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L’entêtement maladif

Publié le vendredi, 11 novembre 2022

Contre vents et marées, les membres de l’Opposition notamment ceux inscrits au registre du RMDM s’apprêtent à organiser la concertation nationale. En dépit d’une fin de non-recevoir des tenants du régime, ils s’entêtent et foncent. C’est devenu une maladie ! Requinqués par une prise de position pour le moins ambigüe d’une frange de la communauté internationale et par l’option affichée des quatre prélats du FFKM, les Andriamiseza et consorts croient dur comme fer sur la nécessité de débattre « ensemble » tous les sujets d’ordre social, économique et surtout … politique. 

Les « PME » (petites et moyennes entreprises) constituent une clé déterminante pour le développement de l’Afrique. A Madagascar, les PME jouent un rôle important dans l’économie. Elles représentent plus de 85 % du tissu économique malagasy et contribuent à plus de 35 % du produit intérieur brut (PIB). Conscients de cette situation, Société Générale Madagasikara et Orange Digital Center, acteurs majeurs du soutien aux PME et entrepreneurs, se sont convenu avant-hier d’un partenariat dans l’objectif de les former, développer et financer. 

« Star Academy » - Anisha en mauvaise posture

Publié le vendredi, 11 novembre 2022

La représentante de Madagascar au concours de « Star Academy » est en danger. Pour la première fois, la candidate malagasy sera assise sur le banc des nommés. Cette chute est due à son interprétation du morceau « Au soleil », une chanson de Jenifer. En effet, Anisha n’a pas vraiment séduit les cinq juges lors de la troisième séance d’évaluation.

Les armes ont crépité, réveillant les riverains d’Ankadindravola Ivato, vers 1h du matin, jeudi dernier. En effet, les tentatives d’un gang pour faire effraction dans une propriété privée, ont mal tourné pour ses membres qui ont alors essuyé un échec cuisant. Sur le terrain, trois d’entre eux, tous armés, gisaient sur le sol pour ne plus jamais se relever. Ils ont été fauchés par les balles des gendarmes qui ont voulu les arrêter au cours de leur fuite. Mais il n’y a pas que leur élimination. Les membres des Forces ont pu également confisquer les armes de poings auxquelles les trois larrons s’étaient servi : un pistolet automatique de calibre 12, un autre de fabrication artisanale, un sabre, enfin des amulettes…

Le monde a commémoré, hier, l’armistice du 11 novembre 1918. Cet acte signe la fin de la Première Guerre mondiale. Plusieurs cérémonies officieles ont eu lieu à Madagascar. La principale s’est tenue au Lac Anosy, en présence du ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’armée, Richard Rakotonirina, et de l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois. Une gerbe commune a été déposée sur le monument en mémoire des soldats tombés lors de cette guerre dite la Grande guerre. Une réception s’est tenue ensuite à la Résidence de l’ambassadeur de France. 34 000 jeunes malgaches avaient été enrôlés durant la Première Guerre mondiale et ont rejoint le front, selon l’ambassadeur de France, à l’occasion de son discours durant cette réception. 

En janvier dernier, Junot Ramananarivo, ce jeune opérateur économique natif de Mahajanga, a succombé à la suite de son agression se traduisant par plusieurs coups de couteau. Le tueur a été identifié puis arrêté, depuis. Il s’agit de Loïc large (36 ans), ce ressortissant français se spécialisant dans l’informatique. En début d’après-midi hier, ce dernier, qui a débarqué solidement escorté, et menottes aux mains, à la salle 4 du tribunal d’Anosy où il a dû finalement comparaître devant la Cour criminelle ordinaire du tribunal de première instance d’Antananarivo. Au bout de presque 3h de débats houleux, la présidente de la Cour criminelle a finalement prononcé le verdict : une peine d’emprisonnement associée à 15 ans de travaux forcés pour l’accusé français. Sitôt après son procès, les gardes pénitentiaires l’ont conduit à la maison de force de Tsiafahy.


