jeudi, 07 août 2025

LA UNE DU 080825

Publié dans La Une

La délégation de La Réunion continue de dominer largement les Jeux de la commission de la jeunesse et des sports de l’océan Indien (CJSOI 2025), qui se déroulent actuellement aux Seychelles. A l’issue de la journée de jeudi, les Réunionnais trônent en tête du classement général des médailles avec un total impressionnant de 124 médailles : 52 en or, 41 en argent et 31 en bronze.

Rien que pour la seule journée de jeudi, les athlètes réunionnais ont raflé 16 médailles en natation : 6 en or, 7 en argent et 3 en bronze, consolidant ainsi leur supériorité dans les bassins et leur leadership au classement général.

 

Publié dans Sport

Une grande première à Madagascar. La lutte contre les feux de forêt, notamment ceux dans les aires protégées, va connaîtreun nouveau souffle. En fait, un avion bombardier d’eau appelé « Dash 8 » est attendu dans la Grande île en octobre de cette année 2025, selon la confirmation du ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Fontaine Andonirina. L’arrivée de cet avion a déjà été annoncée depuis quelques semaines, sans plus de détails jusqu’à hier à Ambatobe, en marge d’une cérémonie de remise d’équipements dans la lutte contre les feux dans les aires protégées. « Un “bambibucket”, un récipient souple similaire à un grand seau pouvant contenir des tonnes d’eau, complétera le Dash 8. Ce grand réservoir sera installé sous le fuselage du bombardier d’eau », précise le ministre de tutelle. 

 

Publié dans Société

Un séisme a secoué la Capitale, hier. Le phénomène s'est produit à 16h 39, et dont l’épicentre se trouvait à 5 km d’Androvakely, District d’Ambohidratrimo, Région d’Analamanga. Ce tremblement de terre a suscité un mouvement de panique chez la population. « Je suis sortie précipitamment de la maison, puisque j'avais très peur que les murs s’effondrent », raconte une jeune fille habitant à Ilafy. Selon l’Institut de géophysique et observatoire d'Antananarivo (IOGA), ce séisme a été d’une magnitude de 4,5 sur l'échelle de Richter. Malgré son intensité, il n'y a plus aucun risque que cela se reproduise. Toutefois, le Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), en tant que premier responsable au niveau de la stratégie nationale, recommande à la population qu’il est important de rester vigilant. Pour le moment, aucun dégât matériel ni perte humaine n’a été signalé. Il vaut mieux inspecter son logement pour détecter d'éventuels dommages ou fissures, ainsi que les murs et les plafonds autour de la maison, afin d'éviter les dangers à tout moment. Vu son intensité, un séisme similaire pourrait engendrer des dégâts comme l’effondrement des maisons, des murs de soutènement,…

 

Publié dans Société
jeudi, 07 août 2025

Prudence !

Nous sommes en pleine période de vacances. Tous les examens officiels de l’enseignement secondaire général et technique terminés, il reste à attendre pour les aînés la publication des résultats du baccalauréat. Les parents, du moins ceux qui en ont les moyens, profitent de l’occasion pour emmener leurs ouailles et enfin savourer l’air marin. Il faut bien s’ioder directement sur les bords de la mer. Mahajanga, la « ville des fleurs » rafle la mise grâce à ses atouts climatiques. Mahajanga est littéralement prise d’assaut par les touristes locaux et internationaux. La chaleur quasi permanente de la côte ouest attire les vacanciers. La Région d’Atsinanana avec ses agréables côtes n’en déméritent pas. En effet, Toamasina (ville), Foulepointe, Mahambo, Sainte-Marie, etc. talonnent de près Mahajanga. Mais, handicapée par les aléas climatiques, tantôt chauds tantôt froids et pluvieux, Atsinanana se voit quelque fois lésée. Ampefy, Vatomandry,Toliara et Morondava doivent se contenter des arrivées relativement modestes.

 

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Les engins rugissent déjà dans les rues de la Capitale. Alors que Madagascar s’apprête à accueillir le sommet de la SADC dans les prochaines semaines, les autorités lancent une vaste opération de réhabilitation des routes d’Antananarivo et de ses environs. Officiellement validés en Conseil des ministres, ces travaux, financés par le Fonds routier, visent à redonner un semblant de fraîcheur à des artères devenues, avec le temps, synonymes de nids-de-poule, de flaques d’eau stagnante et de klaxons énervés.

