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Dix mois. Telle est la durée de la première phase des travaux de réhabilitation ou de construction d’infrastructures, au profit de la ville d’Antananarivo et de ses Communes périphériques. Le coup d’envoi de ces travaux urbains s’est tenu dans la matinée du 19 mai dernier à Anosizato-Andrefana, Bemasoandro et Andranonahoatra. « Les travaux se feront en court terme, à raison de 40 infrastructures construites ou réhabilitées en un mois. L’envergure de tels travaux sera constatée d’ici un ou 2 ans, avec de multiples infrastructures d’utilité publique bâties », s’enthousiasme Holder Ramaholimasy, ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, lors du lancement de la première phase. Au total, 206 infrastructures communautaires et sanitaires ainsi que celles de mobilité en seront concernées. Il s’agit entre autres de bibliothèques, terrain de basket, mur de soutènement, lavoirs et bornes-fontaines ou encore des ruelles, voies carrossables, escaliers et passerelles en béton armé. L’entreprise Sinohydro se charge des travaux y afférents, sur un financement de la Banque mondiale. Le but étant d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones fortement peuplées.
Pour la Commune urbaine d’Antananarivo, le premier Arrondissement bénéficiera de 75 infrastructures de mobilité, 1 sanitaire et 5 communautaires. Le quatrième Arrondissement recevra 80 infrastructures de mobilité et 2 sanitaires. 20 infrastructures de mobilité, 1 sanitaire et 5 communautaires seront construites ou réhabilitées dans la Commune de Bemasoandro, contre 9 de mobilité et 1 communautaire pour la Commune d’Andranonahoatra-Itaosy. Quant à la Commune d’Anosizato-Andrefana, 8 infrastructures de mobilité et 1 sanitaire y seront dédiées.
Pour rappel, le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) vise à améliorer les conditions de vie des citadins d’une part et la résilience aux inondations des habitants des bas-quartiers de ses Communes d’intervention, de l’autre. Ce projet financé par la Banque mondiale ambitionne également d’améliorer les capacités des acteurs à répondre rapidement et efficacement à une situation d’urgence ou de crise. Diverses activités sont prévues pour y arriver, dont celles liées à la protection contre les inondations ou encore à la résolution des problèmes afférents au développement urbain. La construction d’infrastructures sanitaires et communautaires ainsi que celles de mobilité en font partie.
Recueillis par Patricia Ramavonirina


Une zone habitée se trouvant dans le secteur du marché de Besarety a été le théâtre d’un incendie dévastateur, jeudi dernier. Dévastateur car le bilan parle de lui-même : neuf maisons partent en flammes et tous les mobiliers se trouvant à l’intérieur avec. Par ailleurs, l’on ne déplore aucune victime. Le comble, c’est que le sinistre a éclaté à un moment où les locataires étaient justement absents des lieux, ayant tous été retenus par leur travail.
Il a fallu les informer sur le drame. Inutile d’en dire davantage sur l’émotion de ces familles qui, en voyant la triste réalité qui les attendait sur place, n’en croyaient pas à leurs yeux ! “Ces familles ont tout perdu dans cet incendie. Le feu n’a rien épargné dont meubles et appareils électroménagers. Pour certains habitants, ce sont leurs économies. Pour d’autres, ce sont leurs dossiers, cartes d’identité incluses”, explique un témoin.
Pour l’heure, l’hypothèse d’un court-circuit serait à l’origine de cet incendie. Il aurait dû se produire dans l’une de ces maisons. Les flammes, à défaut d’être mâtées spontanément, se sont propagées à une vitesse impressionnante avant de s’étendre sur les maisons voisines. Dès que le sinistre a éclaté, des riverains ont informé rapidement les pompiers et la Police. Même si les sapeurs sont intervenus assez rapidement, cela n’a pas empêché les flammes de continuer leurs œuvres destructrices. Une enquête est ouverte.
En une semaine, la Capitale a vu se produire deux incendies assez importants, toujours du fait d’un court-circuit. Le premier du genre est survenu à Mahamasina où deux habitations voisines ont été complètement détruites, tous les mobiliers avec. Là aussi, les pompiers ont beau travailler d’arrache-pied pour tenter de circonscrire les flammes qui ont tout dévasté.
Franck R.


