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54,4 % de la population au niveau national ont accès à l’eau, et seulement 12,3 % jouissent des infrastructures d'assainissement. Ces chiffres montrent et démontrent les inégalités qui sévissent à Madagascar en termes d’accès à l’eau et l’assainissement. D’ailleurs, la Grande île se situe au bas de la liste des 76 pays en développement ayant le plus faible accès à l'assainissement de base. Dans l’optique de redresser la situation, l’Etat malagasy et la Banque mondiale ont signé hier le « Projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable (PAAEP) de Madagascar », d'un montant de 220 millions de dollars. La cérémonie de signature s’est tenue hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, sous la houlette du Président de la République, Andry Rajoelina.
« L’Etat malagasy a établi comme priorité l’amélioration de l’accès à l’eau potable à travers le pays. Ce projet rentre dans notre vision et permettra de sécuriser la production et les services d’approvisionnement en eau à Antananarivo et les villes périphériques, a souligné le Président Andry Rajoelina. Il n’a pas manqué de remercier la Banque mondiale pour son appui dans réalisation des nombreux défis liés au processus de développement de Madagascar. De son côté, Marie-Chantal Uwanyiligira, responsable des opérations de la Banque mondiale pour Madagascar, a mis en avant la crise de l’eau et d’assainissement à laquelle Madagascar fait face à cause des effets du changement climatique.  «Ce projet sera essentiel pour réduire l'exposition de la population à l'eau non potable, améliorer les installations sanitaires et l'hygiène dans le pays », a – t – elle noté.
Coup de pouce pour la JIRAMA
A entendre toujours la responsable de la Banque mondiale, ce projet soutiendra également le plan d'amélioration de la gouvernance de la JIRAMA, car « ces lourds investissements urbains ne peuvent porter leurs fruits que si le programme de réforme visant à améliorer la viabilité financière de la JIRAMA soit mis en œuvre », selon elle. Le projet mettra ainsi un point d’honneur dans l’amélioration des performances de la compagnie d'eau et d'électricité (JIRAMA). Il sera question d’appuyer la JIRAMA et le ministère de l’Eau et de l'Assainissement (MEAH) dans l'amélioration et l'extension des services d'approvisionnement en eau.
Concrètement, la zone urbaine d’Antananarivo ainsi que d’autres grandes villes seront les principales cibles de ce projet qui ambitionne d’y améliorer l'accès à l'eau potable. Ainsi, il est attendu que la production d'eau du Grand Antananarivo soit augmentée de 40 800 m3 par jour (soit une augmentation de 20%) et les pertes d'eau seront réduites grâce à un programme de renouvellement du réseau de distribution. Le projet fournira directement des services d'eau améliorés à 625 000 personnes, dont 460 000 parmi les plus vulnérables qui verront leurs dépenses en eau réduites grâce au programme de branchements sociaux. 115 000 élèves et 70 centres de santé bénéficieront de services WASH améliorés. Au total, 3,4 millions de personnes soit l'ensemble de la population du Grand Antananarivo et des villes secondaires bénéficiera à terme de services d'eau plus résilients.
 Suite aux dernières intempéries au début de cette année comme les cyclones et les tempêtes tropicales, ce projet, entièrement financé par le guichet de réponse aux crises de l'IDA, soutiendra également les reconstructions post-cycloniques et améliorera la résilience des infrastructures et anticipera les éventuelles catastrophes pour les Régions de Vatovavy, Fitovinany, Haute-Matsiatra, Amoron'i Mania et Vakinankaratra.
Sandra R.



