Publié dans Editorial

Chaîne de prière

Publié le lundi, 30 mars 2020 Écrit par 
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Et le bilan s'alourdit. Du jour au lendemain, le nombre de personnes contaminées part à la hausse. Covid-19 commence à infester des individus qui ne font pas partie directement des passagers de retour au pays du mardi au vendredi. La contamination se fait par le seul fait des contacts. Inutile de s'attarder, d'abord, sur le nombre exact des contaminés dans la mesure où le sinistre « score » évolue rapidement. En tout cas, le pays entre dans une phase plus compliquée de la lutte contre la pandémie.

 

Le plus important auquel nous devons « Tous sans exception » faire attention scrupuleusement consiste à, premièrement, redoubler nos efforts à respecter minutieusement les consignes données dont en priorité le confinement. Il faut éviter tout contact de l'extérieur et limiter au strict minimum le nombre de personnes pouvant sortir de la maison qui ne doit pas dépasser d'ailleurs de un individu. Que chacun prenne très au sérieux du péril qui guette le pays en ce moment critique et que chacun assume sa responsabilité à se « protéger et sauver la vie des autres ». Deuxièmement, il ne faut jamais, au grand jamais, « céder à la panique! » Le stress et l'angoisse compliquent au pire tous les efforts à contrôler la propagation de la maladie. Il faut coûte que coûte garder le calme.

L'autre fois, le Président Rajoelina, au cours de l'une de ses interventions radiotélévisées, conviait les Malagasy à se tourner vers Dieu le Créateur. Etant un homme de foi et dans cette épreuve difficile, il évoque la nécessité de s'adresser à Dieu le Père afin qu'Il accorde sa miséricorde au peuple malagasy et que le pays soit mis à l'abri des effets pervers du mal. Il est allé même jusqu'à proposer qu'on fasse une chaîne de prière à travers le pays tout en maintenant le respect du confinement. Des séances de prière dont le sujet se concentre uniquement sur tous les efforts pour maîtriser cette terrible pandémie. Le moment solennel est venu à chacun qui se dit « chrétien » ou « croyant » tout court de montrer leur foi et ainsi prier pour la Nation. Tout en restant chez soi, on peut très bien vivre un acte de témoignage et une autre forme de patriotisme ! Madagasikara regorge d'édifices cultuels de toutes les … couleurs ou confessions. Presque dans chaque village à la campagne ou à chaque quartier en villes, il y a au moins un édifice religieux. Avec la prolifération d'autres religions, en particulier l'Islam et les « Fiangonana Zandriny », le tableau devient de plus en plus chargé. Que tous ces « pasteurs » ou « révérends » ou autres parfois charlatans qui pullulent au pays et qui prétendent guérir toute maladie fassent maintenant leur preuve autrement cessez d'entourlouper voire d'escroquer les Malagasy ! Vos arnaques nous exacerbent. Etant de vulgaires affairistes, vous n'avez aucun scrupule de filouter des innocents et de s'enrichir de la naïveté du petit peuple.

Les grandes Fédérations d'église à l'image du FFKM et des Associations confessionnelles  nationales ou régionales se doivent d'organiser un programme national de chaînes de prière tout en respectant les consignes des autorités publiques dont particulièrement le confinement général. Madagasikara entre dans la phase compliquée de la pandémie, la mobilisation de tous est plus que souhaitée.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Drapeau et hymne national 
    L’emblème national, témoin de l’indépendance et de la souveraineté du pays, doit plus que jamais trôner là où il mérite. L’heure du respect de la dignité de Madagasikara sonne. Le pays s’apprête à fêter le 65ème anniversaire de l’accession sinon du retour à l’indépendance de la Grande île. Le 26 juin 1960, Madagasikara accède à l’autodétermination de son avenir. Le statut de Colonie française s’achève pour de bon et devient de plein droit la République Malagasy. A noter que deux ans auparavant, en 1958, la Grande île arborait déjà le titre de République mais ce n’est que le 26 juin 1960 que les pleins pouvoirs de l’indépendance ont été octroyés du moins sur le … papier. Oui, « sur le papier » car le désormais « ancienne puissance coloniale » persistait dans les parages et planait toujours sur nos têtes. Il a fallu attendre 12 ans, en 1972, que le…

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