Publié dans Economie

Antananarivo sans son Zoma : la nostalgie d’une époque révolue

Des artistes de renom ont su immortaliser l’émotion, l’effervescence et la nostalgie d’une époque révolue à travers leurs chansons. « Fa lasa aiza ilay Zoma ? Tsena be iray tsy hanoarana… Eran-tany ny lazany a ! », chante Erick Manana, tandis que Henri Ratsimbazafy fredonne : « Je ne suis pas un richissime et il me faut des distractions où je ne paie pas un centime tout en ayant satisfaction… au Zoma ». Ces refrains traduisent une nostalgie partagée par de nombreux Tananariviens. Vingt -huit ans après la disparition de ce marché bicentenaire, leur mélancolie résonne encore chez nombre de Tananariviens. D’autant que l'anarchie tenace d'Analakely sonne comme l'échec cuisant des promesses faites pour un avenir meilleur.

Car le Zoma était bien plus qu’un marché : c’était une institution, un repère, une âme vivante de Tana. Qualifié autrefois de « plus grand marché à ciel ouvert du monde » selon la formule consacrée, il formait un patrimoine unique avec ses milliers de parasols blancs élégants, symboles de sa grandeur. Avec le Rova, il représentait l’un des piliers identitaires de la Capitale et figurait dans tous les guides touristiques.

Mais l’incapacité chroniques des autorités municipales successives à gérer efficacement le marché du Zoma, conjuguée à l’absence de planification démographique aggravée par la politique du pouvoir central, incarnée par le slogan « fanjakan’ny madinika » et la montée de l’incivisme ont eu raison de ce lieu emblématique. Ce mélange d’improvisation locale et de populisme centralisé a contribué à la dégradation progressive du Zoma, devenu ingérable, insalubre et saturé. Près de trois décennies après la suppression du marché du Zoma, le problème reste entier. 

Pourtant, même disparu dans sa forme originelle, le Zoma a marqué de son empreinte l'histoire, l'économie, la société et la culture d’Antananarivo. Pendant des siècles, il fut le cœur battant de la Capitale malgache, un carrefour d'échanges et un miroir de la vie quotidienne. Son héritage est encore palpable, dans les mémoires comme dans les pierres.

Depuis sa création, il a évolué en réponse aux transformations sociales, économiques et urbaines de la ville. Ce dossier propose un voyage dans le temps : de sa création à son apogée, en passant par ses mutations géographiques, jusqu’à sa situation actuelle, encore en débat. Une immersion dans ce que fut, et reste encore, le Zoma dans l’imaginaire collectif tananarivien.

Une création royale, fondatrice de la Capitale

« Je l’appellerai Anjoma, et ce sera le jour de rencontre de toute la population, qu’elle vienne du sud ou du nord, de l’est ou de l’ouest ; j’en fais le marché de tous les Ambaniandro, le centre de l’Imerina » déclara Andrianampoinimerina en 1794, cité par Callet (1878).

Le marché du Zoma fut institué par décret royal à la fin du XVIIIe siècle par le roi Andrianampoinimerina, qui en fit l’un des socles fondateurs de la ville d’Antananarivo.

Il ne s’agissait pas simplement d’un lieu d’échange économique, mais d’un véritable lieu de sociabilité urbaine et d’organisation politique. On y venait pour vendre et acheter, certes, mais aussi pour s’informer, discuter, nouer des alliances, ou écouter les annonces royales. Le marché était donc au cœur du fonctionnement de la cité, dans une logique politique et sociale assumée.

Selon la géographe Catherine Fournet-Guérin, spécialiste de Madagascar, ce décret royal a fait du Zoma bien plus qu’un simple marché : un pilier institutionnel d’Anananarivo, un lieu de sociabilité et de citadinité. Le Zoma donnait ainsi corps à la fonction de Capitale d’Antananarivo, et c’est aussi à cette époque que la ville a affirmé sa vocation de carrefour régional majeur. Le Zoma fait d’Antananarivo le point de convergence des produits et des hommes, et son aire d'attraction n'a cessé de s'élargir au cours du temps.

