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Factures JIRAMA - « Optima » fait son effet

Publié le dimanche, 01 août 2021


Le résultat est là. La nouvelle tarification « Optima 3 » a été mise en place par la compagnie Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) en vue d’unifier les tarifs dans toutes les Régions du pays. Cette optimisation des tarifs d’électricité débouche notamment sur l’amélioration des recettes de la compagnie nationale d’eau et d’électricité, mais allégera également les charges pour les ménages les plus vulnérables. Ces objectifs sont plus ou moins atteints aujourd’hui. En effet, « Optima 3 » a été appliquée depuis le mois dernier, après un essai concluant au mois de juin. « Après un premier mois d’application, nous avons pu constater une baisse de la facture d’électricité pour plus de 90 % de nos abonnés. Nous avons fait une comparaison des factures avec la tarification Optima 3 et celle avec les tarifs appliqués en 2020 », se réjouit Vonjy Andriamanga, directeur général de la JIRAMA. « Je viens de payer ma facture aujourd’hui. Et j’ai vu une déduction entre 15 000 et 18 000 ariary de ma dernière facture du mois dernier. Je me réjouis de ces économies, surtout en ces temps difficiles. Auparavant, j’ai figuré dans le tarif 21 car je gère une gargote. Mais j’ai décidé de basculer vers les tarifs dédiés aux PME. Et voilà le résultat ! Toutefois, malgré cette baisse de la facture, j’essaie quand même d’optimiser au maximum l’utilisation du courant pour que ma facture continue de baisser », témoigne Mahefa, gérant d’une gargote du côté d’Ambanidia. La tarification « Optima » fait ainsi son effet, comme l’ont promis les responsables au niveau de la JIRAMA.
Pour rappel, comme l’ancienne tarification, la nouvelle grille se divise toujours en quatre catégories, à savoir le tarif « Social », « Economique », « Confort » et « Super Confort », sauf que plusieurs points ont été modifiés pour préserver toutes les catégories de clients de la JIRAMA, comme la mise en place des trois tranches pour atténuer le surcoût de la surconsommation des clients.

Cas particuliers

Cependant, certains clients ont quand même observé une hausse de la facture à payer. C’est le cas de Marie, une enseignante à la retraite, habitant du côté des 67 Ha. Après comparaison de sa facture du mois de juin et celle du mois de juillet, elle a vu que sa consommation a augmenté. « Elle est passée de 71 au mois de juin à 77 au mois de juillet. Ma facture d’électricité est alors passé de 22 700 à 27 284 ariary, soit une hausse de 4 584 ariary », détaille-t-elle. Ceci montre donc que toute hausse ou baisse de la facture dépend considérablement de la consommation d’énergie et pas seulement des tarifs appliqués par la JIRAMA. C’est pourquoi, la compagnie s’active actuellement à la sensibilisation des consommateurs à l’économie d’énergie et à la lutte contre la surconsommation. 

Rova Randria

Jeux olympiques - Fin de jeux pour Madagascar

Publié le dimanche, 01 août 2021


 Franck Todisoa Rabearison, le dernier athlète malagasy aux couleurs de la Grande île, vient de terminer sa prestation ce dimanche. Il a fini 8ème de sa série de qualification au 400m. Effectivement, la sensation de voir la couleur d’une médaille olympique dans notre escarcelle ne sera pas encore pour cette édition pour Madagascar. L’île rouge se contentait encore de faire une simple figuration aux plus grands évènements sportifs planétaires.
Pas de nouveau record pour Franck Todisoa Rabearison ce dimanche à Tokyo. Le sprinteur malagasy sur 400m a terminé sa course avec 1sec 60/100 de retard sur son propre record qui est aussi le record de Madagascar (46sec 80/100). Courant sur la deuxième ligne dans la sixième et dernière série de qualification, il a bouclé son tour de piste à 48sec 40/100, soit 3sec 45/100 derrière le Néérlandais Liemarvin Bonevacio, vainqueur de la série (44sec 95/100). Franck Todisoa Rabearison, qui était le dernier athlète malagasy encore en lice dans ces jeux de Tokyo 2020, a terminé 8ème de la sixième série du premier tour du 400 mètres hommes. Il a réalisé néanmoins un temps encourageant, qui est sa meilleure performance de la saison.
 Franck Todisoa Rabearison clôture ainsi l'aventure des Malagasy à ces Jeux olympiques de Tokyo 2020 où six athlètes malagasy y ont participé à savoir les frères Andriantsitohaina en haltérophilie, Damiella Nomenjanahary en judo, Murielle Rabarijaona et Mickaël Rasolonjatovo en natation et Franck Todisoa Rabearison en athlétisme.
Malgré le chou blanc, l’édition 2020 de Tokyo restera dans les annales du sport malagasy avec l’apparition du président du Comité olympique malagasy et de l’UAJ, Siteny Randrianasoloniaiko qui a remis la première médaille d’or à la judokate française des moins de 63kg.


