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A pied levé. Face aux forfaits en cascade des Barea expatriés en Europe, le coach de l’équipe nationale malagasy, Nicolas Dupuis, a décidé de rappeler dans l’effectif,  Mamy Gervais et Toavina Rambeloson dit Deba Kely. Ces éléments ont participé aux éliminatoires de la CAN 2019 et font ainsi leur retour aux deux derniers matchs importants de Madagascar comptant pour la phase éliminatoire de la CAN 2021 au Cameroun. Contactés par le coach, ils ont donné leur accord pour participer à la rencontre contre l’Ethiopie et le Niger. A part ces deux, Nicolas Dupuis, selon ses dires partagés sur les réseaux sociaux, a appelé également un autre expatrié en l’occurrence Dafé mais celui-ci est retenu par son club qui aura un match important à disputer en Coupe de France.
Dans la lignée des appelés de dernière minute, trois joueurs locaux évoluant en Pro League à savoir François Ranaivo, Jean Claude et Naina Théo. Ces cinq éléments qui ont accepté de remplacer à pied levé les absents seront certainement les plus motivés à endosser le maillot national. Ils auront une chance inouïe de démontrer à qui de droit qu’ils méritent amplement de figurer sur la feuille du match tant en Ethiopie qu’à Toamasina.
La Covid -19 et la FIFA ont contrecarré le plan des sélections nationales en lice en compétitions internationales à partir de ce week-end et ce jusqu’à la semaine prochaine. La FIFA a, en effet, autorisé les clubs à retenir leurs joueurs appelés par leurs sélections nationales à cause de la pandémie. De cette décision, des dirigeants de clubs comptent l’appliquer en ne libérant que les internationaux qui vont disputer leurs rencontres dans la zone européenne et ce pour éviter qu’ils doivent passer la quarantaine à leur retour. Des sélections africaines en lice aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 sont victimes de cette autorisation délivrée par la FIFA dont Madagascar.
Les dernières informations livrées par le coach des Barea, Nicolas Dupuis, sur les réseaux sociaux annoncent l’indisponibilité de neuf joueurs titulaires aux deux prochaines sorties de l’équipe, contre Ethiopie et Niger. Bien que le coach n’ait mentionné leur identité, ces absents sont ceux qui évoluent dans les championnats européens. Citons entre autres les défenseurs, Jérôme Mombris et Jeremy Morel, les milieux de terrain Abel Anicet, Zotsara, Marco Ilaimaharitra, Rayan Raveloson et Dimitri Caloin ainsi que les attaquants, Bolida et Hakim Abdallah. Tous les compartiments des Barea sont ainsi touchés par ces forfaits en cascade « indépendamment » de la volonté des concernés.
Néanmoins, la sélection nationale peut compter sur ses cadres expatriés évoluant hors de la zone européenne comme Romain Metanire, Faneva Ima, Carolus, Ibrahim Amada, Voavy Paulin, Pascal Razakanantenaina et Dax Andriamirado.
Gageons que Nicolas Dupuis soit en mesure de trouver la meilleure combinaison pour que Madagascar arrache l’un des deux tickets en jeu du groupe K pour la phase finale de la CAN 2021 au Cameroun. Croisons les doigts !

Rata


Le suspense règne totalement encore, notamment pour les parents d’un petit garçon de 11 mois, donc un nourrisson, à Sambaina Manjakandriana. Vers midi mercredi dernier, personne n’a plus trouvé ses traces. Mais le bébé n’a pas été le seul à disparaître subitement ainsi. La jeune baby-sitter de 20 ans, à qui on a confié la garde du petit garçon, n’a plus également donné aucun signe de vie. Du coup, les proches de la victime ne peuvent s’empêcher qu’il s’agit d’un kidnapping. Et que la jeune femme est le premier à être soupçonnée. “On a tenté vainement de la joindre au téléphone, depuis. Mais ce dernier ne fait que sonner librement”, déclare une tante du garçonnet. D’après toujours notre interlocutrice, la femme suspecte est plutôt saine d’esprit, et qu’elle jouit plutôt d’une assez bonne réputation aux yeux des habitants de Manjakandriana.
Entretemps, les bruits circulent que celui-ci aurait été retrouvé dans le Nord du pays, précisément dans un foyer pour orphelins. Depuis hier, certaines publications sur Facebook ont même montré la photo du petit, qui aurait été entre de bonnes mains. Mais il serait encore trop tôt pour confirmer quoi que ce soit. “Les gendarmes sont encore en pleine investigation, donc en train de vérifier toutes les informations se rapportant sur les allégations de ces Facebookers”, renchérit-elle. D’ailleurs, l’information semble être fort improbable.  Le trajet entre la Capitale et Antsiranana est tellement long qu’il ne pourrait s’effectuer en quelques heures. A moins que le petit garçon a voyagé en avion, proposent certains observateurs.
De son côté, la Gendarmerie de Manjakandriana préfère ne rien prononcer encore. “Nous sommes vraiment en pleine recherche. Je crois que nous allons vous informer, au cas où nous aurons des nouvelles sur les concernés”, déclare une source auprès de la Brigade de gendarmerie de Manjakandriana.  Actuellement, tous ceux qui détiennent une information sur les deux portés disparus, sont invités à informer rapidement la Gendarmerie au 0340570074, sinon les parents de l’enfant avec ces numéros suivants : le 0333244911 ou le 0338100721
Franck R.


