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Que représente Madagascar pour toi spécialement ?

Madagascar représente mes racines, la source de ma force personnelle et spirituelle avec ses paysages magnifiques et reposants, sources de repos. Ce pays représente également mes inspirations musicales grâce à sa richesse culturelle et la collaboration de quelques membres de ma famille qui sont des musiciens.

Voyages-tu souvent à Madagascar ? Et pourquoi ? Raconte un peu l’origine de tes parents et depuis quand tu vis en France.

Je suis née en France. Mais depuis l’âge de 3 ans, j’allais très souvent à Madagascar avec mes parents pour y visiter le reste de ma grande famille. Malheureusement, depuis 2011, je n’avais plus la possibilité d’y retourner car je partais aux Etats-Unis pour y poursuivre mes études. Et en 2015, à la fin de mes études, je suis revenue en France. Et ensuite, il y a eu la Covid-19.  Mais j’en garde de très bons souvenirs : la majorité de ma famille habite à Mahajanga et Befandriana où mes parents ont grandi, et d’autres vivent à Tana.

Parles-tu malagasy ?

Je parle un peu le malagasy, mais pas assez bien pour faire une longue conversation. Par contre, je comprends très bien notre langue car ma mère me parlait en malagasy à la maison. D’ailleurs, vu de l’extérieur, nos conversations devaient être assez drôles car elle me parlait en malagasy et je lui répondais en français.

As-tu déjà écrit ou chanté en malagasy ? Sinon, envisages-tu d’écrire ou de chanter en notre langue ?

J’ai fait partie du groupe de Gospel « Antsan’i Kristy ». Donc, je chantais tout le temps en malagasy et j’aimais beaucoup ça. Je n’ai pas encore écrit de chanson entièrement en malagasy. Par contre, j’emploie très souvent des mots malagasy dans mes chansons françaises ou anglaises.

Projettes-tu de collaborer avec un artiste implanté à Madagascar ?

Je n’ai pas encore de projet de collaboration avec un artiste implanté à Madagascar pour l’instant. Mais si je devais le faire un jour, j’aimerais bien faire un duo avec Denise car je me retrouve un peu dans son univers.

Quelle place tient la musique malagasy dans ton univers musical ?

La musique malagasy m’inspire beaucoup, notamment le « salegy », les jeux de guitare ou les instruments

traditionnels comme le « valiha ». J’apprécie beaucoup les sons et les énergies que notre musique exprime. J’aimerais tellement pouvoir faire découvrir cette musique au monde entier.

Tu as pris un nom de scène, un nom malagasy, quelle signification a-t-elle pour toi ?

« Vao » signifie « nouveau, nouvelle ». Pour moi, cela symbolise ma volonté d’apporter quelque chose de différent partout où je vais. S’il y a du chagrin quelque part, j’y apporterai de nouvel espoir à travers ma musique. C’est aussi une manière d’affirmer mon désir de représenter mes origines grâce à mes chansons et ma musique.

Comment vois-tu l’avenir de la musique malagasy ?

Je pense que la musique malagasy est hyper riche et je pense qu’elle devrait encore être diffusée davantage. En ce moment, la musique afro est partout. Peut-être, ce serait également le moment pour la musique malagasy de marquer son arrivée.

Propos recueillis par la Rédaction

 

Qui est Vao ?

Cette chanteuse d’origine malagasy a grandi dans une famille qui adore chanter. Selon ses confidences, ses premières scènes remontent à l'âge de 8ans, dans une chorale de son église. Depuis, la musique ne la quittait plus. Et parallèlement à ses études de droit, de marketing, de commerce international aux Etats-Unis, la musique n’était pas bien loin.

En décembre 2019, durant la grève des transports, elle a choisi d’exprimer ses frustrations à travers une parodie de chansons de Noël dont le tube « All I want for Christmas » de Mariah Carey qui a fait le buzz. La vidéo a été partagée et diffusée par des médias nationaux et internationaux, ayant créé plus de 175 000 vues sur YouTube, et près d’un million de vues cumulées sur tous les réseaux sociaux. Cette vidéo lui a permis de se révéler au grand public. Sitôt après, elle fut l'invitée de nombreux médias nationaux (BFM, CNews, France O, LCI,...). Grâce à toutes ses interviews et articles, son audience a beaucoup augmenté, notamment sur Tiktok (près de 40K followers maintenant). Elle se consacre désormais à la musique et a même à présent un nom d'artiste : « Vao ».

