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Le 5 février dernier, des voyous ont enlevé puis assassiné de façon inhumaine la prénommée Gracia, une jeune fille de 14 ans résidant à Fénérive-Est. Cependant, la section de recherche criminelle ainsi que la Brigade de gendarmerie de cette ville
n’ont pas croisé les bras. Sitôt informées, elles ont poussé leurs recherches jusqu’à ce que celles-ci aient débouché sur le résultat tant attendu. Le 19 février dernier, le funeste trio fut déféré au Parquet puis placé sous mandat de dépôt.

Le 9 février dernier, les gendarmes ont découvert l’adolescente, ou plutôt son cadavre qui est déjà en état de décomposition avancée dans un secteur boisé du quartier d’Andreba, Commune d’Ambodimanga, dans le District de Fénérive-Est.
En approfondissant leur investigation, et en analysant le corps, les enquêteurs, en s’appuyant sur les résultats de cette analyse, ont pu déduire que la victime a été violée avant qu’on l’ait assassinée. De son côté, ses proches ont soupçonné un jeune homme comme étant à l’instigation du forfait. Le suspect fut alors arrêté, et a été aussitôt soumis à un interrogatoire. Effectivement, le concerné a fait l’aveu. Mieux, il a dénoncé ses deux complices.

Tous ont avoué leur crime. Le 13 février dernier, les dénommés S. et B.C ont été arrêtés. Pendant leur interrogatoire, ces derniers ont reconnu les faits. Pourtant, ils doivent encore purger leur peine à la prison de Fénérive-Est. Or, ils bénéficient d’un régime particulier les autorisant à quitter provisoirement leurs cellules de détention et se présenter à la prison tous les vendredis.

De son côté, la Gendarmerie, bien qu’elle se montre solidaire avec la Justice, déplore toutefois que certaines procédures de detention des auteurs de crimes sont à remettre en question. Et pour cause, la mise en liberté conditionnelle de certains criminels est parfois lourde de conséquence pour l’ensemble de la société. La Gendarmerie s’interroge donc sur ces conditions de mise en liberté provisoire, car à sa connaissance, les criminels, qui sont en majorité des multirécidivistes, ne devraient pas avoir le droit d’en bénéficier. Matière à réflexion !

Franck R.
 


Préservation de la population malagasy. Depuis le mois de janvier dernier, la nouvelle grille tarifaire de la JIRAMA n’a pas cessé de faire des siennes, tant au niveau des abonnés de la compagnie d’eau et d’électricité qu’au niveau des autorités publiques et des partenaires techniques et financiers. Face aux différents rebondissements, le ministre de l’Economie et des Finances (MEF), Richard Randriamandrato, s’est voulu rassurant, surtout en ce qui concerne les relations actuelles avec la Banque mondiale, hier, lors d’une rencontre avec la presse. « Ce n’est pas la première fois que des situations de ce genre se présentent. Nous pouvons avoir des sujets de discorde. Mais cela ne nous empêche en aucun cas de collaborer. Le manque d’échange d’informations et de notes entre la JIRAMA et la Banque mondiale a été la principale source de dilemme, notamment concernant les décisions prises au niveau du Gouvernement. Nous y avons remédié. Des séances de discussion ont été organisées pour ce faire. Ainsi, il a été expliqué que l’application de la nouvelle grille tarifaire est juste reportée et non suspendue de manière définitive. Cette période post-Covid n’est pas un moment opportun pour cela, vu que la grande majorité des ménages malagasy rencontrent aujourd’hui de grandes difficultés financières », a-t-il expliqué. Cette bonne relation avec l’institution financière, d’après les informations diffusées par le MEF, se reflète par la préparation d’ores et déjà d’un nouveau programme de financement : le Programme contre-résultats (« P for R »).
La semaine dernière, une lettre de l’Institution de Breton Woods adressée au ministère de l’Economie et des Finances a remis en cause la correction des factures exorbitantes réalisée par la JIRAMA, suite aux directives du Conseil des ministres du 20 janvier dernier. En se basant sur les analyses sommaires de ses experts, la Banque mondiale estime notamment que la mise en œuvre de ces ajustements temporaires par la Direction générale de cette société d’Etat « mènera à des pertes de revenus très conséquentes, tout à fait incompatibles avec les objectifs de son aide budgétaire ». Elle a ainsi demandé à la JIRAMA de lui fournir une analyse détaillée de la situation afin de lui permettre d’évaluer si ces actions correctives empièteraient sur l’accord de financement établi en juillet 2020. La Banque mondiale est allée jusqu’à remettre en cause le financement en question. En tout cas, d’après les propos du ministre, tout est réglé en bonne et due forme. L’évolution de la situation est quand même à suivre de près. 
Rova Randria


