Nos archives web

30. Tel est le dernier chiffre rapporté par le Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 portant sur les nouvelles contaminations au coronavirus. Cela fait quelques temps que Madagascar n’a plus enregistré un tel nombre de cas positifs. Effectivement, par rapport au bilan épidémiologique publié ces dernières semaines, ce chiffre datant du 28 juillet demeure assez inquiétant.

Blague à part !

Publié le jeudi, 29 juillet 2021

La tentative d’assassinat à l’encontre de la personne du Chef de l’Etat Rajoelina Andry et dont le profil des présumés auteurs se précise au fil du jour nous obnubile tant. Du cinéma ! De la plaisanterie ! De la blague ! Et que sais-je encore ! Mythe ou réalité ? Les patentés de l’opposition et ceux ou celles qui gobent aveuglément à leurs litanies s’évertuent à « ridiculiser » ou à « banaliser » voire à « mythifier » l’odieux acte.

 

Dans le secteur économique mondial, les grandes enseignes rivalisent d’ingéniosité pour mieux appréhender le marché. Dans la Grande île, la société « Baolai » est tout aussi active dans ce challenge. Avec du neuf, elle gâte le public. En effet, ces nouveautés sont déjà disponibles, auprès de la société

 

Perte de revenus conséquente. C’est, en somme, la manière dont les entreprises ont défini l’impact de la Covid-19 d’après les vagues d’enquêtes menées par l’Institut national des statistiques (INSTAT) avec l’appui financier et technique de la Banque mondiale. Les résultats de ces enquêtes ont été présentés, hier, conjointement par ces deux institutions.

Tout projet d’attentat contre la personne du Président de la République va « à l’encontre des valeurs et des dispositions constitutionnelles malagasy ». Les propos sont ceux de Richard Ramanambintana, sénateur de Madagascar au cours d’une interview hier. A l’instar de nombreuses autres personnalités publiques du pays, le parlementaire a lui aussi réagi face au projet d’attentat déjoué visant le Chef de l’Etat malagasy.

Lourd de sens ! La rencontre entre le Président Andry Rajoelina et les représentants de la Conférence des évêques de Madagascar (CEM), sous l’égide du cardinal Désiré Tsarahazana hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, a été hautement symbolique étant donné le contexte actuel lié à l’affaire de tentative d’élimination physique du Chef de l’Etat.

A nouveau, le kidnapping s'est accompagné d'une scène de violence meurtrière à Betatao Anjozorobe, tôt le matin du 27 juillet dernier. En effet, un suspect impliqué dans une récente affaire d'enlèvements, meurt finalement sous les coups que les villageois lui ont assenés, après qu'ils l'ont bien sûr arraché des mains de la Gendarmerie.

LA UNE DU 30 JUILLET 2021

Publié le jeudi, 29 juillet 2021

Liaisons dangereuses !

Publié le mercredi, 28 juillet 2021

Sans vouloir aller trop loin pour décrypter l’œuvre épistolaire écrite par le français Pierre Choderlos de Laclos intitulée « Liaisons dangereuses » et publiée le 23 mars 1782 (Wikipédia), nous nous intéressons tout de même à certain parallélisme des faits.
Dans la vie d’un ménage au sein de la petite famille, les tentations aux aventures ou à des liaisons extra-conjugales menacent à tout moment la solidité de la vie d’un couple et la cohésion familiale. Elles mettront toujours en danger l’avenir immédiat et à long terme de tous les membres de la famille (parents et enfants). Evitant de mettre les pieds dans la plate-bande des autres ou s’immiscer dans les affaires des directeurs des âmes ou des juges, nous nous limitons à dire que les liaisons dangereuses nuisent à la sérénité et à l’unité de la famille.
Le parallélisme des faits entre la vie d’un couple au sein d’une famille avec celle d’une Nation est frappant. Le démon de la division et l’œuvre satanique pour abattre les innocents font rage. Certains acteurs politiques tombés sous le charme des liaisons dangereuses tentent le diable.
Au moment précis où les dirigeants politiques et Forces de l’ordre se démènent pour déjouer la tentative d’un coup d’Etat et en vouloir à la vie du Président de la République, les ténors du RMDM en vrais détracteurs du pays réclament haut et fort la démission du Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina. Tout observateur de niveau élémentaire pourrait s’interroger : « de quel droit et en vertu de quelle légitimité les membres de l’Opposition auraient-ils l’audace de réclamer la démission d’un Chef d’Etat élu démocratiquement ? » Des délires et des balourdises dignes des ineptes.
Entre la tentative d’élimination physique et la volonté de réclamer la démission, il n’y a qu’un pas à faire ! Sinon même d’un brin de cheveu à isoler ! Si ce n’est pas une liaison douteuse voire dangereuse, que cela y ressemble trop !
La connexion des têtes brûlées de l’aile dure de l’Opposition (RMDM) avec les mercenaires, des « professionnels de la mort » n’étonne personne. Leurs intérêts se croisent quelque part. Et le drame ! Certains éléments hauts gradés des Forces de la Défense et de la Sécurité, en activité, fourrent leurs nez dedans ! Coûte que coûte, il faudra les dévisager et les traduire devant la Justice au même titre que les mercenaires venus de l’extérieur. Le plus vite sera le mieux du moins dans les meilleurs délais ! De même, les éléments incontrôlés ou incontrôlables de l’Opposition qui sèment zizanie et le trouble à l’ordre public doivent être neutralisés.
Dans le contexte actuel où le pays fait face à une menace réelle à savoir cet ennemi invisible et dangereux le variant Delta qui risque de débarquer d’un moment à l’autre et aussi le défi pour la relance de l’économie, le pays a besoin de calme, de la sérénité et de l’unité nationale.
Les liaisons dangereuses des mercenaires et des détracteurs de la Nation affiliés à l’Opposition sont à bannir avec la plus grande fermeté et l’extrême sévérité. Quand on veut attenter à la vie du Président de la République, une haute personnalité jouissant de l’onction populaire, on veut atteindre et abattre la souveraineté nationale. Un délit de haute trahison !