Crainte de l’instabilité. La volatilité des petites activités génératrices de revenu en cette période de pandémie représente la principale raison qui pousse les micro-entrepreneurs à hésiter à l’alternative d’emprunt pour démarrer ou développer un petit commerce. « Durant la période de confinement total de quelques mois sur la majeure partie du territoire national, on a enregistré une baisse considérable d’entrepreneurs ruraux à contracter un emprunt. Les gens ne sont pas certains de pouvoir rembourser le prêt dans le délai prévu. Pour diverses raisons, beaucoup se sont résigné à l’abandon de leurs activités en attente des jours meilleurs. Jusqu’à présent, les chiffres ont du mal à redécoller malgré la reprise des activités économiques après le déconfinement », raconte un agent de recouvrement travaillant dans une agence de microfinance située dans le sud de la Région d’Analamanga, sur la RN7. Ce dernier, par ce récit, avance que la crainte des micro-entrepreneurs repose surtout sur l’incertitude de pouvoir rembourser leur prêt. D’ailleurs, à l’époque, les activités étaient toutes mises en veilleuse avec le confinement. « Nous avons contracté un prêt un peu avant la deuxième vague de confinement. La fermeture des frontières régionales a stoppé net notre projet et a anéanti totalement notre activité. On avait de l’argent en main mais on n’a pas pu investir comme on l’aurait voulu. On a préféré reporter les échéances de remboursement jusqu’à présent ».

Surendettement
L’accès au crédit et au micro-crédit agricole reste un problème dans nombreux pays du Sud, notamment pour les petites exploitations les plus vulnérables. A Madagascar, la faiblesse des infrastructures rurales et le niveau important de la pauvreté compliquent d’autant plus le développement agricole du pays. Les débats actuels sur l’efficacité du micro-crédit dans la lutte contre la pauvreté mettent en avant la question des indicateurs de performance à utiliser. Aujourd’hui, la microfinance concerne environ 19 % des foyers. Cependant, il lui faut couvrir une plus grande proportion de la population, car le secteur bancaire classique ne touche que 4 % des foyers. Ensuite, les Institutions de petite taille doivent se professionnaliser davantage et s’approprier par exemple des systèmes de gestion informatisés. Ces derniers permettraient notamment de se connecter avec la plateforme de « centrale de risques », créée pour lutter contre le surendettement. Mais la professionnalisation est aussi vitale, explique notre agent de recouvrement.
Hary Rakoto


