Insolvable. La situation à Taolagnaro n’a cessé d’empirer et ce, depuis le début des manifestations effectuées par une partie de la population à l’encontre de la société minière Qit Madagascar Mineral, le 26 juin dernier. Hier, une tentative de démantèlement du blocus perpétré par les grévistes depuis plus d’une semaine a été amorcée par les Forces de l’ordre locales. Entraînant ainsi des blessés au sein des deux camps. Selon un observateur local, les grévistes se relayent de jour comme de nuit depuis sept jours pour maintenir le barrage et faire plier la société minière par rapport aux revendications réclamées par une association locale connue sous l’appellation
Le Sénégalais Atou Seck est le nouveau représentant de la Banque mondiale à Madagascar. Il succède à Marie-Chantal Uwanyiligira qui a quitté le pays le week-end dernier après quatre années de mandat dans la Grande île. Le nouveau chef du bureau de la Banque à Anosy est déjà sur le sol malagasy. Il se pliera à l'usage diplomatique pour marquer le début de sa mission dans l'océan Indien.
Avant de venir à Antananarivo, Atou Seck a servi au Bénin où il était responsable des opérations de la Banque mondiale. Madagascar est le troisième pays africain où cet économiste sénégalais spécialiste de l'éducation travaille pour l'Institution de Bretton Woods. Il était aussi représentant résident de la Banque mondiale à Djibouti.
Une nouvelle histoire dans les annales du basketball malagasy, Mathias M’Madi l’expatrié malagasy originaire d’Antsiranana est sacré meilleur joueur de la Coupe du monde Jeunes des moins de 19 ans qui s’est déroulée à Debrecen, Hongrie. Les Ankoay de Madagascar n’en finissent pas d’écrire leur histoire. Mathias M'Madi, en tête au vote du MVP de la compétition avec plus de 3000 voix devant le Brésilien, Reyna Santos sur le vote du public. La compétition a pris fin hier avec une finale France-Espagne (69-73). Les Ankoay terminent la compétition avec un bilan de 2 victoires et 5 défaites en 7 matchs. Une belle performance pour une première participation dans la compétition. La revanche tant espérée par les Ankoay face à l’équipe de l’Egypte n’a pas eu lieu, hier, lors du dernier match de classement de l’équipe au terme de la Coupe du monde.
Lova, M’Madi et Donovan ainsi que leurs camarades se sont inclinés lourdement par 104 - 64 à la fin du match, un remake de la finale de l’Afro basketball des moins de 18 ans. Madagascar termine ainsi à la 14ème place, sur 16 équipes engagées. Malgré la détermination des jeunes, la fatigue a trop pesé. Les Pharaons ont pris le dessus face à une endurance physique impeccable par rapport aux Malagasy. Pour ces derniers, la non-maîtrise des gestes techniques est due à la fatigue.
Aucune adresse au panier, le repli défensif ne correspond plus face à une défense physique et étouffante des Egyptiens qui n'ont laissé aucun panier facile. La faille malagasy reste sur la carence des joueurs remplaçants sur le banc hormis le trio Lova, Mathias et Donovan.
E.F.
Afin de mettre en place un cadre de concertation autour de la gestion des finances publiques, une cérémonie de signature des termes de référence du cadre de partenariat entre le Gouvernement de Madagascar, représenté par le ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison et ses partenaires au développement, représentés par l’ambassadrice de l’Union européenne, Isabelle Dellatre, s’est tenue la semaine dernière au ministère de l’Economie et des Finances à Antaninarenina. Ce document détaille toutes les conditions de fonctionnement et les dialogues entre la partie nationale et les partenaires dans ce domaine. La pratique de la transparence budgétaire est à renforcer à Madagascar. En effet, la transparence budgétaire est caractérisée par l’accessibilité en temps opportun, facilement compréhensible et de façon systématique de toutes les intentions, des formulations et exécutions budgétaires pour les citoyens. La transparence constitue une composante importante de la bonne gouvernance. Elle est le garant d’un développement économique plus inclusif, et d’une lutte plus efficace contre la pauvreté grâce à une meilleure utilisation des ressources publiques, en particulier pour les groupes les plus vulnérables. Ainsi, la transparence, la redevabilité, et l’amélioration de l’administration publique figurent parmi les objectifs de cette collaboration qui sont englobés par le renforcement d’un dialogue régulier, franc et constructif visant à assurer l’efficacité, la coordination et l’alignement des appuis proposés par les partenaires avec les priorités du Gouvernement en matière de réforme des finances publiques.