Du haut d’Andohalo aux pavillons d’Analakely

Le Zoma a connu plusieurs emplacements successifs, chacun témoignant d’une étape clé de l’évolution urbaine et politique de la Capitale. A l’origine, le marché était situé à Andohalo, cœur historique et symbolique de la royauté merina, lieu des cérémonies et des proclamations royales. Ce choix soulignait le lien étroit entre le pouvoir et la population. Le choix de la place d'Andohalo pour le Zoma répondait à son inscription dans un espace sacré, ordonné autour du souverain. Ce que les colons voulaient effacer. 

Ainsi, à la fin du XIXe siècle, en 1896, alors que Madagascar passait sous domination coloniale française, le marché fut déplacé à Antaninarenina. Ce quartier, nouvellement aménagé par les colons, était un espace de rupture avec le pouvoir royal. L’installation du Zoma y marquait la volonté du régime colonial de remodeler l’espace urbain selon ses propres codes.

Mais c’est à Analakely que le Zoma trouva sa forme définitive. Au début du XXe siècle, Antananarivo était principalement une ville haute. Les Français ont décidé d'aménager la ville basse, autrefois couverte de marais, en y créant le quartier d'Analakely. Ils ont fait des travaux d'aménagement dont l'assèchement d'environ 20 hectares de marais et de rizières, ainsi que la construction de l'Avenue Fallières. Les célèbres pavillons en briques, construits en 1926 et toujours debout aujourd’hui, ainsi que les bâtiments bordant l'avenue Fallières, artère majeure de la Capitale, ont été ajoutés pour compléter les aménagements urbains. L'avenue Fallières a été renommée l'avenue de l'Indépendance aujourd'hui.

Analakely devient alors le nouveau centre névralgique de la Capitale et un centre urbain incontournable attirant aussi bien les élites que les simples badauds venus découvrir les nouveautés européennes. 

L’âge d’or d’un marché pas comme les autres

 A son apogée, le Zoma s’étendait sur près de 900 mètres, depuis la gare de Soarano jusqu’à Andohan'Analakely. On y trouvait de tout, des fruits aux légumes, en passant par des fleurs fraîches, des vêtements, des tissus, des épices, des remèdes traditionnels, des articles artisanaux ou des cartes postales... C'était un véritable kaléidoscope de la vie quotidienne.

Les habitants de la Capitale vont au marché du Zoma, pas forcément pour faire des achats mais pour flâner et rencontrer du monde. Henri Ratsimbazafy chantait dans les années 60 “qu’il y a un tas de monde, têtes brunes, têtes blondes, on y voit toutes les races car chacun y a sa place. Des créoles, Comoriens et puis Vazaha, à côté des Ramatoa et des Rangahy, des Karana, Africains et puis Chinois, y ’a que les Peaux Rouges qu’on ne voit pas là.” Bref, c’était le lieu de rencontre par excellence, et le lieu qui attirait les touristes dès qu’ils mettaient le pied dans la Capitale. L’effervescence était telle que les vendeurs ruraux arrivaient dès le jeudi soir, dormaient sur place, et vendaient sans relâche jusqu’au vendredi soir.

Le long naufrage du Zoma

Mais l'histoire du Zoma est aussi celle d'une lente dégradation. A partir des années 1980, de profonds bouleversements politiques et des difficultés économiques ont déclenché un exode rural massif. Les campagnes, appauvries par les crises, l'insécurité, la dévaluation constante de la monnaie et les diverses privations de l'époque, ont poussé des milliers de personnes vers la Capitale.

Le marché s'est alors transformé en un gigantesque bazar quotidien, où les trottoirs ont été submergés par une foule de commerçants ambulants.

Les trottoirs d’Analakely, jadis ordonnés, ont alors été envahis par une marée de marchands ambulants. Chaque mètre carré est devenu un espace commercial. Le marché hebdomadaire est devenu quotidien, anarchique, débordant sur toutes les avenues, jusqu’à étouffer la circulation et l’activité ordinaire.

L’Etat, dépassé, n’a pas su ni voulu mettre de l’ordre de manière durable. Les politiques successives ont oscillé entre répression ponctuelle et tolérance laxiste.

Le Zoma, dans sa forme ancienne, a été officiellement fermé en 1997.