« L’enquête avance à grande vitesse ». C’est par ces mots que le Procureur général près la Cour d’Appel, Berthine Razafiarivony, a débuté son point de presse hier dans son bureau. L’occasion pour elle de dresser un état des lieux par rapport aux enquêtes menées dans le cadre de l’affaire de tentative d’élimination physique du Président de la République Andry Rajoelina. Après les premières arrestations, il y a une dizaine de jours, la magistrate informe que jusqu’à hier, 21 personnes ont été interpellées et auditionnées, dont 12 gendarmes ou militaires en activité composés de 5 généraux, 2 capitaines et 4 sous-officiers, indique le PGCA. 4 gendarmes et militaires étrangers à la retraite aussi ont été interpellés et auditionnés. Il en est de même de 5 civils. A l’heure actuelle, 14 de ces personnes interpellées sont placées en garde à vue, indique la patronne du Parquet. Aucune précision n’a toutefois été donnée sur le statut de ces personnes toujours en garde à vue.
En tout cas, d’après le PGCA, ces interpellations ont été permises grâce à « toutes les informations recueillies par le biais de l’exploitation des résultats des perquisitions téléphoniques et d’autres sources d’informations ont permis l’identification de plusieurs personnes impliquées dans cette affaire ». En effet, elle indique que durant les perquisitions menées chez les principaux suspects, un Franco- malagasy et un Français, « des appareils numériques et informatiques ont été saisis ». En outre, « l’examen des appels téléphoniques de ces deux hommes ont permis la découverte de plusieurs correspondances numériques ainsi que des documents corroborant les intentions des prévenus ».
Preuves tangibles
Le PGCA parle notamment d’un document intitulé « Budget du projet Apollo 21 » qui formule « un point stratégique et politique opérationnel détaillé et chiffré pour neutraliser et éliminer 5 autres personnalités politiques malagasy dont le PRM et en même temps renverser le Gouvernement actuel et prendre le pouvoir » et d’un « courriel adressé à une compagnie d’exploration et d’extraction pétrolière pour une demande de coopération et de financement ont été découverts ». Plusieurs correspondances par messagerie instantanée avec de nombreuses personnes de la scène institutionnelle publique malagasy ont été aussi saisies, explique le PGCA.
Confirmant les informations ayant déjà fuité dans la presse récemment, la magistrate précise qu’une somme équivalente à 900 millions d’ariary en espèces, un fusil à pompe calibre 12 avec 6 cartouches, ainsi que deux véhicules de marque Nissan Patrol et Nissan HardBody, ont été saisis par les Forces de l’ordre durant les perquisitions.  Pour la chef du Parquet de la Cour d’Appel, « actuellement les preuves matérielles entre les mains des enquêteurs sont tangibles et ont permis d’identifier les principaux instigateurs de l’opération ». Elle s’est logiquement refusée de communiquer des détails sur le compte-rendu des déclarations des interpellés « dans le respect du secret de l’enquête ». Elle s’est contentée d’affirmer que l’enquête « face à ces faits graves », confiée dès le départ à la Police nationale et à la Gendarmerie qui travaillent de concert avec les équipes du Parquet d’Antananarivo, suit son cours.
La rédaction





Démenti officiel. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, porte-parole du Gouvernement, a tenu à mettre un terme aux affirmations selon lesquelles Paul Rafanoharana, présumé suspect principal dans la tentative déjouée d’attentat à la vie du Président de la République, aurait été conseiller du président de la Haute autorité de la Transition (HAT), actuel Président de la République de Madagascar. « Cette affirmation m’étonne. C’est la personnalité de cet individu qui peut prêter à problèmes à mon avis », dit d’entrée celle qui est également ministre de la Communication et de la Culture, hier, au cours de son émission hebdomadaire « Tsy ho tompon-trano mihono ».
Sur les ondes de la radio nationale malagasy, diffusée exceptionnellement depuis Fianarantsoa, l’ancienne journaliste et chroniqueuse politique a en effet tenu à démentir fermement la présence de l’officier militaire français parmi la liste des conseillers officiels du président de la HAT. « Durant la Transition, j’ai été nommée en décret parmi les conseillers spéciaux de l’actuel Président alors président de la HAT. Je faisais partie des sept conseillers du Président avant mon départ en 2012. Je peux vous dire qu’il ne faisait pas partie de ces sept personnes. Je suis bien placée pour en parler ayant fait partie des conseillers », signifie la porte-parole du Gouvernement.
Jamais pressenti PM
Elle affirme que « Paul Rafanoharana a eu des entrées au Palais grâce à ses relations à l’époque avec un collaborateur du Président et s’est manifestement approprié le titre de conseiller, sans avoir été nommé par décret. A en juger par les informations qui circulent, il semblerait que l’individu ait un penchant particulier pour s’attribuer des titres ». Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, dans la foulée, a également tenu à démentir les informations qui ont circulé, relayées même par la presse internationale, selon lesquelles le Saint-cyrien aurait fait partie d’une liste de pressentis ‘‘premier ministrable’’. « Il n’y a jamais eu de réflexion ni encore d’entretien en vue de le nommer Premier ministre sous l’actuel régime », martèle-t-elle.
Pour la ministre, les rumeurs prêtant aux quelques personnes citées la possibilité de devenir le prochain Premier ministre sont peut-être dues à ces mêmes personnes. Elle indique que les titres utilisés par l’un des deux principaux suspects dans l’affaire « Apollo 21 » ne sont pas réels. Saisissant l’occasion au vol, parlant toujours de nomination du Premier ministre, la porte-parole du Gouvernement a démenti hier des informations sur une supposée démission de l’actuel chef du Gouvernement. « Il n’y a jamais eu d’entretien de personnes pressenties pour devenir Premier ministre jusqu’ici », ajoute-t-elle.
La Rédaction

