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Pour beaucoup de spécialistes, en attendant l'immunité collective suffisante par le vaccin, il sera difficile de passer outre les différentes restrictions sanitaires dans les pays. Cette immunité collective suffisante, peu de pays sont aujourd'hui proches de l'atteindre, pour ne citer, comme exemple, que l'Israël et les Seychelles où six personnes sur dix auraient reçu au moins la première dose de leurs vaccins.
L'immunité collective correspond au pourcentage d’une population donnée qui est immunisée ou protégée contre une infection. A partir d’un certain seuil, un sujet infecté ne pourra transmettre le virus qu’à « moins d’une personne en moyenne, amenant de fait l’épidémie à l’extinction, car le pathogène rencontre trop de sujets protégés », selon des explications de l’Institut Pasteur français. Cette immunité de groupe, ou collective, peut être obtenue par l’infection naturelle ou par la vaccination. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), et les dernières connaissances de la science, l’objectif est d’atteindre une immunité collective d’environ 70% pour la Covid-19. C’est pour atteindre cette immunité que les pays européens s'affairent actuellement avec les commandes de plusieurs millions de doses de vaccins prévus ces prochaines semaines.
 En parallèle, il semble que l'éclaircie n’est pas pour tout de suite dans les pays africains. En effet, dans nombre de pays africains tels que Madagascar, la vaccination est encore au stade embryonnaire et se fait au compte-gouttes. Une situation due aux problèmes logistiques, mais surtout au nombre de doses encore faible pour vacciner une majeure partie des gens. Or, pour qu’une vaccination soit efficace, elle doit se faire à grande échelle et à grande vitesse pour éradiquer l’épidémie. Par exemple, Madagascar a réceptionné récemment 250 000 doses de vaccins du mécanisme Covax. Et il faudra encore attendre des semaines pour recevoir la première injection pour les autres et autant de jours pour leur seconde dose. 
Dans ce contexte en tout cas, l'immunité collective suffisante grâce au vaccin ne sera atteinte que d'ici plusieurs années. Dans la Grande île, en particulier, il faudra que 13 millions de personnes reçoivent au moins leurs premières doses avant de penser à une éventuelle immunité. Ce qui est loin d'être gagné, sachant que le taux de vaccination à Madagascar n’est pas très élevé et que la vaccination contre la Covid-19 sera jusqu'à preuve du contraire volontaire dans le pays. Pour rappel, Le vaccin CoviShield a été administré aux volontaires issus du personnel de santé, des Forces de l’ordre ainsi que des personnes vulnérables et âgées.
Une campagne de sensibilisation sans précédent est ainsi incontournable. Mais à l’instar de la vaccination contre la polio ou autres, la réticence légendaire de la population risque d’être un grand obstacle.
Par ailleurs, selon des informations récentes, les personnes vaccinées par certains types de vaccins auront probablement besoin d’une troisième dose. Ce qui rendra la tâche encore plus ardue pour les pays africains. A ce rythme, les remèdes traditionnels du continent, améliorés ou non, auront encore de belles années devant eux. Pour la population africaine et malagasy, le défi de vacciner contre la pandémie 65% des ressortissants dans un court délai s’avère un défi presque impossible…
L.R.


Non propice aux investissements. La deuxième vague de la pandémie de coronavirus augmente les risques d’échec en matière de création d’entreprises formelles à Madagascar. Selon le tableau de bord économique du mois d’avril réalisé par l’Institut national de la statistique (INSTAT), l’effectif des établissements nouvellement créés a diminué durant le premier trimestre de cette année par rapport à la même période de l’année dernière. Pour l’ensemble des trois secteurs d’activité, ce chiffre est passé de 6 839 entreprises, de janvier à mars 2020, à seulement 5 972 cette année, soit une baisse de l’ordre de 12,7 %. Le secteur primaire, c’est-à-dire le domaine des activités productrices de matières non transformées comme l’agriculture, la pêche et le secteur minier a accusé une diminution considérable de 58,9 %. Le secteur tertiaire recouvrant le domaine des services, pour ne citer que le commerce et les transports, enregistre une réduction de 13,6 %. Par ailleurs, les opérateurs sont beaucoup plus enclins à mener des activités dans le secteur industriel. Toutefois, le chiffre est positif. Une hausse de 53 % a été constatée, allant de 300 à 469.
Digitalisation
Pour inciter davantage les opérateurs à formaliser leurs activités, l’agence nationale de la promotion des investissements (EDBM), appuyée par la délégation de l’Union européenne à Madagascar, met actuellement en œuvre le Projet de réformes liées au climat des investissements (PRECI). Ce dernier sera exécuté pendant trois ans et porte essentiellement sur la digitalisation. En effet, l’accès en ligne au guichet unique d’EDBM constitue une étape importante dans le cadre du renforcement de l’attractivité de Madagascar vis-à-vis des investissements privés, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Les procédures administratives liées à la vie des entreprises comme la création, les visas et le permis de construire sont en phase de dématérialisation.