Fini les longues files d’attente ou encore les étudiants « fantômes » qui continuent de percevoir le fonds mis à disposition par l’Etat à tous les étudiants actifs. La grande avancée technologique, inscrite dans le cadre de la digitalisation à l’université Ankatso, porte particulièrement sur le paiement des bourses d’études via une carte Visa multifonctionnelle. Effectivement, à partir de ce mois de mai, une carte d’étudiant électronique va être délivrée progressivement à tous les 40 000 étudiants inscrits à Ambohitsaina. « En partenariat avec la BOA, des distributeurs automatiques de billets seront installés au sein de l’université d’Antananarivo à partir desquels les étudiants vont retirer les espèces. En plus, Paositra Money, la plateforme de services financiers en ligne comprenant les services de transfert d’argent et de paiement électronique, demeure également une autre option pour les étudiants dans le cadre de ce projet », a expliqué une source auprès de la Présidence de l’université d’Antananarivo. Faut-il rappeler que les critères des étudiants non-boursiers s’appliquent particulièrement aux étrangers et à ceux qui travaillent tout en poursuivant leurs études. Il en est de même pour les étudiants ayant triplé à titre dérogatoire.
« L’université nous a demandé de se présenter ce vendredi avec une photo d’identité et notre carte d’identité nationale. Avec les quelques informations qui nous ont été fournies, ce projet nous parait très promettant. Déjà qu’il nous évite des longues procédures administratives, je suis certaine qu’il va œuvrer à instaurer le campus numérique tant convoité », s’est réjouie une étudiante en Master au Domaine des Arts, des Lettres et Sciences humaines.
Mobilisée depuis hier au niveau de la Faculté de médecine, une équipe formée par l’université d’Antananarivo, les associations des étudiants et la « Paositra Malagasy » procède à la réception des dossiers et la saisie des bases de données. Suivant le calendrier de mise en place de la digitalisation, l’université d’Antananarivo, soutenue en grande partie par la Présidence de la République, en collaboration avec cette entreprise spécialisée en services postaux sur tout le territoire, dispose d’une semaine pour réunir toutes les informations des étudiants auprès des écoles supérieures et Facultés. 

Toute une opération administrative et financière…

Selon le Professeur Mamy Raoul Ravelomanana, président de l’université d’Antananarivo, le lancement de la digitalisation à Ambohitsaina représente un signe d’évolution technologique pour une amélioration de la comptabilité, entre autres. Effectivement, toutes les opérations administratives voire financières s’effectueront à travers une carte Visa multifonctionnelle. Il s’agit d’une nouvelle fiche individuelle numérique comprenant le cursus universitaires d’un étudiant, la Faculté où il est inscrit, ses débuts dans les études supérieures, ses relevés de note, sans oublier d’autres informations relatives à son parcours à l’université et qui sont consultables à tout moment. A ces utilisations s’ajoutent les téléchargements, l’accessibilité à la bibliothèque universitaire et aussi à des bibliothèques virtuelles, mais surtout le paiement des bourses. Tout cela sera réglé grâce à la carte d’étudiant électronique, actuellement en cours de conception, a expliqué le Professeur Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Et d’ajouter que : « Outre la transparence, nous nous sommes lancés dans la digitalisation afin d’accélérer le traitement des dossiers et de renforcer les suivis budgétaires », a-t-il accentué.