La une du 31 juillet 2021

Publié le vendredi, 30 juillet 2021

45 % des recettes de l’Etat sont destinées au paiement de la solde des agents de l’Etat qui comptent à présent environ 200 000 fonctionnaires et autres contractuels. Ces 45 % de recettes représentent environ 5 % du PIB national, soit une part plus que conséquente sur les finances du pays qui nécessitent une gestion contrôlée afin d’éviter toute dérive budgétaire. Raison pour laquelle tous les ministères et institutions doivent enregistrer leurs agents dans la version 2.0 de l’Application Unique pour la Gestion Uniforme des Ressources humaines de l’Etat (AUGURE). Une application qui vient d’être déployée dans les démembrements étatiques régionaux à travers la formation des utilisateurs et la déconcentration du centre d’assistance. « Les objectifs sont atteints. Tous les départements ministériels et les services régionaux utilisent dorénavant le système d’informations de Gestion des Ressources Humaines de l’Etat (GRHE) à travers la version 2.0 du logiciel AUGURE. Suite à diverses améliorations de fonctionnalité, cet outil informatique permet au ministère employeur de gérer la mobilité de la gestion du personnel et de maîtriser les besoins des postes fonctionnels. Pour le ministère de l’Economie et des Finances (MEF), son utilisation permet le contrôle des états de paie des agents de l’Etat, la gestion de la masse salariale et l’effectif des agents de l’Etat. Il s’agit également d’assurer la gestion financière des postes fonctionnels et l’effectif des postes disponibles », a expliqué, hier à Mahajanga, le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato, lors de la cérémonie de clôture du déploiement régional.

Gestion prévisionnelle

La concrétisation de cette version améliorée fait suite à des audits menés sur cette application. La Cour des comptes a émis des recommandations selon lesquelles l’ancienne version nécessite une refonte approfondie. Parfois pointée du doigt, la défaillance de l’ancienne version était synonyme de perte d’envergure pour l’administration. A l’époque, les juges de la Cour des comptes ont estimé une perte de plus de 14 milliards d’ariary par an suite à une défaillance de la première version de ce logiciel. A titre d’illustration, des cas de doublon et de fonctionnaires fantômes allourdissaient considérablement les charges de l’Etat. A l’exemple des fonctionnaires qui sont inscrits dans deux Districts différents. Au niveau du ministère en charge de la Fonction publique, la maîtrise de la nomenclature des postes, le recensement physique des agents de l’Etat ainsi que la planification de la Gestion prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences (GPEEC) constituent les avantages de ce système.

En bref, l’entrée en fonction de l’AUGURE 2 dans toutes les Régions marque la dématérialisation des procédures administratives et la digitalisation de la gestion des ressources humaines de l’Etat. D’ici 2023, l’application servira de base de données, noyau du futur SIGRHE (Système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat). Auparavant, l’établissement d’une carte d’identifiant unique AUGURE pour les agents en service dans les départements centraux a été pris en charge par le budget général. Ainsi, l’intégration de la gestion des pensions dans l’AUGURE 2 figure parmi les perspectives.

Hary Rakoto

Trop de princes !