Ndrianaivo


Le Général à titre posthume Richard Ratsimandrava était la première victime d’un attentat en mai 1975 à Madagascar. Cette tragédie jamais élucidée ayant marqué les annales militaro-politiques de la jeune République a laissé des traces ineffables dans les mœurs jusqu’à aujourd’hui. Son assassinat aurait été l’exploit d’un commando étranger, selon certaines versions.
Au moins, quatre attentats manqués ont été enregistrés depuis le drame d’Ambohijatovo dans la soirée du 11 mai 1975. Les Présidents Didier Ratsiraka, Marc Ravalomanana et maintenant Andry Rajoelina sont tous sur la liste. Pour ce dernier, la tentative d’élimination physique dont les échos alimentent les actualités nationales depuis la semaine passée aurait été le deuxième de son genre.
Malgré les divergences de vue voire les rivalités latentes au sein des institutions de la République et militaires après l’arrivée au pouvoir de l’officier supérieur de la marine Didier Ratsiraka dans un contexte un peu trouble, celui-ci était à l’abri des coups fourrés durant longtemps. Le traumatisme occasionné par le crime odieux commis entre les deux premières Républiques y auraient été certainement pour quelque chose.
Coup tordu contre l’Amiral
A la longue, tout a fini par changer. Dans les années 1990, la sécurité de celui qui était devenu Amiral s’est révélée chancelante. Il aurait échappé à un coup tordu fomenté par quelques officiers conduits par le commandant Andriamaholison. Arrêté, celui-ci était emprisonné à Manjakandriana. Sa libération n’a eu lieu qu’après le passage éclair du Président français à l’époque, François Mitterrand, à Antananarivo le 15 juin 1990.
L’industriel Marc Ravalomanana a accédé au pouvoir dans un contexte plein d’incertitudes en 2002. Son accession au pouvoir était considérée comme le résultat d’un travail collaboratif des diplomates, politiciens, religieux… et officiers. A la suite des dissensions ayant éclaté au grand jour, un officier général de l’armée aurait – selon des informations officieuses – voulu mettre fin à la vie de l’ancien locataire d’Iavoloha peu de temps avant la présidentielle de 2006.
L’ancien instructeur des tirs à l’Académie militaire aurait voulu descendre à l’aide d’un armement lourd au bout de la piste d’Ivato l’avion à bord duquel se trouvait le Président alors rentré d’une mission à l’étranger. Arrêté, l’officier était écroué à la maison de force de Tsiafahy avec un autre politicien de renom. Tous les deux étaient libérés en 2009 à la suite d’une révolution ayant conduit à un changement dans la conduite des affaires nationales de l’époque.

Deux tentatives contre le Président Rajoelina
Le jeune maire d’Antananarivo Andry Rajoelina était monté à la plus haute fonction de l’Etat dans des conditions mouvementées, lui aussi. Près de deux ans à la direction de la vie de la Nation, il a été victime d’un attentat à la bombe artisanale sur la route du marais Masay dans la soirée du 3 mars 2011. Feu Mamy Rakotoarivelo, un des bras droits de l’ex-Président, était parmi les principaux suspects.
Sous la présidence du professeur Albert Zafy et de l’expert comptable Hery Martial Rajaonarimampianina, aucun épisode d’attentat n’a été entendu. L’actuelle occurrence qui a secoué le pays tout entier concerne une nouvelle fois un attentat contre le Président Rajoelina et implique des étrangers, de nationalité française, et des officiers en activité. L’on ne sait pas encore trop de ce qu’il en des tenants et aboutissants. Tout le monde attend le dénouement de cette affaire qui est prise très au sérieux au plus haut point par les responsables étatiques.
M.R.

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Vol de bovidés - Durcissement des peines en vue
  • Collecte de riz 2024 - L’Alaotra-Mangoro se prépare
  • Assemblée nationale - Pas de face-à-face ministres-députés avant juin
  • ACTU-BREVES
  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires

La Une

Recherche par date

« May 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Pub droite 1

Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

A bout portant

AutoDiff