Une manifestation qui devra attirer les bons curieux de la Capitale. Et oui, les expositions se suivent mais ne se ressemblent pas à l’Institut Français de Madagascar(IFM) sis à Analakely. Après l’exposition « Escape, voyage au cœur des cultures », les murs du local de l’IFM abritent depuis le 9 juin dernier une autre œuvre un peu plus particulière. Baptisée « Maina » traduite dans la langue de Molière « Sec », cette exposition élaborée par TanagalaMamy et Henitsoa Rafalia proposait au grand public les méfaits de la destruction de l’environnement. Ensemble, ils nous livrent leur regard à la fois artistique et journalistique sur les effets du changement climatique dans le Sud de Madagascar. Ainsi pas moins de trente-six œuvres ont été réunies à l’occasion de cette grande exposition. Les clichés sont destinés à confronter le public et éveiller la conscience collective sur les problématiques majeures liant les droits humains et l'environnement. Les deux exposants présentent, entre autres, des photos des rivières asséchées, des arbres dénudés, des terres arides, des enclos à zébus vides, des « raketa » (cactus), censés s’adapter au climat du Sud, peinent à pousser. Mais également celles d’une population affamée, un pays en danger. « Maina » (Sec), c’est donc une trentaine de photographies qui montrent l’urgence climatique à laquelle font face les populations du Sud de Madagascar. Concernant les deux exposants, TangalaMamy est ingénieur agronome et photojournaliste. Il aime immortaliser la beauté des paysages de Madagascar mais c’est un tout autre visage de la Grande île qu’il décrit à travers cette exposition. Quant à Henitsoa Rafalia, il est dans le métier de photojournaliste et correspondant de la presse internationale qui se consacre à des reportages de société et travaille sur l’actualité. Si jamais vous avez la chance de passer du côté de l’Avenue de l’Indépendance à Analakely dans les prochains jours à venir, il ne vous reste plus qu’à aller faire un tour du côté de l’Institut Français à Madagascar pour vous faire votre propre avis. A rappeler que L'exposition se tient jusqu'au 2 juillet.
Sitraka Rakotobe


J-10. Le 26 juin prochain, Madagascar va célébrer le 62ème anniversaire du retour de l’indépendance. Il s’agit d’un des plus grands événements dans la Grande île. En effet, le 26 juin occasionne non seulement un acte de patriotisme mais surtout une opportunité d’affaires. Cette fête de l’indépendance et se traduit par l’achat de jouets, lampions et les festins familiaux, …
En particulier, la fête de l’indépendance représente une occasion pour les vendeurs ambulants, les marchands de rue, les établissements commerciaux et même les grandes enseignes de multiplier leurs chiffres d’affaires. Depuis le début de cette semaine, les marchés d’Antananarivo sont envahis par toutes sortes d’articles. Les jouets, les gadgets lumineux entre autres fabriqués localement ou venant de l’étranger pullulent sur le marché. « Indissociables de la fête nationale, nous avons commencé à présenter le lampion en papier fabriqué par les artisans malagasy ainsi que les lanternes importées sur nos étals cette semaine. Certes, nous n’avons pas encore réalisé une bonne vente mais les gens viennent nous demander les prix. Ce qui pourrait être une signe positive des intérêts des clients à nos produits et les faire revenir », a expliqué Raivo, une vendeuse à Analakely hier.
Cependant, une réticence des citoyens à hisser le drapeau national est en même temps remarquée. « Nous avons prévu d’acheter un nouveau drapeau cette année parce que le nôtre est déjà en bien mauvais état. Jusqu’à maintenant, personne n’a songé à en rapporter après leur journée de travail. Du coup aucun drapeau n’a été hissé devant notre portail (…) Ce n’était pas voulu, peut-être que mes parents sont préoccupés par leur travail respectif et qu’ils ont oublié de sortir le drapeau (…) Je préfère toujours l’accrocher une semaine avant le jour-J. Aujourd’hui (ndlr : hier) nous sommes encore à une dizaine de jours du 26 juin donc j’attends. », a expliqué un habitant du côté de Faravohitra, même si de nombreux bâtiments administratifs privés et publics ont montré le bon exemple depuis le début de ce mois-ci. Il suffit de parcourir Antaninarenina pour apercevoir que les différents ministères et institutions qui y sont installés ont bien hissé le drapeau tricolore.
KR.


