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Chaque année, Madagascar célèbre avec tous les autres pays africains, la Journée de l’industrialisation en Afrique. Cette célébration pour notre pays s’est faite par un atelier de partage et de sensibilisation sur l’industrialisation et sur la mise en œuvre de la résolution sur la 3è décennie de développement industriel de l’Afrique, organisé par le ministère de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, en collaboration avec L'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). Compte tenu de la place qu’occupe le secteur industriel dans l’économie malagasy, les actions du Gouvernement dans ce secteur contribuent à la réduction de la pauvreté à travers les activités génératrices de revenus, au développement de l’agrobusiness, à la promotion de l’entrepreneuriat en général, à l’autosuffisance alimentaire, et inéluctablement à l’émergence économique du pays. Cependant, il est vrai qu’il y a encore du chemin à parcourir pour atteindre notre objectif commun qui est d’emmener Madagascar sur une croissance durable et inclusive, mais il est sûr que tous ensemble nous pouvons avancer d’un même pas pour pallier les problèmes et faire de notre pays une nation prospère. « La marche vers l’industrialisation sera encore longue mais notre industrialisation est en marche. N’a-t-on pas dit qu’il ne peut pas y avoir d’industrialisation sans énergie. C’est plus que vrai que pour alimenter l’industrialisation, il faut une énergie stable et avec un coût maitrisé. Or la   réponse au défi énergétique que nous vivons aujourd’hui se trouve sous notre sol. Nous avons les réserves minières et naturelles suffisantes pour être autonome en énergie et le développement de l’autoproduction est la solution » a avoué, dans son discours, Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation.

Production locale

On ne peut évidemment pas parler de transformation des ressources locales si on n’évoque pas  l’agribusiness . C’est la réponse à l’autosuffisance alimentaire. Ainsi 2 grands projets de sucrerie prévus à Vatomandry et à Morondava sont en cours et permettront de couvrir les 120 000 tonnes de besoin restant en sucre dans le pays. Pour la farine, la capacité de production nationale a fortement augmenté depuis quelques années. La prochaine étape consistera à augmenter la valeur ajoutée locale puisque la production actuelle se base encore sur du blé importé. Dans le riz et l’huile alimentaire, il reste des opportunités d’investissement. Par ailleurs, nous continuons encore à importer 600 000 t de riz par an et 70 000 t d’huile par an. Il en est de même pour le savon où nous importons encore la moitié de nos besoins. De plus pour la production à petite échelle, il est probable que nous ne ressentons pas encore l’impact du projet One District One Factory, mais depuis plusieurs mois maintenant, le ministère expérimente avec les petites industries locales, l’exploitation des zones pépinières industrielles. Une mini-sucrerie à Boeny, une autre dans l’Anosy, une mini-huilerie dans l’Amoron’i Mania, une autre dans la Région de Bongolava, et enfin, un broyeur à manioc à Ambohimasoa, ont été installés au cours de l’année, à titre d’expérimentation. Certains ont été concluants, d’autres un peu moins mais cela nous servira à préparer les localités. Ainsi 75 unités industrielles sont sur le point d’arriver à Madagascar.

Hary Rakoto




L’émission de gaz carbonique est l’un des facteurs favorisant le réchauffement de la planète. La réduction de l’émission de CO2 sera l’un des enjeux majeurs de ce siècle si l’on veut renverser la vapeur. A cet effet, il faudra changer notre façon de consommer les produits électroniques, en particulier les Smartphones et les ordinateurs.
Avec plus de 50 millions de tonnes produits en 2019, soit plus de 6 tonnes de déchets électroniques produits par heure, nos anciens équipements « tech » constituent une source majeure de déchets dans le monde. On devrait atteindre 74 millions de tonnes de déchets électriques et électroniques (DEEE) en 2030.
Ainsi, à Madagascar, le projet « Net Zéro Carbone » a été lancé hier par Orange Madagascar. Il consiste à atteindre l’émission nulle de gaz à effet de serre d’ici 2040. Pour cela, le recyclage et la réutilisation de matériels informatiques et électroniques seront mis en avant.
En effet, en utilisant le système dit « économie circulaire », la réutilisation de vieux matériels toujours opérationnels aura des impacts positifs palpables d’ici 3 ans. Le recyclage va diminuer la consommation en matière électronique et d’empreinte carbone servant à la fabrication de nouveaux équipements.
Les Smartphones reconditionnés sont déjà mis en vente à Madagascar. Leurs prix très bas sont d’ailleurs très attractifs. Les premiers résultats de cette initiative sont attendus dès 2025. Il s'agit de réduire les émissions directes et indirectes de carbone à travers le numérique.
Le plastique, dérivé des carburants fossiles, est un composant important des appareils électroniques et électroménagers, avec les conséquences que l'on connaît sur l'environnement. Un Smartphone est composé d’environ 40 % de plastique, souvent mélangé à d’autres produits chimiques, ce qui ne le rend qu’en partie recyclable. Le reconditionnement n’est certes pas infaillible, mais la production d’un nouvel appareil produit 5 fois d’émission de carbone par rapport à ce procédé.
Les conséquences de la production de ces objets sur les réserves d’eau douce sont aussi désastreuses. En effet, il faut en moyenne 1.000 litres d’eau douce pour produire un téléphone et 1.500 litres pour produire un ordinateur. Des quantités non négligeables dans un contexte d’aggravation du stress hydrique dans de nombreuses Régions du monde.
Le groupe Orange affirme aussi que 55 % des énergies qu’il consomme viennent des sources renouvelables, a expliqué le directeur général d'Orange Madagascar. Ce dernier a ajouté que « la fonctionnalité Green permet aussi d'optimiser la consommation en fonction de l'usage de ce système. En outre, le groupe contribue également au développement des écosystèmes sol-plante-océan comme la plantation des mangroves qui assurent activement l'absorption du CO2 ».
Nikki Razaf

