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Le suspense règne totalement encore, notamment pour les parents d’un petit garçon de 11 mois, donc un nourrisson, à Sambaina Manjakandriana. Vers midi mercredi dernier, personne n’a plus trouvé ses traces. Mais le bébé n’a pas été le seul à disparaître subitement ainsi. La jeune baby-sitter de 20 ans, à qui on a confié la garde du petit garçon, n’a plus également donné aucun signe de vie. Du coup, les proches de la victime ne peuvent s’empêcher qu’il s’agit d’un kidnapping. Et que la jeune femme est le premier à être soupçonnée. “On a tenté vainement de la joindre au téléphone, depuis. Mais ce dernier ne fait que sonner librement”, déclare une tante du garçonnet. D’après toujours notre interlocutrice, la femme suspecte est plutôt saine d’esprit, et qu’elle jouit plutôt d’une assez bonne réputation aux yeux des habitants de Manjakandriana.
Entretemps, les bruits circulent que celui-ci aurait été retrouvé dans le Nord du pays, précisément dans un foyer pour orphelins. Depuis hier, certaines publications sur Facebook ont même montré la photo du petit, qui aurait été entre de bonnes mains. Mais il serait encore trop tôt pour confirmer quoi que ce soit. “Les gendarmes sont encore en pleine investigation, donc en train de vérifier toutes les informations se rapportant sur les allégations de ces Facebookers”, renchérit-elle. D’ailleurs, l’information semble être fort improbable.  Le trajet entre la Capitale et Antsiranana est tellement long qu’il ne pourrait s’effectuer en quelques heures. A moins que le petit garçon a voyagé en avion, proposent certains observateurs.
De son côté, la Gendarmerie de Manjakandriana préfère ne rien prononcer encore. “Nous sommes vraiment en pleine recherche. Je crois que nous allons vous informer, au cas où nous aurons des nouvelles sur les concernés”, déclare une source auprès de la Brigade de gendarmerie de Manjakandriana.  Actuellement, tous ceux qui détiennent une information sur les deux portés disparus, sont invités à informer rapidement la Gendarmerie au 0340570074, sinon les parents de l’enfant avec ces numéros suivants : le 0333244911 ou le 0338100721
Franck R.


Le Président de la République Andry Rajoelina va s’exprimer demain soir dans une adresse à la Nation. Une allocution qui sera diffusée sur les chaînes de télévision et de radio publique ainsi que sur les chaînes privées du pays, lesquelles ont reçu hier la bande annonce du message en question.
Cette déclaration du Chef de l’Etat, qui intervient un an jour pour jour après l’annonce des premiers cas de contamination à la Covid-19 dans le pays et le décret d’état d’urgence sanitaire, est fortement attendue par la population dans le contexte actuel de regain de forme de l’épidémie dans la Grande-île. Une intervention d’autant plus attendue sachant que le Chef de l’Etat n’avait plus pris la parole de cette manière depuis le 18 octobre, lorsqu’il avait annoncé la fin de l’état d’urgence sanitaire dans le pays.
Au cours de ce discours, prévu à 20 heures, et dont très peu d’éléments ont filtré, le Président de la République devrait ainsi aborder la nouvelle étape de la lutte contre la Covid-19. Face à la recrudescence des nouveaux cas, le Conseil des ministres de mercredi avait sonné la mobilisation et annoncé plusieurs mesures pour briser la chaîne de transmission du virus, notamment l’interdiction des rassemblements de plus de 200 personnes ou le huis-clos pour les compétitions sportives. Des mesures qui, pour beaucoup, restent encore un peu floues quant à leur application. Des informations complémentaires voire supplémentaires seront manifestement données par le Président de la République dans son discours de demain.
S’il est peu probable que le Président annonce un nouveau confinement, va-t-il en revanche annoncer l’instauration de nouvelles mesures dans le pays pour ralentir la circulation du virus ? Un couvre-feu ? Va-t-il décréter l’état d’urgence sanitaire ? Ces questions, qui furent au centre des préoccupations politiques et médiatiques il y a un an, sont de nouveau d'une singulière acuité et connaîtront leurs réponses demain soir. Il devra également réaffirmer la stratégie malagasy quant aux vaccins contre la Covid-19, selon l’avis d’un observateur.
Andry Rajoelina devrait également profité de la tribune pour rassurer les Malagasy et appeler ceux-ci à faire preuve de bon sens, pour enrayer l’épidémie. Sur un plan plus politique, le Chef de l’Etat pourrait également esquisser certaines pistes de ce que sera la deuxième partie de son quinquennat. Il est en revanche peu probable qu’il aborde explicitement la perspective d’un remaniement. Le Chef de l’Etat ne pourra éviter de prendre la parole sur les revendications estudiantines ou encore les gesticulations de l’opposition.