Croissance attendue

D’après les prévisions de la « Banky Foiben’i Madagasikara » (BFM), la croissance économique de la Grande île sera de 3,2 %, après un repli de 4,2 % en 2020. Elle serait essentiellement tirée par le secteur secondaire à hauteur de 4,9 %, contre -16,0 % en 2020 dont 8 % dans les industries minières et 5 % dans la branche des énergies. Pour le secteur tertiaire, la croissance est de l’ordre de 2,8 % contre -1,1 % en 2020. Pour le secteur primaire, une croissance de la production agricole de 2,6 % est espérée cette année, contre 2,0 % en 2020. Jusqu’à présent, la dynamique de l’activité productive montre des signes d’essoufflement. De surcroît, les indispensables mesures pour contenir la propagation du virus risquent de constituer de sérieuses entraves.
Solange Heriniaina


Trêve de polémique ! Dans une décision publiée hier, la Haute Cour constitutionnelle vient de trancher sur la tenue d’une session parlementaire virtuelle au niveau de l’Assemblée nationale. En effet, suite aux contestations de certains députés de l’Opposition par rapport à l’organisation de sessions par visioconférence, le bureau permanent de la Chambre basse a soumis une demande de conformité à la Constitution auprès des juges d’Ambohidahy. Ces derniers ont ainsi décidé que la résolution n°003-2021/R portant règlement intérieur spécial régissant les modalités d’organisation et de fonctionnement de l’Assemblée nationale pendant la période de pandémie de Covid-19 et en cas de situation de crise sanitaire similaire est déclarée conforme à la Constitution.
La HCC estime que « toutes les mesures afin de garantir le débat démocratique au sein de l’Assemblée nationale et l’exercice du mandat du député conformément à la loi fondamentale ont été prises dans le cadre de la tenue de la session parlementaire en mode virtuel ». Sur cette lancée, cette éminente juridiction évoque la situation d’exception à laquelle le pays fait face actuellement à cause de la crise sanitaire. Et de souligner que « l’état d’exception consiste en la suspension provisoire de  l’application des règles qui régissent ordinairement l’organisation et le fonctionnement des pouvoirs publics et conduit à une plus grande concentration du pouvoir et à des restrictions aux droits fondamentaux (…); que la crise sanitaire a également obligé les institutions républicaines telles les assemblées parlementaires de chaque pays à revoir leur mode d’organisation ainsi que la coordination de leur mission sans pour autant porter atteinte au débat démocratique. »
Sandra R.

Après la saga relative à la nomination d’un nouvel entraineur de l’équipe nationale et la suspension de Nicolas Dupuis, ancien coach des Barea, la répartition en deux blocs protagonistes des membres du Comité exécutif de la Fédération malagasy de football n’est plus à montrer à tout le monde. L’autre bloc, composé de 8 présidents des commissions au sein du C.E., est dirigé par Alfred Andriamanampisoa tandis que l’autre camp, composé de trois membres du C.E.  soutient le président de la FMF en exil Raoul Arizaka Rabekoto.

 

« The Voice » 2021 - Sacre de Marghe

Publié le dimanche, 16 mai 2021

« C’est un rêve de petite fille qui se réalise, et tout ça c’est grâce à vous ». Tel a été le propos de Margherita Davico, dans une petite dédicace qu’elle a publiée avant de monter sur le plateau de la télé crochet « The Voice France », samedi. Et c’est chose faite. Après une ultime bataille avec Jim Bauer, le candidat de Marc Lavoine, elle a remporté le titre avec 68 % des voix. A travers cette jeune femme d’origine malagasy et italienne, les yeux du monde entier se sont rivés sur Madagascar et ses talents. De simples citoyens, des figures emblématiques de la musique malagasy, de même que le ministre de la Culture et le Président de la République ont félicité la jeune femme.

 

Une vieille maison à étages louée par un restaurateur, et située en bordure de route, juste près du Nect'Art à Ankadifotsy, a été la proie des flammes vers 19h, samedi dernier. La rapidité de celles-ci pour attaquer l'ensemble de la construction, du moins pour le premier et le deuxième étage, était telle qu'aucun meuble, ni objet n'y ont pu être épargnés. Bien qu'on ne déplore aucune victime, les dégâts sont très importants. Ils se chiffrent à plusieurs millions car les deux familles qui occupaient les appartements du premier et du deuxième étage, ont tout perdu dans cet incendie.

Le démarrage de la campagne vaccinale est jugé ni trop vite ni trop lent pour Madagascar. Durant la première semaine du lancement officiel de cette campagne à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona, Madagascar a presque écoulé 69 800 doses de vaccin « Covishield » sur les 250 000 reçues à travers le programme Covax.

Une nouvelle image exceptionnelle, plus attractive. Le rond-point d’Ambohimangakely, l’une des portes d’Antananarivo depuis la RN2, vient d’être aménagé. Les travaux y afférents, notamment pour l’îlot central, ont été financés par le groupe Filatex. Cette entreprise citoyenne a collaboré avec Sophie Ratsiraka en tant que paysagiste pour assurer la conception et la réalisation du projet.

Campagne à polémique

Publié le dimanche, 16 mai 2021

La première semaine de la campagne de vaccination qui débutait le lundi 10 mai, entrant dans le cadre de la lutte contre la Covid, toucha à sa fin et on entame ce jour la deuxième. Après un certain temps d'observation et suivant les consignes du comité scientifique, le ministère de la Santé passait la première commande qui débarquait au pays le samedi 8 mai.

Chose promise, chose due. Le riz hybride a été introduit à Madagascar pour améliorer le rendement et la production, dans le cadre du projet de Coopération sud-sud de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation) entre la Chine et la Grande île. Et les résultats sont palpables.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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