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Ça va se faire. L'autoroute entre Antananarivo la Capitale malagasy et Toamasina, sur la côte est, est loin d'être une illusion mais bien quelque chose de réelle. Tout va dans ce sens. La conclusion du contrat entre l'Etat malagasy et la société chargée de la réalisation de l'autoroute Antananarivo-Toamasina, est imminente. C'est ce qu'indique le ministre des Travaux publics, Jerry Hatrefindrazana. La finalisation du contrat est attendue pour ce mois de juillet affirme en effet le ministre au cours d'un entretien hier.
De hauts responsables de la société égyptienne de BTP choisie pour la réalisation de l'autoroute sont par ailleurs actuellement dans nos murs, informe le ministre. Une visite qui fait suite à celle d’une délégation malagasy dirigée par le ministre des Travaux publics en Egypte le mois dernier pour évaluer ses capacités en matière de construction d'infrastructures routières et autoroutières.
La ministre de l'Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, souligne que le projet de loi de finances rectificative (PLFR) 2022 consacre un budget à la réalisation de l'autoroute. L'Etat va en effet prendre en charge la réalisation d'un tiers des 260 kilomètres d'autoroute à quatre voies prévus. Cette partie des travaux sera réalisée d'ici le mois de juillet 2023, réitère le ministre des Travaux publics.
Les travaux de l’autoroute Tana -Toamasina devront être achevés en quatre ans. Les premiers coups de pelle sont attendus trois mois environ après la finalisation du contrat, le temps pour l'entreprise adjudicataire du marché d'installer notamment les bases vie et de transférer le matériel nécessaire sur place.
Rn2
Cette autoroute accélérera l'acheminement de la plupart des biens et des produits entre le port de Toamasina et la Capitale malagasy. De presque 10 heures sur la Route nationale 2, le trajet devrait être divisé par trois sur l'autoroute Antananarivo-Toamasina. En attendant, la RN2 justement ne sera pas laissée de côté.
L'état de délabrement avancé de certains tronçons de route sur cet axe, contribue justement à rallonger la durée du trajet entre les deux grandes villes que sont Antananarivo et Toamasina. Le ministre indique que son département s'est attelé dernièrement à opérer des réfections des points noirs entre Andasibe et Toamasina. Selon les explications, les points noirs entre Andasibe et Antananarivo seront traités à partir du mois de juillet.
Le financement pour ces travaux est déjà acquis et les appels d'offres restreints, car les travaux sont considérés comme urgents lesquels seront lancés sous peu. Un programme plus important visant au recouvrement de bitume de toute la RN2 est prévu d'ici quelques mois. L'objectif est que les travaux soient terminés avant l'arrivée de la saison de pluie.

Recueillis par L.A.

A soixante-deux ans !