La rédaction


Le taux d’inclusion financière de Madagascar est l’un des plus faibles au monde. En 2017, seulement deux personnes sur dix de la population adulte malagasy détiennent un compte auprès d’une institution financière ou d’un service mobile money, soit moins de 20% de la population. Aujourd’hui, cette tendance commence à s’inverser. Entre les investissements réalisés par les établissements de monnaie électronique et la mise en place d’une réglementation progressive, le mobile money s’est rapidement développé dans la Grande île, au cours des dix dernières années. Actuellement, les personnes possédant un compte mobile money sont largement plus nombreuses que celles détenant un compte auprès des différentes banques et institutions financières. «Les comptes de mobile money sont actuellement trois à quatre fois plus nombreux que les comptes bancaires habituelles. Nous n’avons pas encore les chiffres exacts à jour. Mais on peut le déduire facilement. Moins de 4% de la population en 2019, les titulaires de comptes bancaires, tournent alors aux alentours d’un million et demi. Pourtant, ce chiffre ne représente que les abonnés d’un seul opérateur téléphonique. Pour Orange Money Madagascar par exemple, ces abonnés tournent autour de deux millions. Pour MVola, le nombre des abonnés atteint les trois millions. Rien qu’avec ces chiffres, le triple est déjà dépassé, et de loin alors qu’il manque encore un troisième opérateur», explique un expert sur le sujet.
Ce choix des consommateurs s’explique surtout par la vulgarisation du téléphone mobile. Effectivement, près de la moitié de la population malagasy possède téléphone portable. Le mobile money devient alors plus accessible pour la majorité. Mais cela ne s’arrête pas là. « Je préfère utiliser mon compte de mobile money parce que déjà il est moins contraignant qu’un compte bancaire classique avec des procédures administratives allégées. Pour ouvrir un compte, tu n’as besoin que d’une carte d’identité nationale et c’est tout. En plus, il me fait gagner énormément de temps et réduit considérablement mes déplacements, je peux tout faire à partir de mon téléphone » soutient Lova, une vendeuse de vêtements du côté de Behoririka, en vantant les mérites de son compte mobile money. Et elle n’est pas la seule à ne jurer désormais que par le mobile money pour ses opérations financières. 
Face à ce succès fulgurant, les institutions financières se lancent même dans le mobile money pour conquérir cette toute nouvelle catégorie de clients. Le même concept, les mêmes services mais à des frais plus attrayants et une clientèle plus élargie, sachant que le service ne se limite pas à un seul opérateur téléphonique. En parallèle, elles innovent également leurs services financiers pour concurrencer, dans un sens, ceux du mobile money. Dans tous les cas, l’objectif final est de favoriser l’inclusion financière dans le pays et stimuler ainsi la croissance économique du pays.
Rova Randria

L’appel à mobilisation des partenaires, récemment lancé par la Première dame Mialy Rajoelina, a porté ses fruits. Dans le cadre du projet « Avotse », de multiples activités seront menées dans les Régions d’Androy et d’Anosy, notamment en faveur des enfants. Outre le renforcement de l’alimentation scolaire, la construction des écoles et la prise en charge sanitaire des élèves en font partie.

 

Un changement équitable. C'est à travers cette expression que l'association des directeurs des écoles privées à Madagascar a conclu ses requêtes en ce qui concerne l'amélioration de l'enseignement que le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur véhiculent actuellement. D'après ces directeurs d'école ayant effectué, hier, une réunion à Antananarivo, le changement des programmes scolaires pour le cycle primaire et secondaire vont de pair avec les approches pédagogiques.

La liste des personnes décédées à la suite de consommation de « Fano » ou chair de tortue marine contaminée par près d'une centaine de personnes domiciliées à Marofototra, District de Vatomandry, ne cesse de s'allonger. Un récent bilan de la Direction générale de la pêche annonce que le nombre des personnes ayant perdu la vie s'élève à 15, contre 9 un jour auparavant. Par ailleurs, six autres personnes sont encore hospitalisées, selon ce récent bilan.

 

Trois citoyennes malagasy revenant de France et de Maurice ont été les premières personnes testées positives au coronavirus à Madagascar. Le premier cas positif a atterri le 17 mars 2020 à bord du vol Air France 934. Le deuxième cas confirmé est arrivé un jour après par le vol Air Mauritius MK288, tandis que le troisième individu infecté par le virus a rejoint la Grande île avec le vol Air Madagascar MD051 le 19 mars.

La destruction des matériels et des infrastructures retarde l'intervention des sapeurs-pompiers à Antananarivo. En effet, presque tous leurs matériels sont déjà usés ou présentent des fissures. Les soldats de feux dispensent plus de temps à la réparation des matériels qu'à l'intervention, en particulier les tuyaux d'incendie.

 

Au beau fixe !

Publié le mercredi, 17 mars 2021

Qui dit que la relation entre Madagasikara et la Banque mondiale (BM) s'effrite ? Que la confiance de l'Institution de Bretton Woods à l'endroit de la Grande île vole en éclats ? Tenez-vous bien, mesdames et messieurs spécialistes des rumeurs les plus fantaisistes, sources d'intox barbares et lanceurs de fausses alertes, le ciel est bleu entre la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et l'Etat malagasy.

8 095 employés de courte durée (ECD) sont pris en charge grâce au budget de fonctionnement de l’Etat. Pourtant, ils cotisent auprès de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS). Afin de réduire le déficit au niveau de la Caisse de retraite de l’Etat, estimé à 384 milliards d’ariary en 2020, le Conseil du Gouvernement qui s’est tenu le 19 décembre 2020 a autorisé l’affiliation des ECD à la Caisse de prévoyance de retraite (CPR).

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Editorial

  • Foire de tous les espoirs
    La FEPA ferme ses portes. Le rideau est tombé sur la 16ème édition de la Foire de l’élevage et de la production animale. Un évènement de taille qui a suscité beaucoup d’intérêts et par conséquent a attiré une grande affluence surtout chez les jeunes en herbe en quête d’activités porteuses pour un lendemain enchanté. Sous l’égide du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE), la FEPA s’était tenue du 25 au 28 mars à Nanisana, dans la mythique enceinte dédiée à ce genre d’évènement. Selon les termes des organisateurs, la FEPA ambitionne d’éveiller les intérêts chez les jeunes sur l’importance des activités lucratives générées par l’élevage et la production animale en vue de la relance de l’économie du pays. A en croire l’affluence des visiteurs durant ces quatre jours d’affilée qui, en fait, ont envahi les stands et leur curiosité et leurs intérêts à suivre les exposés des exposants, la…

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