Le Président de la République Andry Rajoelina va s’exprimer demain soir dans une adresse à la Nation. Une allocution qui sera diffusée sur les chaînes de télévision et de radio publique ainsi que sur les chaînes privées du pays, lesquelles ont reçu hier la bande annonce du message en question.
Cette déclaration du Chef de l’Etat, qui intervient un an jour pour jour après l’annonce des premiers cas de contamination à la Covid-19 dans le pays et le décret d’état d’urgence sanitaire, est fortement attendue par la population dans le contexte actuel de regain de forme de l’épidémie dans la Grande-île. Une intervention d’autant plus attendue sachant que le Chef de l’Etat n’avait plus pris la parole de cette manière depuis le 18 octobre, lorsqu’il avait annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire dans le pays.
Au cours de ce discours, prévu à 20 heures, et dont très peu d’éléments ont filtré, le Président de la République devrait ainsi aborder la nouvelle étape de la lutte contre la Covid-19. Face à la recrudescence des nouveaux cas, le Conseil des ministres de mercredi avait sonné la mobilisation et annoncé plusieurs mesures pour briser la chaîne de transmission du virus, notamment l’interdiction des rassemblements de plus de 200 personnes ou le huis-clos pour les compétitions sportives. Des mesures qui, pour beaucoup, restent encore un peu floues quant à leur application. Des informations complémentaires voire supplémentaires seront manifestement données par le Président de la République dans son discours de demain.
S’il est peu probable que le Président annonce un nouveau confinement, va-t-il en revanche annoncer l’instauration de nouvelles mesures dans le pays pour ralentir la circulation du virus ? Un couvre-feu ? Va-t-il décréter l’état d’urgence sanitaire ? Ces questions, qui furent au centre des préoccupations politiques et médiatiques il y a un an, sont de nouveau d'une singulière acuité et connaîtront leurs réponses demain soir. Il devra également réaffirmer la stratégie malagasy quant aux vaccins contre la Covid-19, selon l’avis d’un observateur.
Andry Rajoelina devrait également profité de la tribune pour rassurer les Malagasy et appeler ceux-ci à faire preuve de bon sens, pour enrayer l’épidémie. Sur un plan plus politique, le Chef de l’Etat pourrait également esquisser certaines pistes de ce que sera la deuxième partie de son quinquennat. Il est en revanche peu probable qu’il aborde explicitement la perspective d’un remaniement. Le Chef de l’Etat ne pourra éviter de prendre la parole sur les revendications estudiantines ou encore les gesticulations de l’opposition.