La JIRAMA ne cesse de fâcher la population malagasy. Depuis quelques semaines, les coupures d’électricité sont fréquentes et longues. Chaque jour que Dieu fait, cette société nationale de distribution d’électricité tient des propos différents, pour expliquer ces coupures ou délestages. Des explications alambiquées pour faire connaitre la cause de ses services défectueux qui ne font que raviver la colère de la population. Il y a eu l’incendie d’un transformateur suivi notamment de l’installation du nouveau transformateur. L’étiage ou encore de l’insuffisance de carburants pour faire tourner les centrales thermiques ont aussi été cités comme cause de ces coupures. Lorsque ce n’est pas l’absence de pluie qui est en cause, c’est le contraire qui est avancé. Les premières gouttes de pluie sont systématiquement accompagnées de coupures. Nombre de raisons ont été évoquées mais la situation n’a pas changé, du moins du point de vue de la population.
Une nouvelle raison est aujourd’hui évoquée pour expliquer les délestages fréquents de ces derniers jours puisque l’on évoque des suspicions de sabotage. Ce serait dans ce cadre que de hauts dirigeants au sein de la JIRAMA défilent ces derniers jours devant le ministre de l’Energie et les membres du conseil d’administration de la JIRAMA, du côté d’Ambohimanambola pour des entretiens individuels. Des évaluations dont les résultats sont annoncées pour ce samedi. Le ministre sur ses réseaux sociaux officieux, annonce déjà des limogeages et des enquêtes concernant certains d’entre eux.
L’opportunité de ces évaluations interroge en tout cas. Le ministre et les dirigeants de la JIRAMA sont en place depuis plusieurs mois, voire des années et les problèmes de la JIRAMA ne datent pas de la semaine dernière. Pourquoi donc les évaluations n’ont lieu que maintenant ? Ces évaluations auraient pu et auraient dû être menées dès l’arrivée des premiers dirigeants de la JIRAMA à la tête de cette société pour séparer le bon grain de l’ivraie. Des questions se posent également par rapport à la finalité de ces évaluations. Participent-elles d’une volonté réelle d’assainir ou du simple tape-à-l’œil ? L’opinion public peut-il s’attendre à du concret à l’issue de ces évaluations ? Comme le dit une locution anglaise : Wait and see. Littéralement « Attendre et voir ».
L’opinion attend également les évolutions des scandales auxquels est liée la JIRAMA. Il y a l’affaire des primes exceptionnelles exorbitantes versées à quelques cadres de la JIRAMA pour laquelle les bénéficiaires des faits auraient été convoqués récemment par le BIANCO et dont certains justement, mettent en avant que ces primes de « performance » seraient prévues dans le cadre du projet PAGOSE. Parler de performance, au vu de la situation de la JIRAMA, laisse l’opinion perplexe d’une part et d’autre part, l’on s’étonne que les autres employés n’aient pas perçu eux, des primes. L’autre affaire qui fait tache sur le blason de la JIRAMA est relative au détournement d’un million de litres de carburant. Des employés subalternes avaient été déférés au Pôle anti-corruption. Trois avaient pris la direction de la prison d’Antanimora. Mais vu la quantité de carburant détournée, des questions fusent notamment si le réseau de “ voleurs” se limite à ces suspects présentés au Parquet des 67ha.
 La rédaction


