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Anticipation. C’est de cet ordre qu’Andriniaina Randriamiaramahefa, Directeur du commerce intérieur (DCI) au sein du ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC) a argumenté hier à Ambohidahy par rapport aux conséquences que pourrait provoquer la décision du Gouvernement indien portant sur le blocage des exportations de riz non basmati depuis la semaine dernière. « Il est vrai que cette décision aura forcément un impact sur le marché mondial du riz et par ricochet sur les importations que nous effectuons en provenance de l’Inde qui est l’un de nos principaux fournisseurs. Cependant, en début d’année, le Gouvernement malagasy a déjà convenu d’un contrat d’approvisionnement en riz avec le Gouvernement indien pour une quantité de 200.000 tonnes.

Inqualifiables et impardonnables !

Publié le mardi, 25 juillet 2023

L’une des trois victimes des violences des jeunes militaires à Avaradoha, dans le courant du mois de mai dernier, succombe. En effet, Rakoto Solo Sylver Zanany, un père de famille de 43 ans, a rendu l’âme ce 18 juillet des suites de ses blessures. Bavures innommables, les violences policières et militaires (soldats et gendarmes) ont tendance, ces derniers temps, à croître, ici et ailleurs. 

Force nous est d’établir un bref rappel des violences urbaines en France, liens historiques obligent, la fin du mois de juin dernier. Un policier a abattu, à bout portant, Nahel un adolescent de 17 ans à Nanterre le 27 juin. Un jeune qui aurait refusé d’obtempérer. Un triste évènement ayant provoqué les recrudescences des violences urbaines sans précédent en France. Les dégâts matériels ont été évalués à 650 millions d’euros que les assureurs doivent débourser et on déplore quelque 380 arrestations.

Un événement dédié aux passionnés d’écriture d’un texte de chanson en français. L’inscription à la 18ème édition du concours international «  Chansons sans Frontières » vient de démarrer lundi dernier. Il s’agit d’une manifestation entièrement gratuite, organisée par l’Association Fusaca et Accord Production, parrainée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). 

Université d’Antananarivo - Des jeux malsains

Publié le mardi, 25 juillet 2023

L’ultimatum de 72 heures depuis hier sur le compte des neuf associations pédagogiques à l’université d’Antananarivo est tout simplement malhonnête. D’après des informations, l’initiative serait destinée à fomenter des troubles et à torpiller la correction du bac dont le résultat sera attendu dans quelques semaines.

Le dessein des auteurs de l’ultimatum ou de leurs complices serait d’inciter indirectement la population estudiantine à la grève. Le plan serait au boycottage en séquestrant les clés des salles de classe pour en empêcher l’accès. Les concierges auraient reçu l’ordre de n’ouvrir aucune salle et de s’absenter au travail.

Le procès sur l'affaire se rapportant sur la diffamation sur la personne du Secrétaire d'Etat à la Gendarmerie ou SEG, le Général Serge Gellé, s'est déroulé à la salle 2 du Tribunal d'Anosy, hier. Contrairement à ce qu'il l'a annoncé et promis lors de l'éclatement de l'affaire, le SEG, qui est le plaignant n'a pas finalement assisté à l'audience. Il s'est contenté de se faire représenter. En réalité, c'est l'Etat malagasy qui s'est constitué en partie civile. Il a fallu une quarantaine de minutes pour que les 7 accusés dans l'affaire puissent s'exprimer, se défendre et répondre de leurs actes pour insulte, diffamation, atteinte à la souveraineté de l'Etat et de la Justice, enfin de troubles à l'ordre public, devant le juge.