LA UNE DU 06 DECEMBRE 2022

Publié le lundi, 05 décembre 2022

Le championnat de Madagascar de golf début officiellement ce jour au Golf International du Rova à  Andakana. Les pros ouvriront le bal jusqu’à jeudi 8 décembre. Ils seront ensuite suivis par amateurs,  1ère série, 2ème série, 3ème série, les seniors, super seniors ainsi que les juniors les 9, 10 et 11 décembre. Ces derniers seront répartis en deux pour les moins de 12 ans et ceux entre 13 et 16 ans.

Alors que de fortes pluies s’abattaient sur la Capitale, la RN1 menant à l’Ouest avait été le théâtre d’une série de drames liés aux accidents de la circulation, dimanche soir dernier. Ces accidents ont coûté la vie à deux personnes, souvent dans des circonstances dramatiques, et dans deux endroits différents. A commencer par celui survenu du côté d’Ambodisaha, dans la Commune d’Ambatomirahavavy. L’accident impliquait un minibus Mercedes-benz 307 de la ligne 138, qui faisait du spécial et qui transportait des membres d'une famille. 

L’irresponsabilité des marchands n’a plus de limite et ils font ce qu’ils veulent en ce début du mois de décembre. Leur dernier fait d’armes est l’occupation de la voie rapide de l’axe Anosibe-Anosizato. Par conséquent, la circulation des véhicules est fortement au ralenti, ce qui entraîne des embouteillages monstres.

Quid du sort de l’environnement !

Publié le lundi, 05 décembre 2022

Le pays se dégrade. Un constat amer pour tout  citoyen jaloux de l’avenir de la Nation. A en croire l’article dûment élaboré par notre confrère tout récemment «  Destruction de l’environnement » (vendredi 2 décembre), la machine environnementale de la Grande île tourne à la vitesse marche arrière. Un article qui se doit vivement d’interpeller tous les acteurs de développement du pays dont entre autres les autorités publiques, les élus, la Société civile, les mouvements associatifs, les lanceurs d’information, les simples citoyens, la communauté de base, etc.

JIRAMA - L’organigramme revu et corrigé 

Publié le lundi, 05 décembre 2022

Pour plus d’efficacité. C’est en ce sens que le Conseil d’administration de la compagnie nationale d’eau et d’électricité compte remettre de l’ordre dans le système de gestion de la JIRAMA. A commencer, entre autres par la refonte totale de l’organigramme de la compagnie. « Ce n’est pas normal pour un responsable posté à Antsirabe de parcourir plusieurs centaines de kilomètres pour résoudre un souci d’ordre technique ou d’ordre managérial à Morondava. C’est en partie à cause de cela que nous avons décidé cette refonte radicale de notre organisation », explique Solo Andriamanampisoa, président du Conseil d’administration (PCA) de la compagnie.

Après 30 années d’existence, le groupe Da Hopp est toujours derrière le micro. L’un des icônes du hip-hop, catégorisé « old school » peaufine actuellement son concert unique après avoir officialisé en mois de septembre dernier son partenariat avec la fameuse maison de production Ivenco, promoteur d’artistes et de talents malagasy. Il s’agit d’un partenariat marquant un nouveau départ pour ce groupe mythique.

Pour une grande première dans l'histoire des jeux de la Commission de la jeunesse et des sports de l'Océan indien (CJSOI), Madagascar brille par son absence. Organisés tous les deux ans par la CJSOI, les jeux éponymes concernent le sud-ouest de l'Océan Indien, c'est-à-dire Djibouti, les Comores, Madagascar, Maurice, Mayotte, les Seychelles et La Réunion. À la différence des Jeux des îles de l'océan Indien, qui concernent les sportifs confirmés, ils ne s'adressent qu'aux jeunes de la région. Les jeux de la CJSOI se déroulent cette année à l'île Maurice. La cérémonie d'ouverture a eu lieu dimanche. Par ailleurs, les compétitions ont commencé hier. Une fête à laquelle Madagascar ne prendra pas part.