La rédaction


Le taux d’inclusion financière de Madagascar est l’un des plus faibles au monde. En 2017, seulement deux personnes sur dix de la population adulte malagasy détiennent un compte auprès d’une institution financière ou d’un service mobile money, soit moins de 20% de la population. Aujourd’hui, cette tendance commence à s’inverser. Entre les investissements réalisés par les établissements de monnaie électronique et la mise en place d’une réglementation progressive, le mobile money s’est rapidement développé dans la Grande île, au cours des dix dernières années. Actuellement, les personnes possédant un compte mobile money sont largement plus nombreuses que celles détenant un compte auprès des différentes banques et institutions financières. «Les comptes de mobile money sont actuellement trois à quatre fois plus nombreux que les comptes bancaires habituelles. Nous n’avons pas encore les chiffres exacts à jour. Mais on peut le déduire facilement. Moins de 4% de la population en 2019, les titulaires de comptes bancaires, tournent alors aux alentours d’un million et demi. Pourtant, ce chiffre ne représente que les abonnés d’un seul opérateur téléphonique. Pour Orange Money Madagascar par exemple, ces abonnés tournent autour de deux millions. Pour MVola, le nombre des abonnés atteint les trois millions. Rien qu’avec ces chiffres, le triple est déjà dépassé, et de loin alors qu’il manque encore un troisième opérateur», explique un expert sur le sujet.
Ce choix des consommateurs s’explique surtout par la vulgarisation du téléphone mobile. Effectivement, près de la moitié de la population malagasy possède téléphone portable. Le mobile money devient alors plus accessible pour la majorité. Mais cela ne s’arrête pas là. « Je préfère utiliser mon compte de mobile money parce que déjà il est moins contraignant qu’un compte bancaire classique avec des procédures administratives allégées. Pour ouvrir un compte, tu n’as besoin que d’une carte d’identité nationale et c’est tout. En plus, il me fait gagner énormément de temps et réduit considérablement mes déplacements, je peux tout faire à partir de mon téléphone » soutient Lova, une vendeuse de vêtements du côté de Behoririka, en vantant les mérites de son compte mobile money. Et elle n’est pas la seule à ne jurer désormais que par le mobile money pour ses opérations financières. 
Face à ce succès fulgurant, les institutions financières se lancent même dans le mobile money pour conquérir cette toute nouvelle catégorie de clients. Le même concept, les mêmes services mais à des frais plus attrayants et une clientèle plus élargie, sachant que le service ne se limite pas à un seul opérateur téléphonique. En parallèle, elles innovent également leurs services financiers pour concurrencer, dans un sens, ceux du mobile money. Dans tous les cas, l’objectif final est de favoriser l’inclusion financière dans le pays et stimuler ainsi la croissance économique du pays.
Rova Randria

L’appel à mobilisation des partenaires, récemment lancé par la Première dame Mialy Rajoelina, a porté ses fruits. Dans le cadre du projet « Avotse », de multiples activités seront menées dans les Régions d’Androy et d’Anosy, notamment en faveur des enfants. Outre le renforcement de l’alimentation scolaire, la construction des écoles et la prise en charge sanitaire des élèves en font partie.

 

Un changement équitable. C'est à travers cette expression que l'association des directeurs des écoles privées à Madagascar a conclu ses requêtes en ce qui concerne l'amélioration de l'enseignement que le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur véhiculent actuellement. D'après ces directeurs d'école ayant effectué, hier, une réunion à Antananarivo, le changement des programmes scolaires pour le cycle primaire et secondaire vont de pair avec les approches pédagogiques.

La liste des personnes décédées à la suite de consommation de « Fano » ou chair de tortue marine contaminée par près d'une centaine de personnes domiciliées à Marofototra, District de Vatomandry, ne cesse de s'allonger. Un récent bilan de la Direction générale de la pêche annonce que le nombre des personnes ayant perdu la vie s'élève à 15, contre 9 un jour auparavant. Par ailleurs, six autres personnes sont encore hospitalisées, selon ce récent bilan.

 

Trois citoyennes malagasy revenant de France et de Maurice ont été les premières personnes testées positives au coronavirus à Madagascar. Le premier cas positif a atterri le 17 mars 2020 à bord du vol Air France 934. Le deuxième cas confirmé est arrivé un jour après par le vol Air Mauritius MK288, tandis que le troisième individu infecté par le virus a rejoint la Grande île avec le vol Air Madagascar MD051 le 19 mars.

La destruction des matériels et des infrastructures retarde l'intervention des sapeurs-pompiers à Antananarivo. En effet, presque tous leurs matériels sont déjà usés ou présentent des fissures. Les soldats de feux dispensent plus de temps à la réparation des matériels qu'à l'intervention, en particulier les tuyaux d'incendie.

 

Au beau fixe !

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Qui dit que la relation entre Madagasikara et la Banque mondiale (BM) s'effrite ? Que la confiance de l'Institution de Bretton Woods à l'endroit de la Grande île vole en éclats ? Tenez-vous bien, mesdames et messieurs spécialistes des rumeurs les plus fantaisistes, sources d'intox barbares et lanceurs de fausses alertes, le ciel est bleu entre la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Etat malagasy.

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  • Président Andry Rajoelina - Début d’une série d’inaugurations dans l’Anôsy
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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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