Publié le jeudi, 23 juin 2022

Le pays s’apprête à célébrer la Fête nationale marquant le retour à l’indépendance. A l’occasion des « soixante-deux ans » de souveraineté nationale, soixante-quatre pour la République, nuance, le comité d’organisation promet des cérémonies exceptionnelles. En effet, après les deux ans de contrainte du minimum due au diktat de la pandémie, le pays tente de se rattraper. Un programme alléchant, riche en jouissances populaires, est établi aussi bien dans la Capitale que dans les 23 Régions du pays. A Tanà, deux évènements marquent le clou de la Fête : les feux d’artifice à Anosy et le grand défilé des Forces armées de la République au stade Barea à Mahamasina. Grandioses, solennelles et dignes, tels peuvent être les qualificatifs qui prévalent à l’endroit des cérémonies.
 A soixante-deux ans d’âge du retour à la souveraineté nationale, des questions pertinentes reviennent toujours à l’esprit jusqu’à hanter l’intérieur de chacun. Entre autres, « où en sommes-nous exactement ? ». « En termes concrets, qu’avons-nous fait de ces six décennies d’indépendance ? ». « Avons-nous un programme sérieux capable de renverser la tendance ? ».
Evidemment, les réponses varient selon l’angle de vue où l’on se campe. Du côté de l’Opposition, plus exactement des détracteurs, on n’a affaire qu’à des éreinteurs qui torpillent des boulets rouges au régime en place sans la moindre proposition en échange. Selon eux, le pays vire au cauchemar, dans la déliquescence totale. Il n’y a que morbidité ! Ils ignorent complètement les efforts fournis.
Pour la majorité au pouvoir, le pays est en difficulté, certes, mais qu’à cela ne tienne. On ne se laisse pas bloqué par les difficultés. De grands chantiers démarrent, entre autres, les réhabilitations des axes routiers stratégiques. Des infrastructures respectant les normes, « manara-penitra », se font ériger un peu partout à travers la Grande île dont des établissements scolaires, des centres de soins de base (CSB 2), etc. Selon les termes du Chef de l’Etat Rajoelina, en personne, le régime Orange est en train de rattraper les retards accumulés par des dizaines d’années auparavant.
A soixante-deux ans d’âge, où en est-on exactement ? Le bilan, en cours de route, mi-figue mi-raisin, ne permet pas d’établir une situation exacte. Dire que rien n’est fait dans le pays relève d’un acte de mauvaise foi ! Mais, consentir que le pays avance vers le développement traduit quand même un geste de naïveté ou d’allégeance aveugle !
Il faut reconnaitre en toute franchise que les choses commencent à bouger à Madagasikara. Ecoles, hôpitaux, routes, nouvelles villes et bien d’autres, selon les normes requises, enrichissent le tableau des faits accomplis.
Cependant, il nous faut une bonne dose d’humilité d’admettre que sur le plan d’ensemble, Madagasikara se trouve en ce moment précis dans une situation compliquée. Par rapport à une certaine époque, le pays recule ! Les performances économiques laissent à désirer à tel point que la pauvreté rampe et atteigne des proportions … inhumaines. L’insécurité dans tous ces états règne partout. De l’insécurité sociale à l’insécurité alimentaire, la population subit le malheur de l’existence. A tout cela s’ajoute le regain en puissance de l’impunité, de la corruption, etc.
Certes, des actes concrets ont été accomplis mais beaucoup restent à faire.
Ndrianaivo
 



Dialogue public-privé. Pour promouvoir davantage les investissements dans le secteur de l’énergie renouvelable, l’Economic Development Board Madagascar, en collaboration avec le ministère de l’Energie avec l’appui du GIZ dans le cadre du projet PERER, ambitionne d’améliorer les mesures incitatives pour attirer les opérateurs du secteur privé à injecter des fonds dans le secteur de l’énergie renouvelable. En effet, l’intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques est de plus en plus incontournable pour les pays fortement dépendants des énergies fossiles comme les îles du sud-ouest de l’océan Indien. Par le coût écologique et économique des combustibles fossiles, ces pays se doivent d’accélérer la transition énergétique et de miser davantage sur les énergies durables. Non sans mal. Par ailleurs, si les îles voisines, en matière de transition énergétique, sont beaucoup plus engagées dans des projets de diverses envergures en matière de solaire, d’éolienne, de biomasse, de géothermie ou encore d’énergie marine, Madagascar privilégie davantage l’hydroélectricité en raison de son potentiel important dans ce domaine : les cours d’eau exploitables dans le pays affichent un potentiel de près de 7,8 Gigawatts. De quoi couvrir l’ensemble des besoins de Madagascar, voire au-delà. Cependant, afin de préserver ce potentiel, la Grande île devra faire de la lutte contre le changement climatique une priorité.
Problématique
Ainsi, le dialogue public-privé qui s’est tenu récemment a été précédé d’une réunion du secteur privé qui a permis d’identifier les problématiques rencontrées par les opérateurs ainsi que les pistes de solution et de confirmer les engagements en contrepartie de la mise en place des mesures incitatives. Sur la base des problématiques et des propositions du secteur privé, une réunion public-public a été organisée afin d’aligner la position et les engagements de l’administration avant la rencontre public-privé. A l’issue de ces deux premières consultations, des points de convergence et des points de divergence ont été identifiés et ont conduit à la tenue du dialogue public-privé proprement dit avec des objectifs comme les précisions sur les points de convergence et ont défini un plan d’action pour la mise en œuvre des décisions, les débats sur les points en suspens et/ ou de divergence et un plan d’action de mise en œuvre des décisions. A l’issue des échanges, des résolutions ont été identifiées par rapport à la vulgarisation des mesures incitatives et de la facilitation des procédures comme la mise en place d’un site web dédié à l’énergie renouvelable. A cela s’ajoutent la diffusion des procédures sur les mesures fiscales et douanières, la mise en place d’un guichet unique pour l’énergie renouvelable, la mise à jour de la liste des équipements et matériels bénéficiant d’exonération ou encore la formation des transitaires sur les mesures incitatives ainsi que sur l’accès au financement. De façon unanime, les participants ont reconnu la pertinence des points échangés et des résultats obtenus. Un comité de suivi a été mis en place et a immédiatement planifié les prochaines étapes à réaliser pour concrétiser les résolutions.
Hary Rakoto