K.R.

L’avancée des travaux du stade Barea suit un rythme fulgurant. Aucun passant ne pourra remarquer les changements à l’intérieur du chantier. Notamment, les armatures métalliques érigées à une hauteur de 36 m et qui pèsent entre 16 et 21 tonnes, derrière la tribune centrale.  Les responsables étatiques auprès de la Présidence de la République et des ministères ont effectué la réception technique et l’approbation de la qualité des travaux cette semaine.
Des plaques perforées en aluminium, qui feront office de décoration, seront accrochées sur les armatures métalliques lesquelles revêtiront le gradin et la tribune, qui seront ornés des lumières multicolores à la fin des travaux.
Pour l’intérieur de la tribune, des ouvriers passent au carrelage et à la peinture des piliers et les différents compartiments ainsi que les couloirs. Tandis que d’autres procèdent à la pose des tuyaux d’aération et des réseaux électriques. Concernant la pelouse, elle est prête à recevoir le premier match que le stade Barea abritera.
 Il faut rappeler que le comité exécutif de la fédération malagasy de football s’est déjà réuni la semaine dernière pour déterminer le stade qui abritera le dernier match qualificatif des Barea contre le Niger le 30 mars. Les membres ont prévenu que cette rencontre se déroulera soit au stade Barikadimy de Toamasina soit au stade de Vontovorona. Effectivement, le suspense reste entier sur la tenue de cette rencontre au stade Barea Mahamasina.
Elias Fanomezantsoa


Davantage de dénonciations. Les responsables du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) ont dernièrement mis à nu des malversations auprès de l’université de Toamasina. Les preuves à l’appui concernent notamment les bourses et les inscriptions pour l’année universitaire 2019-2020. Une source locale a également informé que le président de cette université a recruté près de 100 personnels administratifs et techniques, sans avoir l’aval du Conseil d’administration de l’établissement. A cela s’ajoute la vente aux enchères de quelques véhicules en bon état, destinés au personnel de l’université. D’un autre côté, le premier responsable du campus de Barikadimy est pointé du doigt pour son favoritisme. Selon les informations recueillies, son directeur de cabinet ne serait autre que son beau-frère.
Une semaine après la manifestation estudiantine à Barikadimy, le président de l’université de Toamasina est toujours maintenu à son poste. Ceci malgré ses fautes répétitives, entraînant la manifestation « mortelle » des étudiants, jeudi dernier. Les responsables du MESUPRES classent ce président d’université de « multirécidiviste », tout en dénonçant une mauvaise gouvernance. Pour leur part, des étudiants ont effectué une marche silencieuse lundi dernier, entre autres pour réclamer la démission ou le limogeage dudit président.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que le paiement des bourses se fait tardivement à Toamasina. En décembre 2019, les dossiers ont déjà été envoyés par le ministère mais le paiement n’a pu se faire qu’en mai 2020, soit 5 mois plus tard, d’après le Pr Gil Dany Randriamasitiana, secrétaire général du MESUPRES. Ce retard de paiement a entraîné une manifestation des étudiants. Il a fallu que le ministère intervienne et calme la tension, avant que le calendrier sorte…
Recueillis par Patricia R.