Des tentatives de réorganisation ont vu le jour, comme le déplacement des marchands vers les marchés périphériques (Pochard, Isotry, Andravoahangy, COUM 67 ha, Mahamasina), mais aucun n’a pu rivaliser avec l’énergie, la densité sociale et la force d’attraction du Zoma. En parallèle, l’avenue de l’Indépendance reste un lieu de contestation urbaine, de manifestations politiques, et de tensions sociales, comme un écho au tumulte marchand qui l’animait jadis.

 Les paroles de la chanson d’Erick Manana illustrent bien le sentiment des nostalgiques “foana tsisy intsony izy, sady haolo mangingina, ngazana fa madio hono hoe nefa tsisy fanahy, mangatsiaka toa vatam-paty tsy ampy tosi-drà nitsahatra nitempo teo ny fon’ilay Tana”. La Capitale a perdu son âme, et son cœur ne bat plus!! Le Zoma ne vit plus, il survit à travers les souvenirs.

 

La réalité n'est pas à la hauteur des attentes

Trois décennies après, on est loin du compte. Malgré les efforts, l'anarchie et l'incivisme persistent, alimentant un cycle d'insalubrité, de désordre et d'insécurité qui semble indomptable.

Sur l’esplanade d’Analakely, autrefois cœur battant du marché du Zoma, plus rien ne rappelle la grandeur d’antan. L'endroit, jadis un carrefour animé d'échanges et de rencontres, est aujourd'hui dénué de son charme. Il est désormais un parking encombré, défiguré par une prolifération de stands de fortune où s'entassent pêle-mêle des friperies, des babioles, des gargotes et autres téléphones portables. Le tumulte est permanent, du lundi au dimanche, du matin au soir.

 Sous les arcades majestueuses bordant l’avenue, le désordre est le même. Des vendeurs occupent chaque recoin, empilant marchandises et tréteaux dans un chaos qui semble devenu la norme. Devant les arcades, les « business » se mêlent sans enseigne ni autorisation, du commerce d’or et de pierres précieuses aux voitures d’occasion sans oublier les services de réparation de téléphone et les bureaux de change improvisés comme si l’espace public s’était transformé en un vaste marché parallèle à ciel ouvert. Depuis la gare de Soarano jusqu’à Andohan’Analakely – toute la zone de l’ancien Zoma – l’ambiance est à la saturation. 

Le phénomène s’aggrave encore derrière, le long de la rue Andrianampoinimerina, de Behoririka jusqu’à Ambohijatovo même. Là, piétons et voitures partagent une chaussée réduite à néant, encombrée de marchandises étalées au sol. Traverser la rue devient un parcours d’obstacles : ici une natte de jouets et de chaussettes, là un amoncellement de vêtements ou de téléphones, avec les piétons contraints de marcher sur la route, frôlant les pare-chocs.

Une ville otage de son propre désengagement

Les agents municipaux ? Ils passent… et essayent de faire de leur mieux. Mais la routine est bien rodée : les marchands plient en vitesse à leur approche, pour revenir dès qu’ils ont le dos tourné. Un jeu de cache-cache devenu rituel urbain. Les opérations dites « coup de poing », menées depuis des années, n’ont jamais abouti à des résultats durables. Comme un aveu d’impuissance face à un phénomène structurel.

« La réalité est que ces marchands n’ont nulle part où aller », confie un sociologue urbain de l’université d’Antananarivo. « Le secteur informel emploie près de 90% des actifs à Madagascar. Chasser les marchands sans leur proposer d’alternatives, c’est nourrir l’échec ».

Ce qui se passe à Analakely met en lumière un déséquilibre structurel entre une démographie galopante, une pauvreté urbaine grandissante et une planification défaillante. Face à cette situation, les pouvoirs publics, paralysés par la peur d'une explosion sociale, n'ont pu mettre en œuvre de solutions durables et se sont souvent contentés de mesures ponctuelles, au risque d'une inaction prolongée.

Entre nostalgie et résignation

« Analakely, c’est l’enfer », lâche un chauffeur de taxi-be. « Maintenant, c’est tous les jours pareil. » Malgré les plaintes des automobilistes, des commerçants formels ou des riverains, la situation semble figée. A croire que le désordre fait partie du décor.