Comme on l’a annoncé dans l’une de nos précédentes publications à propos du meurtre de Tafita Sarobidy Randriamanantsoa (13 ans) à Sabotsy-Namehana, les 5 personnes impliquées dans l’affaire avaient été déférées, hier. A l’issue de l’audition des concernés, le principal suspect, en l’occurrence le prénommé Tantely, a été placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy pour séquestration, atrocités et surtout homicide. La mère de Tantely, elle, a atterri à Antanimora. La Justice lui reproche notamment d’avoir assisté sans nullement réagir, ni dénoncer son fils devant    l’agression mortelle du petit garçon. Quant aux trois autres suspects, qui sont mineurs, ils ont été placés sous contrôle judiciaire, donc l’équivalent d’une liberté provisoire. Si l’un doit se présenter systématiquement pour contrôle à la porte n°4 du tribunal d’Anosy, au moins dans la semaine, en revanche les deux autres doivent être surveillés par un psychologue dans un centre de rééducation spécialisé.
La plainte des proches et la terrible découverte
Si le meurtre du petit a été consommé donc le matin du 8 juin dernier, ce n’était seulement que le 9 juin au soir que la mère du garçon était venue se plaindre à la brigade de Gendarmerie de Sabotsy-Namehana. Avec les preuves de l’incrimination de Tantely, les gendarmes l’avaient arrêté ainsi que sa mère, la même nuit. Mais il y avait aussi les trois jeunes hommes impliqués dans l’affaire. En même temps que cela, les tentatives des gendarmes afin de rechercher les traces de la victime se sont poursuivies. Mais en vain.
 Il a alors fallu attendre quelques jours pour que la vérité sur cette affaire éclate au grand jour. Du coup, les habitants durent se rendre à l’évidence, et cela a rudement secoué la localité de Botoina à Sabotsy-Namehana, le matin du 13 juin dernier lorsque des témoins étaient venus informer la Gendarmerie locale à propos de la découverte macabre de Tafita dans les eaux de la rivière Mamba, à l’ouest du quartier de Beravina.
Lors d’un constat sous la présence du médecin légiste, il a été confirmé que le corps appartenait bel et bien à Sarobidy. Le médecin certifie que son décès devait remonter à deux jours à la suite de sévices et coups. Les blessures observées sur la victime l’attestaient.
Du coup, cette triste constatation a provoqué la colère des villageois de Botoina et de Beravina et les a poussés à réclamer les têtes de Tantely et de ses complices, qui ont été en garde à vue dans le bureau de la Gendarmerie. Malgré un risque réel d’un sérieux dérapage, les gendarmes ont toutefois réussi à contrôler la situation. Toutefois, une partie de cette foule de mécontents s’est ruée vers le domicile du suspect pour y mettre le feu sur deux véhicules utilitaires lui appartenant.
Franck R.

Annoncé pour hier, le déferrement des 5 personnes impliquées dans le meurtre du petit Tafita Sarobidy Randriamanantsoa (11 ans) mercredi dernier à Ambatofotsy Sabotsy Namehana, a dû être reporté ce jour. En cause, l’affaire, après l’audition des suspects, a dû passer en instruction. De fait, le Parquet d’Anosy, qui est saisi de l’affaire, a dû reporter pour aujourd’hui encore l’annonce de la décision de la Justice sur le déferrement des incriminés.

L'offre ne suffit pas pour couvrir la demande. 100 poches par jour, soit 45 litres de sang, sont écoulées au Centre national de transfusion sanguine (CNTS) de l'Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Un chiffre qui varie selon les circonstances. Durant la période des fêtes, par exemple, il atteint le double, voire le triple. Une poche contient 450 ml de sang.

En janvier dernier, l'Académie nationale de médecine de Madagascar (ANAMEM) a autorisé l'administration de la dose additionnelle et la dose « boost ». Maintenant, ce même organisme recommande aux Malagasy âgés de 12 à 18 ans de recevoir une dose de vaccin dont Pfizer. Cependant, il y a une semaine, un nouveau comité traitant toutes les activités portant sur le vaccin anti-Covid-19 à Madagascar a été mis en place par la Banque mondiale, en collaboration avec toutes les entités concernées. Toutes les décisions s'y rapportant requièrent ainsi leur validation. Une source auprès du ministère de la Santé publique a avancé que cette autorisation pour la vaccination des moins de 18 ans n'attend plus que leur aval.

Quid des statuts particuliers 

Publié le mardi, 14 juin 2022

Bonjour l’impunité ! Bienvenue au club des « protégés » ! Au club des impunis ! L’étanche parapluie du genre immunité ou statut particulier porte garant afin de mettre à l’abri contre toute tentative de poursuites de quelque nature que ce soit.

Conquérant. L’Africa CEO Forum, la plus grande réunion internationale du secteur privé africain qui s’est clôturée avant-hier, vient de reconnaître l’homme fort du groupe AXIAN comme étant le CEO qui a le plus marqué l’année en Afrique en incarnant la vitalité du secteur des affaires et du développement sur le continent. Chaque année, les Africa CEO Forum Awards récompensent les entreprises et investisseurs qui ont fortement contribué à la croissance africaine.

Alléger autant que possible les coupures tournantes à Antananarivo et dans les Régions. C’est le dernier recours en date que la compagnie nationale de l’eau et de l’électricité propose pour rassurer ses usagers dont la grogne commence à monter d’un cran depuis quelques jours. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue hier au siège de la compagnie, les premiers responsables ont admis que quelques quartiers d’Antananarivo et ses périphéries endurent ou connaissent des coupures tournantes depuis quelques jours.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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