Aujourd’hui, elle a déjà pu sortir son tout premier morceau intitulé « Good life ». Il s’agit d’une chanson qui véhicule l’esprit de bonne humeur et de fête. Dans ses projets, elle avait inscrit notamment la sortie d’un  « Electronic project » (équivalent d’un mini-album composé de 4 à 5 chansons) en mars dernier. Aux dernières nouvelles, l’artiste est en train de concocter une nouvelle chanson et sortira bientôt un clip !

Le sang a giclé à Ankasina, vers 2h du matin samedi dernier ! Sur le bitume, le corps sans vie d’un bandit gisait dans une mare de sang, et l’arme de poing qu’il a utilisée contre la Police, trônait non loin de là. Il avait été éliminé par les hommes du service antigang (SAG) de la Police tandis qu’un deuxième suspect fut capturé vivant. Par ailleurs, les troisième et quatrième larrons ont réussi à échapper au SAG.  

La date de péremption du premier lot de 250 000 doses du vaccin Covidshield, arrivé sur le territoire malagasy vers le début du mois de mai dernier, sera le 17 juin. La population n'a plus que cette semaine pour se faire administrer la première dose entrant dans le cadre de la première phase de vaccination anti-Covid-19.

Ruée vers les nouveautés. Bon nombre de parents ont commencé à acheter des jouets et accessoires pour leurs enfants depuis le début juin, dédié mois de l’enfance mais aussi période de célébration de la fête de l’Indépendance. Les jouets explosifs et les feux d’artifice ainsi que les produits lumineux, à commencer par les lasers jusqu’aux bracelets et tennis Led sont les plus prisés depuis ces 2 dernières semaines, à en croire les marchands.

Un signal fort !

Publié le dimanche, 13 juin 2021

Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry a rendu visite la Commune rurale d’Ivato ce jeudi 10 juin. Un passage éclair mais très lourd en symbole ! C’est la première fois dans les annales de la République qu’un Président a bien voulu courber l’échine et descendre pour rendre visite une Commune rurale fief de l’opposition. Le premier magistrat de ladite Commune appartient au parti très engagé au camp d’en face.

Une industrie pour chaque District. C’est en ce sens que se poursuit le projet ODOF ou « One District One Factory », initié par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA), lors de sa descente dans le District de Mananjary, Région de Vatovavy-Fitovinany, vendredi dernier, en continuité de celles réalisées dans les Régions d’Ihorombe et de Boeny.

 

« Ensemble, nous allons changer le destin des Régions d’Androy et d’Anosy », cette phrase a été prononcée par le Président Andry Rajoelina au terme du colloque régional sur l’émergence du grand Sud, hier à Taolagnaro. « Ce colloque malgacho-malagasy marque une page de l’histoire. Il démontre une prise de responsabilité entre les citoyens malagasy », souligne – t – il.

 « L’état d’urgence sanitaire est reconduit pour les quinze prochains jours à Madagascar sur toute l’étendue du territoire malagasy », a indiqué le Chef de l’Etat au cours de son émission spéciale diffusée sur les chaînes publiques hier dans la soirée. Il est, en effet, important de ne pas relâcher les efforts et de rester vigilant, a fortiori car Madagascar rentre dans la saison hivernale, évoque le Chef de l’Etat.

LA UNE DU 14 JUIN 2021

Publié le dimanche, 13 juin 2021

Pour le président sortant du Parlement panafricain (PAP), Roger Nkodo Dang, le Parlement européen ne doit pas s'impliquer dans la crise entre le Maroc et l'Espagne, qui est une crise bilatérale qui peut être résolue par des moyens diplomatiques ou des négociations directes.

 

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  • Le Président Rajoelina à Fianarantsoa - Série d’inaugurations d’infrastructures au programme
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  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
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Editorial

  • Opacité dérangeante
    Le manque de transparence ou l’absence de réponses claires dérange ! La vague d’intoxications alimentaires ou d’empoisonnements ainsi que la disparition inexpliquée d’un bateau avec des passagers à bord restent, jusqu’à présent, entourées de zones d’ombre. Depuis le malheureux événement d’Ambohimalaza, d’autres incidents se sont enchaînés un peu partout à travers le pays, sans que l’on sache exactement à quoi s’en tenir. Une cérémonie de célébration d’anniversaire a viré au drame dans un Espace ayant pignon sur rue vers Imerinkasinina dans la soirée du samedi 14 au dimanche 15 juin. Une virulente intoxication alimentaire a fait des ravages. « Toutes les personnes ayant pris part à la fête et goûté aux repas servis ont été victimes de malaises nécessitant une évacuation d’urgence vers des centres hospitaliers de la Capitale ». « Il y a eu des morts et plusieurs cas graves. Le bilan ne cesse de s’alourdir, dépassant désormais la…

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