Cinq (5) ans de contrat social. Depuis 2016, 13.474 ménages ont bénéficié des deux programmes inscrits dans le cadre du projet « Filets sociaux de sécurité » (FSS) dans la Région de Haute-Matsiatra. Particulièrement, dans le District d’Isandra, 6.786 familles issues de 8 Communes et réparties dans 92 Fokontany ont participé au programme « Asa Avotra Mirindra » ou « Filets sociaux productifs (FSP), connu aussi sous le nom d’« Argent contre travail ». Par ailleurs, 6.688 ménages du District d’Ambohimahasoa ont profité du programme « Vatsin’Ankohonana » ou Transfert monétaire pour le développement humain (TMDH). 5 ans après, leur résilience à sortir de l’extrême pauvreté a porté ses fruits. Ainsi, au cours de ces deux derniers jours, ils ont exposé leurs récoltes et produits dans le cadre d’une foire appelée « Mampiray », conformément à l’esprit de la stratégie de protection sociale. Cela a été également l’occasion de se préparer à une mise en relation avec les autres partenaires potentiels pour une autonomie financière. Razafimahatratra, un père de famille âgé d’une trentaine d’années et originaire d’Ikando, District d’Isandra, autrefois en très grande difficulté, retrouve enfin une stabilité financière. « Je possède actuellement ma propre maison, mes propres cheptels et cela grâce à ma contribution au programme "Filets sociaux productifs" », a-t-il témoigné.
Le ministère de La Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme, dans sa mission de coordination, se réjouit des résultats dudit projet FSS financé par la Banque mondiale et coordonné par le Fonds d’intervention pour le développement (FID). « Les représentants d'environ 160.000 familles ont enduré de dures épreuves. Ils ont réussi à améliorer leurs conditions de vie, tant sur le plan social qu'économique, et cela grâce à l'aide sociale du Gouvernement malagasy. Ils ont pu enseigner leurs enfants et les soigner régulièrement. Nous constatons également que les droits de la femme sont respectés, loin de la violence. Mieux encore, les ménages consomment des aliments nutritifs et peuvent maintenant emprunter de l'argent à travers la plateforme "Voamami " ou encore améliorer leurs moyens de subsistance grâce aux formations et autres soutiens liés à la protection sociale », a souligné Miarisoa Patricia Rakotonirina, secrétaire générale du ministère de la Population et de la Protection sociale, dans son discours en margé de la cérémonie d’inauguration de la foire « Mampiray » qui s’est déroulée à Fianarantsoa. 
Bilan positif
Le projet FSS est actuellement mis en œuvre dans 14 Régions de Madagascar dont celle de Haute-Matsiatra. D’après une enquête réalisée à Isandra, Manakara sud, Vatomandry et Ankazoabo, 80 % des ménages ont constaté une amélioration de leur revenu durant ces 12 derniers mois.  Si moins de la moitié des ménages (44 %) pratiquent au moins une activité non agricole, la plupart d’entre eux sont arrivés à développer des sources de revenu à travers la vente de produits agricoles, de produits d’élevage ou encore le commerce et l'artisanat. Mais en général, 53 % des bénéficiaires dudit projet ont pu retrouver leur situation d'avant. Il faut aussi rappeler que la stratégie nationale de protection sociale pour la période 2019-2023 prévoit que 15 % des ménages en situation d'extrême pauvreté bénéficieront d'une couverture de protection sociale efficace d'ici 5 ans. Plus précisément, dans un an, les autorités s'attendent à ce que 11,50 % de ceux en situation d'extrême pauvreté, soit 574.000 ménages, recevront des transferts monétaires réguliers.
K.R.