Airtel Madagascar confirme son alliance avec le Service des renseignements financiers (SAMIFIN). Cette fois-ci, le Comité de direction ainsi que les employés de cet opérateur et ceux de son service « Airtel Money » ont récemment bénéficié de deux jours de formation dispensée par les agents dudit service, axée sur les fondamentaux en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. « L’argent mobile représente un instrument puissant de développement. Il doit être un outil sûr et source de stabilité pour le secteur financier. Chez Airtel Money Madagascar, nous œuvrons à asseoir l’intégrité de nos services pour protéger nos utilisateurs et écarter tout risque d’utilisation frauduleuse et illicite. Pour cela, nous veillons à établir un cadre bien règlementé avec une équipe dotée d’expérience et de connaissances nécessaires pour garantir la fiabilité de nos produits et services. C’est le but de ce renforcement des capacités avec le SAMIFIN », a indiqué Eddy Kapuku, directeur général du réseau des Smartphones. « Les participants se sont familiarisés sur les faits, les risques, les sanctions applicables en cas de coopération allant dans le sens de blanchiment d’argent (…) », a fait savoir Anna Ratsimbarison, responsable communication auprès d’Airtel. Les bénéficiaires ont marqué leur engagement et leur volonté dans cette lutte à travers une participation active.
P.R.





La « Vérité » de la semaine

Publié le vendredi, 20 mai 2022

•    Les mésaventures d’une ancienne ministre et également ex-députée ont fait la une des journaux et des réseaux sociaux. Arrêtée à son domicile par la Police très tôt dans la matinée de mardi, elle est accusée d’émission de chèque sans provision de 24 millions Ar. Déféré au Parquet dans la journée même, ce membre du Gouvernement de Mahafaly Solonandrasana a encore obtenu la liberté provisoire en attendant son procès. Ce n’est ni son premier ni son dernier coup bas…D’autres victimes de l’ancienne ministre vont se manifester pour déposer plainte.

 •    Format virtuel l’année dernière, Covid oblige, la Foire Internationale de Madagascar (FIM) revient en force et se déroule depuis jeudi jusqu’à dimanche à la zone Forello Expo Tanjombato. Une centaine d’exposants de diverses activités participent à cet événement économique annuel de la Grande île, orphelin de son père fondateur, Michel Domenichini Ramiaramanana qui a tiré sa révérence au mois de décembre dernier. La tenue de la FIM est associée par les optimistes à la reprise économique après deux années de crise sanitaire. Croisons les doigts.

 •    Un grand monsieur de la communication est décédé en début de semaine. Il s’agit de Daniel Ramaromisa très connu en étant un des animateurs phare de la Radio nationale malagasy avec ses jeux radiophoniques. Les habitants de la Cité d’Ampefiloha et même de la ville d’Antananarivo, se souviennent certainement de ce dirigeant de Fokontany innovateur en plaçant des mégaphones géants sur les toits des immeubles du quartier pour faire passer les messages urgents. Il entré dans le domaine politique en créant son parti « Vahoaka Vonona Sahy Vanona » et devenait par la suite membre des institutions de la transition et également ministre des Transports.

•    Après Edith Cresson, Elisabeth Borne est la seconde femme à occuper le poste de Premier ministre en France. Ancienne ministre du travail de Jean Castex, elle a été désignée par Emmanuel Macron pour diriger le premier gouvernement de son second et dernier mandat présidentiel.



Une grande nouvelle pour les usagers de la RN13. Après plusieurs jours d’attente, la Banque européenne d’investissement (BEI) a mis fin au suspense hier.  « La BEI est très heureuse d’annoncer qu’en adéquation avec ses procédures internes, les avis de non-objection nécessaires pour l’avancement de la supervision des travaux de la RN13 entre le port de Taolagnaro (Fort-Dauphin) et Ambovombe ont été bien émis, et que le prochain décaissement des fonds est en cours de préparation avec l’Agence Routière », peut – on lire dans un communiqué émanant de l’Union européenne. La Banque européenne d’investissement (BEI), dont les actionnaires sont les Etats membres de l’Union européenne (UE), est l’institution de financement à long terme de l’Union européenne. Elle met à disposition des financements à long terme destinés à appuyer des investissements de qualité afin de contribuer à la réalisation des grands objectifs de l’UE. Le même communiqué ne manque pas de souligner que le  secteur  routier  à  Madagascar  est  un  secteur  stratégique  pour  la  Banque  européenne dont l’impact sur le développement inclusif et durable du pays n’est plus à démontrer. C’est également pour cette raison que la Banque et la Délégation de l’Union européenne ont tenu à maximiser leur intervention et soutenir le pays dans sa croissance. 
A son retour d’un déplacement à Washington, le Président Andry Rajoelina a réitéré – au  cours d’un point de presse tenu au palais d’Iavoloha – ses engagements envers la population du Grand Sud. Il a particulièrement évoqué son « Velirano » pour la réhabilitation de la RN13 reliant Ambovombe à Taolagnaro. Le Chef de l'Etat avait alors annoncé que le démarrage des travaux n’attend que l'avis de non-objection de l'Union européenne. Pour rappel, des enquêtes supplémentaires ont été jugées nécessaires par Bruxelles concernant la société Colas qui a obtenu le marché suite à l'appel d'offres pour la réalisation des travaux de construction de cet axe. La société française qui est sous le coup de sanctions infligées par la Banque mondiale. Après cette bonne nouvelle, les ouvrages pourront ainsi débuter incessamment.
S.R.