La une du 25juillet 2023

Publié le lundi, 24 juillet 2023


La nomination de nouveaux archevêques continue dans les grandes villes de Madagascar. Ainsi, Mgr Gustavo Bombin Espino a officiellement rejoint son poste à Toliara, le week-end dernier si sa nomination par le Saint Père datait du 22 juillet dernier.
Après Tanà et Antsirabe, c’était le diocèse de Toliara qui a procédé au remplacement de son archevêque. Mgr Gustavo Bombin Espino succède ainsi Mgr Fulgence Rabeony qui a été fidèle à son poste depuis 1990. Ayant atteint l’âge de la retraite, sa démission de cette fonction a été acceptée par le Pape François.
Mgr Gustavo Bombin Espino était l’évêque de Maintirano avant cette nomination. Il est né le 24 septembre 1960 à San Llorente, Valladolid (Espagne). Il a fait ses études au Petit Séminaire de l’Ordre des Trinitaires dans son pays natal, puis à la Faculté de théologie de Grenade.
Il a énoncé ses premiers vœux à Cordoba, en Andalousie, dans le sud de l’Espagne, le 1er septembre 1979 et ses vœux perpétuels à Jaén, le 20 septembre 1986. Mgr Gustavo Bombin Espino a été ordonné prêtre le 21 mars 1987 et envoyé aussitôt à Madagascar.
Après son ordination, il a eu les charges suivantes : vicaire, curé, vicaire épiscopal puis vicaire général à Tsiroanomandidy, supérieur et curé du district de Maintirano.
Les nominations se poursuivent ainsi au sein de l'Eglise catholique à Madagascar, et ce, après le départ à la retraite de l’archevêque d’Antananarivo, Mgr Marie Arsène Razanakolona, succédé par Mgr Jean de Dieu Raoelison. On peut également mentionner le nouvel archevêque d’Antsirabe, Jean Pascal Andriantsoavina qui remplace le regretté Mgr Philippe Ranaivomanana, décédé le 6 septembre 2022 après la clôture de la célébration des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ Mada).
Nikki Razaf



Bouleversements dans les transports en commun à Antananarivo. L'Union des coopératives de transport urbain  (UCTU) vient d’annoncer hier que le frais des taxis-be sera revu à la hausse dès le mardi 1er août. L’UCTU  a indiqué que désormais, il faudra débourser 800 ariary pour une course.
« Nous ne négocierons plus, cette décision est irrévocable », ont indiqué les membres de ces coopératives de transport. Parmi les raisons évoquées figurent le coût des pièces de rechange qui ne cesse d’augmenter. Les vendeurs font ce qu’ils veulent et il n’y a pas de prix fixe. Par ailleurs, le prix du gazole n’a plus connu aucune baisse. Ils ont avancé également que ce n’est qu’une suite de la hausse prévue en 2022 qui reflète la réalité à Madagascar. A cette époque, « à la demande du Président de la République, nous n’avons appliqué qu’une hausse de 100 ariary ».
« Nos véhicules sont en piteux état. Et si cela continue, on ne pourra pas assurer notre travail correctement. Le mauvais état des routes de ces dernières années n’a pas non plus arrangé notre cas. On a vu récemment des taxis-be qui ont fait des accidents à cause d’un dysfonctionnement au niveau du système de freinage. Beaucoup de véhicules ne sont plus aptes lors de la visite technique, car leurs propriétaires n’ont pas les moyens d’acheter des pièces détachées neuves », explique un chauffeur de bus de la ligne 119.
Néanmoins, cette décision d’augmenter les frais de transport a été très mal vue par les consommateurs. Ces derniers estiment qu’au vu de la prestation des taxis-be dans la Capitale, une baisse des frais serait plutôt honnête qu’une hausse. En outre, les consommateurs n’ont pas leur mot à dire dans ce « diktat » de l’UCTU.
Voitures ne respectant aucune norme de sécurité, sièges en bois, pas de vitre, portes qui tombent, pannes fréquentes, tels sont le lot quotidien des usagers. « Si l’on recense le nombre de plaintes qu’on peut déposer chaque jour, ce serait le double du nombre total des taxis-be exerçant dans la ville d’Antananarivo. Le non respect du cahier des charges et des clients sont légions dans ce secteur », a indiqué un usager.
Si certains soutiennent que la hausse des frais est justifiée, vu le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, d’autres y voient simplement une occasion pour avoir plus de bénéfices au détriment des passagers.
Avec cette nouvelle hausse des frais de transport, la semaine prochaine risque d’être très chaude. Les usagers ont affirmé également qu’ils attendent de pied ferme les taxis-be, ce mardi 1er août.
On attend la réaction au niveau de l’Agence des transports terrestres (ATT) et du ministère des Transports qui n’ont pas encore émis leurs avis sur cette hausse à 800 ariary. On espère  qu’une issue favorable serait trouvée d’ici là.
Nikki Razaf


