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Jeudi dernier à Abidjan, la CAF a procédé au tirage au sort des groupes éliminatoires au Mondial 2026 qui sera organisé conjointement par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Cette 23e édition est nommée « United 2026 » et sera la première à réunir 48 équipes au lieu de 32.
Ce tirage au sort des groupes éliminatoires au Mondial 2026 a lieu à l’occasion de son Assemblée générale à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Ainsi, les 54 sélections en lice sont réparties en neuf groupes de six équipes chacun. Pour cette édition il y aura 9 groupes avec 9 qualifiés direct et 4 équipes en play-offs.
Madagascar a été représenté par le président par intérim de la Fédération malagasy de football, Victorien Andrianony, à la 45e  Assemblée générale ordinaire de la CAF à Abidjan.
Basés sur le dernier classement FIFA, le Maroc, le Sénégal, la Tunisie, l’Algérie, l’Égypte, le Nigeria, le Cameroun, le Mali et la Côte d’Ivoire ont hérité du statut de tête de série et étaient assurés de ne pas tomber dans le même groupe en étant dans le pot 1.
Figurant dans le pot 3, Madagascar a été tiré au sort dans le groupe I. Un groupe pas très clément avec le Mali, Ghana, Centrafrique, Comores et le Tchad. Ce groupe I est d’apparence difficile. Ainsi, les quatre équipes qui le composent doivent se méfier les unes des autres notamment les Comores, sans parler du Mali et du Ghana et la Centrafrique qui semble être la bête noire des Barea.
Pour cette édition du Mondial 2026, l’élargissement à 48 équipes va permettre au continent africain d’envoyer 9 à 10 représentants contre 5 auparavant. Mais le chemin sera encore long avant de décrocher le ticket. Les premiers de chaque groupe valideront leur billet pour la phase finale.
Un mini tournoi sera programmé entre les quatre meilleures deuxièmes parmi les neuf poules. L’équipe qui en sortira vainqueur après avoir disputé une-demi-finale et une finale rejoindra un pool de barragistes composés de six équipes issues des qualifications en Asie, Océanie, et Amérique centrale. Deux équipes sortiront de ces barrages intercontinentaux pour se qualifier à la Coupe du Monde 2026. Pour l’équipe africaine, il faudra gagner deux autres rencontres pour enfin valider cette fameuse dixième place pour le continent.
Recueillis par E.F.
Le calendrier des éliminatoires
13 au 21 novembre 2023 : 1ère et 2e journées des éliminatoires
3 au 11 juin 2024 : 3e et 4e journées
17 au 25 mars 2025 : 5e et 6e journées
1er au 9 septembre 2025 : 7e et 8e journées
6 au 14 octobre 2025 : 9e et 10e journées
10 au 18 Nov 2025 : Tournoi de barrage de la zone CAF pour la Coupe du Monde 2026
Mars 2026 : Tournoi de barrage de la FIFA pour la Coupe du Monde 2026


La réhabilitation des rues de la Capitale a été avancée de quelques jours si initialement, il a été annoncé que les travaux devraient débuter dans un mois. En effet, devant l’urgence de la tâche, il a été décidé que les travaux commenceront d’ici peu. Il s’avère que leur dégradation avancée a des répercussions désastreuses sur la vie quotidienne des Tananariviens.
Il faudra encore patienter quelques jours avant le début des travaux qui concernent également la réhabilitation de RN 2. Bénéficiant de la qualité de « procédure d’urgence »,  le déblocage des fonds y alloués a été facilité. Selon une source au sein du ministère des Travaux publics, on n’attend plus que la planification des sites où les premiers chantiers seront installés.
Il est à rappeler que le Conseil des ministres du mercredi dernier a précisé l’enclenchement de la procédure d’urgence pour que les travaux commencent dans l’immédiat. Il a également été détaillé les différentes portions de routes qui feront l’objet de ces travaux de réhabilitation. On peut citer à titre d’exemples les rues situées au niveau de Bel-Air, Antsakaviro, Ankorahotra, le tronçon Antaninandro-Andravoahangy Fivavahana, celle près du rond-point d’Ambanidia qui a fait l’objet de nombreuses tôlées en raison des embouteillages endurés chaque jour par les automobilistes.
« Espérons que la qualité des travaux soit à la hauteur des impôts que l’on paie. Plusieurs de ces points noirs cités précédemment ont déjà fait l’objet de tip-top et même de travaux de grande envergure. Cependant, l’état des ces rues s’est vite dégradé. Par exemple, le tronçon situé près de l’église d’Andravoahangy a été fermé plusieurs mois pour cause de travaux. Mais la chaussée s’est défoncée après peu de temps, laissant des trous béants à cause de la mauvaise qualité des travaux », selon un riverain.
Nikki Razaf