Réforme
Ce programme permet un partage d’information, d’expérience et un échange de vues sur l’état d’avancement des réformes et du cycle budgétaire en cours, les résultats d’études et de diagnostics tout en renforçant la confiance entre les parties, en assurant la convergence des efforts et en offrant un espace d’échange permettant l’expression des points de vue et des préoccupations de chaque institution. Avec ce partenariat, les PTF continuent leur contribution dans l’amélioration de la performance du domaine de la gestion des finances publiques du Gouvernement malagasy. D’une part, l’élaboration trimestrielle d’un tableau synthétique actualisé des appuis en cours d’exécution et en cours de préparation est importante afin de donner une vision globale des appuis et ainsi, faciliter la coordination des efforts communs. D’autre part, le partage semestriel des informations sur les appuis budgétaires prévus pour les années suivantes est primordial pour les inclure à l’avance dans le processus de budgétisation et de planification budgétaire du Gouvernement. Le Gouvernement malagasy, pour sa part, s’engage à fournir un rapport annuel de mise en œuvre du plan d’action des réformes des finances publiques, de mettre en place un système de suivi des résultats et d’ouvrir les discussions sur les finances publiques en général. Les deux parties s’engagent, par cette signature, à favoriser l'utilisation des structures nationales ou des experts nationaux pour la réalisation des objectifs, avec un appui institutionnel et un renforcement des compétences de la part des partenaires.
La rédaction
Un second concert réussi. C’est ce l’on pourrait qualifier du show effectué par le groupe JS Twins. Rappelons que son premier concert au pays qui s’est tenu l’an dernier semblait être un fiasco. La deuxième tentative était réussie, puisque c’était dans une salle bien enflammée de l’Institut français de Madagascar (IFM) que le duo a donné un concert. Dans un décor de bonne ambiance côté lumière et scénique, composé de jeunes spectateurs, même si la salle n’était pas pleine à craquer, les chanteurs ont tout de même accepté le défi et de réaliser le show.
Pour ce grand rendez-vous, les deux frères jumeaux ont choisi de faire les choses en grand. Ils ont été accompagnés par des musiciens, danseurs et choristes. Dès le lancement des premières notes, l’assistance s’est mise à danser et à fredonner les morceaux du groupe. Au total, les deux chanteurs ont joué une vingtaine de titres. En outre, c’était une occasion pour le public d’entendre sur scène leur tube intitulé « Resim-pitia » ou encore leur titre phare « Avelao ».
En tout, pour cette deuxième retrouvaille, le duo a réservé un concert digne et à la hauteur de l’attente des mélomanes malagasy. Les jumeaux Malala et Alain Mathile sont plus connus sous leurs noms de scène Jayzo et Slimjee. Et leur particularité, c’est que malgré le fait qu’ils résident en France, ils chantent couramment en langue malagasy. Pour preuve, leur premier single intitulé « Naningnenako » est écrit en malagasy dans toute sa splendeur. Une œuvre qui a été accueillie avec un tel enthousiasme au sein de la diaspora et par les mélomanes de la Grande île. D’ailleurs, plusieurs personnes qui sont venues au concert connaissaient par cœur les paroles de leurs chansons. Bref, les jumeaux ont donné le meilleur d’eux-mêmes.
Effectivement, Malala et Alain Mathile attendaient ce moment depuis longtemps, celui de rencontrer le public de la terre de leurs ancêtres. A noter que la soirée s’est poursuivie avec un concert « After show » qui s’est déroulé au Kudéta Urban Club, Anosy. Les jumeaux ont achevé leur concert en prenant des photos avec le public. Un spectacle que ce dernier n'est pas prêt d'oublier.
Si.R
Une nouvelle page de l'histoire s'ouvre pour le diocèse de Morondava. Monseigneur Jean Nicolas Rakotojaona a été consacré évêque au cours d'une messe dirigée par Monseigneur Marie Fabien Raharilamboniaina, Ordinaire de ce diocèse et principal consécrateur. La cérémonie s'est tenue hier au terrain du collège Saint-Paul Namahora, Morondava. La ville a été en fête depuis le début de la semaine. Tout au long du trajet, il a été accueilli en fanfare par la population.
Mgr Jean Nicolas Rakotojaona a été nommé par le Saint-Père François comme évêque auxiliaire du diocèse de Morondava, le 19 mai dernier. Il lui attribue le siège titulaire de Dragonara. Il est le premier évêque auxiliaire de ce diocèse depuis sa création en 1955. Avant de prendre sa nouvelle responsabilité, il est le recteur du Grand Séminaire de Philosophie Saint-Paul Apôtre à Antsirabe.
Né le 18 janvier 1973 à Anosy-Avaratra, Mgr Jean Nicolas Rakotojaona est entré au Grand Séminaire de Philosophie Saint-Paul Apôtre et a poursuivi ses études de théologie au Grand Séminaire Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus. Il a été ordonné prêtre le 3 août 2002 pour le clergé d'Antananarivo.
Entre 2002-2004, il a exercé comme vicaire paroissial dans la zone d'Ihazolava et effectuait des études en vue d'une maîtrise en philosophie de la religion à l'Université catholique de Madagascar. De 2004-2006, il a été vicaire à Andohatapenaka et Ampefiloha, puis curé à Ambanidia entre 2009 et 2011.