Ame sensible s'abstenir ! C'est ce qu'on peut dire à propos de cet effroyable accident de la circulation survenu en milieu de l'après-midi sur une portion de la la RN2 bis, à Tanandava Toamasina, hier. Le drame s'est produit devant Madauto, devenu un circuit pour camions. Là, une jeune mère au foyer de 20 ans s'est fait tuer de la manière la plus horrible au guidon de son scooter. Ce semi-remorque que l'on voit sur la photo l'aurait percutée par l'arrière dont on ignore la raison, du moins jusqu'à l'éclaircissement de l'affaire. Déstabilisée par ce choc, la motocycliste a alors fait une chute avant qu’elle ne passe, l'espace d'une seconde, sous le mastodonte qui a roulé dans son sillage. Du coup, les roues arrière du grand véhicule avaient littéralement broyé la motocycliste. La scène fut indescriptible et les mots sont insuffisants pour la décrire tant elle dépasse l’entendement.
Dire que quelques moments à peine avant cela, cette maîtresse de maison venait de ramener son mari sur son lieu de travail à Ambatovy.
Et pourtant, un jeune motocycliste venait de se faire également tuer sur ce même tronçon de la RN2 bis à Tanandava, au guidon de sa moto. En cause, la victime avait fait une pointe qui lui a alors coûté la vie, de façon tout aussi dramatique que cette jeune mère au foyer, hier.
L'une des raisons susceptibles d'expliquer la dangerosité de cette pratique, c'est-à-dire la pointe chez les jeunes motocyclistes de ladite localité, c'est que cet axe est plutôt réservé aux camions. Cela représente un danger potentiel pour les deux-roues qui s'y hasardent à disputer la chaussée à ces poids lourds.
La brigade de police de la route de Toamasina a démarré une enquête tandis que le chauffeur du poids lourd en cause, avait été placé en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie.
Face à cette multiplication de ces drames routiers, à un intervalle d'un ou de deux jours seulement, les habitants ont déjà tiré la sonnette d'alarme pour que ces jeunes motocyclistes cessent de faire ces “run” sauvages sur les lieux. Mais jusqu'à preuve du contraire, le phénomène perdure. Enfin, il faut cependant préciser que le décès tragique de cette jeune mère de famille n'a rien à voir avec la pointe, mais il découlait simplement d'un tragique accident de la circulation.
Franck R./Kamy

La Grande île éliminée au premier tour. La phase éliminatoire de la Coupe d’Afrique de slam poésie s’est tenue en ligne le week-end dernier. Le slameur Hoptimus, de son vrai nom Olivier Tsisarotra, était notre représentant pour ce concours d’envergure. Malheureusement, suite à des problèmes personnels et de santé, notre champion ne pouvait pas continuer l’aventure. Notre vice-championne Fayanah avait alors pris le relais. Ainsi, elle n’avait que  24 heures pour préparer son discours si les autres candidats ont eu droit à 4 à 5 mois de préparation. « En ce qui concerne la Coupe d'Afrique, malheureusement on ne continue pas l'aventure. Ce n'est certes pas le résultat espéré, mais c'est loin d'être une défaite. Au tout début de l'aventure, un challenge se présentait pour moi. Et malgré mes 24 heures de préparation, contrairement à tout le monde qui en avait pour 4 à 5 mois, Madagascar a quand même fini en 5ème position avec la note de 47,5/60. Cependant, pour pouvoir accéder aux 8èmes de finale, il fallait obtenir 3 points de plus et disputer les 4 premières places. Ce qui implique qu'on en reste là. C'était tout de même un défi à relever et le résultat était satisfaisant pour ma part. On n’a pas démérité. Bref, le fait d’être arrivé à la 5ème position dans cette poule D m'a permis d'acquérir davantage d'expériences, surtout que c'était mon premier tournoi continental et une participation à l'improviste », annonce Fayanah.
Malgré son incroyable performance, la jeune candidate malagasy n’a pas pu convaincre le jury. Notre représentante quitte la compétition la tête haute après ses belles prestations en phase éliminatoire. La Grande île ne participera pas ainsi à la phase finale qui se tiendra à Bamako (Mali) en novembre prochain. A noter que ce concours a vu la participation de 31 pays du continent africain.  Madagascar était dans la poule D avec six autres pays, à savoir le Burkina Faso, la Guinée, le Malawi, le Bénin, le Gabon et l’île Maurice. A titre de rappel, depuis trois ans, la Coupe d’Afrique de slam poésie est un événement culturel marquant pour le continent africain.
Si.R


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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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