D’une valeur de 1,2 million de dollars, soit plus de 432 milliards d’ariary. L’Agence américaine pour le développement (USAID) venait d’envoyer, la semaine dernière, 48,8 tonnes d'aide humanitaire. Celle-ci se compose d’articles non alimentaires dont des bâches en plastique et des kits pour réparer les maisons endommagées. A cela s’ajoutent des articles ménagers tels que des casseroles, des poêles et des seaux, ainsi que des produits de purification de l'eau pour prévenir les maladies dues aux eaux de crue contaminées.

La représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en charge de la Réduction des Risques et des catastrophes (RRC) dans nos murs. En mission à Madagascar depuis le début de cette semaine, Mami Mizutori et la délégation du Système des Nations unies (SNU) n’ont pas manqué de faire une descente dans le Sud de Madagascar, fragilisé par la sécheresse. Une occasion pour constater de visu les activités entreprises pour faire face à ce fléau, notamment celles relatives à la RRC.

Un passage frontal au Sud du pays définit le temps en début et fin de cette semaine. Ces deux périodes seront alternées par un anticyclone assez actif. Selon Météo Madagascar, il gagne en intensité en milieu de la semaine et pourrait générer des vagues plutôt gênantes pour les petites embarcations sur les côtes nord-Est et centre-Est.

Promotion du 26 juin - Baolai tient ses promesses

Publié le mercredi, 22 juin 2022

Le mois de juin de cette année promet d’être joyeux. La société « Baolai » n’est pas en reste avec ces réjouissances. « Un nouvel arrivage de mini radio baffle bluetooth solaire est disponible à partir de 26 000 ariary. Et la ‘‘Grande promotion fête nationale’’ qui a débuté le 15 juin continue jusqu’ au 2 juillet 2022 dans tous nos showrooms de Soarano, Analakely, et Bazar be Toamasina.

29 milliards d’ariary en moins sur la prévision initiale de 3266 milliards destinée à couvrir la masse salariale des fonctionnaires seront amputés du budget annuel selon le projet de loi de finances rectificative. Le gros du réajustement s’explique surtout par une réduction de -23,2 milliards d’ariary du crédit alloué aux recrutements suite à la réduction du nombre de dotations de postes budgétaires au titre de 2022. Le nombre d’agents à recruter passant de 22 914 à 17 900.

OMDA - Une nouvelle ère se dessine

Publié le mercredi, 22 juin 2022

L’amélioration des revenus se concrétise. En effet, les auteurs et compositeurs pourront bientôt jouir de leur travail. Le ministère de la Communication et de la Culture et la société Manoova viennent de signer une convention de partenariat pour l'amélioration de l’Office malgache du droit d’auteur (OMDA). Ainsi, à partir de ce 1er juillet, le logiciel spécifique de gestion des droits d'auteurs, mise en place par la société Manoova pour la collecte des œuvres sous forme numérique se mettra en marche.

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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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