Les préparatifs sont fin prêts pour le championnat de Madagascar Telma semi-marathon que la Ville de Taolagnaro abritera pour la première fois dans l'histoire de l'athlétisme malagasy. Le rendez-vous est donné le 28 mai prochain. Raherison Dominique, le président de la Fédération malagasy d'athlétisme, a annoncé la nouvelle au Campus Telma hier. L'événement sera sponsorisé par le premier partenaire du sport malagasy, Telma Madagascar. Ce dernier offrira des goodies à tous les participants et des téléphones à tous les médaillés de la compétition. Et cerise sur le cadeau, les champions respectivement homme et dame auront le sésame pour le meeting de La Réunion qui aura lieu à Saint-Denis le 10 juillet prochain.
Pas moins de 63 athlètes issus de toutes les régions de Madagascar participeront à la compétition. La bataille sera rude car le ghotha de l'athlétisme malagasy sera en lice pour décrocher les billets d'avion.
Parmi les favoris Ralisinirina du 3FB, Emma du CosPN chez les dames et Mampitoatse, tenant du titre et le vieux loup de la discipline, Fulgence, de l'Athletic Club Crown Vakinankaratra, vont défendre leur statut.  Mais les jeunes Patrick, Tsima du Cosfa aussi seront sur la grille de départ pour donner du fil à retordre à ceux cités plus haut.
Une course relais inter-Fokontany marquera l'événement. Au moins 11 Fokontany ont déjà confirmé leur participation. Rappelons que cela entre dans la politique de vulgarisation de la discipline dans tout Madagascar. En effet, dans une course relais 4x4 inter-établissement, dix écoles seront de la partie. Le lendemain, 29 mai, les dames seront à l’honneur sur une course de 3km.A noter que le handisport aussi figurera dans le programme.
Elias Fanomezantsoa



La une du 20 mai 2022

Publié le jeudi, 19 mai 2022


Outils de propagation de fausses nouvelles. Des informations partagées hier dans le cadre d’un colloque face à la désinformation ont indiqué que sur 28 millions d’habitants, 6,43 millions utilisent l’Internet sur le territoire national, soit 22,3 % de la population malagasy. Il a été également mentionné qu’il existe quelque 3,05 millions d’utilisateurs qui ont accès librement à Facebook à Madagascar. Pourtant, la liberté d’expression sur les réseaux sociaux contribue à la propagation de fausses nouvelles. Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, ministre de la Communication et de la Culture, l’a bien souligné hier lors de l’ouverture dudit colloque à la Bibliothèque nationale située à Anosy. « Le numérique, plus précisément le réseau social Facebook, favorise la désinformation. Nous accordons plus d’importance aux premières informations publiées et aux contenus que partagent les membres les plus actifs sur Facebook. Et nous n’hésitons pas à les partager. C’est là que les journalistes devraient réagir pour y remédier. Il faut toujours se rappeler de la déontologie qui consiste à recouper et vérifier les informations pour stopper la désinformation », a-t-elle souligné. Effectivement, toutes les différentes informations qui circulent sur Facebook ne sont pas toutes vraies. Le fait de les partager sans modération est ainsi désastreux pour la population. On se souvient que le sujet portant sur le journalisme sous l'emprise du numérique a été déjà évoqué lors de la Journée mondiale de la liberté de presse, célébrée le 3 mai dernier. C’est pour dire que le « Fake news » à l'ère du numérique prend actuellement le dessus.