La frustration engendrée par la jalousie, pas vraiment la sienne, mais plutôt celle de son commanditaire, c’est fort probablement la raison de la péroraison de ce semblant de journaliste qui a déferlé des insanités mal fondées sur notre équipe nationale de foot, les Barea, sur les réseaux sociaux. Et apparemment, celui qui l’aurait informé en détail sur la situation du foot malagasy et de celle de la fédération de cette discipline - un individu qui aurait hérité de Judas la félonie - n’est vraisemblablement pas étranger à cette entité.
Dans son obscure entreprise, le péroreur des réseaux sociaux use de sa volubilité pour essayer d’être convaincant et faire croire toutes les sornettes relatives au foot à Madagascar qu’il déballe sur la toile. Sournoisement, il se dit n’ayant aucun intérêt à parler des maux du foot et de la fédération malagasy. Et pourtant, il en parle avec faconde et avec une préoccupation trop marquée qui laisse perplexe. Trop de détails et de précisions. Mais pourquoi s’excuser ? Quand on ose, on ose, et on doit le dire ouvertement, sans ambages, ni concessions. Des excuses - simulées ou non - qui font comprendre qu’on lui a confié la mission du perroquet, bien évidemment « motivé ».
Après ses quelques jongleries verbales, maladroitement négociées à travers les méandres de la sournoiserie, les lecteurs auront sûrement compris que l’objectif de cet odieux émissaire était de dénigrer le foot et la fédération malagasy pour porter atteinte à cette avancée, aussi soudaine qu’inévitable des Barea vers le succès.
Et puisque apparemment, techniquement sur la pelouse, cette manœuvre semble plus complexe, il a jugé plus efficace de s’attaquer au côté psychique, par le biais de son art malveillant du dénigrement. A croire ses dires, le succès du foot malagasy n’est que le fruit d’un hasard, et que les coulisses de cette discipline seraient truffées de capharnaüm.
Cette évolution soudaine des Barea, certains pays africain, et peut-être aussi non-africain, n’ont pu la concevoir. Une surprise qui ne date pas de la CAN à laquelle les Barea - à leur première qualification pour ce tournoi - sont parvenus aux quarts de finale, puisque déjà, quelques années auparavant, leurs compatriotes du beach soccer ont ébahi toute l’Afrique, sinon le monde entier, en raflant le trophée continental, voire en franchissant la porte d’entrée de la Coupe du monde du foot sur sable. En effet, à leur première participation à la coupe continentale africaine, les Bareabeach soccer, après avoir éliminé d’un revers de main toutes les supposées grandes équipes, ont pulvérisé en finale les Sénégalais, pourtant inamovibles détenteurs du titre. Pour une surprise, c’est était bien une. Et de taille !
Cette manigance, puisque c’en est une, ne se limitant pas uniquement pas qu’au foot revêt une dimension bien plus élargie. En effet, elle fait partie des manœuvres fallacieuses dont certains « dominateurs  présomptueux » usent pour démoraliser les autres, surtout les anciens pays colonisés qu’ils veulent garder sous leur coupe. La politique du vers qui ronge petit à petit la pomme de toutes parts, pour la détruire.
Parlant du fait que les joueurs des Barea n’ont pour la plupart aucun lien de sang malagasy, on peut mettre un terme à cette polémique en prônant la mondialisation qui fait dorénavant abstraction de leurs origines. Aujourd’hui, c’est la politique de la « fin qui justifie les moyens » qui compte. En de termes plus clairs, la fin c’est la victoire et les moyens, le recrutement de joueurs étrangers.
Certes, tout ce que ce « gros jaloux » raconte dans sa publication ne relève pas du mensonge, mais tout bien réfléchi, l’on ne peut s’empêcher de se demander : Mais quel pays dans le monde peut se targuer de ne pas avoir ses problèmes ? Alors pourquoi s’en prendre particulièrement au foot à Madagascar ?
R.S.