Publié le vendredi, 30 juillet 2021

Que la triste et choquante tentative d’élimination physique de la personne du Chef de l’Etat ne nous voile pas les réalités toujours compliquées et encore difficiles vécues par les concitoyens. Qu’il nous soit permis de dresser sans état d’âme, ni complaisance ou détours le tableau qui met en relief la vie nationale vue surtout sous l’angle du train de vie des « Mpitondra Fanjakana ». Et qu’il nous soit admis également de rappeler, en toute humilité et en toute franchise, les consignes decelui à qui le peuple a confié son pouvoir et son avenir.
La population vit dans une ambiance des plus tordues. Les effets délétères de la pandémie corsent tous les secteurs des activités économiques dont le tourisme qui littéralement s’agenouille. Les opérateurs attirent sérieusement l’attention des décideurs que leurs chiffres d’affaires ont baissé d’au moins 56 %. Le nombre des sans-emplois gonflent. Le coût de la vie, de son côté, échappe totalement aux ménages à faible revenu. L’inflation tout spécialement s’envole et plonge le pays dans un marasme inénarrable.
Par-dessus tout et le comble du malheur, Madagasikara, un pays qui se débat contre la misère, pauvre parmi les plus pauvres, nourrit trop de princes. Le peuple exsangue doit supporter sur la tête la lourde charge pour subvenir aux rémunérations et avantages exorbitants des barons au pouvoir.
A l’entame de son mandat, le nouveau Président a donné le ton. Désormais, a-t-il fait savoir, l’austérité sera la règle de conduite. Les gaspillages de l’argent public seront de l’histoire ancienne. Les grandes cérémonies coûteuses crevant la fébrile caisse de l’Etat n’auront plus droit de cité. Ainsi, les cérémonies de présentation de vœux suivies de copieux cocktail d’Iavoloha de même au niveau de chaque ministère seront tout simplement supprimées. Quelle bonne surprise ! Le nombre des membres du Gouvernement a été revu à la baisse.
Seulement, au fur et à mesure où l’on avance dans le temps, les anciennes pratiques ont tendance à réapparaître. Dans les ministères, il y a trop de Directions, de Directions générales et des conseillers. Sans vouloir citer nommément des cas précis, pour éviter des réactions stériles, on se demande tout de même que la gestion administrative d’un pays de 25 millions d’habitants nécessite-t-elle réellement la mise en place d’un bataillon de princes et de nabab de cette taille ? Pour un pays de 50 à 100 millions d’habitants ou plus exigera donc toute une armée de hauts dignitaires grassement payés.
Dans l’Armée, la Gendarmerie y comprise, il y a trop de princes gradés (« be bokotra sy be kintana ») qui surpeuplent la caserne. Pour un pays qui n’a aucune prétention d’agresser encore moins d’ennemis potentiels à craindre, il y a quelque chose à revoir. Certes, les « dahalo » sont des ennemis à anéantir, mais il y a toujours une proportion à garder.
Au sein du Parlement, le gaspillage fait parler aussi de lui. Les assistants parlementaires se recrutent par centaines. Nos parlementaires, en déplacement sur terrain, se conduisent en vrais nababs.
L’état pléthorique de nos cadres aux Hauts emplois de l’Etat inquiète les observateurs. Faudrait-il rappeler à tout moment que Madagasikara est un pauvre, parmi les plus pauvres. Austérité, sobriété et modération telles que le Président l’exige doivent être les mots d’ordre à respecter, à exécuter !
Ndrianaivo


Thomas Fontaine a joué un match amical avec le FC Lorient, hier. Son club s'est imposé 1-0 face à Nantes au terme de la rencontre. Fontaine a été au côté de son coéquipier, en sélection, Jérémy Morel. Ils ont joué la première mi-temps, avant d'être remplacé à la pause.
La concurrence s’annonce rude pour les internationaux malagasy qui évoluent dans le club notamment avec l’arrivée des nouvelles recrues dans la charnière arrière. Le FC Lorient est ravi d’annoncer l’arrivée d’Igor Silva, le latéral droit d’Osijek, pour les cinq prochaines saisons. Le défenseur brésilien s’est engagé avec les Merlus jusqu’en juin 2026.
Quasiment relégué à la mi-saison, Lorient s'est relevé en phase retour pour arracher le maintien. « Ça va être dur, encore une fois. Rien n'est facile mais nous devons travailler dur et jouer chaque match au mieux (...). Personnellement, je ne me mets pas de pression. Il faut être le meilleur possible. Mais ne pas se fixer d'objectif, de nombre de buts. Il faut juste être heureux de jouer match après match et le reste suivra », avance Thomas fontaine, le défenseur international malagasy.
 Le défenseur des Barea s'est blessé au niveau du tendon d'Achille au mois de janvier. A la suite de son opération, sa période de rétablissement devait durer plusieurs mois. Aujourd'hui, il est désormais sur pied. Et il devrait être disponible pour la sélection malagasy en début des éliminatoires du Mondial 2022, au mois de septembre.
Ce samedi 31 juillet, son équipe aura un autre match amical contre Angers SCO 16h à Carquefou.
E.F.


