des routes. Du matériel roulant a été offert à chaque District. Des bâtiments pour les Préfectures ont été construits.
Aucune Commune et aucun Fokontany ne sera oublié
« Nous ne faisons pas du surplace. Nous faisons de grands pas. Néanmoins des efforts restent à faire pour que le développement soit perceptible au niveau de la population », tempère le Président Andry Rajoelina. Il souhaite à ce propos que le PNDE sera inclusif, qu’il donnera de la valeur aux citoyens malgaches, que chaque responsable, chaque citoyen et chaque structure prendra ses responsabilités et participera au développement du pays.
Par ailleurs, le Président rappelle que durant la Transition, les Chefs-lieux de Province ont été privilégiés, lesquels ont été dotés chacun d’un hôpital manara-penitra. Le leitmotiv actuel du Chef de l’Etat aujourd’hui est qu’aucun District ne sera oublié. Le locataire d’Iavoloha annonce une nouvelle étape à franchir à partir de maintenant. Plus aucune Commune, plus aucun Fokontany ne sera dorénavant plus oublié. Le Chef de l’Etat annonce son intention de travailler étroitement avec les maires et les chefs de Fokontany de toute l’île. L’objectif étant que Madagascar se développe.
La rédaction
Au nom de l’inclusion financière. C’est en ce sens que la Société financière internationale a initié un partenariat avec trois institution financière malagasy. Ce partenariat financier de l’ordre de 27 millions de dollars s’adresse ainsi à la Première agence de microfinance (PAMF), l'UNICECAM (CECAM) et la BFV - Société générale Madagasikara (SGM) pour améliorer l'accès au financement des Micros, petites et moyennes entreprises (MPME), renforcer le secteur financier résilience et contribuer à stimuler la croissance économique. Malgré leur poids dans les économies locales et en dépit de leur rôle moteur en termes de développement économique, les PME ont un accès très limité au marché des financements car ce sont principalement les grandes entreprises, souvent étrangères, qui bénéficient de la majorité des financements. En effet, les difficultés d’accès aux financements sont le premier obstacle au développement des PME assez loin devant les problèmes de corruption, de déficience des infrastructures ou bien de fiscalités abusives. Ces PME connaissent des contraintes de financement importantes. Privées de l’accès au marché des financements, les PME couvrent le plus souvent la totalité de leurs besoins par des ressources personnelles. Raison pour laquelle, l’IFC investira jusqu'à 27 millions de dollars équivalents en monnaie locale, en financement à long terme dans ces 3 institutions financières malagasy d’envergure.
Secteur privé
Le financement est composé de prêts équivalents en monnaie locale de 20 millions de dollars à SGM, 5 millions de dollars à CECAM et 2 millions de dollars à PAMF. Les prêts en monnaie locale, qui réduiront le risque de fluctuation des devises, sont soutenus par la Facilité de financement mixte du guichet du secteur privé de l'Association internationale de développement (IDA-PSW) et la Facilité en monnaie locale de l'IDA-PSW. « Les petites entreprises sont essentielles à la croissance économique et à la création d'emplois à Madagascar », a déclaré Marcelle Ayo, responsable nationale d'IFC pour Madagascar. "Le partenariat d'IFC avec ces trois prestataires de services financiers malagasy contribuera à augmenter le financement essentiel pour ces entreprises et enverra un signal de notre soutien au secteur pour attirer davantage d'investisseurs », rajoute Marcele Ayo. Le financement est fourni dans le cadre de l'initiative de la base de la pyramide (BOP) d'IFC, qui vise à permettre aux prestataires de services financiers de rester viables malgré les effets de la pandémie, en les aidant à maintenir leurs opérations et à continuer à soutenir leurs clients MPME. L'initiative est une extension de la facilité Covid accélérée de 8 milliards de dollars d'IFC lancée en 2020. IFC fournira également des services de conseil pour aider ces prestataires de services financiers malagasy à mobiliser davantage d'épargne et de dépôts pour renforcer leurs bilans. Cela comprend un soutien pour développer des stratégies de mobilisation des dépôts, la gestion des risques et des contrôles internes, ainsi que des stratégies numériques pour améliorer le développement et le ciblage de nouveaux produits.
La rédaction