Les organisateurs ont annoncé le forfait de la Grande île. Aucune explication n’a cependant été fournie par les autorités malgaches contactées. Des sources officieuses rapportent des agitations de dernière heure de responsables malgaches. Ces derniers se seraient hâtés pour envoyer nos athlètes à l'île sœur avant le début de la grand-messe, mais c'était trop tard. Madagascar ne figurait plus dans les plans des responsables mauriciens. En effet, les délais d'engagement seraient largement dépassés. 

Ce forfait est incompréhensible. Le Conseil des ministres de juillet dernier avait approuvé une communication verbale au titre du ministère des Sports relative à la participation de Madagascar à ces Jeux de la CJSOI.  Le même Conseil des ministres avait approuvé la tenue et la prise en charge des dépenses liées à l'organisation de la sixième édition des Championnats nationaux de l'Association sportive interministérielle pour l'entretien des fonctionnaires et des agents de l'État à Toliara du 20 août au 4 septembre derniers. Une manifestation qui s'est déroulée sans encombre. Pourquoi l'organisation du départ des athlètes malgaches pour les jeux des CJSOI n'a pas suivi le même chemin ?

Une honte

Avec ce forfait, Madagascar se drape de ridicule car étant la seule à ne pas participer à ces jeux. Beaucoup ont également une pensée pour les athlètes malgaches dont certains se seront préparés pendant plus d'un an. Des sanctions sont ainsi attendues à l’encontre des responsables de cette situation déplorable. 

Madagascar va devoir désormais porter le poids du regard de ses voisins. La Grande île n’est pas capable d'organiser le départ de ses sportifs à Maurice. Elle qui doit pourtant organiser et accueillir les Jeux des Îles de l'océan Indien l'hiver prochain. Des Jeux qui ne démarrent d’ailleurs pas du bon pied. Rien en effet ne semble encore avoir commencé jusqu'ici en vue d'accueillir ces Jeux, les troisièmes organisés par Madagascar après ceux de 1990 et de 2007. 

Madagascar pourra compter sur des projets présidentiels a défaut de ceux du ministère des Sports. Les appartements construits à Ivato devraient être prêts et pourront servir de Village des jeux. Le stade de Mahamasina doté d'une piste en tartan sera également apte à accueillir les compétitions d'athlétisme. Mais quid des autres sports? Les infrastructures pour la natation ou pour le football, qui ne pourra se tenir à Mahamasina si ce stade est dédié à l’athlétisme, sont sujettes à questionnement.

Aucun début de rénovation des sites probables n'a pour l'heure été annoncée. Ne parlons même pas des nouvelles infrastructures. Après la finale de l’Afrobasket U18 en août dernier, le ministre des Sports avait annoncé la création d’un nouveau gymnase d’une capacité de 8.000 places avant les Jeux des îles. A sept mois de l’échéance, aucun coup de pelle n’a encore résonné. 

Quid aussi de la préparation des athlètes ? Le Conseil des ministres cité plus haut avait approuvé, le même jour, le programme de regroupement des athlètes malgaches pour l'année 2022 dans le cadre de la préparation de la 11e édition des Jeux Des Îles de l’Océan Indien, concernant 1175 athlètes. Une poignée de fédérations seulement a annoncé le début d'un regroupement à l'heure actuelle. Une situation qui n'augure rien de bon pour le sport malgache. Notons que Madagascar va accueillir une réunion des membres du Conseil Iinternational des jeux, la semaine prochaine, à propos des Jeux des îles...

 

La Rédaction

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Editorial

  • Phénomène ténébreux
    Air du temps. Intoxication par-ci ! Empoisonnement par-là ? Ces derniers temps, pas une semaine ou pas un mois sans que l’on fasse état d’intoxication alimentaire sinon d’un acte supposé d’empoisonnement. Pour le premier ou le second cas, il y a toujours une ou des vies d’autrui en cause. Alors, les Malagasy auraient-ils sciemment dévié de la ligne de conduite morale, le « Soatoavina malagasy », une valeur immuable héritée de nos ancêtres, les Ntaolo, pour s’adonner librement aux pratiques obscures et alarmantes chères au Prince des ténèbres. Durant ce second semestre en cours, des vagues d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle secouent Madagasikara. Certaines d’entre elles auraient été l’œuvre voulue d’empoisonnement. De sinistres actes délibérément commis et dont les mobiles demeurent, pour la plupart des cas, flous. Dans la soirée du samedi 14 juin 2025, à Ambohimalaza, une fête d’anniversaire vire au drame. Le dimanche 15 au petit matin, des…

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