Tant que des mesures intégrées – sociales, économiques et urbanistiques – ne seront pas mises en place, Analakely restera ce qu’elle est : un marché informel tentaculaire, symbole d’une Capitale en panne d’organisation et d’ambition urbaine. L’ancien Zoma, disparu dans les flammes et la réorganisation urbaine des années 2000, laissait encore dans les mémoires une image de désordre… mais structuré. Le marché avait ses jours, ses rythmes, ses zones bien définies. Aujourd’hui, c’est une occupation anarchique et permanente qui s’est installée.

Une mémoire toujours vive

Malgré sa disparition, le Zoma continue de vivre dans les chansons, les photographies, les récits familiaux. Il est devenu un symbole de ce que fut Antananarivo : une ville populaire, animée, multiple, désordonnée mais attachante. Un lieu de tous les possibles, où cohabitaient modernité et tradition, formel et informel, pauvreté et vitalité. La mémoire du Zoma interroge aussi l’avenir. Quelle place pour les marchés dans la ville d’aujourd’hui ? Quelle organisation pour concilier dynamique économique, respect du patrimoine et qualité de vie urbaine ? Le défi reste entier. Pour ceux qui l’ont connu, le Zoma reste à jamais le symbole d’une époque où Antananarivo vibrait au rythme de son marché légendaire.

 

L.R.

Publié dans Dossier

La Grande île vibre depuis mercredi sous l’effervescence du festival Sômarôho, un rendez-vous emblématique qui honore la richesse culturelle de Madagascar à travers la musique, la danse, les arts visuels et le patrimoine. Pour cette 12ème édition, l’île de Nosy Be s’est transformée en un véritable théâtre de célébrations, où règnent convivialité, fierté locale et une ambiance chaleureuse, teintée de festivité. Depuis mercredi, les rues de l’île aux parfums s’animent au rythme d’un carnaval éclatant de couleurs. Les costumes spectaculaires, les danses traditionnelles et les musiques envoûtantes créent une atmosphère vibrante, témoignant de l’esprit inlassable de cette île lorsqu’il s’agit de faire rayonner son patrimoine. Le cortège a convergé vers le stade Ambodivoanio, point névralgique des festivités, où des artistes locaux et internationaux se succèdent sur scène pour électriser un public enthousiaste et cosmopolite. 

 

Publié dans Dossier

Le Président Andry Rajoelina a reçu une délégation dirigée par le secrétaire exécutif de la SADC, Elias Magosi, hier au Palais d’Iavoloha. Une rencontre qui intervient à quelques jours seulement avant la tenue du 45ème sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la SADC ou Communauté de développement de l’Afrique australe au Centre de conférence International d’Ivato, Antananarivo. 

 

Publié dans Editorial

Tolagnaro s’apprête à accueillir, dans moins d’une semaine, la 20e édition du Grand synode (Synoda lehibe) de la FJKM, l’instance la plus haute de cette église protestante réformée. Plus de quatre cents délégués, pasteurs et laïcs, y entreront en conclave pour débattre des grandes orientations de l’église pour les quatre prochaines années, de 2025 à 2029. Et surtout, ils auront la lourde responsabilité d’élire le nouveau président de la FJKM.

 

Publié dans Politique

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Editorial

  • Prudence !
    Nous sommes en pleine période de vacances. Tous les examens officiels de l’enseignement secondaire général et technique terminés, il reste à attendre pour les aînés la publication des résultats du baccalauréat. Les parents, du moins ceux qui en ont les moyens, profitent de l’occasion pour emmener leurs ouailles et enfin savourer l’air marin. Il faut bien s’ioder directement sur les bords de la mer. Mahajanga, la « ville des fleurs » rafle la mise grâce à ses atouts climatiques. Mahajanga est littéralement prise d’assaut par les touristes locaux et internationaux. La chaleur quasi permanente de la côte ouest attire les vacanciers. La Région d’Atsinanana avec ses agréables côtes n’en déméritent pas. En effet, Toamasina (ville), Foulepointe, Mahambo, Sainte-Marie, etc. talonnent de près Mahajanga. Mais, handicapée par les aléas climatiques, tantôt chauds tantôt froids et pluvieux, Atsinanana se voit quelque fois lésée. Ampefy, Vatomandry,Toliara et Morondava doivent se contenter des arrivées …

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