Il a été successivement recteur du Séminaire propédeutique Victoire Rasoamanarivo, professeur de doctrine sociale de l'Église à l'Institut supérieur de technologie d'Antananarivo et de philosophie au Petit Séminaire de 2006 à 2009. Plus tard, de 2011 à 2017, il a effectué un doctorat en théologie à l'Université de Fribourg (Suisse). Après son doctorat, il a été nommé vice-recteur du Grand Séminaire de philosophie Saint-Paul Apôtre. Depuis 2018, il est recteur du même Grand Séminaire.
Anatra R.
A l’approche de la 11è édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), dont la cérémonie d’ouverture est prévue le 25 août prochain, l’inquiétude prédomine auprès des différentes parties prenantes. En cause, les retards dans l’organisation de cet événement.
A seulement 53 jours de ce coup d’envoi, les regroupements officiels des athlètes, moment clé pour favoriser les échanges et la cohésion entre les athlètes des différentes fédérations, n’ont pas encore débuté dans leur intégralité. Cette situation pourrait nuire à l’ambiance générale et à l’enthousiasme ainsi qu’au niveau sportif intrinsèque des participants. Les fédérations concernées par les 17 disciplines retenues se débrouillent chacune dans leurs coins. La plus grande inquiétude concerne les sites sportifs qui accueilleront les épreuves.
Du Palais des Sports et de la Culture aux gymnases de Mahamasina et d’Ankorondrano, en passant par le complexe sportif de Vontovorona, les infrastructures sont à l’heure actuelle loin d’être prêtes à accueillir les différentes disciplines sportives. Alors que le Conseil des ministres du 7 juin a validé l’octroi de subventions pour le Comité d’organisation de ces Jeux, les travaux de réhabilitation qui devaient commencer depuis longtemps, semblent au point mort, suscitant ainsi des inquiétudes quant à la capacité de Madagascar à organiser l’événement dans les délais impartis.
La Ville des mille Antananarivo qui sera le théâtre de cette compétition régionale d’envergure doit-elle aussi faire face à plusieurs défis à cet instant. Des routes restent en mauvais état, les problèmes d’électricité sont quotidiens et les défis de gestion de déchets, restent à solutionner au risque de créer des désagréments aux participants et pour préserver l’image du pays hôte.
A l’heure actuelle, seules les identités de ces Jeux, notamment le slogan : « la victoire dans l’unité et la diversité », le logo, qui constitue l’emblème de la solidarité des îles de l’océan Indien, ainsi que l’hymne sont bouclés. Faut-il pourtant souligner que les enjeux vont au-delà de l’évènement même. Les Jeux des îles peuvent servir de tremplin pour d’autres opportunités, sportives, touristiques, économiques voire politiques…Il est donc impératif que toutes les parties prenantes intensifient leurs efforts pour accélérer les préparatifs. Le temps presse. La tenue des JIOI dans le pays qui était censée être une source de fierté risque de devenir un sujet de préoccupation et de déception. A moins de deux mois du début des Jeux des îles, la pression se fait sentir sur les épaules des organisateurs.
La rédaction
Jusqu'à présent, personne n'a réussi à percer le mystère à propos de la mort d'un petit garçon de deux ans à Ambatosoratra, District d'Ambatondrazaka. Son corps fut retrouvé sur un plan d'eau de la Région, le 27 juin dernier. Si bien qu'il serait encore trop tôt de dire qu'il s'agissait d'un infanticide ou bien d'un accident. Pour le moment, il y a un suspect dans l'affaire. Il s'agit d'une inconnue qui est actuellement placée en garde à vue dans les bureaux de la Gendarmerie. Cette femme est celle qui a passé la soirée du 25 juin dernier chez les parents du petit garçon. La dame en cause n'était pas la seule à venir chez cette famille car elle était en compagnie de son ami, selon l'information. Et justement, ce dernier serait celui que les gendarmes recherchent actuellement.
Mais après l'éclatement de l'affaire, les proches de la victime ont repéré la femme suspecte à Antokazo, Manakambahiny Est et l'y ont arrêtée avant de la conduire à la gendarmerie.
« La seule chose qu'on puisse dire sur cette affaire, c'est qu'un suspect est actuellement placé en garde à vue. Et que la Gendarmerie cherche encore une autre personne. A part cela, tout relève du secret de l'enquête », a noté une source auprès d'une unité de la Gendarmerie régionale. En attendant que les enquêteurs tiennent une piste, toute une zone d'ombre plane encore sur cette triste affaire. Car la question qui se pose c'est de savoir qu'est-ce qui aurait dû se passer dans ce foyer durant les festivités du soir du 25 juin dernier, au point que les parents du petit garçon semblaient n'être pas en mesure de voir ce que ce dernier a fait, encore moins leurs invités d'un soir.
Franck R.