Un enjeu de taille
En jugeant très utile voire urgent d’en parler, l’association Actions Médias Francophones (AMF), le Groupement des éditeurs de presse d'information à Madagascar (GEPIM) et le ministère de la Communication et de la Culture réunissent pendant deux jours différents acteurs des médias et de l’information pour débattre autour du thème de la désinformation. Depuis hier jusqu’à cet après-midi, des discussions sur la nécessité de lutter contre la désinformation et des initiatives en cours ou à prendre contre ce phénomène constituent le programme. Lors de la première journée de réunion, Lova Rabary et Loïc Hervouet de l’association AMF ont surtout évoqué le sens même de la désinformation et les médias de la guerre. Les interventions de Laurent Bigot de l’Ecole supérieure de journalisme de Tours et de l’ONG Ilontsera ont mis en exergue les rôles des médias.  Pour cette deuxième et dernière journée, journalistes, étudiants en information et communication et d’autres invités présents assisteront encore à des échanges et partages s’y rapportant.
K.R.



Madagascar compte 200 000 aveugles à cause de la cataracte bilatérale. Cependant, le nombre de chirurgiens ophtalmologistes est encore insignifiant dans le pays. Il compte seulement 25 dont 20 d’entre eux se concentrent à Antananarivo. En Australie, 7 000 patients par an sont opérés de la cataracte, contre 370 à Madagascar, selon la statistique de 2019. Dans le cadre du projet « Mazava », initiée par la Fondation « Help Me See », le ministère de la Santé publique, celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique et la Polyclinique d’Ilafy organisent une formation en chirurgie de la cataracte. L’objectif est d’opérer au moins 1 000 patients par an et de former 100 nouveaux chirurgiens, spécialistes en opération de la cataracte. Ces apprenants venant des autres Provinces devront y retourner une fois leur formation terminée. « Outre un statut de médecin généraliste au niveau des Centres hospitaliers publics, ils sont fonctionnaires, avoir moins de 45 ans et avoir réussi une évaluation sur simulateur psychomotrice et vision de relief », explique le docteur Jean Marie André, de la Fondation « Help Me See ».
Cette première promotion accueille 30 apprenants issus de diverses Régions comme Sambava, Vakinankaratra, Fianarantsoa, Antsiranana, Nosy Be, Haute-Matsiatra. A la fin de la formation, ils vont décrocher le diplôme universitaire de chirurgie oculaire essentielle (DUCOE) et pourront exercer en tant que chirurgiens oculaires ou ophtalmologistes. La formation dure deux ans, dont un an de pratique.
La rentrée officielle de la première promotion a eu lieu, hier, au centre de formation technologique en chirurgie de la cataracte, sise à la Polyclinique d’Ilafy.
En rappel, une signature de convention a été signée en mars dernier entre la Fondation américaine « Help Me See », la Polyclinique d'Ilafy, le ministère de la Santé publique et  le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour la mise en place d’un centre de formation technologique en chirurgie de la cataracte. Considéré comme le pionnier en Afrique, ledit centre de formation est abrité par la Polyclinique d'Ilafy. Des simulateurs de chirurgie, développés durant plus de 8 ans dans le cadre de la technique « Manual Small Incision Cataract Surgery » (MSICS), y sont installés.

Anatra R.