Les ténors au sein de l’EMMONAT, étaient finalement sortis de leur silence à propos de déploiement de leurs troupes à Ambohijatovo, Analakely et ses environs, lors de la tentative de l’Opposition d’y tenir un meeting, samedi dernier. « il s’agissait plutôt d’un acte préventif et non répressif »,  déclare en substances le Gal Zafisambatra Ravoavy  de la Gendarmerie, devant la presse à Ankadilalana, hier. Acte préventif puisque les efforts étaient consacrés à empêcher un débordement sinon un dérapage inutile sur place.
Par ailleurs, le préfet de police d’Antananarivo a profité de l’occasion pour parler au nom des Forces de l’ordre afin d’ adresser une excuse  aux  habitants de la Capitale, pour les incommodités engendrées par l’important bouleversement et le dérangement de la circulation automobile dans ces endroits de la ville à cause de ces mesures préventives de samedi dernier. De même, comme le secrétaire d’Etat à la Gendarmerie l’avait fait dès samedi, le préfet a remercié la population d’Antananarivo pour son sang-froid, et qui n’a pas été tenté de céder à la provocation.
De son côté, le commandant de la Circonscription régionale de Gendarmerie d’Antananarivo, le Général Andry Rakotondrazaka, a martelé que l’action de l’EMMONAT visait à arrêter les auteurs d’infraction. « Il serait faux de dire que nous avons arrêté tous ceux qui ont été vêtus de rouge. Ces individus ont été appréhendés, non pas pour la couleur de leurs habits, mais parce qu’ils sont simplement des mercenaires », déclare-t-il sans ambages. Une manière chez l’intervenant de dissiper tout malentendu avec toutes ces désinformations trouvées ou partagées sur les réseaux sociaux tout au long du week-end dernier.
Parallèlement, et après leur enquête par une cellule mixte au sein de l’EMMOFAR à la section de recherche criminelle de gendarmerie à Fiadanana, les 12 personnes impliquées dans le forcing de l’Opposition, afin de rassembler ses militants à Ambohijatovo et à Analakely, ont été déférées au Parquet hier. Et tard dans la soirée, à l’issue de leur déferrement, ces personnes ont toutes été placées en détention préventive à la maison d’arrêt à Antanimora.
Franck R.

Un introuvable de plus !

Publié le lundi, 22 février 2021

Andrainjato Vonison Razafindambo, une figure très engagée, trop même, de l’Opposition et animateur fervent de l’émission « miara-manonja » a été convoqué par la police judiciaire de la Brigade de recherche criminelle à Fiadanana. L’ancien ministre du Gouvernement Solonandrasana Mahafaly Olivier du régime précédent snoba ladite convocation. Et jusqu’à ce jour, Andrainjato est introuvable ! Personne ne sait, du moins apparemment où est-ce qu’il se trouve. Sauf qu’on chuchote qu’il serait ou se terrerait dans les parages de Soavinandriana (Région d’Itasy), le sol natal. Ce militant de l’Opposition et figure de proue de « miara-manonja », journaliste de son état, serait accusé d’un délit ayant un lien direct avec le métier de la presse. A travers cette émission controversée, Vonison Razafindambo déballe, à tort ou à raison, des propos portant gravement préjudice à l’honorabilité du régime en place. Des accusations gratuites et provocantes !
Guy Ralaiseheno, un autre animateur de « miara-manonja » de même calibre et aussi fervent, sinon plus, que Vonison Andrainjato Razafindambo fait l’objet d’une convocation de la Gendarmerie de la Brigade criminelle de Fiadanana le 15 février. Pour sa part, la Direction de la législation et du contentieux de la Primature a porté plainte pour « diffusion de fausse nouvelle et incitation à la haine contre le Gouvernement ». Cet ancien maire d’Ankaraobato sous les couleurs du TIM, lui aussi, répond absent à l’appel de la convocation. Et Guy Ralaiseheno est introuvable. Et voilà, un introuvable de trop ! Est-ce un mode opératoire des « militants courageux » du RMDM. Et le drame ou le comble de l’histoire, ces énergumènes froussards ou poltrons, continuent d’intervenir directement aux émissions de « miara-manonja » pour se moquer en fait des Forces de l’ordre avec leur armada dissuasive même de l’Etat malagasy de sa détermination à mettre hors d’état de nuire les fauteurs de trouble.
Au-delà de toute considération, l’observateur affuté s’interroge du fondement des comportements contradictoires des deux « fuyards ». Quand quelqu’un ose crier sur le toit avec virulence de ce genre, on doit être prêt à assumer pleinement. D’autant qu’en tenant compte de leur trajectoire politique respective, Vonison et Guy, les trois mousquetaires avec Hanitra, ne sont guère des novices en politique. Le premier est un ancien député élu à Soavinandriana (Itasy) sur le dossard AKFM, plus tard « Fanavaozana » et ancien ministre. Tandis que le second, un ancien maire sous les couleurs TIM et un militant de première heure et très fervent de ce parti fondé par Ravalo. Les deux, ils ont un point commun : la gueule ! Ils présentent l’apparencedes durs à cuire mais au fait, cene sont que de vulgaires poltrons. L’on a appris que deux animateurs de l’autre « miara-manonja », à savoir l’émission en boucle « tambatra », proche du pouvoir, ont été aussi convoqués par la Gendarmerie à Fiadanana. Pour leur part, ils se sont présentés physiquement.
En tout cas, la pratique politique à Madagasikaralaisse parfois à désirer. Le manque de courage ou plutôt de volonté à assumer jusqu’au bout fait cruellement défaut. Quand un Chef d’Etat « s’enfuit » à l’extérieur pour se rendre introuvable, du moins inaccessible et ce pour ne pas répondre avec honneur à ses actes. Le décor est planté !
Ndrianaivo


