Publié dans Editorial

La culture du respect

Publié le mardi, 31 mars 2020 Écrit par 
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« La peur du gendarme est le début de la sagesse ! » Un adage populaire plagiant un proverbe judéo-chrétien « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse » Proverbe 9 : 10. Dans tous les cas de figure, la peur ou la crainte peut bien être le chemin qui conduit vers la « sagesse ». Peur de la mort, des sanctions, de la maladie (des infections virales ou microbiennes) …
COVID-19 progresse. Il se propage à une vitesse ahurissante sur la surface de la terre. Plus de la moitié des pays du monde, dont Madagasikara, sont contaminés et selon les dernières statistiques, plus de trois milliards des habitants de la planète ont été testés  positifs du coronavirus. Contradiction constatée, les pays les plus avancés, tous les domaines confondus, sont les plus atteints (Italie, France, Espagne, USA, Nigéria, RSA,  Japon, Corée du Sud, etc.)
D’après les experts en la matière, d’ici ou ailleurs, COVID-19 malgré sa dangerosité est une maladie parfaitement guérissable. Il suffit de respecter strictement les consignes données, entre autres, confinement total, se laver régulièrement les mains avec du savon, garder la distanciation de 1 m, boire de la tisane chaude au citron, appliquer les masques à bouche, etc. Des mesures préventives qui s’avèrent efficaces pour endiguer la propagation de la pandémie. En cas d’apparition des symptômes sérieux du COVID-19, il faudra consulter, sans tarder un médecin, ou immédiatement rejoindre et se faire diagnostiquer auprès d’un centre hospitalier tout proche.
Seulement et malheureusement, COVID-19 prend de l’ampleur à cause surtout de l’indifférence, au début de la contamination,  des populations concernées. La culture de l’insubordination ou la désobéissance prend le dessus. Les pays ayant la démocratie comme fondement du pouvoir sont les plus exposés. La liberté de penser, d’expression et le refus de tout ordre à imposer quoi que ce soit, tous de forme de dictature, émanent de l’esprit de liberté. En France, « Mai 68 » bouscule l’ordre établi. « Il est interdit d’interdire » scandaient les jeunes sur les pavés de Paris. La désobéissance civile,  prônée par les manifestants donnait du fil à retordre aux tenants du pouvoir. Cinquante ans après, l’esprit reste. Le Gouvernement de Macron a eu fort à faire pour imposer le confinement. D’où la propagation rapide du coronavirus.
Le mouvement des étudiants de Mai 68 s’exportait. Madagasikara, parmi les pays affectés, recevait en pleine figure les ondes de choc. En effet, quatre ans après, les étudiants de médecine de Befelatanana, suivis par d’autres facultés et des établissements scolaires descendirent dans la rue pour réclamer des changements radicaux tout en criant à la désobéissance civile. Et l’esprit de révolte dénonçant toute dérive dictatoriale prend ses quartiers. Mal encadré, l’état d’esprit perdure et favorise l’anarchie.
A l’apparition au pays de ce virus controversé, un intrus gênant, le régime de Rajoelina affronte la résistance d’une bonne partie de la population qui brave carrément les mesures de prévention dont entre autres, le confinement ou encore le couvre-feu.
L’anarchie qui règne dans le pays surtout à Tanà n’a plus droit de cité. Il faut inculquer aux gens, par la force s’il le faut, l’esprit de la discipline mieux encore la culture du respect. Le pays en a vraiment et réellement besoin  en ce moment précis.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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