Agenda du week-end

Publié le jeudi, 19 mai 2022

Vendredi 20 mai
Lôlô sy ny tariny & Feo Gasy
La soirée à laquelle il faudra assister afin d’éliminer le stress après une semaine chargée par le boulot et les défis quotidiens. Effectivement, quand Benny, Bebey, Kolibera et Nini Kolibera se retrouvent, l’ambiance ne peut être qu’exceptionnelle et 100 % acoustique. Et ce ne sont pas les irréductibles de Lôlô sy ny tariny qui diront le contraire. Ce soir, ces amis de toujours vont à nouveau embarquer les noctambules à travers un show inédit. Ces derniers auront sans doute l’occasion de s’amuser dans une ambiance Lolo sy ny tariny et Feo Gasy. Rendez-vous donc au Piment Café, Behoririka vers 20h. Comme au bon vieux temps, Benny et sa bande vont replonger les inconditionnels dans les années 70, 80 et 90.
Jean Aimé
Il s’est fait rare dans la Capitale depuis un long moment. Ce vendredi, il a décidé de remonter sur la scène du Glacier à Analakely pour des retrouvailles avec ses fans. Jean Aimé de Bemaharivo, la grande vedette venant du District de Marovoay, annonce un concert grandiose pour un vendredi « joli ». Doté d'un style varié, dominé largement par le rythme tropical, il est  à la tête de son groupe cohérent et compétent. Ainsi, le chanteur est capable de divertir, de faire bouger au maximum et finalement de satisfaire l’assistance, tout cela à travers un répertoire qui invite le public à rejoindre la piste sans aucune hésitation. Appréciez à nouveau ses tubes qui ont des échos partout, entre autres « Anaondro champion », « Juste participation », « Aza mirobaroba », « Tsy mila kivy », « Mila lamba », « Sitrany zaho mangina », « Samy barakay », « Andrasako foana »,... Le spectacle commence à 21h.
Jean Rigo
Apparemment, cette fin du week-end s’annonce déjà très nostalgique. De nombreux chanteurs ayant bercé les oreilles des mélomanes font leur retour pour ce vendredi. Parmi eux, le chanteur et compositeur Jean Rigo, un artiste célèbre dans les années 90. Actuellement, il se fait plus discret. Bien que ses titres soient encore repris à tue-tête lors des évènements familiaux et dans les karaokés du coin, Jean Rigo n’est plus tout à fait dans l’ère du temps. Le chanteur n’a pas décroché pour autant. Ce soir, il remettra ses pieds dans la salle du restaurant Karibotel Twenty Six à Analakely à 20 heures tapantes.
Rootsikalo
Réunir les  amateurs de la musique urbaine dans une salle autour d’un verre et des amuse- gueules, tel est le pari que s’apprête à réussir le restaurant Annexe Le Zoma, Antaninandro pour une soirée qui s’annonce au couleur « Roots ». Elle se tiendra avec l’un des artistes préférés de la jeune génération qui n’est autre que  Rootsikalo. Le chanteur promet un show de pure folie avec la reprise de ses meilleurs morceaux comme « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy », «  Mangina aty »… Avis aux amateurs, ce soir direction Antaninandro dès 19h !

Samedi 21 mai
Le grand jour tant attendu est enfin arrivé ! Oboy, le rappeur d’origine malagasy, venu spécialement de France, effectuera son grand show demain à partir de 15h au Palais des Sports, Mahamasina. Quant au déroulement du spectacle, le Dj Weeman show et d’autres artistes surprises locaux enflammeront la première partie vers 15h. Oboy, le plus attendu de tous, fera son apparition vers les 17h pour entamer la deuxième partie. Ce grand concert s’annonce chaud puisque les tickets d’entrée sont déjà tous vendus. Pour finir le show en beauté, Oboy donnera par la suite un « After show » au Kudeta Anosy dans la même soirée.
Vilon’Androy
Un groupe originaire du grand Sud de Madagascar. Vilon’Androy a mis en valeur les sonorités du sud malagasy et les rites ancestraux depuis déjà plusieurs années. A travers ses compositions, le groupe oscille entre les rythmes effrénés du Banaiky et du Beko, le chant a cappella traditionnel, le tout mêlé à une dose de modernité pour animer les scènes et satisfaire le public. Et la particularité de ce groupe, c’est qu’il n’utilise que des instruments locaux tels que le « Lokanga » et le « Sirosiro » pour accompagner ses chansons. Pour voir Vilon’Androy à l’œuvre, il sera au No Comment Bar Isoraka, demain soir à partir de 20h.
Dimanche 22 mai
Revy Lôlô & Erick Manana
Mettre le « Tanàna  Zoari » à Ilafy dans une ambiance acoustique, festive et surtout animée, tel est le pari que la maison de production Miritsoka s’apprête à réaliser. Ainsi, elle a réuni les grands noms du folk malagasy sur une même scène. Ce sera le grand point de rencontre des amoureux du « Folk gasy » issus de tous les horizons. Plusieurs sommités de la musique locale vont venir  inonder la scène, armées de leur guitare. Parmi les headliners, on retrouvera Benny et Bebey de Lôlô sy ny tariny, le guitariste Raplay et Erick Manana - venu exprès pour le show mais également pour préparer son concert qui se tiendra dans les semaines à venir. Une affiche alléchante qui devra enchanter les amateurs de la bonne musique de la Capitale. Et pour couronner le tout, Dama et Bekoto seront également de la partie en tant qu’invités.  Rendez-vous au « Tanàna Zoari », Ilafy ce dimanche à partir de 15h.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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