Le bien – être de la population demeure au centre des préoccupations du Président Andry Rajoelina. En effet, au cours de sa participation au Forum économique international sur l’Afrique organisé par visioconférence, hier, le Chef de l’Etat a évoqué les conséquences sociales et économiques de la pandémie dans le monde. Il n’a pas manqué d’exprimer un message de solidarité et d’encouragement à tous les pays affectés par la pandémie de Covid-19. L’homme fort du pays a aussi abordé les lacunes du système de santé et la précarité sanitaire des pays africains, en termes d’infrastructures et de services sociaux, qui ont été révélées au cours de la pandémie. « Il s’agit d’un problème réel et vital pour nos populations qu’il faudra solutionner de façon impérative et immédiate. Nous devons revoir nos politiques publiques pour investir de façon plus conséquente dans notre secteur sanitaire et médical », a – t – il déclaré.
Ce forum économique international sur l’Afrique organisé par l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) en est à sa 20ème édition et reçoit la participation des décideurs politiques africains, des investisseurs, des universitaires, de la Société civile, et des organisations internationales. Ce fut donc l’occasion pour le numéro un de l’Exécutif de partager l’expérience de Madagascar, notamment  les réformes structurelles du système de santé entamées jusqu’ici par la construction d’hôpitaux « manara – penitra » ainsi que la réorganisation des services et fourniture en équipement médical et médicaments dans les Centre de Santé de Base du pays.
Se tourner vers l’avenir
Concernant la situation de l’Afrique, en particulier, le Président Andry Rajoelina a interpellé ses interlocuteurs sur la nécessité de « se tourner vers l’avenir et trouver ensemble des solutions pour permettre aux pays en développement de se relever de la crise notamment à travers un renforcement de l’accès au financement concessionnel pour permettre à ces pays d’avancer plus rapidement dans leurs objectifs de développement ». Et lui d’ajouter que « l’Afrique doit aujourd’hui capitaliser sur les enseignements de cette crise pour accélérer l’industrialisation du continent et considérer l’autonomie alimentaire, énergétique et sanitaire comme une urgence continentale et nationale ».
Le Président Andry Rajoelina se réfère à une déclaration de la Commission économique pour l’Afrique qui souligne que « 94% des fournitures médicales en Afrique sont importées ». Il rappelle ainsi les principaux atouts du continent noir. « Nous sommes dépendants de l’étranger alors qu’avec notre biodiversité et notre jeunesse, nous pouvons avoir les ressources et le savoir-faire nécessaires pour satisfaire largement nos besoins en médicament de premiers soins, tout en respectant nos connaissances traditionnelles », argumente – t – il.
Partage d’expériences
Le Président a aussi fait part de la décision de l’Etat malagasy d’encourager et de soutenir la recherche scientifique malagasy ainsi que les chercheurs. Une décision qui s’est traduite par la mise en place, en octobre 2020, de l’usine pharmaceutique Pharmalagasy dont le premier produit est le CVO+ en gélule, issu de l’artemesia annua et destiné prévenir de nombreuses maladies telles que le coronavirus, le paludisme ou la bilharziose.
Le Chef de l’Etat a également fait part de plusieurs projets comme le projet pôle agricole étalé sur une superficie de 60 000 hectares dans le Sud-Ouest de la Grande île afin d’atteindre l’objectif d’autosuffisance alimentaire, ou encore le projet « One District, One Factory » afin d’industrialiser chaque collectivité décentralisée du pays.
« Aujourd’hui plus que jamais, nous devons faire preuve d’unité Africaine et surtout de patriotisme économique. Soyons des bâtisseurs de l’économie Africaine émergente. Nous devons travailler ensemble, privilégier le dialogue et la concertation », a – t – il conclu comme un appel à l’endroit de ses homologues africains.
La Rédaction