La une du 11 novembre 2022

Publié le jeudi, 10 novembre 2022


En un mois, on assiste à une recrudescence alarmante de l’insécurité dans la ville de Toamasina. Cependant, la Police travaille d’arrache-pied pour tenter de juguler le phénomène. Et c’est ce qui était arrivé vers midi, hier. Les éléments de la Force d’intervention de la police ou FIP, joints par ceux de l’USI ou Unité spéciale d’intervention, ont procédé à l’arrestation musclée d’un bandit surnommé Dinoh à Ambolomadinika. La Police l’a pris en filature depuis plusieurs jours. Une arrestation musclée puisque sur le chemin qui devait le conduire, lui et les policiers qui l’ont arrêté, sur les traces d’un certain Dynah, son présumé complice domicilié à Mangarivotra, Dinoh a fait le malin et a voulu prendre la fuite. Sommé de s’arrêter, le fuyard a au contraire accélérer l’allure, obligeant ainsi les Forces de l’ordre à utiliser les grands moyens, en ouvrant le feu sur lui. Deux coups de feu ont été tirés,  lesquels ont touché et blessé le fugitif au niveau de la jambe et de la poitrine gauche, et après desquels il a succombé.
La neutralisation de ce bandit serait le fruit d’un renseignement l’accusant d’être l’auteur supposé des récents faits saillants dont du vol avec violence associé à l’utilisation d’arme à feu. Dinoh serait surtout parmi ceux qui ont assassiné Toto Martial (50 ans), cet élément de la FIP à Salazamay. Enfin, le premier est également impliqué dans des vols de moto à Ambolomadinika. De toute façon, il a avoué qu'il est responsable de plusieurs méfaits.
Toute cette situation inquiétante fait que les habitants de Toamasina sont sur le qui-vive. Ils ne sont plus en sécurité depuis que cette série de violences des bandits a commencé, vers début octobre dernier. Depuis, on a enregistré au moins 6 attaques de bandits, souvent meurtrières. A commencer par la plus récente, c’est-à-dire le début de ce mois où un enfant a cueilli une balle perdue lorsque des bandits ont perpétré leur assaut à Salazamay, assaut se soldant par la perte d’une moto. Le 31 octobre dernier, les cadavres en décomposition avancée d’une mère de famille d’une trentaine d’années, ancienne commerçante, filière mobile banking, et de son fils de 14 ans, furent retrouvés dans leur domicile souillé du sang des victimes. Sans doute l’assassinat du brigadier-chef Toto Martial, qui a escorté un véhicule transportant un fonds prévu à être versé à la banque de Bazary kely, et appartenant à une station-service, fut le plus audacieux mais aussi le plus cruel. Car au meurtre de l’élément de la FIP s’ajoutait le vol d’une somme de 40 millions d’ariary par des assaillants utilisant des scooters.
Il y avait aussi le meurtre survenu à Ankirihiry, d’un propriétaire de quelques kiosques de cashpoint de la ville de Toamasina, le 11 octobre dernier. A part l’assassinat de la victime, les agresseurs ont emporté à la fois les liquidités et une moto. Enfin, le 5 octobre dernier, un motocycliste, qui allait regagner son domicile, fut attaqué par trois individus armés sur une voie secondaire de Mangarano. Sa moto lui fut restituée quelques moments après tandis qu’un des agresseurs fut éliminé par la Police.
Franck R./T.H.
 


La situation ne cesse de s'empirer dans la Commune d’Ifanirea, District d’Ikongo. Le nombre de personnes ayant succombé au « kere » ne cesse d'augmenter. Plus d'une cinquantaine de personnes sont décédées durant les trois derniers mois. Actuellement, 400 personnes sont prises en charge au Centre de sante de base (CSB II) d’Ifandria. Elles sont toutes victimes de malnutrition. Une source locale a ainsi informé que l'enfant habitant dans la Commune Ifanerea a perdu la vie, il y a quatre jours. Il a été victime d'une malnutrition chronique aigüe. De leur côté, plusieurs témoins de ce phénomène, notamment des Facebookers et journalistes ont lancé un appel SOS à l’endroit des autorités étatiques ainsi que des organisations nationales et internationales. Actuellement, l’insuffisance de pluies et le changement climatique ne font qu’aggraver la situation.
Plus de 3.200 ménages, composés de 16.000 personnes venant des 9 Communes du District d'Ikongo ont déjà bénéficié d'une aide alimentaire d'urgence. Celle-ci vient du Gouvernement afin d’accompagner la population face à la crise alimentaire qui frappe ce District actuellement, et comme il a été stipulé en octobre dernier par le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Andriankaja.
La distribution de denrées alimentaires a duré 15 jours et les personnes les plus vulnérables en sont les principales cibles, dont la liste a été fournie par les Fokontany et les Communes concernés. L’équipe du BNGRC a effectué un déplacement pour transporter et distribuer du riz pour chaque Commune. L’opération a été assez difficile puisque certaines localités sont inaccessibles. La situation est encore critique dans ce District. La population souffre d’une crise alimentaire aigüe depuis le passage du cyclone Batsirai. Outre la destruction des infrastructures, plusieurs Communes sont totalement isolées. Il est alors difficile de venir en aide à la population. Une situation qui a engendré une discussion interminable au sein de la communauté ainsi qu’un conflit entre les autorités locales.
Anatra R.


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Editorial

  • Choix stratégique
    Evidemment, la récente intervention sur les chaînes nationales du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina monopolise l’attention. Une intervention qui survient à un tournant délicat où le pays n’a pas droit à l’erreur. Le numéro un de la Nation, conscient du poids de la responsabilité pesant sur ses épaules, n’a pas manqué de tracer les voies et les moyens judicieux et réalistes pour sortir Madagasikara de la pauvreté. Trois grands axes sortent du lot. Primo, bilan des deux évènements cruciaux : la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron et le Ve sommet de la COI.

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