Les derniers évènements de ces derniers jours liés au projet d’attentat, bien que déjoué, contre le Président de la République Andry Rajoelina met en cause la sécurité de l’homme fort du pays mais également celle du pays tout entier. En effet, s’en prendre au magistrat suprême du  pays revient à s’attaquer au pays entier et à sa souveraineté. Hier, la cérémonie de sortie officielle de la nouvelle promotion de l’ACMIL à Antsirabe fut l’occasion pour les Forces armées de rassurer le Chef de l’Etat.
« Face à la situation qui prévaut aujourd’hui, l’Armée se range derrière vous pour vous protéger en tant que Chef suprême des Forces armées et protéger la souveraineté de notre pays. Nous sommes disposés à vous protéger contre toutes les menaces et les ennemis aussi bien venant de l'intérieur que de l'extérieur. Cela constitue notre raison d’être et notre principale mission », a déclaré le ministre de la Défense nationale, le Général de corps d'armée, Léon Jean Richard Rakotonirina. Le numéro un de l'Armée malagasy a réitéré ses vives condamnations contre toutes tentatives de déstabilisation et soutient la volonté de la Grande Muette à accomplir son devoir dans la défense de la Nation et de la population.
Appel à la prise de responsabilités
Pour sa part, le Président Andry Rajoelina, Chef Suprême des Forces armées a rappelé les valeurs et principes qui doivent guider les membres des Forces armées. Il n’a pas manqué de souligner le caractère sacré de l’engagement militaire qui est lourd de sens et de responsabilités. Cela implique également un serment pour servir la Nation et la Patrie. « La situation qui prévaut sur la scène internationale est en constante évolution tout autant que les défis que doivent relever l'Armée. Vous devez prendre vos responsabilités face à ce qui pourrait menacer la souveraineté nationale et la sécurité de la Nation », a ajouté le Chef de l'Etat. Un message qui ne semble pas anodin car décrit parfaitement le contexte actuel.
Rappelons qu’outre le projet d’élimination physique du Président, les présumés cerveaux de la mission avaient également prévu de perpétrer un coup d’Etat contre le régime actuel. Comme nous l’avions déjà relaté dans nos colonnes, les correspondances du dénommé Paul Rafanoharana au Benchmark Group, partenaire de Madagascar Oil faisaient clairement état de ses projets de déstabilisation politique. Par ailleurs, les initiateurs de ce projet effroyable voulaient également fragiliser les Forces armées en incluant des éléments de presque tous les rangs au sein de la Gendarmerie et de l’Armée dans leur manœuvre. Rappelons que jusqu’ici, 11 agents de la Gendarmerie dont quatre éléments d’élite du GSIS ou Groupe de sécurité et d’interventions spéciales, ainsi que des Généraux ont été auditionnés pour leur implication dans cette affaire.
La Rédaction

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Editorial

  • Session incertaine
    Selon la Constitution, Art. 75 alinéa 3, la première session ordinaire du Parlement se tient le premier mardi du mois de mai consacrée principalement à l’adoption de la Loi de Finances. Normalement, l’ouverture officielle de la session ordinaire des deux Chambres parlementaires doit avoir lieu ce jour 7 mai dans la matinée pour les élus députés de l’Assemblée nationale à Tsimbazaza et dans l’après-midi pour le Sénat à Anosikely. Observateurs et analystes se rejoignent à émettre le doute sur la certitude de la tenue selon la règle de l’art de cette Session. Des zones d’ombre pèsent.

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