Pas de qualification pour les Malagasy. L’aventure a pris fin lors de la troisième fenêtre de la qualification à l’Afrobasket Men 2021 pour Madagascar. Au vu de leur parcours, les Malagasy n’ont pourtant pas démérité pour une première expérience dans cette joute continentale.  Hormis le Wild-card en 2011, Madagascar a pourtant réussi à se hisser jusqu’à la porte de la qualification pour une première participation.
La Grande île s’est inclinée 89-64 devant la République démocratique du Congo lors de son dernier match dans les éliminatoires de l’Afrobasket Men 2021. Dans le Groupe A, la Tunisie, RDC et la République centrafricaine sont qualifiés pour la phase de groupe de l’Afrobasket Men 2021. Madagascar a été éliminé. Rija Lohatan a joué quasiment tout le match et compile 13 points avec 71,43% de réussite aux tirs. Francis Ramanampamonjy Mory termine meilleur marqueur du match, côté malagasy, avec 15 points inscrits.
Kiady Razanamahenina, l’homme du match contre la Centrafrique forfait
En effet, l’un des piliers malagasy s’est blessé à l’échauffement avant le match contre la RD Congo, explique le coach des Ankoay de Madagascar,Tojo Rasamoelina, lors de la conférence de presse d’après match. « La blessure de Kiady nous a handicapé dans notre projet de jeu, et ça atteint le moral des joueurs. Ca été difficile de commencer sans lui, il était prévu dans le 5 de départ », explique le coach.
Par ailleurs, ce type de compétition est un plus surtout pour avoir l’opportunité de se frotter à des grandes équipes africaines. Et ça ne peut être que positif pour Madagascar. Nous étions absents de la compétition depuis 2011, dernière participation du pays lors de l’Afrobasket tenu à domicile. C’est une occasion pour nous de montrer nos capacités et d’évaluer notre niveau à celui continental. « Nous sommes surtout venus pour apprendre et nous devons continuer à participer à ce type de tournoi pour capitaliser nos acquis », a souligné Tojo Rasamoelina.
Elias Fanomezantsoa

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Editorial

  • Flamme éternelle !
    « Feux de l’amour », une série américaine créée par les Bell (William Joseph et Lee Phillip) dont la première diffusion du premier épisode datait du 26 mars 1973, doit fêter avant-hier son cinquantième plus un anniversaire. Du 26 mars 1973 jusqu’à ce jour, les « Feux de l’amour » continue d’accrocher des milliers sinon des centaines de férus à travers le monde. « FA » avec ses 12 500 épisodes jouit d’un record de longévité que rares sont les feuilletons capables de le défier. « Dallas », un autre feuilleton américain le talonne de près. Créé par Larry Hagman et consorts, Dallas dont la diffusion du premier épisode datait de 2 avril 1978 pour se terminer le 3 mai 1991 continue aussi de fasciner jusqu’à aujourd’hui.

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