Taux de change - L’euro à un pas des 5.000 ariary

Publié le vendredi, 14 juillet 2023



Inquiétant. A 15 petites unités de la monnaie nationale pour atteindre la barre symbolique des 5.000 ariary, l’euro affole les compteurs sur le marché interbancaire des devises. Hier, la Banky Foibe Madagasikara a indiqué que la monnaie européenne équivalait à 4985 ariary tandis que le billet d’un dollar était affiché à 4482 unité de notre monnaie. Des taux encore jamais atteint jusqu’ici. Un phénomène qui tend à se normaliser depuis peu et qui commence à provoquer les craintes chez les opérateurs, observateurs, analystes, économistes mais surtout des familles à revenus moyennes et modestes qui devront subir de plein fouet cette dépréciation effréné de la monnaie malagasy. En effet, la baisse de vitesse temporaire de l’euro face au dollar, il y a quelques mois, causé par la crise russo-ukrainienne semble déjà faire partie de l’histoire. L’ariary affiche cette chute continuelle sans pour autant que les principaux impactés par ce phénomène ne puissent y faire quoi que ce soit pour tenter de sauver les meubles dans le court terme. Un contexte favorisation un fort risque d’inflation face à laquelle il faut aussi se préparer à court termes si la situation tarde à se stabiliser. Un problème d’ordre structurel qui, selon les observateurs, tire son essence depuis les périodes de détaxation appliquées aux débuts des années 2000. En effet, depuis 2003 et 2004 et jusqu’à aujourd’hui, nous constatons toujours une tendance à la hausse des demandes en importation qui n’a jamais pu être satisfait par rapport à la capacité d’exportation du pays. En parallèle notre flux d’investissement direct étranger (IDE) peine à combler cette situation malgré que l’on soit dans un régime de change flexible avec une forte mobilité des capitaux.
Inflation importée
« L’impact direct de cette dépréciation de l’ariary s’agit, en premier lieu, de l’inflation importée. Tous les secteurs d’activités ressentiront cet impact mais il y aura des secteurs qui seront plus touché que d’autre par cette inflation importée. Le premier exemple concernera surtout le secteur pétrolier où la dégringolade de l’ariary n’a de cesse que de renchérir les coûts d’importation. Des coûts que les opérateurs ne peuvent pas forcément répercuter simultanément à la pompe. Idem pour la plupart des commerces à l’exemple d’un simple quincailler qui importe majoritairement ce qu’il vend » explique un analyste spécialisé dans le domaine du pole intégré de croissance. En effet, le manque d’incitation pour les IDE, et donc de rentrée des devises, ainsi que notre capacité d’exportation n’arrivent pas à combler l’offre de devise disponible sur le marché interbancaire par rapport à nos besoins en importation.Ce qui pourrait, au final, apporter des risques d’inflation importé en plus de l’inflation interne déjà existante sur le marché local. D’ailleurs, selon le dernier indice des prix à la consommation publiée par l’Institut national des statistiques en février dernier, les prix à la consommation augmentent de 0,72 % contre 0,56 % à la même période l’année dernière. Ceux du riz et des PPN augmentent respectivement de 1,10 % et de 0,78 %. Selon l’origine des produits, les prix des « produits locaux » augmentent de 0,77 %. Les prix des « produits semi importés » augmentent faiblement (+0,12 %) et les prix des « produits importés » augmentent de 0,96 %.
La Rédaction

LA UNE DU 14 JUILLET 2023

Publié le jeudi, 13 juillet 2023

La liberté de la femme à choisir d’avoir ou non un enfant est actuellement encore menacée dans de nombreux pays. Même à Madagascar, bien qu’en couple et mariées légalement, beaucoup sont celles qui sont encore sous la coupe de leur conjoint dans la décision d’enfanter. Cette restriction s’accompagne également d’une inégalité en matière d’accès aux soins et aux méthodes de limitation de naissance. Il est donc impératif d’octroyer la capacité aux femmes de choisir librement le nombre de leurs d’enfants et l’utilisation des moyens de contraception.

Un véhicule de transport collectif a fait une sortie de route, faisant au moins 5 morts parmi ses passagers, sans parler bien sûr des blessés. Cela s'est produit hier en fin de journée au PK 168 de la RN 9, dans la localité d'Ankatsakatsa, Fokontany d'Andranoboka. Bien entendu, il s'agit encore d'un bilan provisoire, cette statistique du nombre des victimes étant encore susceptible d'un changement.

54,54 % des candidats dans la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville ont réussi leur examen pour l’obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Les résultats ont été publiés hier pour la Région d’Analamanga. Pour la CISCO d’Antananarivo Atsimondrano, le taux de réussite est de 66,49 %. Pour celle d’Antananarivo Avaradrano, 62,29 % des candidats ont réussi l’examen. Des chiffres qui ont chuté de quelques points par rapport à l'année dernière pour Antananarivo ville (56,30 %). Il en est de même pour la CISCO d’Avaradrano car le pourcentage de réussite était de 64,83 % l’année dernière. Par contre, ce taux a connu une hausse pour l’Atsimondrano s’il était de 65,78 % l’année dernière. 

Train urbain - Electrification des huit gares 

Publié le jeudi, 13 juillet 2023

Le train urbain qui relie Amoronakona et Soarano sera opérationnelle mi-août prochain. Le ministère des Transports mise actuellement sur quelques finitions avant la réception technique. Durant le dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le mercredi 12 juillet, il a été annoncé que l'Etat, à travers le ministère des Transports et de la Météorologie d'une part et le ministère des Finances, d'autre part, va procéder à l'électrification des gares traversées par ce train urbain dans la Capitale. Il s'agit des 8 gares allant de Soarano à Amoronakona.

Vaste coup de filet du service central des enquêtes spécialisé en matière de lutte contre l’immigration clandestine de masse, le 11 juillet dernier. Douze jeunes femmes originaires de la Région de Sava ont été arrêtées. Les concernées ont entre 20 et 25 ans. En même temps que ces filles, deux hommes soupçonnés d'être les passeurs, mais qui ne sont finalement que des arnaqueurs sans vergogne, le furent également.

Ces loubards  avaient  promis à ces immigrantes un emploi de femme de ménage en Allemagne, en Egypte ou encore le Koweit. Or en réalité, ces emplois n’existent guère.

Dans la journée d’hier, le porte-parole du Gouvernement, le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, Pierre Houlder Ramaholimasy de s’exprimer sur ce sujet en marge d’une descente à Andavamamba sur terrain pour voir l’avancement des travaux dans le cadre du projet PRODUIR. Dans le parler direct qu’on lui connaît, le ministre porte le débat surtout sur le terrain politique et dénonce un « faux-problème ». 

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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